La hausse des frais est irréversible

17/10/2012

Ça y est ! Plus d’alternative pour le tarif des taxi-be. Car la hausse sera définitive à compter du 1er novembre prochain. L’Union des coopératives des transporteurs urbains (UCTU) a décidé, lors de leur récente réunion, que le tarif des taxi-be sera fixé à 400 ariary pour toute la zone urbaine. Le président de l’UCTU, Bernardin Andrianambintsolomora a souligné. « Il n’est plus possible de négocier car le tarif de 300 ariary l’est depuis 2004 alors que le gasoil n’a cessé d’augmenter. Si le litre était de 1680 ariary en 2004, il est maintenant à 2730 ariary à présent. Cette décision a été prise lors du vote des 58 coopératives des transporteurs membre de l’Union ». D’après le président de l’UCTU, ce tarif sera un tarif unique et le tarif à mi-chemin n’existe plus à partir du 1er novembre. Désormais l’UCTU avise les Malgaches de cette hausse qui ne sera plus négociable mais sera tout de suite appliqué par tous les transporteurs.

Les ménages malgaches devront espérer à des modifications de leur moyen financier car ceci va surement chambouler leur train de vie. Il semble que l’Etat n’est pas en mesure d’intervenir. Il ne pourrait pas assurer le paiement des frais à 60% contre 40% pour les consommateurs, selon les requêtes des transporteurs. D’après le ministère des Finances et du travail, ceci est impossible car l’Etat n’a pas assez d’argent pour honorer ce service. Or, il est envisageable de réduire les patentes payées par les transporteurs.
Le RNDC contre la hausse !
Le président du Réseau nationale de défense des consommateurs Rakotorova Rabetsara dit Lita a haussé le ton en disant qu’ils ne consentirent pas à cette décision de l’UCTU. « Nous allons faire des manifestations au Tranopokonolona Isotry pour contester cette décision. Nous sollicitons le gouvernement malgache ainsi que la Commune Urbaine d’Antananarivo à prendre des mesures face à cette décision qui engendrera des effets néfastes chez les consommateurs. Par contre, nous proposons que le tarif soit ménagé de manière à ce que les « mi-chemin » soit respecté pour 200 ariary ». Et l’histoire continue entre les transporteurs et les consommateurs car une partie prétend rouler à perte, l’autre n’arrive même pas à payer les frais. Où est la solution au conflit ? On y sera fixé lors de la Toussaint qui est commémoratif des morts. Et les passagers vont donc mourir petit à petit à partir du premier novembre !