Nanomboka omaly tolakandro dia efa rakotra fiarakodian’ireo orinasa mpivarotra zavapisotro mahamamo ny faritra be mponina eto an-drenivohitra sy ny manodidina. Famporisihina ny olona hisotro sy hanari-dia ao anatin’ny fifamoana tsotra izao no azo andikana ny fihetsika ataon’ireo orinasa mpamokatra ny Skol, THB, Castel, Libertalia, Gold, sns. Izay mividy iray amin’ireo zava-pisotro ireo mantsy dia mahazo iray fanampiny. Tsy hita hambara intsony tabataba ateraky ny feo mozika mafy dia mafy ary ny fanentanana amin’ny alalan’ny “micro” na dia voararan’ny lalàna izao aza ny fanaovana dokambarotra zava-pisotro mahamamo eto amintsika. Tsy miafina intsony ireo orinasa amin’ny fanaovana dokambarotra ary tsy matahotra velively koa satria fantatr’izy ireo fa tany tsy misy fanjakana eto Madagasikara nandritra izay telo taona nitondran’ny filoha Rajoelina izay. Tovovavy tena mbola tanora avokoa no miasa amin’izany asa fanentanana sy fampimamoana ny zanaka Malagasy izany.

Mbola miady amin’ny fahafatesana amin’izao fotoana izao ilay mpiambina ny hôpitaly manara-penitra ao Mitsinjo Betanimena any Toliary. Voatifitry ny basy teo amin’ny lohany izany mpiasa izany afak’omaly alina rehafa nanao ny fiambenana toy ny mahazatra. Soa ihany fa tsy tafalentika tao amin’ny lohany ny balan’ilay basy fa nisolifatra ihany. Na izany na tsy izany dia azo lazaina fa voa mafy ihany ity ranamana ity satria voatery naiditra hôpitaly any an-toerana.

Malgré un certain rapprochement des dirigeants malgaches de la France, Madagascar est toujours suspendu officiellement de l’Organisation Internationale de la Francophonie. La Grande Ile ne participera pas ainsi au Sommet de la Francophonie à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, du 13 au 14 octobre. En tous cas, aucune délégation n’est prévue quitter le pays pour y participer. Le président français, François Hollande, fera finalement le déplacement, après une menace de boycott. Car la pratique de l’équipe dirigeante à Kinshasa en matière de démocratie et de liberté des opposants n’est pas très bien appréciée par Paris.

Le nouveau commandant en chef de la gendarmerie nationale (COMGN), le fameux général de brigade Richard Ravalomanana est investi officiellement, hier. Il lance un défi contre la corruption qui ravage les arcanes de cette institution militaire. Le général de brigade Richard Ravalomanana, fin partisan de cette Transition dans la hiérarchie militaire, débarque avec une énorme ambition au sein du commandement de la gendarmerie. Dans sa priorité, le général Richard Ravalomanana veut éradiquer la corruption qui ravage la gendarmerie nationale actuellement. Un constat plutôt amer pour le nouveau homme fort du commandement, mais révèle l’identité de la gendarmerie.

Les postes stratégiques de la Transition sont dorénavant dominés par les originaires des Hauts Plateaux. C’est valable dans les institutions politiques comme au niveau de l’armée et de la gendarmerie nationale. Il ne reste plus beaucoup de monde issu des régions côtières dans la haute sphère de l’Armée et des institutions de la Transition. Le Cemgam est pour le moment resté en poste. De même, le Premier ministre et chef du gouvernement. Mais rien n’indique que ces deux personnalités resteront encore longtemps à leur fonction, compte tenu du contexte qui prévaut dans le pays.

Pety Rakotoniaina, PDS de la commune urbaine de Fianarantsoa, est discrédité dans sa propre ville natale à Ikalamahavony. Le bouillant politicien, qui a dépêché, le lundi 1er octobre dernier, selon la gendarmerie nationale, des milices armés, fort de 160 hommes, pour s’emparer illégalement, et sous la menace des armes, d’une mine de tourmaline à Soatanimbary, a fini par prendre une veste et essuyé un coup dans son fief. Une forte délégation du ministère des Mines, avec des forces de sécurité de Fianarantsoa a fait une descente dans la localité de Soatanimbary pour déjouer le projet de Pety Rakotoniaina à propos d’une exploitation minière. Le PDS a voulu, bec et ongle, s’insurger dans la gestion du périmètre qui appartenait, en bonne et due forme, à une personnalité privée. Mais le projet a tourné court.

Le chef de la Transition insiste sur la nécessité de tenir au plus tôt des élections pour sortir le pays de la crise actuelle. Andry Rajoelina a réitéré, en marge de la cérémonie de passation entre le commandant sortant et le nouveau commandant de la gendarmerie nationale, hier, que « toutes les institutions sont déjà mises en place à l’exception du FFM et du CES ». Le président de la HAT a également mis en exergue les efforts consentis par la Commission nationale électorale indépendante pour pouvoir tenir le scrutin en mai 2013. « L’élection aura lieu dans dix mois », a insisté Andry Rajoelina. En tous cas, la déclaration n’a pas pris en compte les autres difficultés qui pourraient empêcher la tenue d’une élection crédible à Madagascar.

Mpitrandraka safira iray tany Ankilivalo any Sakaraha no nitsikin’ny vintana ka nahita ary nahalafo safira, afak’omaly. Niadivan’ny mpandraharaha Sri lankais ilay vato ka ny iray no nahazo izany tamin’ny vidiny 4 miliara Iraimbilanja (800 tapitrisa ariary) miampy fanomezana fiara Toyota 4X4 V8 vaovao iray. Nivaly ny fikirizan’I Tabio, satria izay no fiantso an’ity mpitrandraka safira azo lazaina fa madinika ity. Tany Sakaraha tao amin’ny toeram-ptrandrahana na kariera tao Ankilivalo no nitrandraka efa an-taonany maro ity ranamana ity.

Nanao dia be nidina tany amin’ny kariera fitrandrahana tourmalines tany min’ny fokontany Befihotsy Soatanimbary, kaomina ambanivohitr’i Tanamarina Bekisopa, distrikan’i Ikalamahavony, ny 10 oktobra lasa teo ireo olom-panjakana maro, ka isan’izany ny tale iraisam-paritry ny Harena ankibon’ny tany avy any Toliary sy Antananarivo.

Nitrangana hay trano mahatsiravina tany amin’ny fokontanin’i Manarintsoa Ambodibonara any distrikan’i Mahanoro faritra Antsinanana, ny 8 oktobra lasa teo tokony ho tamin’ny 11 ora alina.

Ampamoaka goavana mikasika ireo orinasa roa Mainland Mining sy ny Sodiat ary ny mpanolontsainan’ny filoha Rajoelina, Mamy Ravatomanga no nataon’ny tangalamena Zakariasy Patrick omaly tetsy amin’ny Colbert Antaninarenina. Nambaran’ity Tangalamena ity fa ireo orinasa roa ireo no mpanondrana ny hazo sarobidy « bois de rose » eto amintsika ; nasehony tamin’ny mpanao gazety nandritra izany ireo porofo momba izany, araka izao manaraka izao.

Ampamoaka goavana mikasika ireo orinasa roa Mainland Mining sy ny Sodiat ary ny mpanolontsainan’ny filoha Rajoelina, Mamy Ravatomanga no nataon’ny tangalamena Zakariasy Patrick omaly tetsy amin’ny Colbert Antaninarenina. Nambaran’ity Tangalamena ity fa ireo orinasa roa ireo no mpanondrana ny hazo sarobidy « bois de rose » eto amintsika ; nasehony tamin’ny mpanao gazety nandritra izany ireo porofo momba izany, araka izao manaraka izao.

Scandale en lieu. Le nom de Mamy Ravatomanga, éminence grise du président de la Transition et la société Mainland Mining Ltd, gérée par des Chinois, sont cités dans une affaire de trafic illicite de bois de rose. Patrick Zakariasy, celui qui a découvert le pot aux roses, dévoile les différentes pratiques scandaleuses dans cette affaire impliquant le bras droit d’Andry Rajoelina. Les réalités derrière les légions de trafic illicite de bois précieux, que certains veulent mettre sous le boisseau, finit par s’éclater au grand jour

Le président national du Monima, Monja Roindefo, a réitéré son désir de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Il souhaite que la date du 8 mais soit maintenue. Monja Roindefo a, en outre vivement critiqué l’incapacité des dirigeants à restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. « Il n’y a plus d’Etat à Madagascar ». C’est en ces termes que le chef du Monima a résumé la situation actuelle du pays, marquée par une vague d’insécurité. « Ce n’est pas seulement dans le Sud que le phénomène d’insécurité est dramatique mais dans tout le pays », a-t-il indiqué.

Les entités politiques signataires de la feuille de route de la sortie de crise reconnaissent que la situation politique est bloquée. Elles appellent à la rescousse au conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM).

Le parlement concocte un projet de texte relatif aux revendications des enseignants du secondaire et de l’enseignement supérieur. Une restructuration des grilles des émoluments est prévue. Le parlement, notamment le Conseil supérieur de la Transition, s’est impliqué, depuis deux mois, dans l’élaboration d’un projet de texte relatif aux émoluments des enseignants du collège et des universités. « Ce projet de texte prévoit un réaménagement et des réinsertions de nouveaux éléments dans la structure de paiement des indemnisations », a indiqué René Rasolofo, président de la commission Enseignement supérieur et recherche scientifique au sein du Conseil supérieur de la transition (CST).

Le chef de la Transition se met dans la peau du candidat à l’élection présidentielle. Ses tournées fréquentes suivies d’un maximum de contact avec la masse populaire l’attestent. A un peu plus de six mois de la date prévue de l’élection présidentielle, Andry Rajoelina ne veut surtout pas manquer le coche.

Mahatsapa ireo mpanao politika avy amin’ireo antoko na vondrona nanao sonia ny tondrozotra fa tsy mandeha amin’ny laoniny amin’izao fotoana izao ny fampiharana ny votoatin’izany fifanarahana izany. Mahatsapa ihany ko aizy ireo fa tsy mandeha amin’ny laoniny ny fitantanana ny firenena amin’izaofotoana izao ary mikatso tanteraka ny fampiharana ny tondrozotra. Manoloana izany dia miantso ny FFKM hiverina amin’ny fanelanelanana ivoahana amin’ny krizy izy ireo. Tsy fantatra intsony na antso fahafiry miantefa amin’ny FFKM izao nataon’ny mpanao politika nanao sonia ny tondrozotra izao satria azo lazaina fa nisesisesy tato ho ato izany antso izany. Mbola tsy re-tsaika anefa hatramin’izao ry zareo mpitondra fivavahana, ary mbola tsy fantatra na hiditra na tsia amin’ny fanelanelanana indray ny toe-draharaha misy eto amin’ny firenena.

Diso ary meloka eo anatrehan’ny tanindrazana izay milaza fa tsy mitombina ny fitakian’ireo mpampianatra mpanabe eny amin’ny ambaratonga voalohany sy ireo mpampianatra mpikaroka eny amin’ny ambaratonga ambony, hoy ny nambaran’ny mpanolontsaina avo Rasolofo Réné, raha nanontaniana mikasika ny tohin’ny raharaha fitakian’ny Sempama sy ny SECES ny tenany. Nambarany ihany koa fa tsy azo atao ho raraka an-tany ireny fitakiana ireny.

Mbola mikatso mandrak’izao ny fanokafana indray ny orin’asa Simara any Nosy Be raha efa to amin’ny dingan’ny famahana ireo tolo-bidy izany. Raha nanontaniana ity raharaha ity ny mpanolontsaina avon’ny Tetezamita, Joseph Yollande, dia nilaza tsy am-pihambahambana fa avy ao amin’ny fiadidiana ny Tetezamita no mipetraka ny olana. Ho an’ity farany dia tadiavin’ireo mpanao politika manodidina ny filoha Rajoelina hatao fitaovana hazoana varo amin’ny fifidianana ny fanokafana indray ity orin’asa Sirama any NosyBe ity. Manahy ihany koa i Joseph Yollande fa mety ho tetika hanaratsiana ny tenany eo anetrehan’ny vahoaka any amin’iny faritra iny izao ataon’ny mpiara-miasa akaiky amin’ny filohan’ny tetezamita izao.

Atahorana ho fongana tanteraka ny asa maha tantsambo eto Madagasikara raha tsy misy ny fandraisana andraikitra. Izay no azo ambara raha dinihina ny tatitra nataon’ireo tompon’andrikitra avy ao amin’ny MSC ( Mediterranean Shipping Company Madagascar) izay nampanao fivoriambe tao Toamasina, niaraka tamin’ny tompon’andraikitry ny APMF (autorité portuaire maritime et fluvial) omaly. Araka ny tatitra nandritra izany fivoriambe izany dia tsy misy afa-tsy tatsambo miisa 860 sisa no miasa eny ambony sambo amin’izao fotoana izao raha miisa 1080 ireo ety an-tanety nohon’ny fialàn-tsasatra tsy an-tsitrapo mahazo azy ireo. Raha telo volana isan-taona monja ny fialan-tsasatra azon’ny tatsambo isan-taona dia efa mahatratra 12 volana izany amin’izao fotoana izao. Marihana anefa fa tsy mandray karama izy ireo amin’izany fotoam-pialantsasatra izany.

Il veut prendre le train en marche. Le président de la Transition, lors de son passage à Toamasina, a insisté sur les projets sociaux qui seront mis en œuvre en collaboration avec le projet Ambatovy. Ces projets sociaux seront lancés, grâce à un financement de la Banque Européenne de développement. 25 millions de dollars sont en jeu. Andry Rajoelina ne voulait pas que cela passe inaperçu. Il a saisi l’occasion pour s’adjuger un succès qui n’est, en vérité, pas le sien. En effet, Andry Rajoelina a annoncé urbi et orbi que les marchés et les rues de Toamasina seront réhabilités et que d’autres projets

La réouverture de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be n’est pas pour bientôt. Elle attendrait la veille des élections. Les hommes d’Andry Rajoelina veulent instrumentaliser sa réouverture à des fins politiques, selon Joseph Yoland.Le sort de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be est embrouillé par des calculs politiques. Selon Joseph Yoland, haut conseil de la transition et natif de la région, « l’entourage du président de la transition veut politiser la réouverture de la société ».

La vindicte populaire a fait encore des victimes dans la région Vakinankaratra. 7 présumés braqueurs ont été interceptés, et battus à mort, par la population à Ankerana, commune rurale Fidirana, district Mandoto de la région Vakinankaratra. Selon la gendarmerie nationale, ces « Dahalo » étaient sur le point de s’emparer à des bétails à Ankerana, hier, mais leur mission a été très vite déjouée par la gendarmerie grâce à l’alerte lancée par la communauté. Un accrochage a eu lieu et aucuns des présumés braqueurs n’y sont pas sortis indemnes.

Plusieurs ministres et hauts responsables durant cette Transition, méritent une enquête sur l’origine de leur fortune. A commencer par le général Bruno Razafindrakoto et les anciens ministres proches d’Yves-Aimé Rakotoarison. A l’issue de la passation d’armes, qui a eu lieu jeudi dernier, le général de division Bruno Wilfrid Razafindrakoto, commandant en chef de la gendarmerie sortant, affirme avoir sorti la tête haute mais aussi, apparemment, la poche pleine. Il roule, en effet avec une grosse cylindrée flambant neuve de marque japonaise (Toyota Land Cruiser, série GX-R).

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont encouragé dimanche à Kinshasa les efforts entrepris pour sortir Madagascar de la crise politique. Dans une résolution du sommet de la Francophonie, ils demandent à Madagascar de « poursuivre résolument la mise en œuvre de la feuille de route » de sortie de crise et saluent « l'instauration de la nouvelle Commission électorale indépendante ainsi que l'adoption d'un calendrier électoral validé par la communauté internationale ».

Une délégation de la SADC est arrivée, hier, à Madagascar. C’est devenu une routine, sans que la situation évolue dans le sens de la résolution de la crise politique dans le pays. Manandafy Rakotonirina est persuadé que « la SADC ne pourra pas régler seule le cas malgache ». Le président du parti MFM estime que l’Union Africaine devrait maintenant jouer un rôle primordial. « Il faut attendre la prise de fonction effective de Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, pour en savoir un peu plus sur les initiatives de la Commission de l’Union Africaine », a spécifié Manandafy Rakotonirina. Ce dernier rappelle aussi que « c’est du temps de Jean Ping quand celui-ci a été président de la Commission de l’UA, que les sanctions à l’endroit des dirigeants de Madagascar ont été prises ». Les dirigeants de l’époque visés par les sanctions étaient considérés comme étant à l’origine du « changement anticonstitutionnel de pouvoir à Madagascar ».

Cent personnes par fokontany. C’est ce que les maires en poste dans la région Itasy devaient trouver pour acclamer Andry Rajoelina vendredi dernier à Itasy. Le chef de la Transition y a assisté au lancement du festival Barahoa. Les maires se sont cassé la tête pour trouver auprès des fokontany les centaines de personnes qu’il fallait par la suite transporter vers Ampefy. La consigne émanait des responsables de la Région. Les maires les faisaient ensuite transmettre aux chefs fokontany qui devaient trouver les individus à transporter à Ampefy.

Andry Rajoelina est déjà en campagne électorale. C’est un secret de Polichinelle. Il multiplie ses déplacements en province pour entrer en contact avec les électeurs potentiels. Après Ampefy, il s’est rendu dans la région de Vakinankaratra, dans la localité d’Ihazolava, le week-end dernier. Jusqu’à preuve du contraire, l’actuel président de la Transition est candidat à l’élection présidentielle de 2013. Ce qui est étonnant, c’est que la Commission Nationale Electorale Indépendante de la Transition ne réagit pas, face à cette campagne électorale avant la lettre.

Leonardo Simao va commencer à rencontrer les parties prenantes malgaches à partir de ce jour. Sa mission consistera essentiellement, comme il l’a affirmé, à un suivi de la mise en œuvre de la Feuille de route de sortie de crise signée en septembre 2011. Il a rendu une visite de courtoisie auprès du ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo hier.

Patricia Andriantavison, maire d’Ambohibao Antehiroka, a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement avec sursis, pour extorsion de fonds, à la suite d’une plainte déposée par le délégué d’Arrondissement. Lequel a été soupçonné d’avoir détourné l’argent de la Commune à travers la création d’un compte bancaire auprès d’une agence d’Accès Banque. Le délégué et deux de ses collaborateurs ont accepté de rembourser 40 millions d’ariary. Mais ils ont porté plainte pour extorsion de fonds, et le maire a été condamné. Le Maire d’Antehiroka doit également rembourser les 40 millions concernés, en plus du paiement de 50 millions d’ariary de dommages intérêts.

Il poursuit sa croisade. Patrick Zakariasy ne veut pas abandonner son combat. Il promet à la fin de cette semaine une nouvelle révélation sur la gestion des richesses nationales après celles relatives au trafic de bois de rose. Lors de cette première révélation, Patrick Zakariasy a montré du doigt la société Mainland Minning Ltd, Sodiatrans et Mictsl. Il a parlé de fausse déclaration, de faux et usage de faux et de corruption. Sa sortie médiatique n’était pas du goût des hommes proches du régime de Transition qui se sentaient visés par les dénonciations.

On parle beaucoup actuellement d’élections. En réalité, l’élection constitue la seule voie réelle de sortie de crise mais faut-il d’abord que le contexte s’y prête afin que cette élection soit crédible et transparente comme tous les acteurs de la vie politique souhaitent. Gilbert Raharizatovo, en parlant de ces échéances électorales veut avant tout une nouvelle transition. Il faut a-t-il souligné donner la même chance aux différents candidats.

La SADC veut jouer avec le temps dans la résolution de la crise malgache. C’est comme si le dénouement n’est pas une urgence pour la SADC et ses missionnaires. Leonardo Simao, chef de la délégation de médiation de la SADC l’a insinué hier. « Il faut du temps pour résoudre la crise politique malgache, compte tenu de la complexité du processus », a-t-il affirmé devant la presse à l’issue de l’entrevue de la délégation qu’il a conduite avec Omer Beriziky, Premier ministre de la Transition. Il est donc clair que la médiation dirigée par Leonardo Simao ne se soucie guère de la souffrance du

Les 60 jours de délai imparti par la SADC pour évaluer la faisabilité, en matière de sécurité, du retour de l’ancien président Marc Ravalomanana expirera jeudi prochain. La chance est minime pour Marc Ravalomanana de retourner au pays.Le retour de Marc Ravalomanana demeure toujours incertain.Le gouvernement en place est convaincu que la situation actuelle n’est pas encore favorable au projet de l’ancien président.

Les membres de la presse malgache, qui ont fait leur devoir hier au palais d’Etat Mahazoarivo, afin de recueillir des informations relatives à la mission militaire de la SADC et puis d’informer le peuple à cet effet, a vainement attendu dans la cour du palais, très tard dans l’après-midi.

Le projet d‘exploitation de minerai de fer à Soalala ne rapporte rien à la population locale. La région Boeny ne gagne pratiquement rien de ce projet annoncé en grande pompe par la Haute Autorité de la Transition. Les originaires de la région commencent actuellement à s’énerver. Les langues se délient progressivement. « Il n’y a pas de projets sociaux qui démarrent sur place », a dénoncé un responsable local qui a requis l’anonymat. Il a continué que « tout l’argent est accaparé par le pouvoir central » depuis le lancement du projet par la compagnie chinoise Wisco.

Tous avaient l’air plutôt exténué à l’issue du face-à-face de la salle de réunion de l’hôtel Colbert hier en fin d’après-midi. La délégation militaire de la SADC, conduite par le général Tanzanien Charles Mayunga, et le général Sud-Africain, Meyer Trevor, ont eu une longue séance d’entretien avec les chefs militaires malgaches. Le général Ranto Rabarisoa du CMDN a parlé, au terme du face-à-face, d’une rencontré axée sur les questions liées à un véritable apaisement politique dans le pays. Il s’est fait le porte-parole de ses frères d’armes à l’issue de la rencontre.

Le délai de grâce est terminé. Les militants de l’opposition commencent à s’impatienter. Ils suivent de très près l’évolution da la situation à travers les deux missions de la SADC en terre malgache actuellement. « Le palais présidentiel n’est pas un refuge pour les bandits», a affirmé Fidison de la mouvance Albert Zafy.Au Magro Behoririka, les meneurs sont de plus en plus virulents. Ils estiment que si les dirigeants de la Transition ne veulent pas entendre la voix de la raison, les événements de 2009 pourraient être réédités. Une descente dans les rues est de nouveau possible. Depuis quelques

La mouvance de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana, est en passe de changer de langage à propos de la médiation à la crise. Elle sollicite le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes pour reprendre en charge les rênes de la médiation. La médiation menée par la SADC est sur la sellette.La mouvance Ravalomanana, partie prenante et principale protagoniste dans la crise qui secoue le pay sactuellement, estime que le FFKM pourrait constituer un dernier rempart à la résolution de la crise actuelle.

Le président national du parti MFM (Mpitolona ho Fampandrosoana an’i Madagasikara), Manandafy Rakotonirina, participe actuellement au 58ème sommet des partis libéraux regroupés au sein de l’International Libéral. La rencontre se déroule en Abidjan depuis le 16 octobre dernier et prendra fin le 21 octobre prochain. Neuf chefs d’Etat et de gouvernement participeront à cette rencontre d’une envergure internationale aux côtés des hautes personnalités économiques et du monde des affaires. Manandafy Rakotonirina, vice-président au sein du bureau permanent de cette organisation

Comme le pays et le gouvernement actuel vivent dans un régime de transition durant lequel un objectif de développement fait défaut, la gestion saine des ressources publiques n’a jamais été au rendez-vous. Le débat entre les Institutions, particulièrement entre le Parlement et l’Exécutif, sur la gestion des recettes publiques est pratiquement inexistant durant la Transition.L’exécutif ne fait qu’à son dessein sur la gestion des différentes affectations budgétaires.Le cas est flagrant sur l’allocution des ressources allouées à des projets de finalité politique.

Le président Andry Rajoelina a pris un vol privé hier à destination de l’île de la Réunion. Il s’agit d’un autre départ en catimini du chef de la Transition. Il est parti ainsi à l’étranger après une série de périples dans différentes régions du pays. Le déplacement de Rajoelina suscite beaucoup d’interrogation. En effet, ce n’est pas la première fois que le président de la HAT se déplace à l’étranger de manière aussi discrète. C’est devenu une pratique courante même.Le manque de transparence sur les voyages présidentiels n’étonne plus même si cela

La mise en œuvre de la feuille de route est bloquée dans l’interprétation des articles 20 et 45 du document. Le retour sans condition des exilés politiques fait débat au niveau du microcosme politique. Le retour de Marc Ravalomanana est un point qui brouille la mise en œuvre de la feuille de route de sortie de crise. Ce sujet risque de retarder, voire capoter, la résolution de la sortie de crise établie de concert avec la communauté internationale. Aucune entente n’est pas encore trouvée pour appliquer les articles 20 et 45 du document de sortie de crise.

La médiation du FFKM a quelque peu du mal à démarrer. Mais le projet n’est pas abandonné. Une réunion technique est prévue aujourd’hui pour voir de près les prochaines étapes à suivre dans le processus. Face aux difficultés rencontrées par la médiation internationale, les chefs d’églises sont de plus en plus sollicités. Et ce, malgré également l’échec de la médiation du FFKM en 2009.

Dans le cadre de son appui à la Commission Electorale Nationale Indépendante de Transition, le PNUD, en partenariat avec le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, l’Institut pour la Démocratie en Afrique et l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique, venait de clôturer un atelier d’échanges et de réflexion sur le rôle de la société civile dans le processus électoral.

Malgré les condamnations médiatiques visant particulièrement Patrick Zakariasy sur l’affaire de déballage de bois de rose, ce dernier est loin de tenir sa langue dans sa poche et continue son engagement. Une plainte contre Mamy Ravatomanga et la société Mainland Mining a été déposée, lundi dernier auprès du Bianco. La tension entre Mamy Ravatomanga et la société Mainland Mining, d’un côté, et Patrick Zakariasy de l’autre, est loin de tomber. A l’origine d’une affaire sur un trafic illicite de bois de rose, les deux parties s’engagent

Les responsables politiques au niveau du ministère du Transport a trouvé bon de targuer que la compagnie aérienne nationale Air Madagascar est épargnée de tout danger dans son avenir. En fait, Air Madagascar est dans une situation critique dans ses finances. En 2011, la compagnie a enregistré une perte de 93 milliards Ariary (9, 300, 000 USD) dans son activité. La compagnie aérienne nationale Air Madagascar n’est pas à l’abri d’une faillite. Elle se trouve actuellement dans une situation très précaire.

L’indépendance de la Justice est une nécessité absolue. Car c’est un moyen d’éviter la justice des vainqueurs. L’ancien ministre de la Justice, Imbiky Anaclet, est persuadé que les magistrats malgaches n’étaient pas toujours indépendants. C’est ce qui explique les procès à connotation politique devenus récurrents à Madagascar. « En 2002, ce sont les magistrats qui ont officié à la prestation de serment de Marc Ravalomanana, le 22 février à Mahamasina, qui ont obtenu des postes de responsabilités et qui ont par la suite persécuté les perdants de la crise postélectorale.

L’opération Tandroka, chargée de rétablir l’ordre dans le sud du pays, a fait tomber des vies de présumés dahalo. Mais Remenabila, le mythique et célèbre prétendu chef des dahalo est toujours en cavale. A presque trois mois du début de l’opération Tandroka dans la partie sud du pays, les éléments mixtes semblent en passe d’abandonner leur propre objectif au départ, celui d’arrêter Remenabila, prétendu chef de la bande des dahalo au sud. Les responsables au sein de la gendarmerie nationale ont convoqué la presse, hier, au Toby Ratsimandrava, pour étaler le bilan de

Le chemin est long. La loi d’amnistie adoptée par le parlement est méconnue. Les acteurs politiques et les membres de la société civile ne sont pas au courant des détails de ce texte pourtant adopté par le parlement cette année. C’est le constat de l’Observatoire de la vie publique (Sefafi) qui organise actuellement une série d’atelier sur l’impunité, l’amnistie et la réconciliation nationale. Les partis politiques et les représentants de la société civile se sont penchés sur la question, hier, à l’hôtel Panorama. Même les parlementaires qui ont adopté la loi ne connaissent pas le contenu exact du texte.

Les états-majors politiques sont en ordre de bataille en ce temps où le débat sur les élections fait tapage dans les chaumières. Parmi les sujets brulants figure la candidature d’Andry Rajoelina aux présidentielles. Pour l’Escopol (Espace de convention et de concertation politique), il n’est pas question que l’actuel président de la Transition se présente aux prochaines présidentielles.L’Escopol, groupement politique signataire de la feuille de route de sortie de crise, est sur le point de

Le bureau permanent de l’ordre des avocats de Madagascar sera remanié d’ici peu de temps. Une élection à cet effet se tiendra le 10 novembre prochain. Ainsi, le nouveau bâtonnier, celui qui présidera l’ordre des avocats de Madagascar, sera alors connu d’ici trois semaines. Selon nos informations, quatre candidats sont en lice pour succéder au Maître Solo Radson, lequel ne se sera plus en course pour un renouvellement de son mandat de deux ans. A savoir que le mandat du président de l’ordre des avocats de Madagascar est fixé à deux ans depuis 1937.

Coup de théâtre samedi dernier pour la brigade de la gendarmerie de Carion, dans la nationale 2. Les éléments de la brigade ont saisi deux fusils à pompe et des munitions à bord d’un camion suspect en provenance du port de Tamatave. Ces fusils d’assaut auraient pour destination la capitale si le camion n’a pas subi une fouille minutieuse de la gendarmerie à Carion. Pourtant l’origine de ces artilleries n’est pas encore spécifiée étant donné que, curieusement, les habituels barrages de la sécurité routière ont disparu, le jour de samedi dernier, sur la route nationale 2, spécialement sur l’axe entre Ambatoloana et Ambohimalaza.

Une amnistie pour qui ? Telle est la question qui revient souvent quand on débatte sur le sujet. « Ceux qui ont perpétré un coup d’Etat méritent-ils une amnistie ? » C’est la question posée par un membre de la Confédération des Travailleurs Malgaches (CTM). Jeannot Ramanarivo a rappelé les dispositions de la Convention de Cotonou qui spécifie que les auteurs de coup d’Etat ne doivent pas participer à des élections démocratiques ou prétendre organiser des scrutins après avoir pris le pouvoir de manière inconstitutionnelle.

Libre de parler, Rajemison Rakotomaharo a vivement critiqué la manière de gérer le pays depuis 2009. L’ancien président du Sénat, et ancien ambassadeur en Suisse se met dans son habit politique. Le président du parti Mamafisoa a dressé un état des lieux alarmant et assez critique à l’égard des dirigeants malgaches. Libéré de ses fonctions diplomatiques, Guy Rajemison Rakotomaharo n’a plus la langue dans sa poche. « La transition, suite au coup d’Etat de 2009, s’est enlisée dans les sables des combinaisons des partis politiques. Elle est la source de tous les maux qui minent actuellement le Pays », a-t-il écrit dans un récent manifeste.

Selon une source à Paris, la mère de la Première Dame malgache, Nicole Razakandisa, est décédée samedi dernier en France dès suite d’une très longue maladie. Elle a été ainsi hospitalisée à Paris depuis plusieurs mois.A part le fait d’être la mère de Mialy Rajoelina, Nicole Razakandisa fut une femme d’affaires assez connu du milieu économique tananarivien depuis plusieurs années.La dépouille mortelle de Nicole Razakandisa sera rapatriée à Madagascar. Ce deuil pourrait ainsi bousculer un peu le voyage

La deuxième édition de la semaine de la gendarmerie nationale malgache donne son coup d’envoi aujourd’hui. Un culte œcuménique, qui se tiendra ce matin à 09h 30 à la Chapelle militaire à Ampahibe, ouvre la festivité. En effet, un large éventail de programme sera au menu durant les six jours de célébration, dont la majeure partie se tiendra à la bibliothèque nationale à Anosy.

Kandidà efatra no hiatrika ny fifidianana izay ho filohan’ny holafitry ny Mpisolovava amin’ny faha-10 novambra 2012 ho avy izao dia ny Me Chan Fah, Hubert Raharison, Ramanarivo Alain ary Razakamanantsoa Auguste. Tsy nilatsaka hofidiana intsony kosa ny filoha am-perinasa Radson Solo izay nisolo ny Me Hery Rakotomanana. Efa ao anatin’ny propagandy tanteraka ny kandidà efatra amin’izao fotoana. Nisy tamin’izy ireo no efa nandray anjara tamin’izany hazakazaka izany toa ny Me Ramanarivo Alain izay nifaninana tamin’ny Me Hery Rakotomanana ny taona 2008.

Lasa renivohitry ny tsy fitovian-kevitra i Toamasina amin’izao fotoana izao. Efa herinandro maromaro izao no nahitana hetsika maro samihafa maneho tsy fahafaliana ataona andian’olona na fikambanana na antoko any amin’ity tanana ity. Isan’ny tena nisongadina tamin’izany ny hetsika nataon’ny mponina tany an-toerana izay nitaky ny mangarahara mikasika ny fanarenana ny Lapan’ny tanana. Teo ihany koa ireo mpivarotra tao amin’ny Bazarikely izay tsy nanaiky ny fanerenana hataon’ny fitondrana tetezamita tao amin’izany bazary izany. Mbola isan’ny hetsika nitranga tany amin’ity tanana ity ihany koa ny fitakin’ireo izay very asa tao amin’ny tetik’asa Ambatovy ka nitaky ny volan’izy ireo.

Une bande armée, formée de 15 hommes dont on ignore encore l’identité, a perpétré une attaque dans la commune rurale de Befeta, district d’Ambohimahasoa, dans la région Haute Matsiatra. Un incendie provoqué par ces derniers a fait tomber presque une famille entière. Scène affreuse dans la commune rurale de Befeta dans le district d’Ambohimahasoa. Une famille entière, dont les parents et deux de leurs enfants, a été brulée vive par les dahalo. C’était vers 20 heures, jeudi dernier. En fait, la famille comptait 5 membres, mais l’autre enfant a pu s’échapper du drame. Selon la gendarmerie,

La Commission nationale électorale indépendante de la Transition (CENIT) a pu mobiliser les représentants de la Communauté internationale hier. Mais tout le monde n’est pas prêt à mettre la main à la poche. Le financement des élections programmées l’année prochaine est ainsi plus qu’hypothétique. Rien n’est définitivement acquis. Donc, rien n’est sûr. L’équipe de Béatrice Atallah se démène comme un beau diable pour boucler le financement des élections. Lors de la réunion d’hier au siège de la CENIT, à Alarobia, la représentante du système des Nations Unies à Madagascar,

L’insécurité dans les régions Sud de Madagascar rend très difficile le recensement des électeurs. Le recensement des électeurs a démarré tant bien que mal dans le Sud du pays. Dans les zones rouges, les populations se déplacent souvent et ne reviennent dans leur village qu’après une moyenne de dix jours après l’attaque des dahalo ou en raison de la peur des représailles des forces de l’ordre. Dans ce contexte particulier, le recensement des électeurs est quasi impossible. Si dans certaines grandes villes, comme Antananarivo, l’état d’avancement du recensement des électeurs est estimé à

Depuis 5 mois déjà, le pays tout entier est sous la coupe de l’insécurité. La montée en flèche des actes de banditisme dans le pays va de pair avec la prolifération des trafics d’armes illicites et la vente d’armes de fabrication artisanale.

Le président de la Transition, candidat aux prochaines élections présidentielles, est sur le point de connaître la désertion de ses anciens compagnons de lutte. Plusieurs de ses « amis » commencent à délier leur langue contre le locataire d’Ambohitsirohitra. La veille des élections bouscule les choses et secoue le plus haut sommet du pouvoir. Le président de la Transition, Andry Rajoelina qui, visiblement, semble se prétendre briguer le premier mandat présidentiel à la prochaine République, est mal parti dans sa course.

Le recours à l’artillerie lourde dans le Sud de Madagascar suscite beaucoup de réaction. Dans quel cadre les opérations sont-elles menées dans cette région du pays ? Pourquoi Ambohitsorohitra a mobilisé le Régiment d’artillerie lourde (RAL) pour mater le phénomène dahalo ? On n’a pourtant pas décrété l’Etat de nécessité nationale ni la loi martiale. C’est dans le cas d’une véritable guerre que l’on devait pourtant mobiliser autant d’armada. On n’est plus dans le cadre d’une simple opération de rétablissement de l’ordre,

Tsy mbola nandray ny tambin-karamany ho an’ny volana manaraka ireo mpitandro filaminana avy ao amin’ny FIS, CFS, RAL, RTS, manatanteraka ny hetsika fampandriantany any Atsimo, araka ny loharanom-baovao azo avy any an-toerana. Mety ho bokan-trosa ao Betroka mihitsy ireo miaramila noho izany; ny asa anefa mitohy tsy mijanona ary vao omaly izy ireo no tafaverina avy tany Miary, toerana nitranga fifandonana goavana tokoa. Mikasika izay indrindra àry dia voalaza fa vaky nandositra any anaty ala ireo malaso satria mafy dia mafy ny fanafihana nataon’ny Foloalindahy. Tsy fantatra

Le service de renseignement financier malgache (Samifin) suivra de près la période pré-électorale. Celui-ci s’intéressera sur les sources de financement des campagnes des partis politiques. Des hauts responsables du régime sont surveillés de près par le Samifin. Il est temps que ce service crache publiquement les noms des criminels. Plusieurs personnalités politiques du régime, particulièrement ceux qui occupent actuellement des hautes responsabilités au sein de l’administration, sont suivis de très près par le service de renseignements financiers.

L’état de santé du colonel Charles Andrianasoavina préoccupe désormais les originaires de la partie Sud-Est de Madagascar. Des notables locaux commencent à réagir, mais, pour le moment, dans des cercles restreints. Le colonel Charles n’est toujours pas rentré au pays, et pourrait, en effet subir une nouvelle intervention chirurgicale. Si c’est le cas, ce sera la cinquième fois qu’il sera opéré. Les originaires du Sud-Est suivent naturellement de près le cas de ce colonel que certains considèrent comme un héros.

La réaction du Secrétaire Général du parti Fihavanantsika au sujet du financement des élections est plutôt virulente. Il pense que l’argent obtenu grâce aux exportations d’or et de bois de rose effectuées depuis 2009 devait largement suffire pour organiser les scrutins à venir. « Je suis personnellement contre le financement extérieur des élections. Car les étrangers qui vont apporter leur aide se permettront de choisir les dirigeants qu’ils souhaitent placer au pouvoir », a affirmé James Ratsima. Il ne mâche pas ses mots.

La présidente nationale du parti MAMAN (Madagasikara Mandroso), Yvette Sylla, tourne casaque. Elle réclame actuellement une amnistie générale, dont particulièrement celle de Marc Ravalomanana, et suggère une réconciliation nationale. Selon cette dernière, « sans une amnistie de Marc Ravalomanana, les tenants du pouvoir ne devront pas parler de réconciliation ». Et de poursuivre que « la crise actuelle ne peut pas se résoudre si on laisse brandir l’application de la loi contre Marc Ravalomanana afin d’empêcher son retour au pays ». Et concernant les élections, « il s’avère essentiel d’organiser des

Miha mitombo ireo vehivavy sy renim-pianakaviana mivaro-tena amin’ny andro antoandro ho famelomana ny ankohonana taorian’ny fikatonan’ireo orinasa afaka haba sy tsy miankina vokatry ny krizy nanomboka ny taona 2009. Avenue de l’indépendance, Ambatomena, ny sisin’arabe ambadiky ny Tranombarotra Roso teo aloha, Tsaralalana, manamorona ny arabe mihazo ny « pompiers », Ambodifilao, cité Lacoste, sns. Manodidina ny 5000 ariary hatramin’ny 10000 ariary ny saran’ny fiarahana na ny antsoin’ireo mpivarotena hoe « pasazy ». Nambaran’ity renim-pianakaviana iray

La ville portuaire de Toamasina est en ébullition. Le mouvement conduit par Henri Rakotomalala, dit Riri Be, lance un ultimatum pour le 5 novembre prochain afin de résoudre les problèmes sociaux qui touchent la capitale de l’Est. « Nous voulons un Etat qui arrive à apporter des solutions aux problèmes des habitants de Toamasina », a tonné Riri Be. Il se sent requinqué après le succès de la première manifestation de rue du mouvement « Tsisy miala eto niany », en début de semaine. Un ultimatum à l’endroit du régime de Transition a été lancé pour que les dirigeants trouvent des solutions.

Les pasteurs du mouvement des leaders religieux ou Hetsiky ny mpitondra Fivavahana (HMF) prévoit d’organiser un nouveau culte en plein air à Antananarivo. Jusqu’à ce jour, les membres du HMF attendent à cet effet la décision finale de la préfecture de police. Cette décision doit être connue aujourd’hui en vue d’un culte à Antsahamanitra. Cette fois, les pasteurs du HMF comptent inviter les Malgaches à garder espoir malgré la longue crise traversée par le pays. Les meneurs du mouvement estiment qu’une solution aux difficultés actuelles est toutefois à la portée des Malgaches.

Les nouveaux membres du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy sont suspendus depuis que des irrégularités ont été constatées durant leur élection. L’Alliance des organisations de la société civile (AOSC), composante du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC), suggère une enquête de moralité des nouveaux candidats. La réélection des nouveaux membres du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy a été repoussée sine die. Pourtant, la suspension des anciens membres font toujours débat. Pour l’Alliance des organisations de la société civile, beaucoup de

Une association des victimes de la crise de 2002 vient de naître. La nouvelle organisation compte gérer le dossier de dédommagement des victimes de 2002 prévu par la feuille de route de sortie de crise.

Tonga teto amin’ny La Nation nitondra fanazavana sy naneho ny halahelony manoloana ny zava-misy any Atsimo ny depiote teo aloha Mara Niarisy, izay zanaky ny Faritra Atsimo rahateo. Nambarany tamin’izany àry fa manohitra amin’ny heriny rehetra ny fandripahana ny zanak’Atsimo amin’ny alalan’ny fampiasana fitaovam-piadiana mahery vaika ny tenany ary manao antso avo ho an’ny olom-pirenena tsy an-kanavaka hanohitra izany fanapahan-kevitra noraisin’Ambohitsorohitra izany, araka izao manaraka izao: « maty ripaka ny zanakay any Atsimo; norobaina ihany koa ny harenanay

Le Pape Benoît XVI a nommé six nouveaux cardinaux avant-hier, mais aucun Malgache ne figure dans la liste. Personne ne remplacera donc pour le moment, Armand Gaëtan Razafindratandra. L’actuel archevêque d’Antananarivo, Odon Marie Arsène Razanakolona, ne figure pas encore dans la liste des nouveaux cardinaux créés par le pape. Le seul africain parmi les six nouveaux promus est le Nigerian, John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d’Abuja.On se souvient que Monseigneur Armand Gaëtan Razafindratandra était également archevêque d’Antananarivo avant sa nomination en tant que

Les membres du Conseil Supérieur de la Transition se sont réunis hier dans un contexte rocambolesque. Il a été même question d’un vote de confiance à l’égard des membres du bureau du CST. La tension est montée d’un cran entre les parlementaires. Les journalistes et les personnes non parlementaires étaient ainsi invités à sortir de la salle de réunion quand les propos commençaient à être plutôt virulents.

L’ancien président, Didier Ratsiraka, a adressé une lettre de condoléances à la famille Razakandisa et Rajoelina à la suite du décès de Nicole Razakandisa, la mère de la première dame malgache. Il a présenté les condoléances au nom de sa famille et au nom de son parti, l’AREMA.

Les étudiants de l’université de Barikadimy Toamasina étaient descendus dans la rue hier. C’était une tentative, en réalité, car dès la sortie du campus ils ont été bloqués par les éléments de l’EMMO-REG. L’affrontement a été inévitable. Un élément de l’EMMO a été blessé lors des échauffourées. Le pare-brise d’un véhicule a été cassé par les jets de pierres. Les forces de l’ordre ont par la suite procédé à l’arrestation de 28 étudiants pendant les échauffourées. 23 d’entre eux ont été libérés hier même d’après le chef de district. Cinq sont encore retenus pour enquête.

L’ancien député dénonce la tuerie perpétrée par les militaires envoyés par Ambohitsorohitra au Sud de Madagascar. Il souhaite l’arrestation des gros bonnets qui, d’après lui, méritent également la mort. « On veut diminuer le nombre de troupeau dans le Sud de Madagascar pour pouvoir exploiter les richesses de son sous-sol ». C’est la conclusion du parlementaire Mara Niarisy, originaire de cette région actuellement martyrisée par le phénomène dahalo et par les répressions sanglantes des militaires envoyés par Ambohitsorohitra. Il déplore que de nombreux jeunes du Sud du pays soient abattus sèchement par les forces de sécurité sans enquête au préalable.

Le 58e Congrès de l’International Libéral à Abidjan a évoqué le cas de Madagascar. Dans les résolutions, il a été spécifié que la sortie de crise est trop lente dans la Grande Ile. L’arrestation de Manandafy Rakotonirina, en 2009, a été condamnée par les congressistes qui ont également réitéré la nécessité pour le pays d’appliquer in extenso la Feuille de Route. Selon le président du MFM qui a participé à ce congrès, l’International Libéral soutient ainsi le retour au pays de Marc Ravalomanana comme mentionné dans cette même Feuille de route de sortie de crise.

Tsy niolakolaka ny fanambaran’ny tatitry ny Banky iraisam-pirenena momba ny zava-misy eto Madagasikara amin’izao fotoana izao. Arakan y voalaza ao amin’io tatitra io dia izao fitondranatetezamita izao no rangory fototry ny afo mahatonga ny fahantrana lalina mahazo ny an-kamaroan’ny vahoaka Malagasy amin’izao fotoana izao. Manondro mena avokoa amin’izao fotoana izao ireo tondro momba ny fiainam-bahoaka, hoy ihany ny fanambaran’ity tatitra ity, mitontongana ihany koa ny fotodrafitr’asa ary tsy afa-miaro-tena manoloana ireo loza voajanahary toy ny rivo-doza intsony ny

Depuis le début de la crise en 2009, Madagascar compte 4 millions de pauvres de plus d’après un rapport de la Banque Mondiale. La situation va continuer à empirer si aucune solution durable n’est trouvée.Le revenu des Malgaches a baissé de façon notoire depuis le début de la crise. Le rapport périodique de la Banque Mondiale sur la situation économique du pays est plus qu’alarmant. Et une lecture politique du document est à la portée de tous. Car qu’on le veuille ou non, il est clair que le régime de Transition a appauvri un peu plus les Malgaches.

Des habitants de la ville de Mananjary, au Sud-Est du pays, s’insurgent. Ils ont constaté de nombreux cas de vente abusive de terrains appartenant à l’Etat ou à la Commune au cours des dernières années. C’est a priori un phénomène qui a été aggravé par la gabegie, à tous les niveaux, durant la période transitoire. Certains sont en effet parvenus jusqu’à vendre les « zones de pas géométriques », c'est-à-dire une partie de la plage, normalement incluse dans la zone littorale qui doit rester publique. Ce genre de situation crée un certain malaise social, car, malheureusement, une

Dolin Rasolosoa restera à sa place. Il n’y a pas eu de vote d’adoption de la motion de destitution des membres du bureau permanent du CST comme initialement annoncé, hier. Les frondeurs ont renoncé à leur projet, en sachant que la motion a peu de chance de passer. Ce fut un véritable cafouillage. Pourtant, une fois n’est pas coutume, de nombreux membres du CST qui n’assistent presque jamais à la réunion parlementaire étaient venus au palais de verre d’Anosy. Cyril Rasambozafy, qui était l’un des initiateurs de la démarche, a finalement affirmé que « ce n’est pas la destitution du président du CST qui importe, mais la valorisation de l’Institution ».

Des formateurs expérimentés d’Africamedias sont venus donner une formation pour les journalistes malgaches. La formation a été purement des échanges d’expérience car il se trouve que les journalistes malgaches ont des potentiels par rapport aux journalistes africains, comme ceux du Mali. Les sessions se sont bien déroulées et la remise de certificats s’est tenue hier au centre de presse malagasy. Des journalistes locaux ont bénéficié d’un renforcement de capacité sur les « Fondamentaux du journalisme ». La formation a duré une semaine et la sortie de promotion de ces 19 journalistes s’est déroulée hier au centre de presse Antsakaviro.

Les partisans de Marc Ravalomanana change de tactique sur la place du Magro Behoririka. Au lieu d’un simple meeting durant lequel les meneurs prononcent leur discours, c’est une conférence débat qui aura lieu sur la place du Magro cet après midi. Cette nouvelle formule donne ainsi l’occasion à ceux qui assistent à la rencontre de prendre la parole et de s’exprimer librement. C’est en tous cas un moyen pour les meneurs d’entendre les souhaits des Zanak’i Dada qui attendent depuis trois ans et demi le retour de l’ancien président.

Le 25 octobre, un NOTAM a été émis par les autorités. Il rappelle aux compagnies qui desservent Madagascar qu’elles sont tenues de communiquer, 24 heures à l’avance, l’identité de tous les passagers à destination de la Grande Ile.

Le parti Teza tiendra son congrès national les 29 et 30 novembre prochains. Le parti se penchera sur la situation politique actuelle et se positionnera également par rapport aux futures élections présidentielles à Madagascar. Ce parti politique qui fait partie de la mouvance Ravalomanana devrait soutenir logiquement la candidature de l’ancien président. L’actuel président du parti, Jean Louis Rakotoamboa, fait partie des meneurs du mouvement du Magro.

« J’annoncerai moi-même la date de mon retour au pays ». C’est l’ancien président qui l’a affirmé samedi dernier au Magro Behoririka quand il s’est adressé par téléphone à ses partisans réunis sur la place. L’exilé d’Afrique du Sud a tout simplement coupé l’herbe sous les pieds du président du Congrès, Mamy Rakotoarivelo qui a annoncé le retour de Ravalomanana au 18 octobre, une date qui n’a pas été suivie d’effet et laissée aux oubliettes. Curieusement d’ailleurs, Mamy Rakotoarivelo n’était présent au moment de l’appel téléphonique de Marc Ravalomanana au Magro. De nombreux

La mine de saphir à Didy, dans la région Alaotra Mangoro, continue d’être exploitée illicitement malgré la mesure de fermeture prise en Conseil des ministres. Les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel régional (Emmo-reg) chargés de veiller à la sécurisation du périmètre de la zone protégée de Didy aux exploitants illicites de saphir créent le bordel dans la zone. Ces derniers foulent aux pieds leur mission officielle et font entrer illicitement des exploitants dans le domaine de l’aire protégée, moyennant des sommes d’argent pour leur compte.

Depuis le début de l’opération militaire au sud du pays, 15 villages ont été incendiés. Cinq ont été brûlés par les militaires lors des précédentes opérations. Mais 11 nouveaux villages viennent d’être anéantis par le feu. Selon le témoignage du chanteur D’Gary, les villages d’Ambalasoa, Miary, Bekivozy, Voromiantsa, Manombo, Mahatsinjo, Agnezandava, Ambaro-ambany, Ambaro-atety, Ambatomazaka, Morafeno, Egn'omby, Amboadelaky, Abetsizaray et Ambaibo ont été récemment réduits en cendre. Les originaires de la région Sud de Madagascar n’apprécient guère la méthode utilisée

Des langues se délient sur la situation au sud. Le gouvernement de Transition est pointé du doigt par son manque de transparence dans la gestion de la mission militaire au sud, malgré les bruits insistants qui courent à propos des dérives des militaires sur place.

Ankoatra ny fametrahana fitoriana ny orinasa Mailand sy ny filoha tale jeneralin’ny Groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga eny amin’ny Bianco, dia nanokatra adiresy amin’ny trantran-kala (internet) hanaovana fanangonan-tsonia manodidina iny raharaha iny ihany koa ny tangalamena Zakariasy Patrick, araka ny hita ao amin’ny http://www.petitions24.net/plainte_collective. Ny zoma lasa teo izy io no nanomboka azon’ny olom-pirenena tsy an-kanavaka notsidihana sy nampiasaina. Fitoriana faobe ny orinasa Mainland sy ny filoha tale jeneralin’ny Groupe Sodiat no tanjon’ny tangalamena

Nampiato vonjimaika ny asa mahakasika azy ireo amin’ny fanisana ny mpifidy ny sefo fokontany rehetra any amin’ny distrikan’Ambalavao. Taorian’ny fahafantarana fa tsy nisy afa-tsy vola manandrify ny asa telo volana ihany no ho azon’izy ireo tamin’ny trosan’izy ireo any amin’ny fitondram-panjakana no nambara fa anton’izany fitokonana izany. Nanangana sendika mihintsy moa ireto sefo fokontany any amin’ny distrikan’Ambalavao ireto ary nilaza fa tsy hihemotra amin’ny fitakiany mandram-pazoana valin-teny mazava avy amin’ny fididiana ny Faritra Matsiatra Ambony.

Le décompte macabre se poursuit dans le Sud du pays. Des castes au sein de l’ethnie Bara et une partie de l’ethnie Antanosy se sentent plus particulièrement visées. Les Zafindrav’ala paient en tous cas le lourd tribut de l’opération militaire dans le Sud. Les Bara se sentent complètement persécutés. Recours à l’arme lourde, incendie de village, arrestation arbitraire et exécution sommaire font partie du quotidien des Bara depuis quelques temps.Etant donné que le massacre semble concerner une ethnie donnée,

Les militaires malgaches n’ont cessé d’attirer les feux des projecteurs depuis le début de cette crise interminable. Ces derniers ont pris une place importante dans toutes les démarches de sortie de crise depuis mars 2009. Pourtant, une tension couve dans leur loge au risque de s’éclabousser en une forme de révolte. Les forces armées traversent une zone de turbulence. Leur unité est plus que menacée. A l’instar de l’initiative prise par des membres de l’ordre inférieur des militaires durant le passage de la mission militaire de la SADC dans le pays, deux semaines passées, la hiérarchie militaire est bafouée.

Il n’y a pas de suite pour le moment au procès intenté contre Marc Ravalomanana en Afrique du Sud. L’exilé d’Afrique du Sud est toujours en possession de son passeport. Et il circule librement. A la fin de la semaine passée, Marc Ravalomanana était ainsi en Ethiopie, à Addis-Abeba, pour discuter avec des fonctionnaires qui travaillent au siège de l’Union Africaine.

C’est un moyen de communication pour le MDM et ses sympathisants. Le parti de Pierrot Rajaonarivelo veut être au diapason de la nouvelle technologie. Le MDM vient ainsi de lancer son site web, accessible sur www.mdm-national.mg. Pierrot Rajaonarivelo était entouré de ses principaux lieutenants lors du lancement officiel du site, hier, au Colbert Antaninarenina. Il s’est toutefois gardé de faire des déclarations politiques afin d’éviter les amalgames.On sait que Pierrot Rajaonarivelo est en effet candidat à la prochaine élection

Une petite délégation du parlement européen est dans nos murs. Composée, des Français Philippe Boulland et Maurice Ponga, et du Hongrois Zoltan Bago, la délégation a déjà rencontré le chef de la diplomatie malgache, Pierrot Rajaonarivelo, hier. Elle prévoit d’autres consultations politiques durant leur bref séjour dans le pays, certainement, afin de pouvoir récolter plus d’informations sur l’évolution du processus de sortie de crise dans le pays, particulièrement sur le projet de la tenue des élections. Selon Philippe Boulland, « la mission de la délégation consiste, entre

Tsy vitan’ny nifampiantsy intsony ny mpianatra sy ny mpitandro filaminana, omaly teny Ankatso, fa tonga hatramin’ny fifandonana ny raharaha. Torabato no nentin’ireo mpianatra namely ny fandefasana baomba mandatsa-dranomaso nataon’ny mpitandro filaminana. Nisy ihany koa ny fifanenjehana hatrany amin’ny faritry ny anjerimanontolo. Vokany: mpianatra miisa 11 no voasambotry ny mpitandro filaminana. Miisa roa kosa ny naratra tamin’ireo mpitandro filaminana. Niatomboka tamin’ny fihetsikesehan’ny mpianatra izay nirotsaka teny amin’ny fiantsonan’ny taxibe teny Ankatso izany

Des photos déjà envoyées auprès de la communauté internationale attestent le massacre perpétré, dans le Sud, sur des enfants. Des pasteurs qui officient dans la région confirment la barbarie. Hier, devant la presse, les pasteurs du Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana ont tenu à montrer la photocopie des photos. On y voit des mineurs qui ont été tués lors d’opérations musclées sur place, avec des visages méconnaissables. Il y a péril en la demeure. « Trop d’innocents sont tués », rapportent les pasteurs. Les pasteurs locaux évoquent un « massacre » perpétré sur des innocents, car les

Après une plainte déposée par la société chinoise Mainland Mining, le célèbre avocat Willy Razafinjatovo, dit Olala, manifeste son soutien indéfectible au « Tangalamena » Patrick Zakariasy contre les « pilleurs de la richesse nationale ». L’avocat soutient que « la société chinoise Mainland Mining, spécialisée officiellement dans l’exploitation d’ilménite dans les régions sud-est et Atsinanana, avait commis des crimes envers la Nation malgache ».« Le fait de piller des richesses nationales et de participer à des complots de trafics illicites,

L’université d’Antananarivo a été, hier, la loge d’un vif affrontement entre les forces de l’ordre et les étudiants. 11 étudiants ont été arrêtés. La franchise universitaire a été violée par les forces de sécurité. Les étudiants de l’université d’Antananarivo ont tenu une grève, hier, pour réclamer leurs bourses d’études pour cette année universitaire 2012. Depuis le début de l’année universitaire, les étudiants n’ont jamais perçu leurs bourses d’études alors qu’on est actuellement dans le sixième mois du début des cours.

Le Mouvement des Leaders religieux (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana) interpelle les autorités. Les pasteurs du HMF pensent que « les citoyens doivent se réveiller » maintenant pour dénoncer l’injustice qui règne depuis trop longtemps dans le pays. Un culte sera organisé à Antsahamanitra le 1er novembre pour sensibiliser les Chrétiens sur la situation qui prévaut dans le pays actuellement. Selon le pasteur Philibert Ramamonjisoa, le HMF ne compte pas s’arrêter là. Les autres entités qui souhaitent rallier le mouvement sont les bienvenus. D’autres manifestations seront organisées plus tard pour dénoncer l’injustice qui prévaut actuellement.

Le recensement des électeurs a pris du retard dans certaines régions du pays. Le délai préétabli ne sera pas respecté. Mais la Commission nationale électorale indépendante (CENIT) est toujours optimiste, car la révision systématique de la liste électorale s’effectuera jusqu’au mois d’avril de l’année prochaine. C'est-à-dire quelques jours avant la date prévue du premier tour de la présidentielle. Même dans les grandes villes comme Antananarivo les tâches s’avéraient ardues. Le lancement du recensement des électeurs, le 1er octobre dernier, n’a pas été effectif partout.

Nanao tohy vakana indray ny fanafihana mitam-basy tato anatin’ny iray volana. Fakàna an-keriny, fanafihana tokantrano sy tranombarotra. Lasibatra matetika koa anefa ny banky raha tsy hiresaka afatsy ny Acces Banque sy ny BOA Sabotsy namehana. Misy hitovizany avokoa anefa ireo tranga rehetra ireo ary eo amin’izany lafiny izay indrindra no mahalasa ny saina. Tsaroantsika tsara angamba ilay fakàna an-keriny teratany karana tany Toamasina ka nahatratrarana ilay gadran’i Tsiafahy antsoina hoe Rajaomaria na Diken Modéré, izay voaheloka higadra mandra-pahafatiny.

Le mouvement estudiantin à l’université d’Antananarivo précipite la présidence de la Transition afin que le gouvernement soit condamné à concocter des procédures illégales pour permettre le paiement des bourses des étudiants. La grève des étudiants, pour le moment, sur fond d’allocations d’études, qui s’est déroulée à Ankatso, mardi et mercredi dernier, et qui a permis aux éléments de l’Emmo-reg de franchir le Rubicon en violant la franchise universitaire, interpelle le plus haut sommet de la Transition.

La tuerie qui se déroule dans la partie Sud de Madagascar interpelle également les Malgaches de l’étranger. Un rassemblement est programmé à Vincennes aujourd’hui où il sera essentiellement question de ce massacre. Des originaires de la région Sud du pays vont intervenir par téléphone afin d’expliquer à ceux qui assistent au rassemblement la situation réelle vécue par la population dans cette zone rouge.Certains d’entre ces originaires du Sud, qui habitent en France vont également apporter des témoignages.

Depuis mercredi dernier, 9 éléments de l’administration pénitentiaire sont mis en garde à vue à la brigade de la gendarmerie de Betongolo, avec l’auteur principal du braquage d’une agence de l’institution de micro-finance AccèsBanque à Andraharo. La gendarmerie refuse de s’admettre aux pressions du corps de l’administration pénitentiaire et compte pousser la procédure vers une saisie de l’instance judiciaire. La tension monte au risque de ne plus retomber entre la gendarmerie nationale et le corps de l’administration pénitentiaire. De part et d’autre des deux camps, on

L’ancien président, Didier Ratsiraka, aura 76 ans demain. Un anniversaire qu’il va célébrer à Neuilly, étant donné que l’amiral n’est plus revenu au pays après l’incursion de l’année dernière. En tous cas, Didier Ratsiraka n’a pas abandonné sa bataille politique malgré son âge et malgré sa santé fragile. Certains de ses proches collaborateurs sont persuadés que l’amiral reviendra au pouvoir, d’une façon ou d’une autre. On parle même chez les ratsirakistes d’une transition qui sera présidée par l’ancien homme fort de la Révolution socialiste.

Il fallait absolument décréter cette journée payée mais chômée du vendredi 2 novembre. Il fallait ce long week-end. Car l’Etat devait jouer les sapeurs pompiers. Le mouvement des étudiants à l’université a commencé à faire couler beaucoup d’encre. Et cela nuit à l’image de ce régime déjà impopulaire depuis longtemps. Dans le même temps, la hausse du frais des transports urbains est déjà effective sur certains axes.

Raha araka ny tokony ho izy dia ao anatin’ny vola fampandehan-draharaha (budget fonctionnement) no handohavana ny vatsim-piaranan’ny mpianatra. Efa tsy misy intsony anefa io vola fampandehan-draharaha io, araka ny fanazavan’ny tompon’andraikitra iray avy ao amin’ny ministeran’ny Fampianarana ambony sy ny fikarohana siantifika. Vokatr’izany dia ny vola natokana amin’ny lafiny fampiasam-bola (na ny programme d’ investissement public : PIP) no handohavana ny vatsim-pianaran’ny mpianatra sy ny karaman’ny mpampianatra mpikaroka ary ireo

Hitohy ary tsy hijanona ny fitakian’ireo mpianatra eny amin’ny ambaratonga ambony, araka ny nambaran’ny filohan’ny fikambanan’ny mpianatra avy any amin’ny faritany izay tafaresaka tamin’ny gazety La nation. Tsy misy afa-tsy ny fazoana ny vatsim-pianarana dimy volana izay mbola tsy azo mandrak’izao no mety hampijanona ny fitakiana sy ny fihetsiketsehana, hoy ihany ity mpianatra ity.

Nanao kabary mihezinezina ny filoha teo aloha, ny amiraly Didier Ratsiraka, nandritra ny fankalazana ny andro nahaterahany ny faha-4 novambra lasa teo. Nanaitra ny mpanara-baovao tamin’izany ny nanambarany fa hataony antoka ny tranony any Frantsa, villa Madrid, hanomanany ny fiverenany an-tanindrazana. Mikorontana loatra ny firenena ka tsy maintsy halamina, indrindra ny eo anivon’ny Foloalindahy, raha ny voalazan’ny amiraly Didier Ratsiraka ihany. Hampilaza telo andro mialoha izany fahatongavany izany ny tenany ary efa tsy ho ela intsony izany fiverenany an-tanindrazana izany.

Hanidy varavarana daholo indray ny banky rehetra amin’ny talata ho avy izao ho mariky ny firaisan-kina noho ny fanafihana mitam-piadiana nanjo ny Acces Banque teny Ankorondrano ny alarobia 31 oktobra ka nahaverezana vola maherin’ny 220 tapitrisa ariary. In-droa amin’izao hetsika izao no nanatanterahan’ny fikambanan’ny banky (APB) izao hetsika fanairana ny tomponandraikitra manoloana ny tsy fisian’ny fandriampahalemana izao. Nambaran’ny APB fa nahatratra valo ny isan’ny banky voatafika ka ny efatra tamin’izany dia tamin’ity taona 2012 ity avokoa ; raha tsy hiresaka afatsy ny

Un autre futur challenger aux prochaines présidentielles vient d’annoncer sa candidature officiellement. Il s’agit de Hasina, ou Haina Hasimbola Rakotoaritsifa de son vrai nom. Avec un parcours bien fourni en études professionnelles, étant administrateur de formation, Hasina fait pourtant ses premières armes dans la politique. Ce dernier n’a jamais été membre d’un parti politique avant la déclaration de sa candidature autant qu’il n’a non plus occupé un poste politique dans l’administration.

La tension entre la gendarmerie et les agents pénitentiaires s’apaise. Les 9 agents pénitentiaires gardés à vue à la brigade de la gendarmerie Betongolo ont été innocentés et relâchés. Alors que la gendarmerie a juré sur l’implication des agents pénitentiaires dans le braquage de 320 millions ariary de l’agence de micro-finance AccèsBanque à Andraharo, survenu mercredi dernier, ces derniers ont été relâchés vendredi, 48 heures seulement après leur arrestation.

L’ancien président Didier Ratsiraka prendra cap prochainement au pays. Il l’a annoncé, hier, lors de la célébration de son 76ème anniversaire. Il va hypothéquer la « Villa Madrid », sa demeure à Neuilly (France) pour soutenir financièrement son hébergement dans le pays. 04 Novembre 1936, 04 Novembre 2012. Didier Ignace Ratsiraka, de son vrai nom, ancien président de la République, souffle ses 76 bougies hier.Actuellement en résidence en France avec sa famille, et ce, depuis un an, Didier Ratsiraka

A six mois de la date annoncée du premier tour de l’élection présidentielle, le cas de Marc Ravalomanana suscite plus de questions que de réponses. Si la date du 8 mai est maintenue, l’exilé d’Afrique du Sud doit rentrer à Madagascar dans les deux prochains jours. Si le premier tour des élections présidentielles se tient le 8 mai, comme prévu, l’ancien président doit être présent sur le territoire malgache cette semaine. Plus précisément ce mercredi 7 novembre au plus tard. Dans le cas contraire, soit sa candidature est compromise, soit tout le monde devra admettre que le scrutin ne

La réhabilitation de l’axe routier reliant la capitale de l’Est, Toamasina, au site balnéaire de Foulpointe n’a pas encore démarré. Les autorités ont pourtant promis de finir les travaux avant le 10 novembre. La campagne du letchi démarre en effet à cette date dans la région Est du pays. On va commencer à récolter les premiers produits qui seront acheminés par avion. Les professionnels de la filière utilisent le mot « primeur » pour qualifier ces premiers produits censés être de très bonne qualité et qui seront donc affrétés par avion.

La plainte déposée par Patrick Zakariasy au bureau indépendant anti-corruption concernant l’affaire de trafic de bois de rose est toujours en veilleuse jusqu’à présent. Le dossier ne connaît pas une évolution dans la procédure qui devrait s’en suivre après sa déposition. En effet, les agents du Bianco n’ont pas ouvert une enquête sur le dossier et semble laisser ce dossier aux oubliettes.

Na ho an’ireo vahoaka nihaino ny hafatra an-telefaonina nataony tany Toamasina, na ho an’ireo tao amin’ny Magro dia nanamafy ny filoha teo aloha Ravaoloanana Marc fa lainga avokoa ny nambaran’i David Earliegh, mpisolovava afrikanina tatsimo izay miaro ny AV7. Nambarany fa tsy misy fisakan’ny fitsarana afrikanina tantsimo ny tenany tsy hiala ao Afrika atsimo, noho izany tsy maintsy miverina an-tanindrazana izy ary tsy maintsy milatsaka ho fidina filoham-pirenena. Nambarany ihany koa fa misy firenena mahazo tombontsoa amin’izao krizy eto Madagasikara izao nohon’ny tsy

Herinandro roa mahery izay no lasa taorian’ny fandalovan’ny delegasiona notarihan ‘ny filohan’ny Tetezamita tany Toamasina ary nanaovana lanonana fanombohana ny asa fanarenana samihafa izay kasaina hatao ao amin’ity renivohitry ny faritra Antsinanana ity. Hatramin’izao fotoana izao anefa dia tsy hita taratra akory na dia ny fanombohan’ny ankamaroan’ny asa izay nofaritana fa hatao. Isan’izany ny lalam-pirenena faha 5 izay nanaovana lanonambe teo Ambalamanasy. Hatreto dia mbola tsy nisy na dia fandrefesana izany lalana izany kanefa afaka efatra andro dia ho tonga any

Tsy manaiky ny fampiharana ny dina izay heverina hampiarina amin’izy ireo ny mponina ao amin’ny tanana iray atao hoe Andabotoka any amin’ny Kaomina Maromiandra ao amin’ny distrikan’i Toliary II. Nambaran’ireo mpanada-dian’omby avy any Milenaka, kaomina Tsihanisiha ao amin’ny distrikan’i Toliary II anefa fa very teo amin’ny faritry ny tananan’Andabotoka ny dian’omby izay narahan’izy ireo. Efa nampakatra ny raharaha tamin’ireo ambaratongam-pahefana any amin’iny faritra iny ihany koa, etsy an-danin’izany ny tompon’ireo omby miisa efatra izay very ka nipoiran’ity disadisa ity. Manahy mafy ny amin’ny mety tsy hafehezana izao raharaha izao ny maro, indrindra ny fahafantarana fa efa nisy disadisa naharitra an-taonany maro teo amin’ireo tanana roa ireo.

Le nouveau CIRGN reçoit un autre nouveau coup. Les représentants des étudiants grévistes à l’université d’Antananarivo ont rencontré des responsables de la présidence de la Transition hier. Il y avait en face d’eux, Mamy Ratovo, directeur général de la Présidence, et Haja Resampa, secrétaire général. Ambohitsorohitra a promis aux étudiants que plus aucune arrestation n’aura lieu. Un désaveu cinglant à l’endroit de l’Emmo-Reg qui a effectué une intervention musclée à l’université d’Ankatso et qui a procédé à l’arrestation de sept étudiants.

Manameloka amin’ny heriny rehetra ny fitifirana zaza amam-behivavy any Atsimo, amin’ny alalan’ny RGP-7 na irony « lance roquette » natokana hitifirana tanky sy fiara mifono vy irony, ny antoko Monima, tarihin’ny filohany, Monja Roindefo, araka ny fanambarana nataon’ity antoko ity omaly. Manohitra ny fakàna vola (rackette) ary indrindra ny famonoana tsy misy fanavahana ireo vahoaka any Atsimo miampy fandravana fananana ataon’ny mpitandro filaminana manatanteraka ny hetsika Tandroka ny Monima. Nambaran’izy ihany koa fa mahazo fandrahonana ho faty ankehitriny ny ben’ny tanànan’i Elionty ao

Une nouvelle possibilité de conflit va se déclencher dans les prochains jours ou mois à venir car les Malgaches sont contre la décision de hausse des tarifs du transport urbain. L’Etat, par contre, reste silencieux face à ce problème qui risque de dégénérer. Peut-on compter sur l’intervention de l’Etat face à de telle circonstance, se demandent les observateurs. La réponse est plutôt claire, ce n’est pas aussi important que les élections. Face aux évènements récents dans la capitale, il semble que les responsables étatiques sont inactifs et, peut être qu’ils attendent que trouble s’en suive avant de réagir.

Le torchon brûle entre Ambohitsorohitra et Mahazoarivo. La cohabitation entre le Premier ministre « de consensus », proposé par la mouvance Albert Zafy, et le président de la Transition est actuellement de plus en plus difficile, voire impossible. Si un semblant de collaboration est maintenu, c’est grâce uniquement à l’hypocrisie. Andry Rajoelina aurait souhaité se débarrasser depuis bien longtemps de ce Premier ministre trop encombrant qui l’empêche d’avancer comme il l’aurait souhaité. Mais le jeune putschiste est toujours conscient que le remplacement d’Omer Beriziky équivaut à

Des voix s’élèvent malgré la volonté de l’Etat malgache et de l’armée de verrouiller les informations sur le massacre dans le Sud de Madagascar. De plus en plus de témoins révèlent l’atrocité de l’opération Tandroka. Le parti Monima demande à cet effet la démission de l’Exécutif. Un religieux parle de 80 morts lors d’une opération menée par les forces de sécurité dans le Sud du pays. Il s’agissait d’une opération menée en une seule journée. Les opérations de ce genre sont pourtant fréquentes. L’inexistence de bilan officiel atteste d’ailleurs la véracité de toutes les révélations sur le massacre dans le Sud.

Le 6 novembre, c’est le triste anniversaire de l’incendie du Rova. Malgré l’incendie 1995, le palais de la Reine a pu renaître de ses cendres. Mais les travaux sont loin d’être terminés à l’intérieur, même si le Rova a pu retrouver son ancien aspect extérieur. Le régime de transition n’en fait plus une priorité. Il y a peu de chance que les travaux de réhabilitation reprennent, étant donné que l’argent fait défaut. Et que les priorités sont ailleurs.

Vitsy dia vitsy ireo taxi be nanatanteraka ny asany nandritra ny andron’ny omaly. Nanahirana arak’izany ny fandehanana namonjy ireo asa aman-draharaha fanao an-davan’andro. Tetsy an-danin’izany, tsy nanan-tsafidy ihany koa ireo mpanjifa fa tsy maintsy nandoha ilay saram-pitaterana izay vao avy nakarin’ny mpitatitra, satria samy nampihantra izany avokoa ny ankamaroan’ireo taxi be niasa omaly. Tsy ahitan-dresaka kosa anefa ny fitondram-panjakana manoloana izany rehetra izany. Tsy nanan-tsafidy intsony ireo mpanjifa teto Antananarivo nohon’ny afitsok’ireo mpitatitra izay azo lazaina fa manao izay tiany atao amin’izao fotoana izao.

Notapahan’ny mpitandro filaminana ny lalana manodidina ny trano nisy ilay mpandraharaha Sri Lankais tao Ambatondrazaka ny Asabotsy tolakandro lasa teo. Nosamborin’izy ireo ny alin’iny ihany ity teratany vahiny mpividy safira ity sy ny vady aman-janany. Tsy fangtatra kosa ny toerana nitondrana azy. Ny mpitandro filaminana iray tany an-toerana no nanazava fa disadisa nateraky ny fivarotana safira 32 g izay lasan’ity mpandraharaha vahiny ity no anton’ireo rehetra ireo. Mbola voaporofo indray arak’izany fa tsy marina ny filazana fa efa foana ny fitrandrahana safira any Didy. Voaporofo ihany koa fa ireo mpitrandraka madinika no noroahina tao amin’ity toerana ity, fa mbola manao izay danin’ny kibony kosa ireo mpitrandraka vaventy miaraka amin’ireo mpitandro filaminana miaro azy ireo.

Ny fahatongavan’ireo teknisianina nandrefy ny tokotanin’ny Tranombokim-pirenena, ary ny fanambarana natao nandritra ny fivorian’ireo teknisianina miara-miasa akaiky amin’ny minisitry ny Kolontsaina sy ny Vakoka no nahafantarana fa efa eo am-pamindrana ny tany malalaka eo an’elanelan’ny Bibliothèque Nationale sy ny Hotely Carlton ho lasa fananan’ity farany amin’izao fotoana izao ny ministera voalaza etsy aloha. Dingana mitondra any amin’ny fametrahana “bornes” an’io tany io ny fandrefasana natao, hoy ny loharanom-baovao.

Nidina an-dalambe nilanja sora-baventy teo anoloan’ny orinasa Ocean Trade etsy Andraharo ny teraky Razafimahefa sy Razafitsara, mpandova ny tany mitondra ny titra n°6336-B eny Antanandrano, nangataka tamin’ny tale jeneralin’ny Ocean Trade Amine Hiridjee sy ny rahalahiny tompon’ny Telma Hassanein Hiridjee, ny taratasy nividianan’ireto teratany karana ireto ny tany mirefy 30 Ha, araka ny resaka nataon’ireto mpandova tamin’ny mpanao gazety sady voasoratra teny amin’ireo sorabaventy maro. Nambaran’ireto mpandova ireto fa tsy hanaiky ny hanomezana ny

La reprise du dialogue politique entre Madagascar et l’Union Européenne est effective depuis hier. Le gouvernement et le staff de la présidence de la Transition étaient au grand complet lors de la réunion, au palais de Mahazoarivo. Mais rien ne permet de dire que les aides européennes vont reprendre de sitôt. Il faudra attendre début décembre pour en savoir un peu plus sur la nouvelle décision de l’Union Européenne.Le financement des élections de 2013 devra également attendre, malgré l’optimisme

Il y a péril en la demeure. La situation dans le Sud de Madagascar interpelle actuellement les intellectuels du pays. La Section des Sciences Morales et Politiques de l’Académie Malgache organise aujourd’hui une journée de réflexion sur la question. « A la recherche de la paix et de la sécurité », tel a été le thème choisi par l’Académie Nationale.

La ministre de la Décentralisation, Ruffine Tsiranana, est bel et bien restée à son poste. Plus personne ne souhaite actuellement revenir sur l’épisode de la tentative de remplacement de la ministre. La mouvance Marc Ravalomanana dont elle est issue, a préféré se taire sur le sujet, puisque les leaders de la mouvance sont eux-mêmes divisés sur la question, tandis que l’ex-président n’a pas tranché solennellement.Le remplacement de Ruffine Tsiranana relève de la guerre intestine au sein de la mouvance Ravalomanana.

L’ancien directeur de Cabinet de la haute autorité de la transition, Zaza Ramandimbiarison a exprimé son opinion face à la conjoncture actuelle dans le pays. Ainsi, ce politicien de mettre en relief la nécessité pour le pays, de s’assurer à ce que l’organisation de l’élection devant nous conduire à la sortie de crise, soit mise sous l’égide d’une autorité neutre et indépendante. Zaza ramandimbiariso a aussi mis en exergue l’importance de la mise en place d’une éducation de qualité pour tout le monde.

Le face-à-face entre les parlementaires et les membres du gouvernement est une occasion de soulever de nombreuses questions restées en suspens. Des parlementaires de l’opposition ont ainsi interpellé le gouvernement sur la fermeture de quelque 80 radios dans le pays.

Mbola nahitana antsoantso fanehoana ny tsy fahafaliana tamin’ny endriny maro teny amin’ny Anjerimanontolo teny Ankatso, omaly, na dia teo aza ny fanombohan’ny fizarana ny vatsim-pianaran’ny mpianatra araka ny fanampahan-kevitry ny fitondram-panjakana. Ny tsy fahakelezan’ny vatsim-pianarana izay nomen’ny fanjakana raha oharina amin’ny fitakiana nataon’izy ireo no anton’izany tsy fahafaliana izany. Araka ny fantatra dia maro amin’ireo mpianatra ireo no tsy mbola nahazo vatsim-pianarana mihintsy hatramin’izay dimy volana nanombohan’ny taom-pianarana izay.

C’est un ancien Premier ministre qui parle. Et il sait de quoi il dit. « Une situation de guerre requiert l’aval d’une Assemblée populaire et doit être officiellement déclarée par le président ». C’est le bref rappel du général Victor Ramahatra lors de la journée de réflexion sur la situation dans le Sud du pays, à l’Académie Malgache, hier. Une manière pour cet ancien chef du gouvernement de la deuxième République de réitérer que l’opération militaire dans le Sud relève encore du cadre de Rétablissement de l’ordre public.

Trois hauts responsables du ministère de la Communication ont été limogés. Les décrets de nomination de ces trois personnalités clés du ministère ont été pris en Conseil des ministres hier. Le Secrétaire général Pilaza Jorès est limogé. De même, le directeur de l’Information et de la Communication, Tahitsy Gilbert. Le directeur des Systèmes d’information et des nouvelles technologies, Yvon Rakotonirinanahary quitte également son poste.Depuis quelques temps, le vent de fronde soufflait,

Des officiers et des sous-officiers commencent à prendre conscience de la gravité de la situation actuelle. Ils se regroupent progressivement pour sortir le pays de l’interminable crise politique qui sévit depuis quatre ans. Tous les militaires ne souhaitent pas que la crise politique s’éternise à Madagascar. Contrairement à d’autres hommes en treillis qui ont profité au maximum de la crise pour toucher le jackpot. Des militaires se mobilisent peu à peu depuis quelques temps.

Le Sud de Madagascar est toujours en ébullition. La section des Sciences Morales et Politiques de l’Académie Malgache a, à juste titre, organisé une séance spéciale sur la situation. La journée de réflexion a été intitulée « A la recherche de la paix et de la sécurité ». Raymond Ranjeva intervenait pour évoquer les dimensions juridiques de l’opération menée actuellement dans le Sud du pays.« Depuis le jugement des chefs nazis par le tribunal de Nuremberg, la soumission aux

L’une des interventions de la journée de réflexion à l’Académie Malgache a été axée sur les relations entre les paysans et l’Etat. L’historien Henri Rasamoelina a remarqué que le phénomène dahalo s’aggrave à chaque fois que les relations entre l’Etat et les paysans se détériorent. Ce professeur de sociologie et d’histoire des civilisations à l’université de Fianarantsoa évoque également l’aggravation de la situation dans d’autres régions de Madagascar.« A Fianarantsoa, un dahalo a été décapité par la population en colère »,

Nanoratra taratasy fitarainana tao amin’ny Fikambanana mpiaro ny zon’olombelona any amin’ny Nosy La Réunion ny Lieutenant Colonel Charles Andrianasoavina, izay efaa nivoaka ny hôpitaly nitsaboana azy kanefa mbola manaraka fanaraha-maso akaiky ny fahasalamany any amin’ity toerana ity amin’izao fotoana izao. Tamin’izany fitarainana izany no nanasongadinan’ity manamboninahitra malagasy ity ny tsy rariny nataon’ny mpitondra ny tetezamita azy. Miantso ity fikambanana mpiarony zon’olombelona ity hanameloka ny fitondrana tetezamita sy ny

Noraisin’ny minisitry ny Fitaterana, Ramanantsoa Benjamina, nihaona taminy, omaly ireo mpitarika ny tambajotran’ny fikambanana mpiaro ny zon’ny mpanjifa na ny RNDC, notarihan’ny filohany Rakotorova Rabetsara Lita. Araka ny nambaran’ireto farany dia nampanantena azy ireo ny hitondra vahaolana tsy ho ela mikasika izao foakatry ny saram-pitaterana eto andrenivohitra izao ny minisitra.Nanaiky ny handray ireo mpitarika ny fikambanana mpiaro ny zon’ny mpanjifa

Nampahafantatra ny vokatry ny fihaonamben’ny Synad (Syndicat des administrateurs civils) izay natao tany Toliary ny 27 sy 28 septembra 2012 ny mpitarika izany fikambanana izany. Nambaran’izy ireo fa ankoatry ny raharaha anatin’ny sendika dia isan’ny votoatin’ny fihaonambe ny firesahana ny zava-misy amin’izao fotoana izao eto amin’ny firenena indrindra ny tsy fandriam-pahalemana any antsimo.

Re koa izao fa hiatrika fakàna am-bavany eny amin’ny sampan-draharaha misahana ady heloka be vava etsy Fiadanana ny mambra ny CST sady filohan’ny fiarovana eo anivon’izany andrim-panjakana izany, Alain Ramaroson. Androany amin’ny valo ora sy sasany maraina ny tenany no voatondro hiatrika izany fakàna am-bavany azy izany, araka ny fanampim-baovao azo. Tsy mbola tena fantatra mazava kosa anefa ny heloka hiampangana azy amin’izany raharaha izany. Heverin’ny mpanara-baovao fa mety ho tohin’ilay fanambarana nataony tany an-tranony mikasika ny

Tontosa omaly ny fakàna am-bavany ny talen’ny famoahana ny gazety La Nation, Rasoanaivo Rocco sy ny an’ny Midi Madagasikara, Zo Rakotoseheno, teny amin’ny borigadin’ny zandarimaria Betongolo, mikasika ny fitoriana napetraky ny filoha tale jeneralin’ny Groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga, noho ilay valan-dresaka an-gazety nataon’ny tangalamena Zakariasy Patrick tetsy amin’ny Hotel Colbert. Anio kosa no hiatrika izany ny talen’ny famoahana sy ny fanoratana ao amin’ny Gazetiko, Fidy Robson sy Herivonjy Rajaonah. Ireto gazety telo ireto araka izany no

Androany kosa raha ny vaovao re teny anivon’ny zandarimaria Betongolo no hiatrika ny famotorana azy ny tangalamena Zakariasy Patrick. Efa nametraka fitoriana teny anivon’ny Bianco mikasoka io raharaha nanaovany valan-dresaka an-gazety teny amin’ny Colbert ihany koa ny tenany araka ny nambarany.Voalazan’ny andininy faha-108 ao amin’ny didy hitsivolana 93-039 tamin’ny 14 Septambra 1993 momba ny Serasera fa tokony hitsahatra avokoa ny fanenjehana mpanao gazety na hainoamanjery raha vao misy fitoriana mifandraika tamin’ny vaovao izay navoakany.

L’observatoire de la vie publique à Madagascar (SeFaFi) rejette la teneur de la loi n°2012-007, « portant amnistie pour la réconciliation », ainsi que l’article 11 de la loi 2012-010 instituant le conseil pour la réconciliation malgache. Ce dernier suggère une nouvelle logique de procédure en matière d’amnistie. L’amnistie est un sujet brulant durant cette sortie de crise.Elle doit être résolue avant la tenue des élections en 2013,selon le SeFaFi. La loi n°2012-007 relative à ce sujet, a déjà fait l’objet d’une adoption.

La résolution de la crise politique piétine. La médiation internationale est attendue dans sa déclaration sur le processus, particulièrement concernant le retour de Marc Ravalomanana dans le pays. « Marc Ravalomanana devrait retourner dans le pays, selon les termes de la feuille de route de la sortie de crise dans son article 20 ». Ainsi soutient Clément Ravalisaona, président national du parti Antoko Miombona Ezaka (AME). Pour ce dernier, les charges judiciaires contre Marc Ravalomanana ne devraient pas constituer un mobile pour justifier le refus de son retour sans

Le bureau du syndicat des Journalistes Malgaches (SJM) vient de publier un communiqué (lire ci-contre) pour soutenir les journalistes persécutés actuellement. Trois journalistes, rappelons, viennent d’être poursuivis en Justice.représentants de la Communauté internationale à Antananarivo en raison de ces

Tontosa omaly ny fakàna am-bavany ny talen’ny famoahana ny gazety La Nation, Rasoanaivo Rocco sy ny an’ny Midi Madagasikara, Zo Rakotoseheno, teny amin’ny borigadin’ny zandarimaria Betongolo, mikasika ny fitoriana napetraky ny filoha tale jeneralin’ny Groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga, noho ilay valan-dresaka an-gazety nataon’ny tangalamena Zakariasy Patrick tetsy amin’ny Hotel Colbert. Anio kosa no hiatrika izany ny talen’ny famoahana sy ny fanoratana ao amin’ny Gazetiko, Fidy Robson sy Herivonjy Rajaonah.

Nandritra ny fihaonana teo amin’ny tompon’andraikitra iray avy ao amin’ny fandaharan’asan’ny Amnesty International aty Afrika sy ny minisitry ny Serasera no nanambaran’ny vahiny ny ahiahin’izy ireo manoloana ny zava-misy eto Madagasikara mahakasika ny raharaha vono olona any Atsimo sy ny fanagiazana ny fanaovan-gazety sy ny serasera. Nitondra fanazavana tamin’ireo teboka mahakasika ny andraikitry ny Fitondram-panjakana manoloana ireo tranga ireo kosa ny minisitry ny Serasera ary niantso ity vahiny mba hijery ifotony ny tena zava-misy any atsimo. Namafisin’ny

Naharitra efatra ora ny fakàna am-bavany ny tangalemana Zakariasy Patrick tetsy amin’ny borigadin’i Betongolo omaly araka ny fitoriana napetraky ny filoha tale jeneralin’ny Groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga. Nitafa tamin’ny mpanao gazety ny tenany nialohan’ny nidirany niakitrika izany fakàna am-bavany azy izany ka nizarany dika mitovy tamin’ilay fitoriana faobe napetrany ho an’ity mpandraharaha akaikin’ny filoha Rajoelina ity. Naangona sonia miisa 1337 ny tenany araka ny fanazavana nomeny ;

Ny mpisolovava ny filohan’ny fiarovana eo anivon’ny CST, Alain Ramaroson, no tonga nihaona tamin’ny tomponandraikitra ao amin’ny sampan-draharaha misahana ny ady heloka be vava etsy Fiadanana omaly. Nambaran’ity mpisolovava ity fa ao anatin’ny fotoam-pivoriana ny parlemanta amin’izao fotoana izao; manana ny fomba fiasany rahateo koa ny birao maharitra ka tokony hajaina avokoa izany rehetra izany mialohan’ny hirosoana amin’ny fakàna am-bavany ny filohan’ny antoko Masters, Alain Ramaroson. Nahemotra amin’ny fotoana tsy mbola voatondro araka izany ny

La lutte intestine commence au sein de la mouvance Marc Ravalomanana. Ce dernier n’étant pas retourné au pays jusqu’à présent, les leaders de la mouvance commencent à se chamailler en vue de trouver un éventuel candidat à la présidentielle de 2013. Mais c’est une bataille qui est loin d’être gagnée d’avance. C’est une lutte en coulisse qui est en train de démarrer. Deux têtes très connues de la mouvance Marc Ravalomanana, souhaitent remplacer celui-ci lors de la présidentielle de mai 2013.

L’interrogatoire de Alain Ramaroson, prévu hier à la section de recherche criminelle de la gendarmerie de Fiadanana a été reporté sine die. L’avocat de la défense a évoqué l’immunité parlementaire pour prétexter le report de l’interrogatoire. Aussi le bureau permanent du Conseil supérieur de la transition n’a pas été notifié de cette convocation d’un de ses membres alors qu’il devrait au préalable manifesté son appréciation sur cette procédure.Une plaidoirie qui a trouvé son audience auprès de la gendarmerie.

Il ne voulait pas réagir à son limogeage. Il s’est contenté de dire que la passation aura lieu lundi prochain. Taitsy Gilbert a été nommé Directeur de l’information et de la Communication en mai 2009 quand Gilbert Raharizatovo a été à la tête du ministère de la Communication. Il était resté à son poste malgré les changements au sommet du département, mais il a été finalement limogé lors du dernier Conseil des ministres avec deux autres hauts responsables du ministère.

Le Tangalamena Patrick Zakariasy sera traduit en justice sous l’instigation de Mamy Ravatomanga, un richissime opérateur économique proche d’Andry Rajoelina. La liberté de presse est bafouée dans l’affaire. Patrick Zakariasy, un notable de la région Atsinanana, est une personne non grata pour Mamy Ravatomanga, et par extension par le régime. Ce notable qui a fait preuve de sa bravoure, a dénoncé publiquement les dessous des trafics de bois de rose.Il devrait dorénavant affronter l’acharnement du controversé opérateur économique

Tsy mbola manaiky ho resy akory ry Riry Be sy ny mpiara-dia amin’izy ireo any Toamasina, na dia teo aza ny fanazavana sy ny fanakianana avy amin’ny Tetik’asa Ambatovy sy ny fiadidiana ny Faritra Antsinanana mikasika ny hetsika fitakiana ataon’izy ireo. Nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety tany an-toerana, izay natao omaly no nanambaran’ireto mpikambana ao amin’ny antoko ‘Tsisy miala aketo niany” fa horotsaka an-dalam-be indray izy ireo amin’ny alatsinainy izao, ary hanakatona ny tetik’asa Ambatovy.

Tontosa omaly tany Toamasina ny famindram-pahefana teo amin’ny komandy teo aloha sy ny komandy vaovaon’ny farim-piadidian’ny zandarmariam-pirenena tany an-toerana. Ny Kolonely Rantsironkavana Violet Clement indray izany, nanomboka omaly no komandin’ny farim-piadidian’i Toamasina eo anivon’ny zandarmariam-pirenena. Ny ady amin’ny tsy fandriam-pahalemana misy any amin’iny faritra iny no nambaran’ny komandy vaovao fa himasoany amin’izao andraikitra nomena azy izao. Niantso ny fanampian’ny vahoaka ihany koa ny tenany mba hahatratrarana

Loharanom-baovao iray no nilaza fa mety hahemotry ny Vondrona Eropeanina ny fifanaovan-tsinoa momba ny hamoahan’izy ireo ny ampahany voalohany amin’ny vola nokasainy hanampiana an’i Madagasikara amin’ny fikarakarana ny fifidianana. Ny loharanom-baovao avy ao an’ivon’ny CENIT kosa dia milaza fa hatao amin’ny alatsinainy ho avy izao izany fifanaovan-tsonia izany. Vola mitentina 2 tapitrisa Euro no homen’ny Vondrona eropeanina amin’ity ampaham-bola voalohany ity, raha 17 tapitrisa Euro no fitambaran’ny vola nekeny hanampiana ny fikarakarana ny fifidianana eto Madagasikara.

Mitohy hatrany ny hetsika ataonay VOT (Vondron’olon-tsotra), manohana filoha teo aloha Marc Ravalomanana sy mitaky ny fametrahana ny ara-dalana. Nidina ifotony teny amin’ny fokontany sasantsasany teto an-drenivohitra ireo sampana tanora tao amin’izany VOT izany ny zoma lasa teo. Isan’izany ny tao amin’ny fokontany Ambodirano Ampefiloha na Lareunion kely, toerana misy ireo olona tsy manakialofana. Nanao ny hetsika fanentanana sy fanolorana tolon tanana fanampiana ireo fianakavihana sahirana tamin’io toerana io ireto tanora ireto. Tokantrano 120 no nanaovana izany hetsika izany ka vary sy mangahazo maina no natolotra azy ireo izay marihana fa nangonina taminy alalany tsipaipaika nataon’ny mpikambana ato anatin’ny VOT.

Naneho ny heviny mahakasika ny raharaha fisamborana an-dRemenabila izay nandefasana miaramila sy ny vono olona mitranga ant Atsimo amin’izao fotoana izao i Raharimalala Louisette filohan’ny antoko MAVANA. Nambaran’ity mpanao politika ity efa mivadika valifaty ny rahara any amin’izao fotoana izao.

L’affaire Patrick Zakariasy prend une envergure préoccupante. Les notables du foko Betsimisaraka, auquel appartient Patrick Zakariasy, monte au créneau pour soutenir le leur. Ils dénoncent et mettent en garde. Les Tangalamena de l’ethnie Betsimisaraka se manifestent sur les persécutions contre Patrick Zakariasy, commanditées par Mamy Ravatomanga et consorts.Pour eux, il est inconcevable de traiter l’un des leurs comme un « vulgaire bandit » alors que, selon une déclaration transmise à la rédaction, leur confrère « a assumé son devoir de protection des valeurs et des richesses nationales ».

Nitàna ny sain’ny maro tany amin’ny taona 1999 ny raharaha Naivo, ilay raim-pianakaviana novonoina tamin’ny fomba feno habibiana, hita faty teny amin’ny dobon’Ankatso, tsy lavitry ny AGRO, ny faha-19 jolay. Efa vita hatramin’ny « autopsie » vao nampandrenesin’ny mpitandro filaminana ny ray aman-dreniny sy ny havany. Isan’ny voarohirohy ho atidoha nikotrika izao heloka be vava izao ny vadiny, Rakotovao Solomampionona Holimanitra na i Holy, izay nomelohin’ny Fitsarana ady heloka be vava higadra mandra-pahafatiny, didy n° 666 tamin’ny 18 desambra 2003, araka ny voalazan’ny andiny faha-298 ao amin’ny Fehezan-dalana Famaizana.

Le procès de Patrick Zakariasy et des quatre journalistes suscite l’indignation. Willy Razafinjatovo, dit « Olala », se laisse emporter après la plainte de Mamy Ravatomanga visant particulièrement ces derniers et qualifie ce procès de déraisonnable. Le dossier concerne une affaire de bois de rose qui a révélé le nom de Mamy Ravatomanga, un multimilliardaire proche du président de la Transition Andry Rajoelina, cité dans des opérations d’exportations illicites, et qui était l’auteur du projet de persécutions contre la presse et le Tangalamena. Selon l’avocat Willy Razafinjatovo, « c’est Mamy Ravatomanga qui devrait être jugé à la barre ».

Rocco Rasoanaivo, Directeur de publication de votre quotidien La Nation, Zo Rakotoseheno, Directeur de publication et Rédacteur en chef de Midi Madagasikara, Fidy Robinson et Herivonjy Rajaonah, respectivement Directeur de publication et Rédacteur en chef de Gazetiko, vont être déféré au parquet du tribunal de première instance d’Antananarivo, aujourd’hui. Ces quatre journalistes devront s’expliquer devant la justice après avoir fait leur devoir d’information à la suite d’une conférence de presse, tenue à l’hôtel Colbert, concernant une affaire de trafic illicite de bois de rose.

« La situation dans le Sud ne devrait concerner que la gendarmerie et la police nationale qui sont régies par le Code pénal ». C’est ce que le général Ferdinand Razakarimanana a affirmé. Ce général à la retraite, a également tenu à spécifier que « les militaires sont faits pour tuer ». Une manière pour lui d’expliquer le massacre qui survient actuellement dans la partie Sud du pays. « Les militaires sont tenus de se référer à la Convention de Genève et au règlement de l’armée, pas au code de procédure pénale », a laissé entendre le général à la retraite à l’occasion d’une conférence sur l’insécurité dans le Sud de Madagascar, à l’Académie nationale malgache.

La ministre de l’Elevage, issue de la mouvance Ravalomanana, Ihanta Randriamandranto, était sur la place du Magro samedi dernier. Elle était là pour apporter de plus amples explications sur le récent dialogue politique entre le gouvernement de Madagascar et l’Union Européenne. Ihanta Randriamandranto a affirmé que l’Union européenne a insisté sur la mise en œuvre intégrale de la Feuille de route de sortie de crise. L’article 20 a été plus spécifiquement évoqué.

Lasa Andralanitra faharoa ny eny amin’ny fokontany Ambatomaro Antsobolo ao amin’ny boriboritany faha 5 eto Antananarivo renivohitra. Hatramin’ny nakan’ny SAMVA ny daba fanangonana fako tao amin’ny toerana iray tao amin’ity fokontany ity dia tsy misy mpaka intsony ny fako teo amin’izany toerana izany. Mialoha izany anefa dia nomena vola 150 000 fmg ny mpiasan’ny SAMVA vao mety maka ny fako tao amin’ilay dabam-pako. Mivangongo izay tsy izy ny fako any an-toerana amin’izao fotoana izao, ary manahy ny hisian’ny fiatraik’izany amin’ny fasalamam-bahoaka ny mponina any an-toerana.

Mirongatra izay tsy izy ny ady tany eto Madagasikara hatramin’ny taona 2009 no mankaty. Nambaran’ny tompon’andrikitra iray avy ao amin’ny sampandraharaha misahana ny fifanolanana momba ny fananan-tany ao amin’ny ministeran’ny mponina fa mahatratra 50 isan’andro ny fitarainana voarain’izy ireo mahakasika izay ady tany izay.

Notanterahana omaly tetsy amin’ny lapan’ny Fitsarana Anosy ny fifidianana izay ho filohan’ny holafitry ny Mpisolovava nahitana ny fandraisana anjaran’ireo kandidà efatra. Mitarika amin’ny isa mavesatra (267) ny Me Hubert Raharison, filohan’ny AJAM teo aloha. Vato efatra monja no tsy nahalany azy tamin’ny fihodinana voalohany. Manaraka azy kosa ny Me Gustave Razakamanantsoa (103), Me Chan Fah Raymond (85) ary Me Alain Ramanarivo (73). Amin’ny faha-15 desambra ho avy izao indray no hanatanterahana ny fihodinana faharoa; izay mahazo vato betsaka moa no lany ho filohan’ny holafitry ny Mpisolovava, tsy voatery manenjika ny isa 271 tahaka ny tamin’ny fihodinana voalohany.

Naneho ny ahiahiny manoloana ny fanenjehana ny mpanao gazety sy ny asa fanaovan-gazety amin’ny ankapobeny eto amintsika ny RSF (Reporters sans frontières). Androany amin’ny valo ora maraina tokoa mantsy no hasaina mamonjy ny zandarimaria Betongolo, mialohan’ny hanolorana azy ireo ho eo anatrehan’ny Fampanoavana, ny tale famoahana ny gazety La Nation, Gazetiko ary Midi Madagasikara, izay nitatitra ny valan-dresaka in-droa nisesy nataon’ny tangalamena Zakariasy Patrick tao amin’ny Colbert, momba ny fanondranana « bois de rose » an-tsokosoko.

Nambaran’ny COMGN teo aloha, ny jeneraly Bruno Razafindrakoto tamin’ny mpanao gazety àry fa mijanona ho teknisiana ary tsy manana eritreritra hanao politika mihitsy ny tenany. “Nangiana aho taorian’ny nanesorana ahy tsy ho komandin’ny zandarimaria ary tamim-pifaliana tanteraka no nanolorako ny faneva. Nijanona ho teknisiana hatrany aho nandritra izay fotoana nitanako ny andraikitra maha COMGN ahy izay ary tsy manana eritreritra hanao politika velively ary tsy nandray anjara tamina fivoriana politika; ny tenako rahateo koa niala sasatra tany Antsiranana”, hoy izy. Nitondra fanamarihana ihany koa anefa ity manamboninahitra jeneraly ity,

Tanteraka eo amin’ny tontolon’ny fitaterana andrenivohitra hatranim’ny nisian’ny fanampahan-kevitry ny UCTU hampakatra ny saran-dàlana ho 400 ariary ilay fomba fiteny manao hoe “samy mandeha samy mitady”. Ankoatry ny tsy fahazakan’ny ankamaroan’ny vahoaka an’io saran-dlana io tokoa dia isan’ny miteraka olana eo amin’ny mpitatitra sy ny mpandeha ihany koa amin’izao fotoana izao ny tsy fitovian-kevitra eo amin’ny samy mpitatitra. Misy ireo izay mbola mihazona ny saran-dàlana teo aloha. Misy kosa anefa ireo izay mampihantra ny fampiakarana nataon’ny UCTU.

Ny fifanarahana nifanaoban’ny Faritra Atsinanana sy ny Faritra Analanjorofo ary ireo teknisiana eo an’ivon’ny Vondron’ny mpanondrana letchis (GEL) no namaritra fa hanomboka ny 18 novambra ho avy izao ny taom-pihotazana amin’ity taona ity ho an’ireo Faritra roa ireo. Araka ny nambaran’ny filohan’ny GEL, Rafidimanana Narison dia “tsy misy afaka mampiditra letchis alohan’ny amin’ny 06ora hariva amin’io datin’ny 18 novambra io. Ho henjana ny fanaraha-maso ialàna amin’ireo izay mety mihoam-pefy. Efa afaka manangona lodsia dieny maraina anefa ireo mpanangom-bokatra”.

Ils seront déférés au parquet aujourd’hui. Le cas des quatre journalistes poursuivis en justice par l’homme d’affaires, Mamy Ravatomanga, attire l’attention de l’organisation Reporters Sans Frontières. Laquelle s’inquiète actuellement de la situation de la liberté de la presse à Madagascar. Dans une dépêche récente, RSF évoque ainsi le cas des quatre journalistes poursuivis en justice.

Pour ceux qui ne le savant pas, Mamy Ravatomanga, c’est l’homme d’affaires qui est à l’origine de la garde à vue du Tangalamena Zakariasy Patrick. C’est le propriétaire de plusieurs titres de journaux comme La Vérité, Inona no Vaovao, Madagascar Matin et Ino Vaovao en provinces. C’est donc le patron du ministre de la Communication Harry Laurent Rahajason, alias Rolly Mercia. Le ministre de la Communication a bel et bien un autre patron à part le Premier ministre, chef du gouvernement. La situation est incongrue. C’est ce qui explique le silence complice du ministre,

Miandry ny fanolorana azy eo anatrehan’ny Fampanoavana ao amin’ny “violon”-n’ny zandarimaria etsy Betongolo ny tangalamena Zakariasy Patrick. Tampoka tokoa io fanapahan-kevitra io araka ny baiko azon’ny zandary Tanà ville. Niatrika fakàna am-bavany fanindroany ihany koa ity tangalamena ity omaly maraina nialohan’ny nandehanana teny amin’ny Fampanoavana Anosy. Ora iray mahery taorian’ny nahatongavana teny amin’ny Fitsarana anefa dia nahazo baiko ny zandary hitondra ny tangalemana Zakariasy Patrick ho eny amin’ny toby. Voatery niverina teny Betongolo avokoa ny rehetra ary teny no nilazana fa hahemotra androany talata 13 novambra ny raharaha.

Le mouvement de contestation prend de l’ampleur à Tamatave. Hier, plus de 5000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale du grand port pour manifester leur mécontentement. Elles demandent la tête de Mahavimbina, chef de région Atsinanana. Alain Mahavimbina, chef de région Atsinanana et non moins proche d’Andry Rajoelina, est sur une mauvaise posture sur son terrain de prédilection à Tamatave.Hier, plus de 5 000 personnes ont manifesté dans les rues de la capitale du grand port pour réclamer le départ de ce chef de région Atsinanana depuis 2009.

La présidente de la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (CENI-T), Béatrice Attalah cumule des fonctions. Le numéro un de la CENI-T est également membre du Conseil d’administration de la société privée Madarail SA. La neutralité de la présidente de la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (CENI-T), Béatrice Attalah, semble être compromise. « Il y a un problème d’éthique dans l’exercice de sa fonction et l’assurance de sa mission », soutient Patrick Raharimanana, candidat aux prochaines présidentielles.

La signature de la convention de financement entre le PNUD et l’Union Européenne a été reportée pour la semaine prochaine. Cette convention devait porter sur le financement de 1,4 million euros. Mais les deux parties ont finalement préféré attendre l’engagement des autres pays qui sont prêts à apporter leur soutien.

Une commission d’enquête parlementaire est mise en place au niveau du Conseil supérieur de la transition (CST) concernant l’affaire de la société sucrière nationale SIRAMA à Nosy-be et à Brickaville. Cette commission d’enquête va mener des investigations en vue de la réouverture prochaine de la société. La mise en place de la commission sera adoptée à la prochaine séance plénière du Conseil supérieur de la transition, après avoir été approuvée au niveau de la conférence des présidents la semaine passée.

Manahy ny tsy ahazoana intsony ny vatsim-pianarana mbola tsy voaray tamin’izao taom-pianarana izao ny mpianatra eny amin’ny anjerimanontolo. Vatsim-pianarana iray volana ihany, miampy ny fampitaovana ho an’ity taona ity no zaraina nanomboka tamin’ny faran’ny herinandro teo ary mbola mitohy amin’izao herinandro izao. Tsy mbola misy resaka, arak’izany ny ampahany hafa, izany hoe ny 8 volana sisa, raha toa ka 9 volana isan-taona no vatsim-pianarana azoan’ny mpianatra iray.

Eto an-drenivohitra amin’izao fotoana izao ireo manamboninahitra mitarika ny Hetsika “Tandroka” atao any amin’iny ilany atsimon’ny nosy iny. Hanao tatitra amin’ny mpanao gazety ny fizotran’ny hetsika nankinina tamin’izy ireo ireto manamboninahitra ireto androany, araka ny fampitam-baovao voaray. Tatitra izay heverina fa hifantoka betsaka amin’ny fanazavana manoloana ireo fanakianana mivaivay manandrify azy ireo nohon’ny fisian’ny faty olona maro dia maro nandritra ity hetsika ity sy ny tsy mbola nazoana an-dRemenabila hatramin’izao.

Araka ny efa nomanin’izy ireo dia nitarika ny vahoaka nidina an-dalambe indray omaly ny avy ao amin’ilay fikambanana atao hoe “tsisy miala aketo niany” any Toamasina. Nitombo be dia be ireo olona nanaraka azy ireo raha oharina tamin’ny hetsika farany izay nataon’izy ireo. Nihazo ny biraon’ny tetik’asa Ambatovy ny hetsika ary nanome fe-potoena 72 an’ity farany izy ireo mba hamaliana ny fitakiany. Nihazo ny biraon’ny Faritra ihany koa ary nanome 24 ora hialan’ny Lehiben’ny Faritra Antsinanana amin’ny toerany. Nilamina avokoa izany hetsika izany, ary marobe ireo mpitandro filaminana izay efa teny amin’ireo toerana nalehan’ny mùpanao fihetsiketsehana.

Hatramin’izao ora anoratanay izao dia mbola tsy namoaka didim-pitondrana manakatona ny taom-panjonoana ny Fiadidiana ny Faritra Alaotra Mangoro. Raha araka ny tokony ho izy anefa dia afaka roan a telo andro dia efa hikatona izany taom-panjonoana izany.

Raha ny 18 novambra no daty efa notapahina hanombohana ny fiotazana ny vokatra letchis ho an’ny Faritra Antsinanana sy ny Faritra Analanjorofo dia naroso andro iray izany. Io no vokatry ny fanampahan-kevitry ny Vondron’ny mpanondrana Letchis na ny GEL. Ny 17 novambra indray izany dia efa hanomboka ny fiotazana ny vokatra letchis. Ny fihavian’ny orana izay maro dia maro tany amin’iny faritra iny no voalaza fa nahatonga izao fanampahan-kevitra izao.

Ny vady aman-janak’i Mandraina Felix no nahafantarana fa nosamborin’ny mpitandro filaminana tao amin’ny trano fonenany Mandraina Felix, filohan’ny Fikambanana “Tsisy miala aketo niany”, sy ny mpiara-mitolona aminy Rakotomalala Henri na i Riri Be miaraka amina olona efa-dahy mpiambina azy ireo ary samy mpikambana ao amin’ity hetsika ity avokoa. Omaly maraina tokony ho tamin’ny 3 ora maraina no nahatongavan’ireo mpitandro filaminana avy amin’ny “Unité mixte” any Toamasina nisambotra azy ireo. Araka ny loharanom-baovao avy ao amin’ny fianankavian’i Mandraina Felix dia nisy ny fandarohana azy ireo nandritra ny fisamborana. Nilaza kosa ny avy ao amin’ny fiadidiana ny Faritra Antsinanana fa nizotra tao anatin’ny filaminana tanteraka ny fisamborana azy ireo.

Namoaka fanambarana iombonana ireo fikambanana mpiahy ny hasin’ny tanindrazana taorian’ny fitànana ny tangalamena Zakariasy Patrick tetsy amin’ny borigadin’ny zandarimaria Betongolo, ny alin’ny alatsinainy 12 novambra 2012. Manameloka tanteraka ny « garde à vue » natao tamin’ity tangalamena ity izy ireo, izay ahitàna ny fikambanana Ny Orimbato izay hivondronan’ny Tangalamena, ny Olobe; ny fikambanana FITAM izay hivondronan’ny taranaka andriana manerana an’i Madagasikara, ny ZANAMALATA izay hivondronan’ny tangalamena avy amin’iny Faritry Fenoarivo Atsinanana iny, ny FITAMA, ny KIDIMILA ary ny fikambanan’ny foko Antanala, sns.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie, le général de division Randrianazary, reconnaît que les moyens sont limités pour les forces spéciales afin de traquer Remenabila, le mythique chef de brigands dans le sud du pays. Stupeur pour les observateurs, réjouissance pour les chefs militaires. À presque sept mois, jour pour jour, de la révélation Remenabila, le présumé chef de dahalo reste en cavale. La situation suscite l’irritation. Et il est temps de dire ce qu’on n’ose pas dire tout haut. L’armée malgache est incapable d’arrêter ce que leur chef hiérarchique soutient comme présumé chef des dahalo qui met la population de la partie sud de l’île en émoi, et plusieurs circonscriptions en ruine.

La situation politique et sociale continue de susciter les réactions des hommes politiques. Henri Lecacheur, issu du parti Fédéraliste, critique la manière dont le pouvoir actuel gère la Grande Ile. « Ce n’est pas comme ça qu’il faut diriger le pays », s’insurge-t-il. « On a parlé de lutte de libération en 2009, mais de quelle libération s’agit-il ? », se demande le Fédéraliste. Henri Lecacheur adopte un discours d’opposant pur et dur.Mais quand on lui demande pourquoi il ne quitte pas le parlement de la

Tsy marina ny filazana fa nanao vono moka ny mponina tany atsimo ny mpitandro filaminana tamin’ilay operation Tandroka, araka ny fanazavan’ireo manamboninahitra nitarika izany hetsika izany izay niantso mpanao gazety omaly. Tsy marina ihany koa hoy izy ny filazana fa nandoro tanana izy ireo. Nangataka ny hitondran’izay nahita izany loharanom-baovao izany porofo ity manamboninahitra ity. Fantatra ihany koa, araka ny nambaran’izy ireo fa ny tetik’asan’ny Filoha teo aloha Ravalomanana momba ny fanorenena valabe no nampirongatra ny halatr’omby tany atsimo.

Voilà un autre coup d’éclat des politiciens malgaches. Selon le colonel Lylyson Urbain de René, des politiciens reçoivent des pots-de-vin des malfrats. Le cas a été confirmé dans le sud au courant de la mission des forces spéciales. Mais, selon toujours le numéro un des forces d’intervention spéciale (FIS), la corruption ne se limitait pas au simple pot-de-vin, mais allait jusqu’au financement illicite des activités de ces politiciens, dont le colonel évite les noms.

L’affaire se corse. Le Tangalamena Patrick Zakariasy est emprisonné. Après avoir été entendu par le Doyen des Juges, il a été placé sous mandat de dépôt. Diverses associations de Tangalamena et de descendants de la caste royale à Madagascar réagissent. Bien avant la décision de mandat de dépôt du Tangalamena Patrick Zakariasy, l’association Orimbato, regroupant des Tangalamena de différentes régions du pays, l’association Zanamalata, réunissant les Tangalamena de Fénérive-Est, l’association des Andriana, le Fitam, le Fitama, le Kidimila et d’autres entités qui regroupent diverses castes du pays, ont décidé d’unir leur force.

Les meneurs du mouvement « Tsy misy miala aketo niany », Henri Rakotomalala, dit Riri Be et Félix Mandraina, ont été arrêtés hier, avec 4 autres personnes. Ils sont gardés à vue dans la brigade criminelle de Toamasina. Deux meneurs du mouvement « Tsy misy miala aketo niany », Henri Rakotomalala dit Riri Be et Félix Mandraina, président de l’association et non moins ancien président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Toamasina, ont été arrêtés hier, vers 3 heures du matin, à Tamatave.

Eny an’ivon’ny polisim-pirenena ary hiakatra fitsarana tsy ho el any raharaha mampifanolana ny Tantsaha mpamboly vary any amin’ny Vallée Mariana sy PC 15, etsy an-daniny, ary ny mpitarika ny Federasiona ivondronan’ny tantsaha amin’ireo toeram-pambolembary ireo, an-kilany. Ny tsy fahavitana araka ny tokony ho izy ny asan’izany federasiona izany kanefa tsy nisy fatapahany ny fanomezan’ny tantsaha ny latsak’emboka isan-taona no nipoiran’ny disadisa. Ahina hisy fiantraikany amin’ny taom-pambolena any amin’iny faritra iny izao disadisa izao.

Andrasana amin’ny faha 22 novambra ho avy izao ny hanalan’ny Vondrona Eropeanina na mbola hitazonany ny kompaniam-pitaterana an’abakabaka Air Madagascar ao anatin’ny lisitr’ireo fiaramanidina tsy mahazo misidina ny habakabak’i Eropa. Fanatra izany araka ny fanazavana nataon’ny tale jeneralin’ity komapania ity omaly.

Hanao valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety etsy amin’ny Colbert ny vondrona Ravalomanana Marc androany, araka ny vaovao azo. Mazava ho azy fa mahakasika ireny fanalam-baraka nataon’ny Foloalindahy amin’ny raharaha Remenabila sy ny asan-dahalo any Atsimo ireny no votoatin’izao valan-dresaka izao. Ny fitondram-panjakana mihitsy no “auteur” amin’izany fanalam-baraka imasom-bahoaka izany. Mpiray tsikombakomba indray koa ve izany ireo mpanao gazety izay nitatitra ny vaovao ? Tsy mitombona ve izany ny fanelezana vaovao tsy marina (diffusion de fausse nouvelle) rehefa ny Foloalindahy sy ny Tafika ?

Torana mihitsy izay nandre fa tsy voafetra teo amin’ny lafiny ara-pitaovana (moyens) ny Foloalindahy tamin’ny fanenjehana an-dRemenabila ary ireo andian-dahalo mirongo fiadiana. Izay no nambaran’ireo jeneraly sy manamboninahitra ambony avy ao amin’ny Foloalindahy nandritra ny tatitra manodidina ny hetsika Tandroka tany amin’ny Faritra Atsimo. Ndrao dia ilàna « bombardier » toa ireny B-52 ireny kosa aza ny fisamborana an’ity lehiben’ny dahalo ity izay voalazan’ny mpitandro filaminana hatrany fa maratran’ny bala ? Koa rehefa manam-pikasana hanafatra fitaovam-piadiana ihany ny filoha Andry Rajoelina, dia ity karazany iray ity no tsara sy azo antoka indrindra.

Andry Rajoelina, président de la transition, est en train de raconter des craques à son audience. Il impressionne et séduit avec ses propos, mais, en réalité, raconte des histoires et tente de berner l’opinion. L’ancien DJ soutient devant la presse, hier à Ambatobe, qu’il n’y aura pas une seule issue à la crise que la feuille de route signée en septembre 2011 à Ivato. Ce document qui a été monté avec la concertation, puis l’adhésion de plusieurs entités politiques malgaches, est sensé servir de recettes à la résolution de l’impasse politique qui perdure.

Ils ne veulent pas rester les bras croisés. Les Tangalamena et les autres descendants de castes royales de Madagascar, affichent leur solidarité à l’égard de Patrick Zakariasy, emprisonné à Antanimora. Une première réunion de ceux qui sont présent à Antananarivo depuis le début de l’affaire, a eu lieu hier, à Andoharanofotsy. Un comité de solidarité a été mis en place pour mener la revendication. Le comité va effectuer le maximum de contact pour sensibiliser tous ceux qui devraient être concernés, de près ou de loin, par l’affaire Zakariasy.

Les réactions sont nombreuses après l’incarcération du Tangalamena Patrick Zakariasy. « C’est une affaire qui concerne désormais tous les Malgaches », a affirmé Jean Marcel Miandrisoa, lui-même un Olobe, et membre de la mouvance Albert Zafy en tant que politicien. Il n’est pas d’accord avec l’emprisonnement de Zakariasy. « C’est le devoir d’un Tangalamena de dénoncer les injustices et les maux qui minent le pays », continue Jean Marcel Miandrisoa.

Patrick Zakariasy, a été mis sous mandat de dépôt, après avoir révélé le nom de Mamy Ravatomanga dans une affaire de trafic de bois de rose. Récemment, Alain Ramaroson, lui aussi a craché le nom de plusieurs hautes personnalités du régime mais a été à l’abri de toutes machinations judiciaires à son encontre. Il y a deux poids deux mesures poure ces deux personnalités qui ont fait leur déballage dans une circonstance presque similaire. Alain Ramaroson a convoqué la presse pour faire large diffusion de sa « révélation » concernant l’affaire Nadine Ramaroson, un autre grand dossier de ce régime. Il a cité nommément des noms de ministres et d’opérateur économique auxquels, ce président de commission sécurité et défense au sein du conseil supérieur de la transition a affirmé comme présumés coupables de la mort de sa nièce.

La ministre de l’Elevage, Ihanta Randriamandranto, a été citée par les gendarmes comme étant parmi ceux qui sont à l’origine du phénomène dahalo dans le Sud. Si ce n’est pas de la diffamation publique, cela y ressemble vraiment.

Olona an-drivony indray amin’izao fotoana izao no efa tafiditra ao amin’ny alan’ny Bemaity ao amin’ny Kaomina Didy, distrikan’Ambatondrazaka, hitrandraka safira sy rubis, raha tany amin’ny tandavan’alan’i Zahamena no lasibatra volana maaromaro lasa izay. Efa rakotra mpividy vato avy amin’ny faritra maro eto Madagasikara sy ireo vahiny Srilankais ihany koa ao Ambatondrazaka amin’izao fotoana izao. Miakatra vokatr’izany ny vidim-piainana. Mirohotra makany amin’ny alan’ny Bemainty indray ny mpitrandraka safira.

Tanana efatra malaza amin’ny tsy fandriam-pahalemana any Ambatondrazaka no nanaovan’ny miaramila avy amin’ny DAS (Détachement autonome de sécurité) any an-toerana fisavana nanomboka tamin’ity herinandro ity. Nosavain’ireo miaramila avokoa ny bokin’omby sy ny taratasy fazoan-dalaana mihazona basy tamin’ireo mponina tao amin’ireo tanana ireo dia i Andingadingana, Analabehasina, ary Tanambao. Sambany no nisy fisavana toy izany tany an-toerana ary nambaran’ireo mpitandro filaminana avy amin’ny DAS fa mba ho fanamafisana ny fandriam-pahalemana no antony nanaovan’izy ireo izany.

Manao ranolava amin’izao fotoana izao ny fahatongavan’ireo fangatahana fampodiana an-tanindrazana avy amin’ireo vehivavy Malagasy nandeha niasa any amin’ny firenena arabo toa an’i Koweit sy Arabie Saoudite ary Jordania sy Qatar. Amin’ny ankapobeny dia ny fanitsakitsahana ny maha olona toy ny vono sy ny daroka ary ny fanandevozana no isan’ny antony mahatonga ny fangatahan’izy ireo hody. Etsy an-danin’izany anefa dia mbola mitohy ihany amin’izao fotoana izao ny fandefasana mpiasa any amin’ireo firenena ireo. Mbola mitohy tsy tapaka ny fandefasana mpiasa any ivelany.

Omaly hariva no nalefa teo anatrehan’ny mpitsara mpanao famotorana tao amin’ny fitsarana tany Toamasina ireo enin-dahy, ka isan’izany i Mandraina Felix mpitarika ny hetsika “Tsisy miala aketo niany” sy Riry Be isan’ny lohandohany amin’izany hetsika izany ary ireo efa-dahy naira-nosamborina tamin’izy ireo. Taorian’ny fakana am-bavany azy ireo dia namoaka didy sava ranonando ny mpitsara mpanao famotorana. Arak’izany dia naiditra am-ponja vonjimaika I Riry Be sy ireo namany efa-dahy. Nahazo fahafahana vonjimaika kosa I Mandraina Felix.

Manomboka miakatra ny hatezeran-bahoaka ao Brickaville ao taorian’ny fanagadrana ny tangalamenan’izany faritra izany dia i Zakariasy Patrick (Tangalamenan’ny Betanimena). Araka ny loharanom-baovao avy any an-toerana dia nanao fivoriana manokana ireo Tangalamena isam-bohitra sy ny olobe ary ny vahoaka tany an-toerana, nandinika ny tokony hatao manoloana izao fihetsika miendrika fanamparam-pahefana ataon’ny fitondrana tetezamita izao. Isan’ny soson-kevitr’izy ireo nandritra izany fivoriana izany ny famerenana ny bazary tahaka ny niseho tamin’ny taona 2002, raha tsy mivaly ny fitakin’izy ireo amin’ny famotsorana

Nivohitra nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety nataon’ny vondrona Ravalomanana tetsy amin’ny Colbert omaly ny resaka manodidina ny fanalam-baraka nataon’ny Foloalindahy, nandritra ilay tatitra mikasika ny hetsika Tandroka tany Atsimo, izay niampangana ny ministry ny Fiompiana, Ihanta Randriamandranto sy ny filoha teo aloha Marc Ravalomanana ho tao ambadiky ny asan-dahalo sy raharaha Remenabila. Hametraka fitoriana ho an’ny jeneraly Ravalomanana Richard sy ny kolonely Lylyson Urbain de René izy ireo noho izany fanosoram-potaka sy fanalam-baraka izany.

« Quand il y a plus de 100 morts, on peut déjà parler de génocide ». C’est l’explication de Maître Hanitra Razafimanantsoa qui a apporté des précisions sur la situation dans le Sud de Madagascar à l’occasion de l’opération militaire des Forces spéciales. Elle parle également de « violation grave des droits de l’homme », étant donné qu’il y a eu, lors de l’opération, violence systématique et répétée sur des citoyens désarmés. Maître Hanitra a, plus particulièrement, évoqué le cas des femmes et des enfants abattus par les militaires, sans motifs convaincants.

Patrick Raharimanana monte au créneau. Le candidat aux présidentielles a déjà négocié une enveloppe de 66 milliards USD à son projet de « création d’emploi ». Il donne le ton et montre graduellement ses griffes. Il attaque la commune urbaine d’Antananarivo et s’attache à son projet de précampagne malgré les reproches. Le projet du parti « Vitantsika io » a attiré la foudre de la CUA. Celle-ci refuse d’accorder au parti de Patrick Raharimanana, l’utilisation du stade annexe Mahamasina.

C’est le moment d’y méditer. La liberté de la presse à Madagascar fera l’objet d’une table ronde au Centre de Presse Malagasy, aujourd’hui, à Antsakaviro. Le syndicat des journalistes, les associations, et toutes les entités impliquées, de près ou de loin par la question de la liberté de la presse, vont débattre sur ce sujet. L’initiative est née de la poursuite judiciaire à l’endroit de La Nation, de Midi Madagasikara et de Gazetiko.

Hihaona an-databatra boribory androany eny amin’ny mpinisteran’ny Tetim-pivoarana Anosy, ireo rehetra voakasiky ny fitaterana an-drenivohitra, ahitana ny ministeran’ny Fitaterana, ny ministeran’ny Vola, ny avy ao amin’ny sampandraharaham-panjakana miadidy ny solika (OMH), ary ireo vondrona sy sendikan’ny mpitatitra an-drenivohitra. Mazava loatra fa fikaroham-bahaolana manoloana ny tsy fitovian-kevitra eo amin’ny famerana ny saram-pitaterana an-drenivohitra no votoatin’izany fihaonana izany. Efa naneho ny heviny mialoha fa tsy hampidina ny saram-pitaterana kosa ry zareo ao amin’ny UCTU.

Notanterahina omaly 15 novambra 2012, tao amin’ny Hotely Panorama Andrainarivo ny atrik’asa fampahafantarana sy fandaniana ny volavolana didim-pitondrana hatolotra ny governemanta mahakasika ny ady atao amin’ny fitrandrahana tsy ara-dàlana ny hazo saro-bidy eto amintsika. Fiaraha-miasa eo amin’ny ministeran’ny Tontolo iainana sy ny sampandraharahan’ny firenena mikambana momba ny sakafo no tompon-kevitra tamin’ny fikarakarana ity volavolana didim-pitondrana hatolotra ny governemanta ity, izay niainga avy amin’ny fahatsapana ny halalin’ny fahavoazana ateraky ny fanapotehana ny hazo sarobidy eto amintsika.

Nitrangana sakoroka indray omaly teny amin’ny tsenan’Andravoahangy, tokony ho tamin’ny iray ora tolakandro. Ireo polisy monisipaly no nifandona tamin’ireo mpivarotra amoron-dàlana nandritra ny fandraifan’izy ireo ny entan’ireo mpivarotra amoron-dàlana. Nisy tamin’ireo mpivarotra no nanohitra izany fihetsiky ny mpitandro filaminan’ny tananan’Antananarivo izany, ary dia izay no nahatonga ny korontana. Vokatr’izany olona tsy miisa 7 no nosamborin’ireto polisy monisipaly ireto ary nentin’izy ireo. Maro ihany koa ny simba tamin’ireo entam-barotra teny an-toerana.

Nanatanteraka fitokonana fanarina mandritra ny roa andro nanomboka omaly ary hitohy androany ireo mpitatitra tsy an-kanavaka any Antsihihy. Fanehoana ny tsy fankasitrahan’izy ireo ny afitsoky ny Zandary sy ny Polisy any an-toerana no anton’izany fitokonana izany.

« Les propos du général Richard Ravalomanana et du colonel Lylison relèvent de la diffamation ». C’est ce que Mamy Rakotoarivelo, chef de la mouvance politique de l’ancien président, a affirmé lors d’une conférence de presse au Colbert, hier. La mouvance Ravalomanana va donc porter plainte contre ces figures de proue de la Gendarmerie nationale, malgré leur incertitude.« Nous savons que la plainte ne va pas aboutir mais nous allons quand même la déposer », continue Rakotoarivelo.

La transition actuelle est bâtie au prix de plusieurs vies humaines. Des événements meurtriers ont marqué le régime d’Andry Rajoelina. Parmi lesquels figurent le « lundi noir » du 26 janvier 2009, le carnage 07 février et récemment l’opération Tandroka dans le sud.

Nandritra ny fihaonana teo amin’ny Lehiben’ny faritra Boeny, Rasoloniaina Jean Christoph sy ny mpiandraiki-draharaha sady mpanolontsaina ao amin’ny masoivoho Malagasy any Arabie Saoudite, Audoux Septime Fierenana no nanambaran’ity farany fa araka ny fanadihadiana nataon’izy ireo dia saika avy amin’ny fangalaran’ireo vehivavy Malagasy miasa any amin’ireo fianankaviana any amin’ity firenena ity ny vadin’ny mpampiasa azy no mahatonga ny fahatezeran’ny tompobady amin’izy ireo.

Niala maina ireo mpinistra telo izay nitondra ny soson-kevitry ny Governemanta manoloana ny disadisa ateraky ny fampakaran’ny UCTU ny saram-pitaterana an-drenivohitra izay lasa 400 ariary hatramin’ny 1 novambra lasa teo. Notsipahan’ireo mpitatitra an-drenivohitra arak’izany ireo paik’ady telo naroson’ny ministry ny Fitaterana sy ny minisitry ny Vola ary ny minisitry ny Solika izay nampiantso fihaonana omaly. Etsy an-danin’izany, hiditra hiasa amin’ireo zotra eto an-drenivohitra manomboka androany ireo mpitatitra amin’ny zotra ivelan’ny renivohitra. Fanampahan-kevitra izay tsy nakatoavin’ny mpitatitra an-drenivohitra ihany koa. Ahina arak’izany ny mety hisian’ny korontana eo amin’ity sehatra ity.

C’est un membre de la société civile qui a fait la remarque. Lily Razafimbelo estime que la question de la liberté de la presse à Madagascar est plutôt « un problème systémique ». En raison du contexte actuel, « nous avons plutôt tendance à tout accepter », continue-t-elle, avant de soutenir que « la solidarité des journalistes peut poser des problèmes, tout comme la question de l’indépendance de la Justice ».Lors d’une table ronde qui s’est tenue, hier matin, au Centre de Presse Malagasy,

Didier Ratsiraka a déjà annoncé son projet de retour au pays. La date n’est pas encore annoncée. Même ses proches ne savent même pas à quel moment l’ancien président débarquera au pays. L’amiral rouge veut qu’aucune information ne s’infiltre à ce sujet. D’après lui, c’est lui-même qui va se charger de l’annonce de la date de son retour. Peu d’information découle sur cette question. Seulement, on a pu être informé, d’une source digne de foi, que Didier Ratsiraka va louer une résidence privée à Ambohitrarahaba, à son retour.

C’est à prendre ou à laisser. Kidimila, c’est l’appellation d’une dynastie d’Ampanjaka, dans la région Sud-Est de Madagascar. Ils sont réputés, depuis plusieurs générations, dans l’art divinatoire. De passage à Antananarivo, le cadet d’entre eux a tenu à rapporter un message de la famille.

L’entité signataire de la feuille de route, Hery Politika Mitambatra (HPM), sort de son mutisme. Ce groupement politique réclame l’application intégrale de la feuille de route. Le groupement politique Hery Politika Mitambatra (HPM), signataire de la feuille de route, brise le silence, face à la situation politique qui se détériore davantage, avec le refus des partisans d’Andry Rajoelina d’appliquer l’article 20 de la feuille de route.

Se référant au récent rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de Madagascar, Manandafy Rakotonirina monte au créneau, après avoir lu le projet de loi de finances 2013. Il n’hésite pas à parler de « mensonges ». « C’est dans ce rapport de la Banque Mondiale que l’on apprend que des centaines de CSB ont été fermés et que 500.000 enfants ne peuvent plus aller à l’école », a tonné le leader du parti MFM. Manandafy Rakotonirina doute même de la capacité du ministre des Finances à répondre aux besoins des Malgaches. « Il n’a même pas encore accès à la Banque Mondiale et au FMI », a soutenu le Mafàna.

Tsy voaaja ny zon’olombelona nandritra ny fisamborana sy ny fampidirana am-ponja an’i Riry Be sy ny namany raha araka ny nambaran’ireo mpikambana ao amin’ny hetsika “Tsisy miala aketo niany”, izay nitafa tamina mpanao gazety tany Toamasina, omaly. Nambaran’izy ireo fa marary nohon’ny daroka nahazo azy nandritra ny fisamborana azy ity mpanao fihetsiketsehana ity ary tsy vitan’izany fa tako-kenatra kely monja no teny an-kodiny tamin’ny fotoana nitondran’ireo mpisambotra azy. Mihevitra ny hametraka fitoriana amin’ny tsy fanajana ny zon’olombelona noho izany ireo mpikatroka amin’ny fikambanana “Tsisy miala eto niany”.

Le parti TEZA a tenu à conforter sa position initiale dans cette crise politique. Hier, lors d’une rencontre avec la presse, à Ampandrana, le parti dirigé par Jean-Louis Rakotoamboa, persiste et signe que les mesures d’apaisement devraient d’abord être instaurées, avant de se tourner vers l’organisation, puis à la tenue des élections dans le pays.

Vola tsy toko tsy forohona no tsy maintsy alohan’ireo izay hanangona na hitatitra ny vokatra litchis amin’ity taona ity raha te-hanao izany asa izany any amin’ny Faritra Antsinanana izy ireo. Raha atambatra ireo vola samihafa tsy maintsy aloha dia mahatratra 1 tapitrisa ariary izany. Na izany aza dia mirohotra manao izany asa izany avokoa ny ankamaroan’ny mpandraharaha. Nitombo avo telo heny ny isan’ny mpanangom-bokatra raha oharina amin’ny tamin’ny taon-dasa.

Mirongatra ny halatra taolam-paty any Toliara. Taolan-dava maromaro tao anaty valizy niaraka tamina lay fiaro amin’ny moka no nisy nametraka teo akaikin’ny dobo fatsakan-drao efa tsy misy mpampiasa iray tao amin’ny fokontany Betanimena, omaly ùaraina.

Natao tany Toliary, omaly ny fanokafana tamin’ny fomba ôfisialy ny taom-pianarana 2012 – 2013, ho an’ny fampianarana ankapobeny manerana ny Nosy. Ny minisitry ny Fanabeazam-pirenena Manoro Regis no nitarika ny lanonana tany an-toerana.

Tsy mety mandoa ny tambin-karaman’ireo mpampianatra Fram ao amin’ny CEG any Vohitsaoka ny ray aman-drenin’ny mpianatra any an-toerana. Tambin-karama tamin’ny taom-pianarana lasa izao tsy aloan’ny ray aman-dreny izao.

Manao tohy vakana ny tsy fanarahan-dalana ataon’ny fitondrana amin’ny fitantanan-draharaham-panjakana manerana ny Nosy. Mampiaka-peo indray koa izao ireo mpandraharaha avy any Sainte-Marie, noho ny zava-nitranga any an-toerana ary mandrahona ny hidina an-dalambe mihitsy rahatoa ka tsy misy vahaolana matotra haingana raisin’ny fanjakana. Tafapetraka tao Sainte-Marie ny faha-24 febroary 2010, araka ny didim-pitondrana lany nandritra ny filan-kevitry ny Minisitra ny talem-paritra misahana ny Fizahantany tany an-toerana izay nitondra tombotsoa maro ho an’ireo mpandraharaha sy ny tanànan’i Sainte-Marie tamin’ny ankapobeny. Nandroso araka izany ny tanàna ka nahatonga ny fiakaran’ny laharana ho « commune de première catégorie » azy.

Nampihetsi-po ary nampametram-panontaniana ny maro ny tari-bavaka nataon’ny Arsevekan’Antananarivo, nandritra Sorona Masina nanamarihana ny fetin’i Mgr Razanakolona teny Andohalo. Nampifandraisin’ny Arseveka tamin’ny votoatin’ny hafatry ny Fivondronamben’ny Eveka izay nivory ny 7 ka hatramin’ny 17 novambra teo ny hafatra nofonosin’izany tari-bavaka nataony izany, izay miantso ny kristianina tsy an-kanavaka, « manomboka amin’ny Eveka », mba hibebaka sy hanova fijery, manoloana ny zava-misy amin’izao fotoana izao eto amin’ny firenena. « Na izaho eveka aza dia mila mibebaka ary manova fijery amin’ny raharaham-piaraha-monina », hoy ny voalaza nandritra ny Sorona Masina manokana izay natrehan’ireo Pretra maro ao anatin’ny Diosezin’Antananarivo ary notaterina tao amin’ny fahitalavitra TVM, omaly alahady

A certains endroits de Madagascar, le prix du kapoaka du riz coûte 500 ariary. C’est tout simplement exorbitant par rapport au pouvoir d’achat de l’ensemble de la population. Surtout quand on apprend, à travers le rapport de la Banque Mondiale, que 4 millions de Malgaches viennent de grossir le rang de ceux qui vivent depuis des décennies en dessous du seuil de pauvreté. Sur la place du 13 mai, Andry Rajoelina a parlé de riz à 500 ariary. C’était le prix du kilo qu’il voulait parler. Le riz à 500 ariary, on l’a maintenant, mais au prix du kapoaka.

Le régime Andry Rajoelina essuie les critiques de la part de la haute hiérarchie catholique. En fait, la conférence des Evêques, qui a été tenue dans la capitale durant 10 jours d’affilé, du 07 au 17 novembre dernier, a tancé le régime dirigé par l’ancien DJ. Les Evêques tirent la sonnette d’alarme. Un effet domino, à cette nouvelle position des Evêques, est attendu à travers les structures de l’Eglise Catholique romaine. La messe est dite. Andry Rajoelina perd davantage des ailes en poursuivant sa mission dévastatrice. Il vient de perdre le soutien de tous les Evêques de Madagascar.

Mitovy amin’ny toe-javatra niseho tany Afrika Atsimo ny zava-misy eto Madagasikara amin’izao fotoana izao, araka ny nambaran’ireo olomanga Betsimisaraka avy any amin’ny Faritra Atsinana. Tonga maro eto Antananarivo tokoa mantsy ireo Tangalamena solontena avy any amin’iny Faritra iny, hanaraka akaiky ny raharaha Zakariasy Patrick. “Voalohany teto amin’ny tantaran’ny firenena Malagasy no nisy fitondram-panjakana nampigadra Mpanjaka, indrindra fa mialohan’ny hanaovana fampihavanam-pirenena izay kasaina hatao”, hoy ny mpitondratenin’ireo zanak’i Betsimisaraka, ny Tangalamena Jaona Razafimandimby.

Le jeune parti MAMIMI (Malagasy Miray sy Mifankatia), qui présentera un candidat aux prochaines présidentielles, veut se démarquer du jeu politique en préconisant un redressement « spirituel » pour remédier les maux qui ruinent le pays actuellement. Selon ce parti, il en manque à la résolution de la situation actuelle, un leadership de qualité. Perle Rasoloarijao, responsable de la communication au sein du parti, partage son avis au quotidien La Nation. Interview.

Il y a deux ans, jour pour jour, c’était déjà l’euphorie chez les leaders du TGV. La Constitution de la quatrième République a été adoptée, il y a deux ans maintenant. Actuellement, il ne reste plus que la devise qui en est retenue. Le changement de Constitution n’a rien apporté au pays.

Ny Arsevekan’ny Toamasina, Mgr Tsarahazana Désiré no nofidin’ireo Eveka manerana ny Nosy ho filoha vaova hitantana ny Fivondronamben’izy ireo handimby ny Mrg Rabemahafaly Fulgence izay filoha teo aloha. Nandritra ny fivoriamben’ny Eveka izay nnanomboka ny 7 novambra ary niafara ny 17 novambra no nanatanterahana ny fanavaozana ny biraon’ny CEM (Conférence des Evêques de Madagascar). Ankoatry ny filoha dia voatendry ihany koa ny filoha lefitr’izany rafitra fara-tampony ho an’ny EKAR eto Madagasikara.

Raha tsy nisy ny fanovana tamin’ny ora farany dia hanomboka hiditra amin’ireo zotra eto an-drenivohitra ireo fiara miasa amin’ny zotra ivelan’ny renivohitra. Izay no nambaran-dRakotorova Rabetsara, filoha nasionalin’ny RNDC raha nanontaniana ny tohin’ny fitakiana nataon’izy ireo ny tenany.

Les attaques reprennent à Betroka en attendant la reprise de l’opération Tandroka. L’enceinte d’un CEG a été attaquée, et les dahalo ont blessé au moins deux personnes avant de voler une dizaine de bœufs.

Raharaha iray tsy mbola nahitana mangirana nandritry ny krizy ny zava-nitranga ny faha-26 janoary 2009 teto an-drenivohitra. Orinasa, tranombarotra, fananan’olon-tsotra ary fitaovam-panjakana mitentina amina miliara maro no indray levon’ny afo sy voaroba tamin’izany. Manodidina ny 550 kosa no isan’ny olona maty, lasa lavenona ary tsy hita popoka, araka ny tarehimarika nomen’ny mpitandro filaminana, nandritra io “Alatsinainy Mainty” io. Tsy mbola nisy fanadihadiana nisokatra mihitsy mikasika iny zava-doza iny izay niteraka fatiantoka goavana ho an’ny sehatra tsy miankina ary ny tontolon’ny fandraharahana amin’ny ankapobeny.

Mandrahona ny tsy hiasa manomboka androany ary mandritra ny fotoana tsy voafetra ny Vondron’ny Koperativam-pitaterana eto an-drenivohitra. Fanehoana ny tsy fankasitrahana ny fanomezana alalana ireo zotra avy amin’ny faritra ivelan’ny renivohitra hiditra hiasa amin’ireo zotra ato anatin’ny renivohitra no anton’izany fitokonana mandritra ny fotoana tsy voafetra izany. Mitaky ny fametram-pialàn’ny Talé jeneralin’ny Fitaterana sy ny Talé jeneralin’ny ATT ihany koa ny vondron’ny mpitatitra an-drenivohitra. Ireto farany izay tondroin’izy ireo ho nanome alalana ny mpitatitra avy amin’ny “sub urbaines” hanitatra ny asany amin’ny zotra anatin’ny renivohitra.

Certains parlementaires sont cités dans des affaires louches. Des observateurs se demandent si ce n’est pas la raison du silence du CT et du CST sur les affaires de bois de rose et sur la situation dans le Sud du pays. Ceux qui ont pris le risque de dénoncer le trafic de bois de rose ont eu des problèmes. Patrick Zakariasy est emprisonné et des journaux sont inquiétés actuellement. L’épouse de Patrick Zakariasy demande actuellement une enquête parlementaire sur l’affaire qui est à l’origine de l’incarcération du Tangalamena.C’est à juste titre que Ida Francina Rakotonirina a rappelé, dans une lettre adressée au président du Congrès,

Le syndicat des magistrats de Madagascar apprécie la déclaration des Evêques de l’Eglise catholique. Ce dernier veut un changement du système dans le pays. Le syndicat des Magistrats a prêté attention aux déclarations des chefs d’Eglises catholiques qui ont mis une croix, dans leur communiqué, aux pratiques dans la Justice malgache. Le syndicat reconnait les défaillances de la Justice et épouse la position des Evêques.Selon Andriantojo Razafindrakoto, secrétaire général du syndicat des Magistrats, « l’inégalité des traitements des personnes est une pratique courante au sein de la Justice malgache ».

Le président de la transition Andry Rajoelina va-t-il encore résister aux pressions qui lui mettent au pied du mur face à la situation qui prévaut ? Seuls les chefs militaires lui tendent la main pour l’emmener dans une destination risquée. Après la manifestation des Evêques sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays, les catholiques n’ont plus la gueule enfarinée vis-à-vis de ce régime.Ambohitsorohitra a été giflé par l’Eglise Catholique. Alors qu’elle a toujours marqué son soutien moral au régime en étant, par exemple, représentée lors des différentes

L’association Vahoaka Miray (VAMI) s’insurge contre l’opération militaire dans le Sud de Madagascar. Rakotondrainibe, vice-président de l’association, a affirmé que « ce sont toujours les militaires qui ont tué des Malgaches le 26 janvier et le 7 février2009, qui sont envoyés dans le Sud pour tuer la population locale ». Le VAMI y voit tout simplement une véritable « injustice ». Depuis plusieurs mois, cette association issue de l’opposition, souhaite le départ du pouvoir du chef de la Transition Andry Rajoelina. Auparavant, l’association a même tenté de convaincre les partisans de Marc Ravalomanana, réunis au Magro, de descendre dans la rue, mais l’initiative a créé une mésentente au sein des manifestants de Behoririka.

Vaky ambatolampy amin’izao fotoana izao ny tsy fisian’ny fiaraha-miasa eo amin’ny filohan’ny Delegasiona manokana ao amin’ny Tananan’i Toamasina sy ny ireo lefiny. Ny zava-misy mahakasina ny fanamboarana trano eo ambony tetezana amin’ny lalana simba eny Salazamay manakaiky ny lycee Jacques Rabemananjara, mifanila amin’ny “Miramar Hotel” no isan’ny anton’izao tsy fitovian-kevitra izao. Araka ny loharanom-baovao avy any Toamasina dia ny lefitra voalohany ny PDS, Laurent Jean Maurice, no nanao sonia ny fanekena ny fanorenana an’io trano fisakafohanana eo ambony tetezana io, izay voalaza ihany koa fa nahazo fankatoavana tamin’ny lehiben’ny distrikan’i Toamasina I araka ny taratasy eny am-pelatanan’ny tompon’ilay trano fisakafohanana.

Les documents ont été signés hier, au siège du PNUD à Andraharo. L’Union européenne, la Suisse et la Norvège ont apporté leur soutien financier au processus électoral à Madagascar. Les conventions de financement avec le PNUD, qui coordonne le processus, ont été signées.

Les quatre journalistes, Rocco Rasoanaivo Directeur de la publication de La Nation, Zo Rakotoseheno, Directeur de publication et Rédacteur en chef de Midi Madagasikara, Fidy Robson, Directeur de publication de Gazetiko et Herivonjy Rajaonah Rédacteur en chef de Gazetiko, vont de nouveau se présenter à la barre demain pour enquête au fond sur l’affaire de bois de rose révélée par Patrick Zakariasy.

Mazava ny fanambarana nataon’ny masoivohon’ny Vondrona Eropeana eto Madagasikara, Léonidas Tezapsdis mahakasika ny fahitany ny fivoaran’ny toe-draharaha eto Madagasikara sy ny firosoan’ny firenena amin’ny fanatanterahana ny fifidianana. Nambarany nandritra ny lahateny izay nataony tamin’ny fifanaovan-tsonia ny fifanarahana teo amin’ireo firenena hanampy an’i Madagasikara amin’ny fiatrehana ny fifidianana fa “ireo mpanao politika sisa no olana eo amin’ny fanatanterahana ny fifidianana”.

Fiarabe iray nikasa hitondra paraky avy ao amin’ny tanana atao hoe Ambalamena, kaomina ambanivohitra Iarintsena ao amin’ny distrikan’Ambalavao no lasibatry ny fanafihan’ny jiolahy ny faran’ny herinandro teo. Tokony ho tamin’ny fito ora sy sasany hariva no nitrangan’izany fanafohana izany raha iny nnampakatra paraky teo amin’ity toerana ity iny ireo tao amin’ilay mpitatitra.

Natolotry ny fokonolona tao Miary Lamatihy, fokontany Tanambao Betsileo any amin’ny distrikan’i Sakaraha i Maurile, izay voasambotr’izy ireo rehefa nangalatra basy.

Iza no mandainga, ny Amnesty International izay nilaza fa tsy latsaky ny 250 ireo olona maty novonoin’ny Foloalindahy tamin’ny fomba feno habibiana tany Atsimo ary miantso ny fianakaviana iraisam-pirenena hanokatra fanadihadiana manodidina izany sa ireo tomponandraikitra nanankinan’ny filoha Rajoelina ny hetsika Tandroka izay vao avy nanao tatitra farany teo ? Iza marina tokoa no mandainga, ireo fianakavian’ny maty sy ny vahoaka any Atsimo nihaona mivantana tamin’ireo tomponandraikitry ny Amnesty International sa ireo vondrona manokana avy amin’ny mpitandro filaminana?

Mitaky ireo tombontsoany ireo mpikambana ao amin’ny sendikan’ny mpiraki-draharaha ao an’ivon’ny Fitsarana manerana ny Nosy. Izay no tapaka nandritra ny fivoriambe nataon’izy ireo tao amin’ny efitrano malalaky ny fitsarana Tampony teto Antananarivo omaly. Nambaran’izy ireo fa ny tombon-tsoa manandrify ny trano fonenena, sy ny tombontsoa momba ny fanatrehan’izy ireo ny raharaham-pitsarana (indemnité d’assistance), ary ny tombontsoa manandrify ny fitaterana azy ireo mamonjy ny toeram-piasana no ifotoran’izany fitakiana ataon’izy ireo izany. Mahatratra 6 hetsy ariary isam-bolana ny fitakian’izy ireo.

L’Amnesty International sort de son auberge pour dénoncer ce qui se passe actuellement dans le sud du pays. Cette organisation évoque un massacre et demande une traduction en justice des hauts gradés des forces de sécurité responsables dans cette affaire. Homicide, atteinte aux droits humains, mauvais traitement, immobilisme des autorités, exactions, persécutions, Amnesty International est préoccupé sur le cas de l’opération Tandroka.La récente mission de l’Amnesty International dans le pays souffle le mauvais sort au

Les parlementaires ne sont pas satisfaits de la situation des finances publiques à Madagascar. Le Conseil Supérieur de la Transition a ainsi adopté hier, en séance plénière, une résolution tendant à interpeller le ministre des Finances et du budget, concernant la gestion des Finances de l’Etat en général et le budget du CST en particulier. Le ministre Rajaonarimampianina est montré du doigt.Selon un communiqué du CST, « concernant la transparence du Gouvernement de la Transition,

José Rakotomavo, membre de la société civile malgache, soutient que rien ne va plus dans le pays actuellement. Il sollicite la reprise de la médiation menée par le FFKM. Rien ne va plus dans le pays actuellement. Ce constat fait long feu dans le microcosme politique.

Les parlementaires de l’opposition sont très critiques à Tsimbazaza. Les membres du Congrès se penchent sur le projet de loi de finances 2013 depuis hier. Le ministre des Finances Rajaonarimampianina a présenté le projet de loi. Les parlementaires de la mouvance Ravalomanana étaient parmi les premiers à se rebiffer. « Les CT TGV et les parlementaires du quota d’Andry Rajoelina ont reçu la consigne de ne pas poser des questions mais juste à adopter la loi de finances », a affirmé le CT Hilarion Rarison de la mouvance de l’ancien président.

C’est un membre de la mouvance Albert Zafy qui rapporte le sentiment de la population du Sud-Est. Ramarolahy a affirmé qu’un collègue de Midongy du Sud l’a informé par téléphone de l’évolution de la situation dans cette partie de l’île. La lassitude est ressentie partout.

Tapaka nandritra ny fivoriana azon’ny be sy ny maro natrehana tao amin’ny filankevitra ambonin’ny tetezamia, omaly 20 novambra fa hatao ny fangatam-panazavana amin’ny minisitry ny vola sy ny teti-bola, Hery Rajaonarimampianina mahakasika ny fomba fitantanana ny volam-panjakana amin’ny ankapobeny amin’izao tetezamita izao, sy ny mikasika ny fitantanana ny vola natokana ho an’ny parlemanta. Natsangana eo an’ivon’ity andrim-panjakana ity arak’izany ny komity manokana hanao fanadihadiana momba ireo fitakiana izay mirongatra sy mahazo vahana amin’ny sehatra maro, indrindra amin’ny sehatry ny fitantanam-bola amin’izao fotoana izao. Tsy vitsy ihany koa anefa ireo mahita fa mety ho fitaovana hanerena ny minisitry ny Vola hanome tamby an’ireo parlemantera nanasonia ity fangataham-panazavana ity izao hetsika izao.

Nambaran’ny filohan’ny antoko Teza fa tsy mbola feno hatramin’izao ireo fepetra azoana milaza fa afaka miroso amin’ny fifidiana eken’ny rehetra ny firenena. Isan’ny lesoka amin’izany ny tsy fisian’ny fitoniana ara-politika eto amin’ny firenena amin’izao enim-bolana mialoha ny fifidianana izao. “Na dia amin’ny fotoana mampilamina ny firenena dia mety hiteraka korontana ny fifidianana, indrindra moa fa amin’izao fotoana mbola anjakan’ny korontana izao”.

Mazava tamin’ny vahoaka teto Antananarivo, tamin’ny alalan’ny zava-nitranga omaly, fa tsy afa-nanao n’inon’inona teo anatrehan’ny fizirizirizn’ny mpitatitra tsy hanao ny asa nifanarahana taminy araka ny bokin’andraikitra ny fanjakana tetezamita. Tsy vitan’izay fa tsy nahita vaha-olana nasolo ny tsy fisian’ny taksibe ihany koa izy ireo nandritra ny omaly. Arak’izany, ho an’ny maro dia fitondram-panjakana tsy afa-miahy araka ny tokony ho izy ny fiainam-bahoaka no misy amin’izao fotoana izao. Izany hoe, teboka ratsy ho an’ny mpitondra ny tetezamita manoloana ny fiatrehana ny fifidianana iny nitranga omaly iny.

Fantatra araka ny tatitra avy amin’ny fihaonan’ny mpitatitra avy ao amin’ny UCTU sy ny fiadidianana ny tananan’Antananarivo fa hiverina hiasa manomboka androany ny taksibe eto andrenivohitra. Tapaka nandritra izany fihaonana izany fa ho sakanana tsy hiditra eto an-drenivohitra ireo fiara mpitatitra avy amin’ny zotra ivelan’ny renivohitra. Hanampy amin’ny fanakanana azy ireo tsy hiditra eto an-drenivohitra ny Kaomina Antananarivo, araka ny tatitra ihany.

Mitaky ny hanokafana fanadihadiana sy hitondrana eny amin’ny Fitsarana ilay raharaha mahakasina ny nahafatesan’ny filohan’ny fokontany Ankeniheny ireo filoham-pokontany miisa 138 ao amin’ny distrikan’i Toamasina I. manahy ny fisian’ny fanodikodinana ity raharaha ity sy ny fanafenana ny marina momba izany izy ireo ary efa nandefa ny fitarainany teo anatrehan’ny distrika mpiahy azy ireo. Arak’izany dia nilaza ny hanao fametram-pialàna faobe izy ireo raha toa ka tsy misy tohiny ny fitakiana nataony.

Nanambara mazava ny fahavononany hitarika ny vahoaka handrodana ny tsy mety eto amin’ny firenena amin’izao fotoana izao ireo mpitondra fivavahana mivondrona ao amin’ny HMF (hetsiky ny mpitondra Fivavahana). Miantso ny vahoaka tsy ho tamana amin-dratsy na ho zatra ampiharana ny tsy rariny izy ireo nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety izay nataony omaly. Tafiditra amin’izany indrindra ny fotoam-bavaka lehibe izay iantsoan’izy ireo ny vahoaka tsy an-kanavaka amin’ny asabotsy izao eny amin’ny kianjan’Antsahamanitra.

On commence à faire de nouveau tapage dans les chaumières sur une reprise probable de la médiation menée par le FFKM. Paul Rajaonarivelo, initiateur du « Dinika ny samy Malagasy », reste sceptique quant à la réussite de cette mission. Après la déclaration des Evêques, samedi dernier, le FFKM se ressaisit, face à la situation qui prévaut, notamment le blocage du processus de sortie de crise.Il décide de revenir à la charge de la médiation à la crise, étant donné qu’il a été sollicité par les politiques pour mener une médiation version malgache, depuis des mois.

L’Etat n’a pas tenu sa promesse. Initialement, les techniciens de la Commission électorale nationale indépendante devaient disposer de 917 ordinateurs dans tout Madagascar pour la finalisation de l’opération de recensement des électeurs. Finalement, la CENIT ne dispose que d’à peu près la moitié pour travailler actuellement. Ce qui explique en partie le retard pris dans l’avancement des opérations de recensement en cours. Pour le moment, c’est la région Itasy qui accuse le plus important retard dans les opérations de recensement. La raison est liée au retard de l’acheminement des matériels mis à la disposition des agents recenseurs.

Les grands événements qui ont fait couler beaucoup d’encre et beaucoup de sang dans le pays, attirent finalement l’attention des parlementaires. Des commissions d’enquête parlementaire vont être érigées pour se pencher notamment sur l’affaire de bois de rose, la tuerie dans le Sud de Madagascar, et l’affaire Nadine Ramaroson. Il a fallu longtemps, en tous cas pour que les parlementaires réagissent. Mais, sans nul doute, les enquêtes parlementaires ne suffiront pas à donner la lumière sur toutes ces affaires louches.

Nanamafy ny fandraisan’izy ireo anjara amin’ny fitokonana izay hatomboka amin’ny alatsinainy ho avy izao manerana ny Nosy ny mpiraki-draharaha ao amin’ny Fitsarana any Toamasina. “Tsy misy mihemotra amin’ny fitakianay izahay satria efa neken’ny minisitra io fangatahanay io teo aloha izay miisa enina. Isany nanoro ny hevitra anay tamin’izany ny minisitra ary nilaza hitondra ny raharaha eo anivon’ny filan-kevitry ny minisitra ny tenany. Nefa izao nahoana no laviny indray izany?” Izay no fanamarihana nataon’ireo mpiraki-draharaha eo an’ivon’ny fitsarana tao Toamasina mikasika ity fitokonana tsy misy fiandrasan-draharaha sy tsy voafetra manomboka ny alatsinainy ity.

Le Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana veut aller de l’avant. La défense de la Justice pour les pasteurs du HMF n’a pas de limite. « Si c’est nécessaire, nous sommes prêts à faire tomber le mur de Jéricho », ont affirmé les pasteurs. Samedi prochain, un nouveau rassemblement aura lieu ainsi à Antsahamanitra, à partir de 11 heures. «Le HMF préfère tenir le rassemblement à Antsahamanitra, puisque, de toutes les façons, aucun temple à Antananarivo ne peut accueillir plus de 2000 personnes », a affirmé le pasteur Roger Randriamisata, lors d’une conférence de presse hier, au Bon Accueil Ambatonakanga.

Na teo aza ny fanambarana nataon’ny fiadidiana an’Antananarivo sy ny UCTU dia tsy nihemotra tamin’ny fanampahan-keviny hanitatra ny zotrany aty amin’ny renivohitra ny UCTS. Raha ny hita omaly dia mbola niasa tamin’ireo zotra vaovao izay vao nosantariny ireo fiara mpitatitra olona avy amin’ny zotra sub urbain.

Ny fitiliana nataon’ny fikambanana HAFARY Malagasy (Hery sy Andry Fiarovana an’Antananarivo Iombonana) tamin’ny alin’ny talata lasa teo no nahitan’izy ireo fa an-jatony ireo zazalahy eo anelanelan’ny 8 ka hatramin’ny 14 taona izay mirenireny amin’ireo faritra maro eto an-drenivohitra. Isan’ny faritra nahitan’izy ireo izany ny teny Analakely , Andravoahangy, Antaninarenina ary Petite Vitesse.

Olona miisa 51 avy amina fianankaviana mipetraka amina trano miisa 100 mahery ao amin’ny fokontany Andohatapenaka no nisy nitory teny amin’ny fitsarana teny Anosy omaly. Olo-tsotra iray no mitory azy ireo ary milaza ho tompon’ny tany izay misy ny trano fonenan’ireo fianankaviana izao.

Après moult hésitations et tergiversations, le FFKM est finalement décidé d'organiser le dialogue malgacho-malagasy. Avant la fin de ce mois, sûrement après la prise de décision des quatre chefs d'Eglise, suite aux consultations des membres du bureau central FFKM qui se tient à partir du 22 novembre, cette institution religieuse va convoquer la classe politique malagasy pour trouver ensemble la solution de sortie de crise.

Maty noho ny tifitra in-droa nahazo azy ny teratany vahiny iray tompona hotely any Nosy-Faly (nosy kely iray tsy lavitra an’i Nosy-Be), fantatra amin’ny anarana hoe Jacques Borla. Teo amin’ny faha-68 taonany izy izao nindaosin’ny fahafatesana izao. Hatreto aloha dia tsy mbola misy mangirana manodidina ny fitifirana azy. Tale teo aloha an’izany “clinique Lamarque” atsy La Réunion izany ity vazaha lahy ity; nanangana fandriambahiny teto Madagasikara izy ary niditra tamin’ny sehatry ny fanaovana asa soa teo amin’ny faritra izay niorenany. Ny taona 2006 no nahafantarana azy voalohany noho ny raharaha izay niampangana azy tany La Réunion. Nalaina teto Madagasikara mihitsy mantsy ity teratany vahiny ity teo amin’ny faha-62 taonany, niatrika ny Fitsarana azy tany an-toerana. Voaheloka roa taona an-tranomaizina izy tamin’izany fotoana; naverina notsaraina indray anefa ny raharaha taorian’ny fanohanana izany napetrany teo anoloan’ny Fitsarana.

Omaly tamin’ny 11 ora sy 35 minitra no nalain’ny orin’asa nividy azy ilay fiara-manidina Force One II ary nandao an’i Madagasikara ka nihazo an’i Tanzania. Mpandraharana malaza eo amin’ny sehatry ny trano filokana any Las Vegas no voalaza fa nividy ity fiaramanidin’ny fiadidiana ny Repoblika teo aloha ity tamin’ny vidiny ambany lavitra nohon’ny atsaky ny vidy nividianana azy. Hatreto anefa dia tsy mbola nisy ny fanambarana tamin’ny fomba ôfisialy ny falafosan’ity fiaramanidina ity sy ny hampiasana ny vola vidin’izany.

Le palais de la culture Antsonjombe est sur le point d’être achevé. Pourtant, le projet suscite de l’indignation en ce temps de crise où les priorités des investissements devraient être orientées vers des soutiens sociaux. C’était un projet phare d’Andry Rajoelina lorsqu’il était encore à la mairie. Mais il n’a pas pu le réaliser que lorsqu’il a été propulsé illégalement à la tête de l’Etat à l’issue d’un coup d’Etat. Il s’agit de la construction d’un palais de la culture à Antsonjombe. Actuellement, le palais est sur le point d’être achevé.

Amnesty International, une organisation internationale spécialisée dans la protection des droits humains, a récemment sorti une déclaration accablante pour le régime, concernant l’Opération Tandroka menée dans le sud de Madagascar. Amnesty International parle d’atteinte aux droits humains fondamentaux au fil de sa déclaration.

Début de la réunion annuelle du Comité central du FFKM hier. Le grand rendez-vous du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar a débuté par un culte au temple luthérien d’Ambolokandrina. Les travaux de la réunion auront lieu pendant trois jours au FTMTK Ambohipo. Cette réunion importante sera naturellement l’occasion pour le FFKM d’évoquer la question de la médiation sur la crise politique malgache. « C’est le travail de l’église de réconcilier les gens. Avec ou sans l’aval de la SADC, nous allons mener la médiation », a affirmé le pasteur Lala Rasendrahasina.

La récente déclaration d’Amnesty International continue de faire des vagues. Pour Masimana Manantsoa, ancien ministre de l’Intérieur, ce manifeste est crédible et reflète la vérité sur place. Masimana Manantsoa, politicien originaire du sud de Madagascar, affirme. « Amnesty International a effectué des descentes sur terrain pour constater de visu les réalités en dessous de l’opération Tandroka ».

L’avion présidentiel sous Marc Ravalomanana a été vendu à une société basée à Las Vegas, aux Etats-Unis. Air Force One II a été pratiquement bradé. L’appareil a été acquis par une société de casinos à 24 millions de dollars.

Le mouvement « Dinika ny Samy Malagasy », dirigé par le professeur Paul Rajaonarivelo, va se réunir en conclave aujourd’hui, afin de scruter l’évolution de la situation politique dans le pays et d’envisager des actions dans le cadre de la sortie de crise.

Nosantarina omaly ary tsy hifarana raha tsy amin’ny faran’ny herinandro izao ilay hetsika ara-toe-karena fantatra amin’ny anarana hoe « vitrine économique» any Toamasina. Ny Praiminisitra Omer Beriziky no nitarika ny delegasiona avy amin’ny fitondram-panjakana izay nanome voninahitra ny fanokafana tamin’ny fomba ofisialy izany hetsika izany. Nambaran’ny Praiminisitra tamin’ny laha-teny nataony tamin’ny lanonam-panokafana fa tsy maintsy mametraka ny tany tan-dàlana i Madagasikara raha te-hametraka fitoniana marina eto amin’ny firenena. Ny fitoniana, hoy izy, no miantoka ny tena fampandrosoana amin’ny lafiny rehetra. Nomarihan’ny Praiminisitra ihany koa fa ao anatin’ny fahantrana tanteraka ny 75% n’ny mponina ao Toamasina, araka ny tatitra faran’ny banky iraisam-pirenena. “Raha samy manara-dalana amin’ny sehatra tsy miankina sy ny fanjakana dia samy mahazo tombony amin’ny asany avy ka ho tratrantsika ny fenitra napetraka toy ny fampiroboroboana ny sehatra tsy miankina antoky ny fandrosoan’ny ekonomiantsika”.

Araka ny nambaran’ny komandin’ny CIRGN Analamanga, ny Kolonely Rakotomahanina Florent dia hirotsaka an-tsehatra amin’ny fanenjehana an’ireo mpivarotra ireny akanjo na lamba miendrika fanamiana miaramila ireny izy ireo manomboka izao. Ny famaroan’ireo jiolahy izay misandoka ka manao ireny fanamiana ireny no nambaran’ity manamboninahitra ity fa anton’izany fandraisan’andraikitra izany.

Valin-kafatra ho an’ireo mpitandro filaminana izay nanao fanambarana mahakasika ny fizotran’ny hetsika manokana « Tandroka » any Betroka no azo hamaritana ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety izay nataon’i Raharimalala Louisette, omaly tao amin’ny hotely Colbert. Arak’izany dia nitondra ny fijeriny manoloana ny fanambaran’ireo manamboninahitra mikasika ity raharaha ity ny tenany. Nisy ihany koa ny fijoroana vavolombelona mikasika ny habibiana nataon’ny mpitandro filaminana tany amin’izany faritra izany ka nilazan’izy ireo fa « fanjakana mafia no misy eto »

Le chef de région Atsinanana est en mauvaise posture. Une rumeur de son limogeage au poste de chef de région Atsinanana est de plus en plus insistante. Alors que l’Etat malgache est en train de négocier le déblocage de la somme de 25 millions USD promis par le projet Ambatovy. Alain Mahavimbina, chef de région Atsinanana, est sur le point d’être remercié de son poste. Ce dernier n’est plus en bon terme avec le régime, après trois ans de service rendu à Andry Rajoelina et au parti TGV.

Le professeur Albert Zafy ne cache pas son amertume à l’égard du régime de Transition actuel. « Ce pouvoir doit s’en aller ou bien on doit le renverser », a-t-il affirmé. La situation actuelle est intenable selon l’ancien président. Ce dernier est en colère contre Andry Rajoelina. « Même tous ceux qui l’ont soutenu pour prendre le pouvoir sont maintenant mis sur la touche », a remarqué Albert Zafy, avant de continuer que « tous les anciens dirigeants étaient plus tenaces que Rajoelina mais ils ont été renversés ». L’homme au chapeau de paille est persuadé que le régime Rajoelina va tomber.

L’ancienne députée de Bekily s’insurge. Elle a été montrée du doigt par les chefs de la gendarmerie mais Louisette Raharimalala refuse de se taire. Le parti Mavana monte au créneau. Sur la base de nombreux témoignages, Louisette Raharimalala dénonce les exactions et les abus perpétrés par les militaires lors de l’opération Tandroka dans le Sud de Madagascar.« Est-ce que Remenabila a été arrêté ? », se demande l’ancienne députée de Bekily qui se sent offusquée par la récente accusation des chefs de la gendarmerie qui ont mené l’opération militaire dans le Sud du pays.

Roland Ratsiraka tente de percer vainement l’opinion tananarivienne à des fins électorales. Pourtant, rien ne laisse prédire que Roland Ratsiraka et ses cliques sortiront la tête haute dans les courses à moins qu’ils fassent les mains basses dans les décomptes aux urnes et fraudent dans les résultats. Pratiquement, le parti MTS n’a pas la pointure d’une concurrence qui fait peur aux yeux des autres candidats, comme Rajemison Rakotomaharo, Patrick Raharimanana, Pierrot Rajaonarivelo,

La 35e réunion du Comité central du FFKM s’est poursuivie hier. Rien n’a filtré des discussions au sujet de la reprise de la médiation sur la crise malgache. Les questions concernant la vie de l’organisation ont d’abord pris le dessus. On en saura davantage demain lors de la clôture de ce rendez-vous annuel.

Ces derniers temps, le litige foncier a fait toujours parler d’elle. Pas plus tard que jeudi dernier, des maisons ont été démolies du coté d’Antohamadinik, malgré le fait que la décision 654/12 du Conseil des ministres du 23 mai 2012 ait déjà suspendu les expulsions des terrains ainsi que la démolition des habitats et le scellage des biens. Le HAFARI Malagasy (Hery sy Andry Fiarovana Eto Antananarivo Renivohitra Iombonana) dénonce ces actes et pointe du doigt la SEIMAD.

Nanjaka teto an-drenivohitra ny fakàna an-keriny teratany karana ny taona 2005. Nandrenesana ity asa ratsy ity hatrany isaka ny herinandro. Pika, Djaffar, Lama, Syeve, Mahandry ary Ndimby, ireo no anaran’ireo jiolahy fanta-daza tamin’izany fotoana ary nandripaka ireo teratany karana mpanefoefo teto toa ny talen’ny orinasa Caromad sy ny maro tsy voatanisa. Ankehitriny, mafana ny raharaha Remenabila sy ny asan-dahalo any Atsimo ary anisan’ny nitondra fanankianana mahery vaika tamin’ny fihetsika sy ny fomba amam-panaon’ny miaramila nanatanteraka ny “opération” Tandroka sy ny raharaham-pirenena amin’ny ankapobeny, Raharimalala Louisette.

« Izahay no niangavy tamin’ny mpitondra fanjakana nandefa ireny miaramila nanao ny “opéeration” Tandroka ireny. Tsy maintsy mpitandro filaminana avy aty « ivelany » no nalefa nanao iny hetsika iny noho ny kolikoly avo lenta eo amin’ny dahalo sy ny mpitandro filaminana ary ny manampahefana any amin’iny Faritra misy anay iny. Tsara toerana hiresaka momba ny raharaha any Atsimo ny tenako amin’ny maha avy amin’ny foko Bara ny tenako. Manameloka marindrano ny fanambarana nataon’ny Amnesty International aho. Tsy misy « génocide » izany tany Atsimo; porofon’izany tsy misaona ny tenako satria tsy misy havako maty nandritra ny “opération” Tandroka. Ireo dahalo nanohitra tamin’ny fampiasana fitaovam-piadiana mahery vaika no lavon’ny mpitandro filaminana ; izay tsy nanohitra kosa nosamborina velona », hoy ny ministry ny Rano, Reboza Julien nandritra ny tafa nataony tamin’ny mpanao gazety.

Le récent communiqué de la SADC n’est pas tendre envers le régime de Transition. Que ce soit sur l’insécurité, ou sur les atteintes à la liberté de la presse, l’organisation régionale avait son mot à dire. Tout en se référant constamment à la Feuille de route. Les dirigeants de la Transition sont montrés du doigt par la SADC. L’organisation régionale est sortie de sa torpeur. Elle s’est contentée toutefois d’un communiqué. Les événements du Sud de Madagascar ont été évoqués par le bureau de liaison de la SADC.Le communiqué a spécifié.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) se réveille. L’Eglise est consciente de la gravité de la situation politique qui se dégrade davantage et concocte une réunion de toutes les forces vives nationales. La société politique, la société civile et les forces armées sont concernées. Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes ne se désintéresse pas de la situation qui prévaut actuellement dans le pays, même s’il a pris du temps pour réagir, face au pourrissement de la situation dont partagent les plus objectifs des observateurs.

Le rassemblement organisé par le Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana à Antsahamanitra, samedi dernier, lui a permis de tirer la sonnette d’alarme. Une nouvelle fois. L’appel laisse penser à un dernier avertissement. « Une élection organisée dans le contexte actuel ne permettra pas de sortir le pays de la crise », ont averti les pasteurs du HMF. Ces derniers ont même montré du doigt les partenaires de Madagascar qui souhaitent contribuer financièrement à l’organisation d’une élection dans les prochains mois. Car une consultation électorale prématurée conduira le pays dans une nouvelle impasse.

Dans l’état actuel des choses, seuls les politiciens opportunistes et les chefs militaires, soutiennent que tout marche à merveille dans le pays. Même le FFKM (conseil œcuménique des églises chrétiennes) soutient que le niveau d’alerte est au rouge. Le FFKM, l’entité la plus influente du pays, n’épouse pas l’état des lieux de la sécurité, soutenu par les chefs militaires malgaches. A l’issue d’un conclave de trois jours dans la capitale, le FFKM soutient que l’insécurité est à son comble dans le pays.

La communauté de l’Afrique australe, qui vient de publier un communiqué relatif à la conjoncture malgache, est toujours admise comme bouc émissaire à la recherche de sortie de crise par certains politiciens, membres de la mouvance présidentielle ou bien appartenant à l’opposition.

Mametraka ahiahy amin’ny fizirizirizn’ny fitondrana tetezamita hanatanteraka fifidianana ao anatin’izao toe-draharaha misy eto amin’ny firenena izao ny Hetsiky ny mpitondra Fivavahana (HMF) izay nanatontosa fotoam-pivavahana tao amin’ny kianjan’Antsahamitra ny asabotsy teo. Nandritra ny lahateny izay nataon’ny pastora Roger, iray amin’ireo mpitarika ity hetsika ity, no nanambarany fa mbola tsy tomombana ireo fepetra ahafahana milaza fa azo antoka ny hirosoana amin’ny fifidianana eto Madagasikara, raha tsy hilaza afa-tsy ny tsy fisian’ny fitoniana politika sy ny tsy fisian’ny fandriam-pahalemana manerana ny Nosy isika.

Notifirin’ireo andian-jiolahy miisa 24 nirongo basy poleta ny mpivarotra fiarakodia efa niasa iray teny Alarobia-Amboniloha ny faran’ny herinandro lasa teo. Vola mitentina 100.000 fmg monja anefa no lasan’izy ireo tamin’izany, araka ny vaovao azo. Toa hoe vao avy nivarotra fiara ity lehilahy ity ; noheverin’ireo jiolahy ho mitahiry vola an-trano angamba ny tenany ka izany no anton’izao fanafihana izao. Niezaka nanohitra ihany ny tenany, nanidy ny varavarana saingy tifitra avy hatrany kosa no setrin’izany. Tsy manana indra-fo amin’izay rehetra manelingelina amin’ny fanafihana ataony mihitsy ireo jiolahy, raha tsy hiresaka afatsy ireo olona telo indray maty voatifitra teny Ivanja, herinandro maro lasa izay.

androany ny grevin’ireo mpiraki-draharaha manerana ny Nosy, araka ny tapaka nandritra ny fivoriana izay natao tao amin’ny lapan’ny Fitsarana Tampony ny faha-19 novambra 2012. Tsy ho tomombana avokoa araka izany ny raharaham-pitsarana rehetra. Ireo mpiraki-draharaha tokoa mantsy no miantoka ny fitànana an-tsoratra didim-pitsarana izay antontan-taratasy rehetra mahakasika ny Fitsarana. Fitakiana tambin-karama amin’ny fitaterana sy ny trano fonenana tsy mbola novalian’ny Fanjakana no fototr’izany grevy izany.

Isan’ireo izay miombon-kevitra momba ny tsy maha ara-drariny ny fampidirana am-ponja ny tangalamena Zakariasy Patrick sy ny fandrahonana ny mpanao gazety tamin’int raharaha fampahalalam-baovao momna ny fisian’ny fanondranana gaboraraka ny harem-pirenena iny ny Praiminisitra teo aloha Tantely Andrianarivo. Nambarany tamin’ny famaliana ny fanontanian’ny mpanao gazety nandritra ny lanonana faha 25 taonan’ny Lycée Jean Ralaimongo Tany Fiararantsoa ny faramparan’ny herinandro teo fa midika fandrahonana sy fanamparam-pahefana ny fihazonana am-ponja an’ity Tangalamena ity izay mbola tsy nomelohin’ny fitsarana hatramin’izao. Aminy dia tsy misy hafa amin’izay vaovao samihafa mivoaka amin’ny karazam-pampalalam-baovao maro misy amin’izao fotoana izao ny navoakan’ity Tangalamena ity.

Mahazo vahana tanteraka amin’izao enim-bolana mialoha ny fifidianana izao ireo hetsika mitodika mivantana amin’ny vahoaka. Manana tombon-dahany amin’izany ireo mpitondra ao anatin’izao tetezaamita izao, manomboka hatramin’ny filohan’ny tetezamita izay miroso amin’ny ftokanana zava-bita, raha tsy hitanisa afa-tsy izay nataony tamin’iny herinandro iny. Mazava loatra fa fampielezan-kevitra mialoha ny fotoana izany rehetra izany izay voararan’ny lalam-pifidianana. Efa manomboka mifanipaka tanteraka amin’izao fotoana izao ny hevitry ny rehetra manoloana ny firosoana amin’ny fanatontosana ny fifidianana eto Madagasikara.

Tsy ho dila an’ity taona ity ny fiverenana an-tanindrazan’ny filoha teo aloha raha araka ny fahitan’ny mpikambana iray ao amin’ny ankolafin’ny Ravalomanana. Ny fanambaran’ny SADC izay nivoaka tamin’ny faramparan’ny herinandro teo no antony nilazan’ity mpanao politika ity izany. Nambarany fa mbola nanamafy ny amin’ny tsy maintsy hampiharana an-tsakany sy an-davany ny tondrozotra ny SADC.

Mety tsy ho isan’ireo antoko politika hanatevin-daharana ny vondrona UDR-C, izay mpomba ny fitondra Rajoelina, intsony ve ny antoko Matsilo tarihin-dRanjivason Jean Théodore? Izay no fanontaniana mipetraka avy hatrany raha vao nanaraka tsara ny fivoaran’ny fanambarana nataon’ity antoko ity tato anatin’ny fotoana vitsivitsy lasa izay. Hita taratra mantsy fa manomboka manakiana ny fitondrana Rajoelina ireo mpikambana ao amin’ity antoko ity andro vitsy lasa izay. Ranjivason Jean Théodore, filoha mpitarika ny antoko Matsilo dia nilaza fa “mamerina ny fomba fanaon’ny fanjakana teo aloha ny fitondrana amin’izao fotoana izao”.

Natolotra ny Fampanoavana tany Betroka omaly ny kolonely Andriamasimalala Marie ary notànana am-ponja vonjy maika. Voampanga ho nampiasa herisetra sy naka vola taman’olona nandritra ny “opération” Tandroka tany Atsimo ity manamboninahitra ity araka ny vaovao azo. Sady mandiso no manamafy ny voalazan’ny Amnesty International izao zava-misy izao. Voalohany, voaporofo izany izao fa tsy mijery tavan’olona amin’ny fampiharana ny lalàna ny mpitandro filaminana ka na ny “olony” aza natao famotorana sy natolotra ny Fitsarana rehefa nandika ny fitsipika sy ny lalàna. Faharoa, manaporofo ihany koa ity tranga ity fa nisy ny fihoaram-pefy niharo fanararaotana teo amin’ireo manamboninahitra sasan-tsasany nandritra iny hetsika natao hiadiana amin’ny asan-dahalo iny.

Nitafa tamin’ny mpanao gazety teto amin’ny La Nation i Louisette Raharimalala, nitondra fanampim-panazavana mikasika ilay raharaha nitranga tany amin’ny taona 2005, manodidina ny fialany sy ny fodiany an-tanindrazana ary ny raharaham-pirenena amin’ny ankapobeny. « Lasa tany ivelany aho ny taona 2003 taorian’ny nahafatesan’ny zanako ; niverina an-tanindrazana kosa aho ny taona 2007, nialohan’ny nianjeran’ny fitondrana Ravalomanana. Tsy teto an-toerana aho tamin’ny fotoana nanofan’ireo olon-dratsy ireo ny trano teny Atsimondrano ; ny tomponandraikitra misahana ny orinasa no nifampiraharaha tamin’ireo mpanofa trano ary efa voalazan’ny La Nation rahateo koa fa nisandoka anarana sy karapanondro izy ireo tamin’izany », hoy Louisette Raharimalala.

Le membre du CT, originaire d’Antsirabe, parle de régime de mensonge et de tromperie. Il est persuadé que le départ d’Andry Rajoelina est la seule solution à la crise politique actuelle. « Il faut renverser ce régime par tous les moyens, si c’est nécessaire, puisque c’est l’unique solution à la crise actuelle », a affirmé Didier Radert, membre du Congrès, issu de la mouvance Ravalomanana. Le CT parle de « régime de mensonge ».« Les véhicules qui ont été, soi-disant, offerts à la Commune d’Antsirabe pour l’enlèvement

La SADC est sur la sellette des entités politiques qui veulent en finir avec la crise qui perdure. Ces dernières sollicitent la médiation menée par le FFKM. La médiation menée par la SADC tarde à prendre une décision ferme sur la crise malgache. Jusqu’à présent, sa position par rapport à la mise en œuvre de la feuille de route de septembre 2011, laisse beaucoup de place à la tergiversation. Omer Beriziky, Premier ministre de la Transition qui fonde son pouvoir par les vertus de la feuille de route, confirme ce constat et appelle à la communauté de l’Afrique australe à décider sur les points qui étranglent le processus de sortie de crise.

Le fondateur du groupement FFF (Firaisam-pirenena ho an’ny Fahafahana sy Fandrosoana) est farouchement contre le report des élections de 2013. Pour Andriamparany Radavidson, l’élection présidentielle doit avoir lieu le 8 mai 2013. « Ce n’est pas la possibilité ou l’impossibilité des uns et des autres de se porter candidat qui doit déterminer la date du scrutin », a soutenu Radavidson. Lui-même, on se souvient, a déjà fait savoir son intention de se porter candidat lors des prochaines présidentielles.

Mikatso indray ny eo anivon’ny fitsarana etsy Anosy nandritra ny omaly. Mitokona tsy miasa ireo ny mpiraki-draharaha noho ny antony ara-bola. Mitaky ny handoavana ny tambi-karamany izy ireo izay vao milaza fa hanajanona ny fitokonany sy hiverina hiasa indray.

Nitombo izay tsy izy amin’izao fotoana izao ny isan’ny renim-pianankaviana mitaraina nohon’ny herisetra manjo azy ao an’ivon’ny tokan-tranony. Izay no fanamarihana nataon’ny fikambanana Babeo, fikambanana izay mmpiantsehatra eo amin’ny fihainoana sy ny fanampiana ara-kevitra ireo vehivavy izay iharan’ny herisetra.

Nameraka ny ahiahiny ny amin’ny mety tsy ahatanterahan’ny fifidianana izay kasaina hatao eto amin’ny firenena amin’ny taona ho avy ny mpitondra tenin’ny Filoha teo aloha. Nambarany mazava fa tsy ho tanteraka araka ny tokony ho izy, ary tsy hanan-danja ny fifidianana raha tsy tafaverina an-tanindrazana ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc. Nambarany ihany koa fa miankina amin’ny fifanarahana politika eto amintsika no ahafahan’ny filoha teo aloha mody an-tanindrazana.

Hiala tsy hiasa eto Madagasikara intsony I Tetsuro Kawaguchi, masoivohon’ny Japon niasa sy nonina teto Madagasikara nandritra ny efa-taona sy sivy volana. Handeha hamonjy ny ministeran’ny raharaham-bahiny japoney ny lehilahy mandra-piandry ny fanendrena vaovao mifantoka aminy.

Le camp d’Andry Rajoelina est sur le point de connaitre des fissures. C’est le cas de l’Union des Démocrates et Républicains pour le Changement (UDR-C). Ce groupement politique qui défend bec et ongle le président de la Transition depuis son ascension au trône, est en train de se fissurer et risque un imminent écroulement. Le groupement est composé des partis politiques Fanarenana, dirigé par Herimanana Razafimahefa, PSDUN de Jean Lahiniriko, Matsilo de Théodore Ranjivason, RPSD de Evariste Marson, AVI de Norbert Lala Ratsirahonana, et d’autres groupuscules politiques. Ces derniers s’entendent toujours et demeurent cohérentes sur les déclarations politiques.

C’était une attaque ciblée. Une vingtaine d’hommes ont attaqué un domicile à Alarobia Amboniloha, la nuit de vendredi dernier. Le domicile appartenait à un conseiller de Marc Ravalomanana, mais qui n’est pas à Madagascar.

Notafihana andian-jiolahy miisa telo mirongo basy ny Jirama ao Bazary-Be Toamasina, omaly talata 27 novambra 2012, tokony ho tamin’ny iray ora maraina. Lasan’ireo olon-dratsy tamin’izany ny vola manodidina ny 50 tapitrisa iraimbilanja, araka ny vaovao azo avy any an-toerana. Mody nangataka vonjy (dépannage) ireto jiolahy ireto, araka ny fanampim-baovao azo ; izany rahateo no fomba nidirany tao. Tsy nisy naratra na aina nafoy kosa anefa nandritra ity fanafihana hafa kely ity.

Velona indray ny ady tany etsy amin’ny faritra 67ha avaratra atsinanana. Manana olàna amin’ireo mponina eny manodidina ankehitriny ny orinasam-pajnjakana Seimad mahakasika ny toerana fanaovana fanatanjahan-tena iray eo amin’ny faritra. Mapiaka-peo ny mponina eny amin’ny faritra 67 ha ankehitriny manoloana ny fihetsiky ny orinasa Seimad. Kasaina ity farany hanaovana amboletra mantsy ny toerana fanaovana fanatanjahan-tena etsy 67 ha avaratra atsinanana, misy kianja filomanosana sy kianjana tenisy.

Le membre du Congrès de la transition, Mamitiana Ravelonanosy, dénonce la « dictature du régime Rajoelina ». Cet opposant notoire, ancien député d’Ankazobe, montre du doigt l’unilatéralisme des dirigeants de la Transition actuellement. Il ne compte pas jouer le rôle de figurant au niveau du parlement, et essaie de faire entendre sa voix. Les décisions arbitraires du régime putschiste sont montrées du doigt.« Les prisonniers politiques ne sont pas tous libérés, les radios de l’opposition sont toujours fermées alors que l’on parle déjà d’élection »,

Le pays pleure des dégâts causés par le pillage et le trafic illicite des bois précieux dans ses forêts. Le trafic fait perdre des millions USD à la caisse publique et dégrade le niveau de conservation des richesses naturelles du pays, qui lui fait une réputation à l’échelle internationale. Le trafic de bois de rose finit par alerter, quoique tardivement, le parlement, bien que certains de ces membres y sont soupçonnés.Plusieurs membres du parlement, particulièrement, ceux du conseil supérieur de la Transition,

Ce régime est capable de faire ce que ses prédécesseurs ont su éviter auparavant. Les armes risquent de faire encore parler d’elles d’ici peu dans le cadre d’une affaire de litige foncier qui oppose la société d’Etat, Seimad avec les habitants de 67 ha. Le torchon brûle et risque de dégénérer entre la société d’exploitation immobilière de Madagascar et les habitants de 67 ha. Ces derniers refusent, bec et ongle, de supprimer l’infrastructure sportive (terrain de tennis et ancienne piscine) dans leur quartier à des fins privées.

« Il y a de plus en plus de Malgaches qui vivent sous des abris en sachet plastique », déplore Gaby Vakiniadiana, du groupement d’opposition, Vahoaka Miray (Vami). C’est déjà pour lui, une raison suffisante de mettre un terme au régime actuel qui n’a pas su apporter les solutions au pays, après le coup d’Etat de 2009. « Le peuple doit se mobiliser pour mettre fin à ce régime », tonne-t-il. Notre interlocuteur désigne les dirigeants actuels, auteurs du putsch de 2009, comme étant les principaux responsables de ce désastre.

Les débats étaient caustiques au niveau du CST hier. Le parlementaire originaire de la région Anosy, Kaleta, a demandé au Premier ministre de faciliter le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana. « Si on veut appliquer la Feuille de route, il faut l’appliquer intégralement », a affirmé l’ancien Sénateur. « Il faut l’autoriser à rentrer, conformément à l’article 20 de la Feuille de route, et l’application de l’article 45 s’effectuera, une fois l’ancien président de retour à Madagascar », a spécifié Kaleta.

Henjana ny valin-kafatra avy amin’ny Gaby Vakiniadiana, Sekretera jeneralin’ny fikambànana Vahoaka Miray (VAMI), manoloana ny toe-draharaha ankehitriny. “Tokony tsy ahazo milatsaka hofidiana ireo olona 109 mpanongam-panjakàna efa voasazin’ny SADC sy ny Vondrona Afrikàna ary ny Firenena Mikambana tamin’ny taona 2009”, hoy izy. Mba ialàna amin’izany anefa dia tokony hampiharina iray manontolo ny Tondrozotra, hoy izy. “ Raha mahazo milatsaka avokoa ny rehetra dia tsy tokony hisy ny olana”, hoy i Gaby.

Maro ireo mpikambana eo anivon’ny filan-kevitra ambon’ny teteza-mita no mitaky ny anaran’ireo olona sy orinasa ao ambadikin’ny fanondranana an-tsokosoko andramena any ivelany. Nanafana ny ady hevitra tetsy amin’ny lapan’Anosikely tamin’ny alatsinainy lasa teo, nandritra ny fihaonana tamin’ny mpikambana amin’ny governemanta, ny raharaha fanondranana andramena. Ny mahakasika ny mangarahara moa no tena notakin’ireo mpikambana ao amin’io andrim-panjakana io tamin’ny solontenan’ny governemanta tonga tamin’ny fifanatrehana.

Ny filohan’ny VOndron’Olona Miaro ny Zon’ny Mpanjifa, Rasolofosaonina Ratsimbazafy Eugène dia nanindry fa ny zavatra tapaka tamin’ny fihaonana teo amin’ny mpiandraikitra ny UCTU sy ny filohan’ny tetezamita Andry Rajoelina, dia manisy fanavakavahana eo amin’ny samy mpanjifa, nefa olona samy sahirana izao ihany. Fantatra manko tamin’izany fihaonana izany fa 300 ariary ny saran-dàlana hoan ‘ny mpianatra, ny zokiolona ary ny mpiasan’ny orinasa afakaba. Izany anefa dia tsy vaha-olana, hoan’ity filohan’ny VOMZM ity.

Ho tohin’ny fitokonana fanairana izay tsy nahitam-bokany , dia nanomboka afak’omaly ny fitokonana faobe izay notanterahin’ny mpiasa eo anivon’ny ministeran’ny tontolo iainana sy ny ala . Araka ny tazana teny an- toerana omaly dia mbola nitohy izany hetsika izany satria mahatsiaro tena ho miantso an-tany efitra izy ireo na dia miezaka manantona ireo tompon’andraikitra isan-tsokajiny voakasik’izao raharaha izao aza. Mangataka izy ireo amin’izany ny tokony hametrahana ny minisitra vaovao hitantana ity ministera ity mba hamaha ny olana mianjady amin’ny mpiasa. Araka ny voalazan-dRAKOTONIRINA Aimé joseph ary filohan’ny sendikan’ny mpiasa eo anivon’ity ministera voalaza etsy ambony ity mantsy dia tsy fantatra intsony izay tena tompon’andraikitra handraisana baiko eo anivon’ity ministera ity.

Tsy naharesy lahatra ny fianankaviambe iraisam-pirenena ny fanazavana efa nataon’ireo manamboninahitra Malagasy izay nanao tatitra mikasika ny hetsika manokana “tandroka” nataon’izy ireo tany amin’iny faritra atsimon’ny Nosy iny. Nitaky fihaonana tamin’ny Praiminisitra lehiben’ny Governemanta, arak’izany ireo masoivoho iraisam-pirenena eto Madagasikara. Nandritra izany fihaonana natao omaly izany no nitakian’izy ireo ny hanokafana fanadihadiana tsy miankina mikasika iny raharaha iny, ka ny Firenena mikambana mihintsy no hitarika izany. Neken’ny Praiminisitra ny hanaovana izany fanadihadiana izany, araka ny nambarany.

La tuerie dans le Sud de Madagascar attire l’attention de la communauté internationale. Le Premier ministre, Omer Beriziky, s’est réuni hier avec des représentants diplomatiques au palais de Mahazoarivo. Il a été décidé la création d’une commission d’enquête internationale et indépendante. Le système des Nations Unies va contribuer à la mise sur pied et au fonctionnement de la commission d’enquête. De nombreux groupements et associations indépendants ont saisi les représentants diplomatiques à Antananarivo au sujet du massacre dans le Sud du pays.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes est sollicité pour poursuivre la médiation à la crise politique actuelle. Serge Zafimahova suggère que les chefs d’Eglises devraient mener la danse indirectement en nommant une institution intermédiaire. Le FFKM exige une réconciliation de tous les acteurs politiques malgaches et projette de tenir des réunions des forces vives nationales afin de trouver une issue crédible à la crise persistante. Le retour de l’Eglise dans l’arène commence à faire débat.

A compter de janvier 2013, ce sera l’église catholique qui présidera le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Une occasion pour l’Archevêque, Odon Razanakolona, de montrer sa capacité de rassembleur, en vue d’une solution durable à la crise. Monseigneur Odon Razanakolona reviendra à la tête du FFKM. Son leadership est très attendu. Il sera épié par les fidèles catholiques qui n’ont pas apprécié sa prise de position depuis la prise du pouvoir, par la force, par Andry Rajoelina et son équipe en mars 2009. Quatre ans après le début de la crise politique, l’Archevêque d’Antananarivo revient à la tête du FFKM.

Les membres de l’opposition étaient sidérés par le comportement de certains parlementaires pro-Rajoelina, lors de la récente séance au CST. « Certains agissaient comme des voyous », affirme Zafilahy Stanislas. « Ils n’avaient aucun respect à l’égard d’un président d’institution », continue-t-il. Car, à un certain moment, le général Dolin Rasolosoa avait du mal à maîtriser la séance en raison des vacarmes. Pour ce parlementaire issu de la mouvance Ravalomanana, « les pro-Rajoelina ont montré leur vrai visage lors de ce face-à-face au Conseil supérieur de la Transition ».

Les responsables militaires répondent au rapport d’Amnesty International dans le cadre de l’opération Tandroka. Si l’organisation internationale, qui détient une certaine crédibilité sur le plan international et rayonne dans les plus hautes instances internationales,

Tapitra ny talata alina teo ny 24ora, fe-potoana nomen’ireo “hetsika tsy misy miala aketo niany” amin’ny fitakian’izy ireo ny hamoahana ireo 05 lahy mpitarika sy mpikambana ao amin’ny biraon’ny hetsika izay nosamborina sy nodarohana ary nogadraina. Omaly alarobia dia niverina teo anoloan’ny lapan’ny fitsaran’i Toamasina ireo mpanao fihetsiketsehana mitaky ny famotsorana azy ireo. “Efa eo am-panomanana hetsika goavana hanamafisanay ny hetsika fitakianay izahay izao, tsy ekenay mihintsy mantsy ny olona miady ny tombontsoan’ny Malagasy madinika sy tanora sahirana no gadraina toy izao”, izay no nambaran’izy ireo izay tsy naharitra ela kosa teo amin’ny araben’ny fahaleovan-tena sy nilamina tanteraka.

Miely ny feo ao Toamasina izao fa maty voatifitra ny komandan’ny Force d’Intervention de la Police (FIP) , ny Officier Rafaliarivo Jules. Nisy ny fihaonana natao taminy tao amin’ny birao fiasany ao amin’ny tranoben’ny boriborin-tanin’Ankirihiry ao Valpinson, izay nilazany fa “hatramin’ny zanako dia miroiroy saina nilazan’olona izany tany am-pianarany, ny fianakaviako dia mitaintaina raha vao nahare an’izany.

amin’ny Distrikan’Ankazoabo sy Benenitra indray amin’izao fotoana izao no malaza ratsy. Fantatra araka ny fanambarana nataon’ny parlemantera avy any amin’izany faritra izany fa mirongatra izay tsy izy amin’izao fotoana izao ny fanafihana ataon’ny dahalo mpangalatr’omby any amin’izany distrika izany.

Tsy misy andro tsy andrenesana fanafihan-jiolahy mitam-piadiana, tato ho ato, teto an-drenivohitra. Mpiasan’ny Baky Foibe monina eny Nanisana no lasibatr’izany omaly alina. Jiolahy miisa 7 no nanafika izany mpiasa izay ary nitifitra azy sy ny mpiasany. Marihina fa isan’ny mpitarika grevy tao amin’ny Banky Foibe ity voatifitra ity. Jiolahy miisa fito, misaro-tava ny iray ary tsy misaro-tava ny enina, nitondra basy Kalachnicov izy ireo. Ireo no nanafika ny fianankaviana iray tetsy Nanisana omaly alina tokony ho tamin’ny 1 ora sy sasany alina.

Isan’ireo naneho ny heviny manoloana ny fitakian’ny fianankaviambe iraisam-pirenena ny hanaovana fanadihadiana tsy mitanila mikasika ny hetsika “tandroka” natao tany atsimo ny sekretera jeneralin’ny Fikambanana “Justice et paix”, Mompera Alain Thierry Raharison. Nambaran’ity mpitondra fivavahana ity fa antoka iray ahafahana miroso amin’ny fitoniana eto amin’ny firenena ny fahavitan’izany fanadihadiana izany. Nokianiny kosa anefa ny filazana fa tsy mahafantatra ny zava-misy any ifotony ny Amnesty International.

Le pays est actuellement à la recherche de l’homme providentiel pour faire décoller l’économie du pays après les élections. Ce ne sera ni Andry Rajoelina, ni Marc Ravalomanana, selon l’Observatoire de la vie publique (SeFaFi). L’Observatoire de la vie publique (Sehatra Fanaraha-maso ny fiainam-pirenena), composé d’intellectuels malgaches et un étranger, brise le silence à propos du sort des deux principaux protagonistes à la crise, notamment Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Pour cette organisation, les deux personnalités ne devraient se présenter aux prochaines élections.

Le syndicat des Ingénieurs agronomes (SIAM) monte au créneau. Ils ont sorti un communiqué au vitriol. L’affaire bois de rose, l’affaire Zakariasy, la situation au ministère de l’Environnement et la gestion des ressources humaines sont passées au crible. « Il faut oser démissionner quand on n’est pas capable de résoudre les problèmes ». C’est la conviction des membres du Syndicat des Ingénieurs agronomes, face à toutes les anomalies qui perdurent dans le pays actuellement.

L’ancien président du Sénat ne veut pas se précipiter aux élections. Il pense que « le contexte actuel n’est pas propice à une élection crédible ». Le fondateur du parti Mamafisoa est candidat à la prochaine élection présidentielle, mais il se veut être plus réaliste. « Une élection précipitée ne permettra pas de résoudre la crise politique », soutient-il. En outre, Rajemison Rakotomaharo a un penchant très visible pour le « ni…ni… » puisqu’il est persuadé que c’est Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana qui constituent les principaux blocages à la crise politique actuelle.

Que s’est-il vraiment passé dans le sud du pays ? Le regard est fixé dorénavant à l’observation de la commission d’enquête internationale chargée s’informer sur ce qui s’est vraiment passé dans le sud du pays, dans le cadre de l’opération Tandroka. Elle devrait être sur la brèche dans les semaines qui viennent. Cette commission se chargera de développer un autre regard de la situation qui prévaut dans cette partie de l’île, en dégageant des résultats de ses investigations, à propos des violations de droits humains, durant l’opération militaire. Selon le père Thierry Alain Raharison, secrétaire général de la commission épiscopale justice et paix, « cette enquête est plus qu’utile à cette conjoncture où les [diarrhées verbales] minent les débats ».

Il sera difficile pour les militaires de se défendre. Les témoignages sur les exactions dans le Sud sont tellement nombreux. C’est au tour du Pr Elimberaza Mandridake, enseignant à l’université de Toliara, et originaire de la région, d’apporter des témoignages recueillis sur place. Des témoignages qui, justement, ne diffèrent pas trop de ceux apportés auparavant par des personnalités importantes, comme Monja Roindefo ou l’artiste D’Gary ainsi que d’autres politiciens.

Mitatitra ireo fijoroana vavolombelona mahakasika ny habibiana nataon’ireo miaramila nanao ilay hetsikamanokana “Tandroka” tany amin’ny faritra atsimo ny profesora Elimbiraza Mandridake, mpampianatra ao amin’ny onivesiten’i Toliary. Namafisin’ity tompon’andraikitra ity tamin’ny alalan’izany fanambarana izany fa tena nisy tokoa ny fanapotehana fananan’olona sy fandorana tanana tao anatin’izany hetsika manokana izany. Manao antso avo mba hampitsaharana izany habibiana izany ny profesora Elimbiraza Mandridake.

Tsy mitombina intsony ny filazana fa taratasy noforonina fotsiny ilay fanambaran’ny Kolonely Charles mahakasika ny fanonganam-panjakana izay nitranga teto Madagasikara ka nahatonga an’izao tetezamita izao teo amin’ny fitondrana. Araka ny efa nampanantenainy, sy efa natsidiny tamin’ny alalan’ireo gazety teto Madagasikara dia ny tenany mihintsy ankehitriny no nijoro ho vavolombelona tamin’ny alalan’ny raki-tsary video izay miely amin’ny alalan’ny tranokalam-pifandraisana (internet) amin’izao fotana izao. https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZBfF_C2xmuI ; http://www.tananews.com/2012/12/videos-exclusifs-tnn-les-revelations-du-lieutenant-colonel-charles-andrianasoavina-3eme-partie/: Ireo no ahitana izany fanambarana nataon’ny Kolonely Charles izany.

Tandindomin-doza tanteraka ny tanora Malagasy, indrindra ny tovovavy manoloana ny fahantrana nateraky ny fitondrana Andry Rajoelina, nandritra izay efa-taona naha teo amin’ny fanjakana azy izay. Misy manararaotra izany tsy fisian’asa sy tsy fananam-bola izany ireo vahiny sasan-tsasany. Mameno ireny andrin-jiro (poteau) ireny ny tolotrasa (annonce) isan-karazany ary mazàna vehivavy tanora sady tsara tarehy no hiantefan’ny tolotra. Ohatra amin’izany àry ity tolotrasa iray teny amin’ny “poteau” nanaovan’ny La Nation fanadihadiana ity, manamafy izay loza mitatao ho an’ny tanora izay, araka izao manaraka izao.

« C’est le peuple qui doit désigner celui qui va diriger le pays », a soutenu Marc Ravalomanana dans son intervention téléphonique samedi dernier à ses partisans. Le président déchu s’insurge contre le « ni…ni ». Car selon ses propos, il compte bien participer à la prochaine élection présidentielle. « Le ni…ni n’est pas acceptable dans une démocratie », a poursuivi l’ancien président.« Une réunion de la SADC aura lieu bientôt nous attendons leur décision », a affirmé Marc Ravalomanana. Le président déchu a de nouveau promis à ses

Ils l’ont déjà fait savoir, bien avant la décision des représentants de la communauté internationale à Madagascar. Les pasteurs du Hetsiky ny mpitondra Fivavahana affichent la ferme volonté d’intégrer la commission d’enquête indépendante, mise en place avec la Communauté internationale.C’est que le HMF dispose d’informations rapportées par des ecclésiastes locaux qui ont

Masimana Manantsoa, membre de la commission électorale nationale indépendante de la Transition (CENI-T), suggère une transition de salut public, comme alternative à la transition actuelle. Madagascar a vécu quatre mois de crise. La plus longue période transitoire de l’histoire du pays. Pourtant les démarches de sortie de crise piétinent. Masimana Manantsoa, ancien ministre de l’Intérieur et non moins membre du bureau politique du parti Monima, propose de mettre en place une transition de salut public à la place du régime actuel.

Le parti MFM s’attèle actuellement à la traduction en malgache du Manifeste d’Abidjan. C’est dans la capitale ivoirienne que la dernière réunion de l’International Libéral s’est tenue. Manandafy Rakotonirina était le seul malgache présent sur place. Les résolutions seront donc traduites en malgache, avant d’être vulgarisées à Madagascar. Le 58e congrès de l’International Libéral s’est tenu en Abidjan du 17 au 21 octobre dernier.

Nandritra ny fitsidiam-paritra nataony tany amin’ny renivohitry ny Faritra Antsinanana no nanambaran’ny filohan’ny antoko Harena ny heviny mikasika ny fizotran’ny fanomanana ny fifidianana eto Madagasikara amin’izao fotoana izao. Naneho ny ahiahiny ny amin’ny mety tsy ahatomombana ara-demokratika an’io fifidianana io i Lezava Fleury. Nokianiny ihany koa ny fomba fiasan’ity fitondrana tetezamita ity izay mamoaka làlana kanefa tsy mampihantra izany làlana izany akory. Ampy dia ampy ny enim-bolana izay nofaritan’ny teknisianina Malagasy sy ireo avy amin’ny Firenena mikambana amin’ny firosoana amin’ny fifidianana,

Nanamafy ny finiavany hirotsaka ho fidina amin’ny fifidianana filoham-pirenena izay kasaina hatao amin’ny taona ho avy eto Madagasikara ny filoha teo aloha, nandritra ny fidirany an-telefaonina mivantana tao amin’ny kianjan’ny Magro Behoririka. Tamin’izany ihany koa no nanambarany tamin’ireo mpomba azy fa fanitsakitsahana ny demokrasia ny fivoizana ny hoe « ni…ni » amin’io fifidianana io. « Tsy manaiky izany hoe ni.. ni izany isika. Ho anareo mpikabary na mpandahanteny dia samia milaza ho ren-tany sy ho ren-danittra fa tsy ao anaty voambolana demokrasia izany ni…ni izany. Lazao hoy an’izay olona milaza izany fa tsy ilaina ho henoin’ny olona akory izany satria tsy ao anaty demokrasia.

Liva Raharison, un membre du parti AVI, actuel directeur général de la société Seimad (Société d’exploitation immobilière de Madagascar) persiste et engage un bras de fer avec les habitants des 67 ha. Il fait la loi dans le cadre d’un litige foncier avec les habitants de ce grand quartier de la capitale.

L’association VOT, qui soutient l’ex-président, Marc Ravalomanana, vient de créer une branche à Faratsiho. Des représentants de l’association se sont rendus sur place samedi dernier. C’était l’occasion pour ses membres, de tenir un rassemblement de sensibilisation de la population locale sur la situation politique actuelle.

Niveri-maina avokoa ireo nanan-draharaha tao amin’ny fitsarana Ambaratonga voalohany Anosy, omaly, nohon’ny fitohizan’ny fitokonana ataon’ireo mpiraki-draharaha. Tsy nahitam-bokany arak’izany ny fihaonana teo amin’ny sendikan’ny mpiraki-draharaha sy ny minisitry ny Fitsarana tamin’ny zoma lasa teo. Nambaran’ny mpitarika ireo mpitokona fa tsy nifanentana na dia tamin’ny ampahafolon’ny fitakian’izy ireo aza ny tolo-kevitra nomen’ny minisitra. Hitohy ary hiha-mafy arak’izany ny fitokonana ataon’izy ireo.

Araka ny vaovao farany nampitain’ny sampana serasera eo anivon’ny komandin’ny zandarmaria nasionaly dia ny zandary ao amin’ny CSI (na Centre de sécurité Intérieure) no mpamatsy basy sy fitaovam-piadiana an’i Remenabila sy ny tariny. Ny fanadihadiana ifotony notarihin’ny mpanao famotorana avy amin’ny komandin’ny zandarmaria nasionaly moa no nahafantarana izao zava-mitranga izao. Niainga tamin’ny fanarahana ireo vodina bala 7,62 mm (douille na etuis) mitondra ny lotissement 539-84 miisa 54 an’ny basy Kalachnikov nampiasan’ny dahalo tamin’ny fifanandrinan’ny zandary dimilahy sy dahalo ka nahalavoana dahalo miisa 12 tany Beharena, distrikan’I Befotaka atsimo farany teo ny fototry ny fanadihadiana.

Cela fait déjà deux semaines que l’avion présidentiel « Air Force One II » a quitté le sol malgache à destination des Etats-Unis. Jusqu’à présent, aucune communication officielle du régime n’a pas été au rendez-vous pour faire la lumière sur la transaction. Où est passée la somme que l’Etat devrait recevoir après la vente de « Air Force One II » ? C’est la question qui suscite une réponse du régime. Pourtant, ce dernier ne veut qu’aucune information ne s’échappe autour de cet avion. Il préfère entretenir le doute et évite de lever les voiles sur certains détails à propos de la vente de l’avion.

Pas de calendrier établi pour le moment. Mais le FFKM affiche toujours la ferme volonté de reprendre la médiation sur la crise malgache. Avant la fin de l’année, « un culte sera organisé par la fédération des églises chrétiennes de Madagascar, pour demander la grâce de Dieu, avant le début des travaux », a affirmé un membre de l’équipe technique du FFKM. Ceci dit, il va falloir attendre l’année 2013 pour l’effectivité des travaux de médiation. Le FFKM préfère y aller doucement. En effet, toutes les conditions ne semblent pas encore entièrement réunies pour tout démarrer. L’équipe technique s’en tient d’abord aux préparatifs.

Marc Ravalomanana a déjà émis son objection contre l’option « Ni…ni ». Il veut se présenter aux prochaines présidentielles. De son côté, Andry Rajoelina, lui, poursuit son offensive de charme pour ramifier ses bases et ne cache plus son intention de briguer un mandat électif. Pourtant, la résolution de crise est au statu quo. En attendant un improbable verdict de la SADC sur la crise malgache, à l’issue de sa réunion vers la fin de cette semaine, l’atmosphère est nébuleuse dans le pays. Le bout du tunnel est encore très loin pour la sortie de crise.

L’intense campagne pour l’exclusion des deux principaux protagonistes de la crise, ne laisse pas indifférente la mouvance Albert Zafy. Malgré les divergences de point de vue dans le passé, les Zafistes sont plutôt persuadés qu’empêcher Ravalomanana de se présenter aux élections, ne fera que compliquer la situation politique dans le pays. « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire ». C’est l’adage choisi par l’ancien député de Mananjary, Omar El Camille Mektoub, pour contrer la campagne visant à exclure Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina des futures élections à Madagascar.

Le nouveau président du parti PSD se veut être pragmatique. « Une rencontre entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana est toujours indispensable, en vue de la mise en place d’un nouvel accord politique, et c’est seulement à la suite de cet accord que les élections pourront être organisées », a affirmé Fetison Rakoto Andrianirina. Ce dernier est convaincu qu’une décision non réfléchie peut être fatale. « Une élection précipitée ne résoudra pas le problème actuel », a affirmé le président du PSD. En outre, Fetison Andrianirina préconise une médiation efficace pour parvenir à cette «entente » entre les deux belligérants de la crise malgache.

Samy tonga teo anoloan’ny fitsarana avokoa na ireo mpiraki-draharahan’ny Fitsarana na ireo mpikambana ao amin’ny antoko Tsisy miala aketo niany, omaly maraina. Raha nanohy ny fitakiany iretsy voaloha dia nanao torak’izany ihany koa ireto faharoa izay nitaky ny famotsorana ny naman’izy ireo izay nampidirina am-ponja. Toy ireo mpiraki-draharaha manerana ny Nosy dia nanohy ny fitokonany manoloana ny Fitsarana tany an-toerana ihany koa omaly ny mpitsara tao Toamasina. “Manao be marenina ny minisitry ny Fitsarana sy ny fanjakana amin’ny fitakianay ny zonay. Tsy misy asa mandeha eto raha tsy misy ny fifanarahana sy fanomezan-toky vita sonia, mikasika ny fandoavana an’io zonay io”, izay no fanazavana nataon’ireo mpiraki-draharahan’ny Fitsarana tao Toamasina, nandritra izany fanohizan’izy ireo ny fitokonany izany. Mbola namafisin’izy ireo ihany koa fa tsy matahotra ny fanaovana ‘requisition’ izy ireo.

La banque sino-malgache BICM (banque industrielle et commerciale de Madagascar) va-t-elle mettre sa clé sous la porte ? La banque BICM est sur le point de faire sa descente en enfer, en se présentant à un danger de faillite qui la guette depuis un certain temps. Une démêlée financière avec la CNaPS qui l’a mis à cet état dépravant, va susciter alors des ragots. En effet, la banque fera des bruits de lanterneau qui met alors l’actionnaire majoritaire de cette institution, un chinois nommé Hui Chi Ming, et le directeur général de la CNaPS (caisse nationale de prévoyance sociale), Arizaka Raoul Rabekoto, au centre de la polémique.

Miaina ao anaty tebiteby tanteraka ireo sekoly tsy miankina manerana ny Nosy noho ny fampihorohoroana ataon’ny CNAPS azy ireo. Ao ireo terena tsotra izao hiditra ho mpikambana ao amin’ny CNAPS, toa ny Lycée-collège Ny Hasina Sabotsy Namehana, ny école privée (EP) Zoara Mampianina Soalandy, ny EP Nantenaina Ankadivoribe, sns. Misy kosa ireo terena handoa vola be toa ny EP Credo (24.752.720 Ar) FLM (efa eny amin’ny Fitsarana), EP Maranatha Manakara (22.900.631 Ar), EP Mondain Ambolomadinika (90.131.716 Ar), Lycée Price (35.602.971 Ar), EP Liam-pandrosoana (19.159.269 Ar), La Bonne Semence (8.938.782 Ar), EP Institution Lehimbirana (13.975.944 Ar), EP Soleil (17.792.385 Ar), sekoly Akany Mitia Fir II (5.181.873 Ar), Centre Communautaire Fifampandrosoana Fir I an’ny FFPM izay

Nisy vaovao mahakasika ny “operation Tandroka” omaly ka nanaovana lahatsoratra teto amin’ny gazety. Tsy nifanaraka ny tena hevitry ny fampitam-baovao nalefan’ny zandarmaria nasionaly teto amin’ny fanoratana anefa ny fomba nampitaina ny vaovao tamin’ny mpamaky ka itondrana fanitsiana etoana.

La troïka de la Sadc tiendra une réunion ordinaire cette semaine en Tanzanie. Une fois de plus, la crise malgache sera au menu, même si ce n’est pas l’unique sujet inscrit à l’ordre du jour. Une décision ou une résolution est attendue, notamment à la suite des récentes missions d’évaluation de l’organisation régionale à Antananarivo. Les acteurs de la crise malgache attendent cette décision.Mais on a noté en tous cas, depuis le début de cette crise, que les résolutions de la Sadc étaient restées lettres mortes.

Les deux parties se veulent être optimistes, malgré la réticence de certains partenaires de Madagascar. Le comité de pilotage du Pacem et la Cenit ont tenu une première réunion au siège de la Commission électorale. Une réunion entre le comité de pilotage du Programme d’appui au cycle électoral à Madagascar (Pacem) et la Commission électorale nationale indépendante s’est tenue hier à Alarobia. Il s’agit de la première réunion entre les deux parties.Ce fut l’occasion pour la Cenit, de présenter l’évolution de la situation depuis le début du processus déjà en cours.

Le mouvement politique qui soutient Raymond Ranjeva persiste et signe. La mise en place d’une nouvelle transition neutre est l’unique solution pour sortir le pays de la crise selon un communiqué. Le Hetsika Marolafy a rappelé les problèmes traversés par le pays au cours de derniers mois, comme la situation dans le sud déjà soulevé par Amnesty International, la récente déclaration des Evêques, le mouvement du Hetsiky ny Mpitondra Fiavavahana et la revendication des syndicalistes. Le mouvement qui soutient Raymond Ranjeva, a ainsi conclu que tous ces problèmes et ces revendications sont restés sans suite et sans solutions pérennes. D’où la nécessité d’une table rase.

Nihaona tamin’ireo mponina manamorona ny lalam-pirenena faha 7 eo anelanelan’ny tetezana Tanjombato sy Ankadimbahoaka, omaly, ny mpanolontsaina ambonin’ny Tetezamita Alain Ramaroson. Tonga teny an-toerana ihany koa ny talen’ny kabinetran’ny Ministeran’ny Mponina sy ny talem-paritry ny Mponina sy ny raharaha Sosialy eto Analamanga, Rakotonirina Angelo. Nandritra izany fihaonana izany no nahafantarana fa mitsipaka ny fandravana ny trano fonenan’ireo mponina amin’izany faritra izany ireo tompon’andrikitra ireo.

Tsy nisy afa-tsy tambikarama iray volana no nomena ireo sefo fokontany tao amin’ny distrikan’i Soanierana Ivongo, raha araka ny fitarainana nataon’ireto farany nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety izay nataony tao Toamasina omaly. Araka ny fanazavan’izy ireo dia efa-bolana ny tambin-karama nampanantenaina azy ireo ary izany no nomena an’ireo sefo fokontany tany amin’ny distrika hafa. Marihana fa araka ny fitantaran’izy ireo ihany dia efa nandefa fitarainana teny amin’ny mpitandro filaminana tany amin’izany distrika izany izy ireo mahakasika an’ity tsy fahampian’ny tambikarama nomena azy ireo ity.

Ny 40% n’ireo olona tokony hisoratra anarana amin’ny lisim-pifidianana no nanao izany hatramin’izao, raha ny any amin’ny distrikan’ny Sakaraha no resahana. Ny lehiben’ny CED (Commission électorale de district) any an-toerana, Tsimavaka Jules, no nanambara izany tamin’ny fanadihadiana nataon’ny mpanao gazety tany an-toerana.

Mikasa ny hanao “fafy rano be” ireo Tangalamena any amin’iny Faritra Antsinanana iny. Ny loharanom-baovao avy any an-toerana no nahafantarana fa tsy vitsy amin’ny mponina ao an-tampon-tanan’i Toamasina no mihevitra fa voaota io tanana io nohon’ny fisian’ireo bengy (osy) izay ompian’olona ao an-tanana.

Miteraka resabe any Ambatondrazaka ny mikasika ilay teratany Sri-lankais, mpitrandraka sady mpividy vatosoa ao Didy, araka ny vaovao azo. Nakaton’ny fanjakana ny fitrandrahana vatosoa ao Didy kanefa mbola mitohy hatrany izany fitrandrahana izany. Voaporofon’ny zandarimaria any Ambatondrazaka àry fa ilay teratany Sri-lankais ihany no manohy mividy ireo vatosoa. Nampanantsoin’ny zandary ny tenany hatao fanadihadiana, manodidina izao fandikan-dalana izao. Mpitsara anefa no tompon-tranon’ity teratany vahiny ity izay nanome baiko ny zandary hampitsahatra avy hatrany ny fanadihadiana. Nanao tatitra tany amin’ny lehibe anefa ireo tomponandraikitra ao anivon’ny zandarimaria any an-toerana ka dia nahazo baiko hanohy ny asany ireo zandary any Ambatondrazaka.

Mienjan-droa ny tady eo amin’ny ministeran’ny Fitsarana sy ny sendikan’ny mpiraki-draharaha eto Madagasikara nohon’ny fitokonan’ireto farany. Na dia nanambara ny mbola fahavononany amin’ny fanohizana ny fifampidinihana hikatsahana vahaolana amin’ity fitokonana ity aza ny avy ao amin’ny ministera dia nilaza ihany koa fa vonona ny handray fepetra manokana raha ilaina izany. Niantso ireo mpanao fitokonana mba tsy handrahona an’ireo izay vonona ny hiverina hiasa ihany koa ny ministeran’ny Fitsarana

118ème sur 174 pays. C’est le rang de Madagascar en termes d’indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International. Madagascar a eu 32 points, au même rang que l’Indonésie, l’équateur, l’Egypte et la République Dominicaine, sur une échelle de mesure de 1 à 100. En 2011, Madagascar a été classé 100ème sur 182 pays enquêtés par Transparency International. Pour cette année, le pays recule et perd 11 places dans le classement.

Les regards sont focalisés sur la Tanzanie. Que décidera la réunion ordinaire de la Troïka de la SADC au sujet de la crise malgache ? L’organisation régionale est pratiquement condamnée à trouver une solution, efficace et durable. La réunion de la SADC qui se déroule cette semaine en Tanzanie focalise l’attention de nombreux observateurs. Julien Radanoara, spécialiste des relations internationales, affirme que « la SADC pourrait faire du forcing lors de cette réunion ».Son objectif serait de parvenir coûte que coûte à une solution à la crise politique malgache qui n’a que trop duré.

L’Union Européenne roulera-t-elle pour l’option « ni…ni » sur la sortie de crise ? Va-t-elle débloquer finalement les millions d’Euros d’aide budgétaire et fournir son soutien financier aux élections prochaines ? Condamnera-t-elle les exactions perpétrées par le régime de transition contre la presse malgache ? Ou attendra-t-elle encore plus de temps pour trancher sur le cas malgache et jouera cet effet à la prolongation avec le régime ? Tout va se savoir aujourd’hui à Ankorondrano, siège de la représentation de la commission européenne à Madagascar, sur ces questions épineuses du processus de sortie de crise.

Didier Ratsiraka a quitté le pays, il y a une année de cela, un certain mois de novembre 2011. Et il ne rentrera pas tant qu’il n’a pas annoncé son retour, 5 jours avant la date exacte. Une source via Paris, sa ville d’accueil, l’a annoncé hier pour essayer de mettre un terme aux rumeurs qui circulaient sur le sujet depuis une semaine. Certaines personnalités osent se manifester à ce propos, rien que pour se faire éclat dans l’échiquier, alors que Didier Ratsiraka en personne a soutenu lors de la célébration de son anniversaire, en novembre dernier, que personne ne saurait la date de son retour, même pas ses proches.

La plateforme VOT, regroupant des partisans de Marc Ravalomanana, a adressé un message d’avertissement à la représentante du PNUD à Madagascar, Fatma Samoura. Lors d’une conférence de presse, hier, les dirigeants du VOT ont quelque peu haussé le ton. « Nous avons déjà adressé auparavant quatre lettres à madame Fatma Samoura mais elles sont restées sans suite », a affirmé un membre. « Nous venons de lui adresser un nouveau message et nous attendons dans les prochains jours sa réaction », continue-t-il.

Le parti AKFM est connu depuis longtemps pour son nationalisme. Les leaders étaient toujours réticents à la coopération avec les bailleurs de fonds traditionnels comme le FMI et la Banque Mondiale. Le président du parti estime qu’avant l’aide d’urgence qui vient d’être octroyée par la Banque Mondiale, « il fallait plutôt demander l’avis du peuple ».

Fantatra ary izao fa notànana am-ponja ny talen’ny CROUA (centre régional d’œuvre universitaire) teo aloha, Randriamiarinarivo Abel sy ny « agent comptable » iray, voarohirohy tamin’ny fanodinkodinam-bola mitentina 694.697.682 Ar tao amin’izany sampan-draharaha izany. Ry zareo avy ao amin’ny IGE moa no niantoka ny fanadihadiana nahitàna izany lavaka teo amin’ny fitantanam-bolan’ny CROUA izany. Voatery nandray fepetra ihany tokoa mantsy ny fitondrana Tetezamita rehefa nivoaka an-gazety ity raharaha nohezahan’ny sasany nafenina ity. Raha adika amin’ny teny fohy dia manelingelina mihitsy ny mpanao gazety sy ny asan-gazety eto amintsika.

Ny 68% amin’ireo asa miankina amin’ny Fanjakana eto Madagasikara dia anjakan’ny kolikoly avokoa. Izay no nisongadina tamin’ny fanadihadiana nataon’ny fikambanana Transparency International mahakasika ny tahan’ny fihanaky ny kolikoly eto amintsika. Nampahafantarina omaly ny vokatr’izany fanadihadiana izany. Fikambanana iraisam-pirenena maro no nandray anjara tamin’ny fanatontosana ny fanadihadiana.Nasongadin’ity tatitra ity ihany koa fa nihemotra ny laharan’i Madagasikara raha oharina amin’ny toerana nisy azy tamin’ny taon-dasa.

Tsy mazava ny fihetsiky ny mpandrindra ny rafitry ny Firenena Mikambana eto Magadasikara, Fatma Samoura, raha araka ny nambaran’ireo mpikambana ao amin’ny VOT (Vondron’olo-tsotra) izay nanao valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety omaly. Miahiahy ny amin’ny mety hanaovan’ity solon-tenan’ny Firenena Mikambana eto Madagasikara ity tatitra vilana mikasika ny zava-misy eto amin’ny firenena eo anatrehan’izany rafitra iraisam-pirenena izany ny VOT raha araka ny fanazavana nataon’izy ireo tamin’ny mpanao Gazety. Nambaran’izy ireo ihany koa fa in’efatra izy ireo no nandefa taratasy tany amin’i Fatma Samoura kanefa tsy nisy valiny avokoa izany hatramin’izao.

Fantatra tamin’ny 4 desambra teo ny fanampahan-kevitry ny Vondrona eropeanina mahakasika ny fahafahan’ny fiaramanidin’ny Kompaniam-pitaterana an’abakabaka Malagasy misidina any amin’ny habakabak’izy ireo. Araka ity fanampahan-kevitra ity dia mbola mipetraka ho isan’ireo ao anatin’ny lisitra arahi-maso akaiky sy tsy mahazo misidina ny habakabaka eropeana ny fiaramanidinn’ny Air Madagascar. Lisitra B no fiantso azy ireo. Isan’ny miray lisitra amin’i Madagasikara i Kazakstan, Gabon, Corée, Ghana, ary Comores.

Nidonam-pahoriana indray ny zandarimariam-pirenena omaly tokony ho tamin’ny ora tolakandro. Maty vokatry ny vela-pandriky ny dahalo ny zandary GP2 iray, 15 km miala ny kaominin’i Latiry ao Esira. Very nandritra izany koa ny vata feno bala (caisse à munition) iray. Manara-baovao tokoa ireo andian-dahalo any Atsimo ; fantatr’izy ireo tsara ny fanenjehana ataon’ny Amnesty International ny Foloalindahy, izay niampanga ny mpitandro filaminana nanao ny « opération » Tandroka ho namono zaza amam-behivavy sy kilemaina. Nataon’ireo dahalo fiarovan-tena (bouclier humain) teo anoloan’izy ireo mantsy ireo zaza amam-behvavy. Nisy fiantraikany tany amin’ireo mpitandro filaminana ihany koa anefa izay fanenjehana sy fiampangana avy amin’ny Amnesty International izay ka tsy sahy nitifitra ireo dahalo izy ireo noho ny fisian’ireo zaza amam-behivavy nataon’ireo dahalo sorona ireo.

La situation politique à Madagascar est toujours misérable. L’Union Européenne partage ce constat à l’issue d’une réunion du conseil de l’Union le 03 décembre dernier. Depuis 2010, l’Union Européenne distille ses actions de coopération à Madagascar après le coup d’Etat de 2009. L’apaisement politique n’a pas été encore acquis, et le pays continue de vivre sous la bannière d’un malaise chronique. La population souffre et la situation de pauvreté et d’insécurité alimentaire est grave, selon l’Union Européenne. Bref, le régime poursuit sa descente aux enfers et continue de braver la communauté internationale.

«Il y a des bavures, des destructions, des dégâts matériels et humains », reconnait Leonidas Tezapsidis, représentant résident de la commission Européenne à Madagascar. Contrairement donc à la thèse des forces de l’ordre à propos de cette opération militaire dans le sud, ce diplomate étranger affirme des cas de violation de droits humains, hier en marge de la présentation du rapport synthétique de coopération de l’Union Européenne avec Madagascar pour l’année 2012. Notons, que la commission Européenne travaille dans plusieurs zones dans le sud de pays et n’en manque pas, à cet effet, des informations relatives à ces régions.

Le chef de la Transition a préféré se faire représenter à Dar Es Salam, tout en évitant de rencontrer son principal adversaire. La solution concertée à la crise s’éloigne. Le président de la Transition, Andry Rajoelina, a décidé de rester à Madagascar. Il n’assistera pas à la rencontre prévue entre lui et Marc Ravalomanana, en marge de la réunion de la troïka de la SADC en Tanzanie ce vendredi. Le chef de la Transition a fait savoir sa décision après avoir assisté à la cérémonie de célébration du quarantième anniversaire du Fivmapama hier, alors que beaucoup d’observateurs pensaient qu’il était déjà parti à Dar Es Salam. Finalement, c’est Annick Rajaona et Norbert Ratsirahonana qui sont partis, au titre de la présidence de la Transition.

Scène effroyable hier à Ambohidahy Ankandindramamy, quartier situé à la sortie de l’agglomération de la capitale sur l’axe de la nationale 2. Le conducteur du fourgon de marque Mercedes-benz, série 608 D, a perdu le contrôle du véhicule, bourré de sac de riz, après avoir été lâché par ses freins. Alors qu’il descendait sur une pente raide menant vers le quartier d’Ankandindramamy et Ambohimirary de Mahazo. Le véhicule a tout raflé sur son passage, des matériels avec des vies humaines. Le bilan était macabre. L’accident a fait 13 morts et une vingtaine de blessés graves, selon le recensement des centres hospitaliers Cenhosoa et HJRA. Des sources locales soutiennent plus d’une vingtaine de morts.

La Grande Ile s’est fait remarquée, notamment dans le domaine de la diversité au niveau de la presse écrite. Il existe une trentaine de titres qui paraissent régulièrement dans le pays. C’est un pas en avant que tout le monde reconnaît. Mais tout n’est pas rose. Les dizaines de radios fermées depuis 2009 n’ont pas échappé au rapport 2012 du Baromètre des Médias Africains. De même, les menaces envers les journalistes n’ont pas échappé aux rapporteurs. « Un journaliste a dû changer de numéro de téléphone à cause des menaces de mort qu’il recevait », cite le rapport.

Mieux vaut tard que jamais. Le ministre en charge des Relations avec les Institutions a affirmé que la mise en place du Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy (FFM) ne tardera plus. « Les membres du FFM seront connus incessamment », d’après Victor Manantsoa. Le FFM aura par la suite la lourde tâche de trouver les moyens de réconcilier les Malgaches, notamment les acteurs de la crise politique actuelle, après presque quatre ans de conflit de pouvoir. L’enjeu est donc de taille. La désignation des membres du FFM ou plus précisément des nouveaux membres ne sera pas évidente.

Nanainga omaly atoandro ary nihazo an’i Dar es Salaam, ireo solon-tenan’ny Filohan’ny tetezamita sy ny avy amin’ny ankolafy Ravalomanana ary ireo izay voakasika mivantana amin’ny famahana ny krizy eto Madagasikara. Izy ireo izany no handrail anjara amin’ny fihaonana izay tarihan’ny Troika n’ny SADC ho famahana ny krizy eto Madagasikara. Tsy nandeha kosa ny Filohan’ny Tetezamita na dia voakasika mivantana amin’ity raharaha ity aza ny tenany. Nilaza ny efa nagataka fihaonana manokana tamin’ny filohan’ny Troika Kosa ny tenany.

Sora-baventy sy hetsika fanehoana firaisan-kina no nentin’ny mponina niatrika ny mpitandro filaminana avy amin’ny Emmo Reg sy ireo iraka nalefan’ny fitondram-panjakana mahakasika ny raharaha fanitarana ny lalam-pirenena mandalo amin’iny faritra iny sy ny fandàvan’ireo mponina ireo ny fandravana ny tranon’izy ireo. Tamin’ity fihaonana omaly ity no no nahafantarana fa folo metatra miankavia sy miankavanana miala avy eo an’ivon’ny lalampirenena no tsy maintsy ho diovina.

Hita taratra tamin’ny tatitra nataon’ny lehiben’ny delegasion’ny Vondrona Eropeana eto Madagasikara, mahakasika ny fanampahan-kevitry ny Filankevitra Eropeana tamin’ny 3 desambra teo fa tsy misy irika mihintsy ny hiheverana fa hankato an’izao fitondrana tetezamita izao ny Vondrona Eropeanina. Nasngadin’ity tatitra ity fa mbola tohizan’izy ireo hatrany ny fanampahan-kevitra mahakasika ny voalaza ao amin’ny fifanarahan’ny Cotonou amin’ny fifandraisany amin’i Madagasikara; ary tsy hiova izany raha tsy tafapetraka soamatsara ny fitondrana ara-dàlana avy amin’ny fifidianana.

Mihasarotra ny fiatrehan’ireo vaditany ny asany, indrindra amin’ny fampiharana ny didim-pitsarana mahakasika ny ady tany izay mirongatra izay tsy izy amin’izao fotoana izao. Ohatra amin’izany ny nitranga tany amin’ny fokontanin’Analamboanio any antampon-tananan’i Toamasina. Voatora-bato ary nahazo fandrahonana ho faty ny vaditany izay tonga nanatanteraka ny didim-pisarana mandroaka ireo fianankaviana vitsivitsy izay resy teo anatrehan’ny Fitsarana ka voadidy hiala amin’ilay toerana.

Ny datin’ny 20 desambra ho avy izao no fantatra fa ho tanterahina any amin’ny Oniversiten’i Toamasina ny fifidianana izay filoha vaovao handimby ny filoha teo aloha ny Profesora Horace Gatien. Araka ny lalana mifehy ny fitantanana ny fampianarana ambony eto amintsika dia tsy mahazo milatsaka ho fidina amin’ny toeran’ny Filohan’ny Oniversite intsony ny filoha izay efa nitantana nandritra ny fotoam-pitantanana indroa miantoana. Arak’izany dia tsy mahazo milatska amin’ity fifidianana ity intsony ny filoha teo aloha. Amin’izao fotoana izao dia fantatra, araka ny loharanom-baovao avy any an-toerana fa maro ireo izay efa nametraka ny filatsahan-ko fidiny amin’ity fifidianana ity.

Le refus du président de la Transition de ne pas se rendre en Tanzanie pour assister à une réunion initiée par la SADC, n’est pas du goût des dirigeants de l’organisation régionale. Le chef du Bureau de liaison de la SADC à Antananarivo a déjà réagi négativement. Andry Rajoelina a menti en disant qu’il a été informé tardivement de la réunion de Dar Es Salam. Selon le chef du Bureau de liaison de la SADC, Sandile Schalk, l’invitation d’Andry Rajoelina a été envoyée à temps.

Les politiciens se bousculent pour prêter secours aux familles des victimes du tragique accident de jeudi dernier. Des membres du conseil supérieur de la transition, comme Alain Ramaroson et Ranaivo Raholdina et Roland Ratsiraka, ont été curieusement, aperçus hier aux côtés des familles des victimes. Alain Ramaroson, président national du parti Master’s et non moins président de la commission de défense et sécurité au sein du conseil supérieur de la transition, s’est précipité de descendre sur les lieux du drame pour constater de visu les dégâts.

C’est un homme d’affaires proche du régime de Transition qui a véritablement acheté l’avion de la présidence de la république sous Marc Ravalomanana, Air Force One II. Une source sûre affirme que le Casino américain qui a été officiellement annoncé comme preneur de l’avion « Repoblikan’i Madagasikara », n’est qu’une simple façade. Deux questions se posent alors : Est-ce que le prix de vente annoncé de l’avion a été entièrement payé ? Et est-ce que l’avion est censé rester définitivement aux Etats-Unis ?

Hirotsaka mivantana amin’ny fampihaonana indray ireo vondrona sy antoko politika nanao Sonia ny tondrozotra ilay rafitra mpanara-maso ny fampiharana izany tondrozotra izany. Ny filohany, ny partora Péry Rasolondraibe no nanao izany fanambarana izany. Nilaza ihany koa ny tenany fa ny hametrahana fitoniana mialoha sy mandritra ary aorian’ny fifidianana no anton’izany fihaonana hatao izany.Mampametram-panontaniana ny anton’izao fivoriana tampoka izao, indrindra ny fandraisan’nanjaran-dRajoelina amin’izany kanefa nandà ny hanatrika ilay fivoriana tany Dar Es Salaam ity farany.mampametram-panontaniana ihany koa ny nazoan’ny CSC vola tampoka hikarakarana an’ity fampihaonana ity.

La passation de commandement du Commandant de Bataillon de Sécurité de la Primature le Lieutenant-colonel Solofoheritiana Martial Andrianantoandro (sortant) et le Colonel Totoarisoa (rentrant), s'est déroulée à la Primature Mahazoarivo ce matin. Le Général de Division André Ndriarijaona a présidé la passation de drapeau et la passation de sabre symbole du commandement.

Les résultats du sondage « Quel dirigeant pour Madagascar ? », ont été présentés aux représentants des partis politiques, hier, à l’Institut d’Etudes Politiques, à Ampandrana. Moins de dix partis ont assisté à la séance sur une cinquantaine de formations politiques conviées à la rencontre. C’est dire que les partis politiques ne s’intéressent guère au profil du dirigeant établi par les habitants d’Antananarivo.

Nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety izay nataon’izy ireo, omaly, no nampatsiahivan’ireo mpikambana ao amin’ny “Confederation des syndicats des grands corps de l’Etat à Madagascar” ny amin’ny tokony hampiharana ny mari-karama izay naroson’izy ireo, taorian’ilay fihaonambe nataony tany Toliary.

La récente résolution avancée par la communauté économique de l’Afrique Australe sur la crise malgache n’arrange pas les deux principaux concernés, notamment Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. La SADC risque la touche. Ils vont s’obstiner à se présenter aux élections présidentielles et défient les médiateurs de la SADC qui raisonnent autrement. Ils ne veulent surtout pas s’aligner à l’option « ni…ni » de la communauté internationale, et poursuivent, chacun dans leur camp, de militer pour pouvoir affronter les urnes, contre vents et marrées.

Le Sommet extraordinaire de la SADC a suggéré que les deux protagonistes de la crise, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, ne se présentent pas aux futures élections présidentielles. Les deux hommes devraient être « persuadés » de ne pas participer aux élections d’après la résolution finale de la rencontre. C’est une grande victoire pour les partisans du « Ni…Ni ». La résolution du Sommet extraordinaire de la SADC préconise de « persuader » Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina de ne pas se présenter aux futures élections.

Le Sommet de la SADC a réitéré la possibilité pour Marc Ravalomanana de revenir au pays. Ce n’est pas la première fois que l’organisation régionale s’exprime sur la question. Cette fois-ci, cela a toutefois l’air d’être un peu plus sérieux. D’abord, une mission d’évaluation a été effectuée dans la Grande Ile. Même si la résolution ne mentionne guère la mission civile et militaire sur l’évaluation du retour au pays de Marc Ravalomanana, tout laisse à penser que la SADC a conclu que ce retour est faisable, puisque la résolution du dernier sommet a déjà tenu compte du rapport d’évaluation.

Tout va se bousculer cette semaine dans la haute sphère politique. La SADC a tranché au travers des profondes préoccupations de Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, de se présenter aux élections. « C’est la protection des intérêts français ». Ferme, clair mais lourd de sens que Julien Radanoara, juriste, a voulu prêter signification à la récente résolution de la SADC qui consiste à convaincre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina à ne pas se présenter aux prochaines élections.

Le sociologue Paul Rabary fait partie de ceux qui sont satisfaits de l’initiative de la SADC, au terme du sommet extraordinaire de Dar es Salam. La décision de suggérer aux deux protagonistes de la crise de ne pas se présenter aux élections, est appréciée par Paul Rabary. «La résolution de la crise ne doit pas se focaliser sur les problèmes de Marc Ravalomanana et d’Andry Rajoelina », a affirmé le sociologue. « La SADC a pris une sage décision puisque c’est l’unique solution à la crise », a-t-il réitéré.

Nandray anjara tamin’ny hetsika fanaon’ny mpomba an-dRavalomanana tao amin’ny kianjan’ny Magro ao Tanambao V tany Toamasina ny minisitry ny Fiompiana Ihanta Randriamandranto, ny asabotsy teo. Nandritra izany hetsika izany no nanambaran’ity mpanao politika ity fa tsy ho tanteraka ny fifidianana raha tsy tafody an-tanindrazana ny filoha teo aloha. Tamin’ity hetsika ity ihany koa no nanambaran-dRavalomanana tamin’ny alalan’ny antso an-tariby fa tsy ho ela dia ho tafaverina an-tanindrazana ny tenany. Vory tao amin’ny kianjan’ny Magro Tanambao V, toy ny fanaony isan-kerinandro, ny asabotsy lasa teo ireo mpikambana amin’ny Ankolafy Ravalomanana any Toamasina. Isan’ireo nandray anjara tamin’ny hetsika nataon’izy ireo ny minisitry ny Fiompiana Ihanta Randriamandranto.

Maty tsy tra-drano ilay dahalo nenjehin’ny mpitandro filaminana avy ao amin’ny zandary tany Toliary, rehefa notifirin’izy ireo. Miisa telo ireo dahalo izay nifanenjehana tamin’io fotoana io ka ity iray ity no lavon’ny balan’ny mpitandro filaminana. Ny loharanom-baovao avy any an-toerana no nahafantarana fa avy nanafika fianankaviana iray tao Befanamy ireto dahalo ireto no izao nifanenjehana izao. Notifirin’ireto dahalo ireto ny raim-pianankaviana iray tao amin’izany tanana izany raha iny niomana ny hiditra ny trano mialohan’ny hatory iny. Teo amin’ny kibon’ilay mpitandro filaminana no voan’ny bala, araka ny vaovao ihany.

Samy manana ny heviny ireo mpanara-baovao manoloana ny filazan’ny SADC fa ny fandresen-dahatra ny Filoha teo aloha Marc Ravalomanana sy ny Filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina tsy hilatsaka ho fidina filoham-pirenena no vahaolana amin’ny lrizy eto Madagasikara. Santionany amin’izany ny fanehoan-kevitra nataon’ny mpandinika fiaraha-monina Paul Rabary sy ny manampahaizana amin’ny fifandraisana iraisam-pirenena Radanoara Julien. Paul Rabary: “Fanampahan-kevitra feno fahendrena iny noraisin’ny SADC iny satria tsy misy afa-tsy izay no ahafahana mamaha ny krizy eto Madagasikara”.

Nahazo efitrano fianarana vaovao ny mpianatra ao amin’ny Epp sy CEG ao amin’ny Kaomina Vohitranivoa any amin’ny distrikan’i Brickaville. Tamin’ny faran’ny herinandro teo no natao ny fitokanana tamin’ny fomba ôfisialy izany sekoly roa izany, izay samy ahitana efitra efatra avokoa ary naorina ao amin’ny fokontanin’Ampasimbe ao amin’ity kaomina ambanivohitra ity ihany.

Ady saritaka ny an’ireto mpivady teny Ambanidia ny faran’ny herinandro lasa teo. Nahatratraran-dramatoa kapaoty efa niasa ary mbola tsirinaina, mifatotra tsara tao am-paosin’ny vadiny. Teo am-pisavana ireo lamba hosasana no nahitan’ity renim-pianakaviana ity ilay fimailo. Fampirafesana avy hatrany no tao an-tsainy ary tsy nanana eritreritra hafa mihitsy ny tenany fa dia hoe niara-natory tamina vehivavy tany ivelany tany ny vadiny. Niantso an-tariby an-dramose ilay ramatoa ka nanery ity farany hiverina haingana any an-trano.

La crise perdure et la médiation peine à trouver la bonne recette pour mettre fin aux tergiversations. Les partisans d’Andry Rajoelina veulent tenir des élections pour avoir une emprise dans l’exploitation minière. « La délivrance de permis minier est l’enjeu réel de la crise actuelle », analyse Serge Zafimahova. Andry Rajoelina et ses cliques cherchent à tout prix, toujours selon ce dernier, à délivrer dans les plus brefs délais, des permis miniers et tentent, à cet effet, de faire forcing pour la tenue des élections alors que les conditions politiques n’en sont même pas propices. En tout cas, ce régime est plutôt connu à ce genre de gâchis.

Est-ce que les catholiques veulent se démarquer maintenant du pouvoir illégitime en place ? En tous cas, hier, jour férié décrété par le régime Rajoelina, les écoles catholiques ont continué à dispenser des cours, à quelques exceptions près. Les élèves sont allés à l’école comme tous les jours chez les catholiques, hier. Il y avait quelques exceptions tout de même. L’école du père Pédro a respecté le jour férié de la quatrième République sous une transition.C’est plus que normal puisque pas plus tard que dimanche dernier, Andry Rajoelina était sur place pour la messe et pour l’ouverture officielle des assises nationales des médecins catholiques.

L’organe chargé de faire le suivi et le contrôle de la feuille de route de sortie de crise reconnait que ce document de sortie de crise n’a pas été respecté et appliqué dans son intégralité. « Il y a des lacunes », reconnait Péri Rasolondraibe, président du comité de suivi et de contrôle (CSC) de la feuille de route.La réunion de consultation des parties prenantes à la feuille de route, qui s’est déroulée au centre de conférence internationale d’Ivato, organisée par le CSC, s’inscrit ainsi dans le cadre de la mise en œuvre de plusieurs articles du document de sortie de crise.

Le 12 décembre, c’est l’anniversaire de l’ancien président. Marc Ravalomanana a 63 ans aujourd’hui. C’est la quatrième année consécutive que l’ancien homme fort du pays célèbre son anniversaire en exil. Ravalomanana est né à Imerinkasinina le 12 décembre 1949. Malgré quatre ans d’exil, l’ancien laitier d’Ambatomanga ne compte pas abandonner son combat politique. Il prend son temps. Ses proches collaborateurs qui l’ont rencontré récemment, racontent que l’ex-président a plutôt très bonne mine, malgré ses 63 ans. L’homme serait en pleine forme et continue à pratiquer du sport.

La route d’Analamahitsy a été coupée à la circulation hier, à l’occasion du concert gratuit d’Antsonjombe. Ce qui a, naturellement, provoqué des embouteillages monstres dans les environs, puisque tous les véhicules qui auraient dû se diriger vers Alarobia, ont été contraints de se diriger vers la direction du marais Masay. La circulation n’était pas très facile à gérer.

Namory ireo solontenan’ny vondrona na antoko politika nanasonia ny tondrozotra, tamin’ny alatsinainy teo ny komity mpanara-maso ny fampiharana ny sori-dàlana. Nandritra izany fivoriana izany no nanambaran’ny filohan’ity komity ity fa betsaka ny tsy vahaja araka ny tokony ho izy momba ny fampiharana an’iny fifanekena iny. Izay indrindra, araka ny nambarany, no tena antony nanaovana an’ilay fihaonana tamin’ny alatsinainy. Andrasana tsy ho ela ny fanampahan-kevitra noraisina avy amin’izany fihaonana izany Nahatonga solon-tena tamin’ilay fivoriana nokarakarain’ny komisiona mpanara-maso ny fampiharana ny sori-dàlana n any CSC avokoa ireo mpanao Sonia ny tondrozotra, afa-tsy ny ankolafy Zafy Albert irery ihany.

Nizaika teto Antananarivo nandritra ny andro maromaro ary nifarana tamin’ny zoma 7 desambra lasa teo, ireo talen’ny Varotra manerana ny faritra 22 eto Madagasikara. Fanamafisana ny fahaiza-manaon’izy ireo no tena votoatin’ity fampihofanana ity. Teo ihany koa ny fampahafantarana azy ireo ny tahirin-kevitra mirakitra ny fomba ifandraisany amin’ny ministeran’ny Varotra izay mpiahy azy ireo. Ankoatr’izay dia voaresaka ihany koa ny mikasika ny fanondranana entana avy any ivelany. Nifarana ny Zoma 7 desambra teo ny fanofanana ireo talem-paritry ny Varotra avy amin’ireo faritra 22 manerana ny Nosy.

Toy ireo tanan-dehibe maro manerana ny Nosy dia isan’ny iharan’ny fahatapatapan’ny jiron’ny Jirama ihany koa amin’izao fotoana izao ny ao an-tampon-tananan’Ambatondrazaka. Arakan y loharanom-baovao avy any an-toerana dia efa nanomboka tamin’ny herinandro teo dia tsy ampy intsony ny habetsahan’ny herin’aratra vokarin’ny Jirama any an-toerana raha oharina amin’ny filan’ny mpanjifa. Ny fahasimban’ny milina mpamokatra herinaratra any an-toerana no voalaza fa anton’izany. Vokany: maharitra adiny roan y fahatapahan’ny jiro isan’andro ary miovaova isaky ny faritra.

Des chefs de commandement de l’armée et de la gendarmerie se sont réunis, hier, à la suite du retrait de Marc Ravalomanana de la course à la présidentielle. Ils ont décidé de mobiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher le retour au pays de l’ancien président. Ils vont faire en outre, pression pour « obliger » Rajoelina à se porter candidat. Le troisième acteur de la crise veut continuer à jouer un rôle crucial.

L’affaire opposant la société Seimad avec les habitants du quartier 67ha nord-est connait un rebondissement. La société Seimad s’en prend farouchement à la résistance de la population et veut la tête de l’un des dirigeants du mouvement.Récemment, la Seimad a porté plainte contre un habitant pour des raisons douteuses. En fait, le président de l’association Tsara Ambina, Félix Rajoharison, regroupant plusieurs usagers d’un périmètre qui créé le litige avec la société Seimad, sera déféré au parquet du tribunal de première instance d’Antananarivo, aujourd’hui, après avoir été déjà entendu auprès de la gendarmerie de Betongolo, lundi dernier.

Le parti PSD est plombé par une guéguerre de leadership depuis que Fetison Rakoto Andrianirina a été investi comme président national du parti. Entre Philippe Tsiranana d’un côté, ou celui qui veut succéder à son père Philibert Tsiranana, reconnu comme fondateur du parti PSD, et Fetison Rakoto Andrianirina, réconforté de son côté par Ruffine Tsiranana, les choses ne se déroulent pas à merveille autour de la direction du PSD. Les partisans de Philippe Tsiranana, qui se targuent en « porteur de la tradition de son père fondateur Philibert Tsiranana », veulent rameuter la base du parti dans toute l’île, afin de piocher dans les réserves de Fetison Rakoto Andrianirina et Ruffine Tsiranana.

C’était la fête hier au Magro Behoririka. Mais il était difficile de prononcer des discours à la suite de l’annonce du retrait de Marc Ravalomanana de la course à la présidentielle. Comment dire, en effet à des militants qui se sont rassemblés depuis quatre ans, quotidiennement, que Marc Ravalomanana n’est pas candidat ? Depuis plus de 1360 jours, ces militants ont entendu le contraire de ce qu’ils ont appris hier.

Noporofoin-dRajoelina tetsy amin’ny kianja fanaovana rugby Andohatapenaka ny sabotsy lasa teo fa izy no lehibe farantampon’ny Fahefana Mpanao lalàna sy ny Fahefana Mpanatanteraka. Fahefana Mpanjaka tsy refesi-mandidy tompon’ny fanapahana rehetra. Tsy nilana ny hevitra sy ny fankatoavan’ny Parlemanta ny fandraisana ireo mpilalao rugby avy ao amin’ny Maki de Madagascar ho isan’ny mpiasam-panjakana mandray vola isam-bolana. Mba voasoratra ao anatin’ny teti-bola-panjakana (loi des finances) ve izany ? Inona àry izany no maha samy hafa an-dRajoelina sy Ravalomanana? Nampisalorana ny anarana Radama III ny filoha teo aloha Marc Ravalomanana, rehefa nandray fanapahan-kevitra samy irery nividy ny Force One II izay namidin-dRajoelina samy irery koa taty aoriana.

Point final à la zizanie au sein de la famille Tsiranana. Fetison Rakoto Andrianirina démissionne de la direction du PSD. La pagaille au sein de la famille Tsiranana a eu raison de lui. Le tout nouveau président du Parti Social Démocrate (PSD) a décidé de démissionner. Il a évoqué les multiples mésententes au sein de la famille. Tous les enfants de l’ancien président de la première République ne sont pas d’accord sur la nomination de Fetison Andrianirina à la tête du PSD. Seule Ruffine Tsiranana a été d’accord, puisqu’elle a côtoyé pendant un certain temps Fetison Rakoto Andrianirina au sein de la mouvance Marc Ravalomanana.

La conjoncture actuelle étant morose, Lalatiana Ravololomanana, de l’association « Manda Ho an’ny firaisam-pirenena », revendique un nouvel accord politique pour résoudre la crise. La feuille de route n’arrivera plus à résoudre l’impasse, selon cette dernière. « Seul un nouvel accord entre tous les partis politiques puissent emmener le pays dans un environnement sain et serein en vue des préparatifs des élections », affirme Lalatiana Ravololomanana. Ainsi, toutes les formations politiques devraient se concerter davantage sur une même table ronde, toujours selon cette dernière, pour accoucher le nouvel accord. Les précédentes réunions ne suffisaient pas ainsi à débloquer la situation pour que le pays s’engouffre dans une situation de crise sans précédente.

Ils sont nombreux à souhaiter remplacer Marc Ravalomanana lors de la prochaine élection présidentielle. Les prétendants « dauphins » se bousculent mais restent courtois et préfèrent éviter les polémiques. Mais en coulisses, ils se mobilisent. Certains sillonnent les différentes régions de la Grande Ile pour avoir la sympathie de la base. D’autres multiplient les rencontres, à Madagascar, et à l’étranger pour peaufiner une stratégie avec des partenaires potentiels.

Du tape-à-l’œil mais douteux à son comble, les projets de construction des infrastructures sanitaires, sportives et culturelles d’Andry Rajoelina manquaient de transparence. La présidence de la Transition qui abuse les réalisations à des fins électorales, ne veut pas jouer la carte avec plus d’éclaircissement et entretient l’obscurité derrière ses projets. Une attitude qui méritait condamnation. Le régime actuel roule l’opinion dans la farine, particulièrement, ceux qui veulent le croire.

Handray karama isam-bolana, manomboka ny volana janoary 2013 ho avy izao ireo mpilalao ao amin’ny Makis de Madagascar. Izany hono, dia mba ho valisoa omena noho ny naha tompondaka azy ireo nandritra ny fiadiana ny ho tompondakan’i Afrika, vondrona B amin’ny taranja “rugby à 15”, izay natao teto amintsika farany teo, ka naha tompondaka ny Makis de Madagascar. Raha ny fahalalàna ny zava-misy dia tsy mbola nisy fitondram-panjakana nanome karàma mivantana ny mpanao fanatanjahan-tena izany. Tsy fanao izany.Azon’ny fanjakana atao ihany ny mampiditra mpiasa raha misy ilàna izany.

La confédération des syndicats des fonctionnaires se sent frustrée, après un coup de balai du gouvernement sur le décret d’application de la loi 2003 – 001 du septembre 2003, relatif à la grille indiciaire unique des fonctionnaires, équivalant à une hausse des salaires. Les fonctionnaires veulent aligner leur indice de salaire sur une base unique, mais le gouvernement quant à lui, tourne le dos aux agents de l’Etat et trouve le moment, mal placé pour accorder une hausse éventuelle au salaire, et classe, à cet effet, le dossier dans les placards.

Cette fois-ci, ce n’était pas un départ en catimini. Andry Rajoelina est parti à Paris hier soir, pour y rencontrer le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius. Ce dernier, après l’échec de la rencontre entre Andry Rajoelina et le président tanzanien, Jakaya Kikwete, va sans doute essayer de convaincre le jeune putschiste de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Rajoelina a déjà dit que personne ne pourra l’influencer. L’issue de la rencontre est donc très attendue, puisque depuis le coup d’Etat de 2009, Rajoelina a été toujours sensible au point de vue de la France. Après avoir snobé ainsi le sommet extraordinaire de la SADC, Andry Rajoelina, se déplace finalement dans la capitale tanzanienne et dans la capitale française. Au frais de qui ? Ces déplacements étaient pourtant inutiles s’il s’est rendu au sommet des chefs d’Etat à Dar es Salam.

Le professeur en Relation internationale, Julien Radanoara, estime que la mise en œuvre du concept « ni…ni » est une victoire de la politique française sur Madagascar. « Les Français n’ont plus confiance en Andry Rajoelina et ils vont trouver une autre personnalité pour prendre le pouvoir à Madagascar », a affirmé Julien Radanoara. Ce professeur en Relation Internationale est persuadé que « la plupart des prétendants à la magistrature suprême, qui se sont manifestés jusqu’à présent, sont des pions de la France ». Il continue. « Une fois Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina éliminés de la course, les Français vont trouver un consensus avec les Américains sur la personne idéale pour diriger le pays ».

Le professeur Raymond Ranjeva a été élu président de la société africaine de droit international, lors de l’assemblée générale constitutive qui s’est tenue au Congo Brazzaville, hier. L’ancien vice-président de la Cour Internationale de Justice occupe ainsi une nouvelle responsabilité au niveau international, après avoir été reconduit, récemment, au Conseil pontifical Justice et paix. L’objectif de la société africaine de droit international est la promotion et l’avancement de l’éducation publique sur la loi en Afrique.

Nibaribary nandritra ny atrik’asa notarihan’ny Ministeran’ny Atitany teny amin’ny CCI Ivato, omaly, fa isan’ireo sehatra tsy mpanara-dàlana indrindra eto Madagasikara ireo antoko. Tsy misy afa-tsy antoko valo amin’ireo 343 izay misora-tena ho antoko politika eto amintsika no mahafeno ny fepetra ara-dàlana maha-antoko politka azy, araka ny tatitra nataon’ity Ministera ity. Nomena fe-potoana hatramin’ny 9 janoary ireo lehibena Antoko mba ahafahany manatanteraka ny fampanarahan-dàlana ny antoko izay tantanany.

Manomboka miseho lany amin’izao fotoana izao ny fanoherana ny fanampahan-kevitry ny Troika-n’ny SADC izay manosika ny tsy filatsahan-kofidin’ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc. Nanao fanambarana goavana, omaly ny Fikambanana GTT-Idf, izay fa tsy mifanaraka amin’ny soatoavina sy ny sata iraisam-pirenena ny fandraràna an-dRavalomanana tsy hilatsaka ho fidina. Miantso ny vahoaka Malagasy tsy hanaiky an’io fanampahan-kevitry ny SADC io ihany koa ny fanambarana, satria fanitsakitsahana ny zon’ny Malagasy izany araka ny fahitan’izy ireo.

A peine le parti PSD a pris un second souffle il risque de retomber davantage plus bas que terre. Le parti perd l’unique étoile de son avenir. L’on a appris avec un grand étonnement le départ précipité et provoqué de Fetison Rakoto Andrianirina, à la tête du parti.

Nanamarika ny faran’ny herinandro teo tany Toamasina ny fahatongavan’ny mpanolon-tsaina manokan’ny Praiminisitra, momba ny tontolo iainana, Emmanuel Rakotovahiny tany an-toerana. Arakan y loharanom-baovao dia nijery sy nanadihady mikasika ilay andramena 3 kamio tratra tany amin’ny lalam-pirenena faha-5 tamin’ny herinandro lasa no anton-dian’ity tompon’andrikitra ity.

Ny fanambarana avy amin’ny Fiadidiana ny tetezamita no nahafantarana fa nihazo an’I Lafrantsa omaly ny Filohan’ny tetezamita Rajoelina. Izany fanambarana izany ihany koa no manazava fa ho tohin’ny fanambarana izany nataony mikasika ny fandraisana ny hevitr’ireo mpiara-miombon’antoka amin’ny tenany ny amin’ny mety ho filatsahany na tsia amin’ny fifidianana filoham-pirenena no anton’izany fandehanana any Lafrantsa izany. Ny Lehiben’ny Diplomasia Frantsay no voalaza fa handray ny Filohan’ny tetezamita amin’izao diany any Lafrantsa izao.

Rakotra mpitandro filaminana manodidina ny trano fonenan’ny filohan’ny antoko Masters, Alain Ramaroson, eny Andoharanofotsy. Voalaza àry fa hisambotra ity filohan’ny komity misahana ny fiarovana eo anivon’ny CST no anton-dian’ireto mpitandro filaminana ireto. Hariva ihany anefa ny andro; tsy hita akory izay fisamborana nataon’ny Emmo. Fampiharana ny didy navoakan’ny Fampanoavana (mandat d’amener) araka ny fitoriana napetraky ny VPM, Hajo Andrianainarivelo, no anton’ny fisamborana ny filohan’ny antoko Masters, Alain Ramaroson, noho ity farany tsy mety mamaly ny taratasy fiantsoana (convocation) avy amin’ny mpitandro filaminana. Mbola tao anatin’ny fotoam-pivoriana tokoa mantsy ny CST izay nifarana ny faha-6 desambra 2012 lasa teo.

Une nouvelle mission de la SADC devra attendre l’issue de la rencontre de Paris entre Andry Rajoelina et Laurent Fabius. Les médiateurs de la SADC ne veulent pas agir tant que la prise de position de Rajoelina, par rapport aux futures élections, n’est pas connue. Les médiateurs internationaux continuent de faire languir les Malgaches. Résoudre la crise au plus vite n’est pas véritablement leur souci. Une délégation de la SADC était attendue à Antananarivo hier. Mais comme lors de la précédente mission, elle a fait faux bond. La mission est reportée en janvier prochain.

Suite à une plainte déposée par Hajo Andrianainarivelo, vice-Premier ministre, chargé du développement et de l’aménagement du territoire, Alain Ramaroson a été sur le point d’être arrêté, hier, à son domicile à Andoharanofotsy. Les éléments des forces de l’ordre, armés de Kalachnikov, ont quadrillé sa demeure depuis 7h30 du matin, dans le but d’exécuter un mandat d’emmener à son encontre, signé par le procureur de la République. Mais l’initiative a tourné court. L’arrestation n’a pas eu lieu au courant de la journée jusqu’à l’expiration du délai d’exécution du mandat, à 19 heures dans la soirée. D’intenses tractations ont été menées dans la haute sphère pour empêcher l’exécution du mandat du tribunal. Alain Ramaroson a mobilisé ses troupes.

La crainte d’un report des élections de 2013 est réelle. Notamment l’élection présidentielle du 8 mai prochain. Compte tenu du cafouillage politique actuel, tout devient hypothétique. Raison pour laquelle des experts nationaux, dont Madeleine Ramaholimihaso, Hery Rakotomanana, Bruno Rakotoarison, Zafimandimby et Jean de Dieu Raveloson, interpellent les autorités, les simples citoyens et les partis politiques actuellement. Ces experts estiment que le calendrier initialement établi par la Commission électorale nationale, doit être respecté puisque les conditions techniques peuvent être remplies.

Une équipe continue de peaufiner actuellement, dans la discrétion, la mise en place de la Commission d’enquête internationale sur les tueries dans le Sud de Madagascar. La Commission à proprement dite, n’a pas encore été mise en place. Les représentants de la Communauté internationale, dirigés par le PNUD, et la partie malgache, continuent de se réunir, mais tout semble avancer lentement. Le gouvernement malgache, qui a laissé le massacre se dérouler, veut aussi avoir son mot à dire.

Nandeha dia nandeha, omaly, ny resaka mikasika ny fisiana kontenera feno bois de roses, izay niainga avy any Antananarivo ary tonga tany amin’ny Seranan-tsambon’i Toamasina. Nandray ny andraikiny tamin’ny fisavana ilay kontenera tokoa ny mpitandro filaminana tany an-toerana saingy tsy bois de roses araka ny loharanom-baovao no hita tao fa « bois silicifiés ». Tsy voatery ho ùarina avokoa izay ambaran’ny loharanom-baovao. Ny zava-nitranga tany amin’ny seranan-tsambon’i Toamasina omaly no manaporofo izany.

Tsy tonga teto Madagasikara i Leonardo Simao, iraky ny SADC amin’ny fanelanelanana ny krizy eto amintsika, raha nandrasana ny fahatongavany omaly. Ny biraon’ny fifandraisan’ny SADC eto Madagasikara no nampahafantatra fa nahemotra amin’ny fotoana manaraka izany fahatongavan’ity mpanelanelan’ny SADC ity nohon’ny tsy maha eto an-toerana ny Filohan’ny Tetezamita.

Mirongatra izay tsy izy ny fanafihana banky na toerana fitahirizana na fampindramam-bola madinika amin’ny faritra maro eto amintsika amin’izao fotoana izao. Taorian’ireo fanafihana Banky izay nitranga teto an-drenivohitra tato ho ato dia lasibatra indray koa amin’izao fotoana izao ny any amin’ny faritra hafa.

Nisongadina nandritra ny tafa nataon’ny filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina tamin’ny mpanao gazetin’ny RFI ny mikasika ny tontolon’ny fifidianana sy ny fodian’ny filoha teo aloha Marc Ravalomanana, ka nametrahan’ity hainoamanjery vahiny fanontaniana manao hoe: “matahotra ireo vahoaka mpomba an-dRavalomanana ve ianao?”. Namaly izany ny filoha Rajoelina ka nilazany fa “tsy nitsahatra ny nanao hetsika ireo mpomba an-dRavalomanana Marc nandritra izay telo taona izay. Manodidina ny 300 eo ho eo no isan’izy ireo!”. Manodidina ny 300 araka izany no fahitan’ny mpitondra fanjakana ny isan’ny Malagasy mbola manaraka ny filoha teo aloha. Ampahafirin’ny isan’ny mpifidy izay efa mananontanona ny 7 tapitrisa tokoa moa izany 300 izany. Tsy manana ahiahy ny amin’ny fahalaniany ho filohan’ny Repoblika faha-IV mihitsy araka izany ny filohan’ny Tetezamita. Mety ho izany rahateo koa no nanenjehana ireny fitokonana ny kianjan’Antsonjombe sy ny kianja fanaovana rugby teny Andohatapenaka ireny, hanehoana eo imason’izao tontolo izao fa mihoatra noho ireo olona 300 mpomba ny filoha teo aloha ny vahoaka manara-dia azy.

Nahazo fahafahana omaly ny telo tamin’ireo manamboninahitra voarohirohy tamin’ny raharaha BANI ny novambra 2010. Ny kolonely isany Ravoavahy, Randriambahoaka ary Toto Vincent. Ity farany moa, raha araka ny vaovao voaray dia mahazo miverina amin’ny asan’ny maha-zandary azy teo aloha rehefa nandalo filan-kevitra manokana mpanadihady izay nahitana ny jeneraly isany Faly Rabetrano sy Marius. Karazan’ny nohafahan’ity filan-kevitra manokana ity madiodio izany ny kolonely Toto Vincent tamin’ny raharaha fikasana hanongam-panjakana teny amin’ny tobin’ny tafika an’habakabaka teny Ivato tamin’ny 11 novambra 2010 lasa teo. Ireo manamboninahitra roa hafa kosa, dia ny kolonely Ravoavahy sy Randriambahoaka, dia mbola tsy fantatra mazava ny momba azy ireo raha toa ka mahazo miverina amin’ny laharan’ny miaramila indray na tsia.

Coup de théâtre à Paris à l’issue d’un bref entretien du président de la transition avec Laurent Fabius, chef de la Diplomatie française. En fait, lors d’une interview accordée à la radio France internationale, Andry Rajoelina a accusé ouvertement Marc Ravalomanana d’être le commanditaire de « trois coups d’Etat », de « trois coups d’Etat militaire », et « des attaques personnelles et individuelles contre moi-même (Andry Rajoelina, ndlr), qu’il y avait eu une attaque à la bombe sur mon véhicule ». Marc Ravalomanana a donc, selon Andry Rajoelina, visé personnellement son intégrité personnelle et projeté de lui faire écarter de la direction du pays. Selon toujours Andry Rajoelina, « le rapport de la gendarmerie » a confirmé ces faits.

Le chef de la Transition, encore à Paris actuellement, tente de revenir à Dar es Salam pour convaincre le président Tanzanien de reporter le retour à Madagascar de Marc Ravalomanana. C’est vraiment la peur au ventre. Andry Rajoelina est terrorisé à l’idée d’un éventuel retour au pays de l’ancien président, Marc Ravalomanana. « Je l'ai toujours dit, le retour de l’ancien président à Madagascar avant le processus électoral pourrait engendrer des conséquences inimaginables… Il y a un risque énorme et les conséquences seront inimaginables ».

La prise de position des Américains a été toujours une source de difficulté pour le régime Rajoelina. Les Etats-Unis n’ont pas de nouvelle réaction par rapport à la crise politique à Madagascar. C’est le statu quo. Mais la dernière prise de position des Etats-Unis reste, a priori toujours valable. C'est-à-dire une élection « ouverte ». La récente décision de retrait de Marc Ravalomanana n’a pas encore suscité de commentaire de la part des Américains. Quant au retour au pays de l’ancien président, les Etats-Unis s’en tiennent à la prise de position de la SADC. A savoir la possibilité pour tous les exilés politiques de retourner « sans conditions » à Madagascar.

Actuellement, Ny Hasina Andriamanjato officie discrètement en tant que ministre des Postes et de la télécommunication du gouvernement dit d’union nationale. Il est quasiment inaperçu lors des réunions du staff gouvernemental. Mais il est toujours là, toujours ministre des Postes et de la télécommunication. Il a participé activement à la déstabilisation du régime Ravalomanana, derrière Andry Rajoelina. Il a été parmi les rares « merina » qui ont béni les saccages de la ville d’Antananarivo en 2009. Il a été parmi les instigateurs dans l’ombre, du coup d’Etat de 2009, alors qu’il se targuait comme démocrate.

La majorité reste sous les verrous. Mais trois colonels impliqués dans l’affaire Bani Ivato sont toutefois libérés. Le colonel Ravoavahy, le colonel Toto Vincent et le colonel Andriambahoaka sont sortis de prison. S’agissant plus particulièrement du colonel Toto Vincent, le Conseil d’enquête militaire l’a réhabilité. Il peut rejoindre le rang de la gendarmerie. Pour le moment, c’est donc le plus chanceux de tous. Certaines têtes bien connues comme le général Faly Rabetrano font partie de ce conseil d’enquête.

Tontosa omaly ny fifanaovan-tsonia ny fiaraha-miasa eo amin’ny BIANCO sy ny ENMG(Ecole nationale de la Magistrature et des Greffes) ary ny ministeran’ny asam-panjakana. Voafaritr’izao fifanarahana izao ny hisian’ny fanaraha-maso ny fizotran’ny fanadinana handraisana mpianatra mpitsara sy mpiarakidraharaha ao amin’ity sekoly ity. Nambaran’ny talen’ny ENMG fa ny fifaninanana handraisana mpianatra ao amin’ny ENMG no mitana ny laharana voalohany amin’ny fisian’ny kolikoly raha oharina amin’ireo fanadinam-panjakana eto amintsika. Izay no antony hanaovana izao fiaraha-miasa amin’ny BIANCO izao.

Loharanom-baovao azo antoka no nahafantarana fa mety hihazo an’i Dar Es Salaam, renivohitra tanzaniana indray ny filohan’ny Tetezamita, taorian’ny dia izay nataony tany Lafrantsa. Ny hihaona fanindroany amin’ny filoha tanzaniana sady filoha am-perinasan’ny SADC no voalaza fa anton’izany diany any Tanzania izany. Araka ny fanamarihana nataon’ity loharanom-baovao ity dia mety hanamafy ny ady varotra mba tsy hamelana an-dRavalomanana hody an-tanindrazana no tena tanjon-dRajoelina, indrindra taorian’ny fihaonany tamin’ny lehiben’ny diplomasia Frantsay.

Fitoriana am-polony no tonga tao amin’ny “brigade criminelle” Anosy, mahakasika asa fisolokiana mihoatra ny 210 tapitrisa iraimbilanja nataon’izany ramatoa iray antsoina hoe Olivia izany. Mitonona ho mahavita mikarakara “visa” ho any Lafrantsa ao amin’ny ambasady frantsay ity ramatoa ity ka mitentina 17,5 tapitrisa isan’olona ny vola ilaina amin’izany. Efa ao anatin’izany vola izany ny vidin’ny tapakilan’ny fiaramanidina. Olona miisa 12 aloha izao no efa fantatra fa voasolokiny ary efa nametraka fitoriana. Nambaran’ity Olivia ity tamin’ireto olona ireto fa fomba roa no atao amin’izany: na fifanarahana ara-diplômatika na fitsangatsanganana (tourisme). Ireo fomba roa ireo no nentin’ity ramatoa ity nandresy lahatra ireto mpitory ireto. 12 no isan’ny toerana amin’ireo fomba roa ireo, hoy hatrany ity antsoina hoe Olivia ity.

Les partisans de Marc Ravalomanana exigent que ce dernier revienne au pays dans les plus brefs délais. Il n’est pas question de repousser le retour de l’ancien président, au-delà de la date fatidique de candidature aux présidentielles, comme le veut les partisans de Andry Rajoelina. Selon Mamy Rakotoarivelo, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, « dans le processus de sortie de crise, l’ancien président devrait revenir au pays avant même les élections. Le retour de Marc Ravalomanana avant les élections, est une solution à la recherche de l’apaisement dans le pays », a souligné Mamy Rakotoarivelo, non moins président du congrès de la Transition. A présent, « la mouvance Ravalomanana penche plutôt au retour immédiat de Marc Ravalomanana au pays », insiste-t-il.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes, plus connu en malgache de « Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara » ou FFKM, sort de son auberge. Cette fois-ci, il va passer à l’action concrète tant attendue dans le processus de dialogue pour une sortie de crise honorable. Après un culte œcuménique, qui se tiendra demain à 15h, dans tout Madagascar, le conseil des Eglises va passer à la vitesse supérieure pour essayer de construire une bonne base de la médiation. Les consultations et les réunions avec tous les partenaires de l’Eglise dans la conduite de la médiation, vont ainsi se bousculer, jour après jour, à partir de 24 décembre, selon le pasteur Gilbert Randrianirina, secrétaire exécutif du FFKM.

Serge Zafimahova ne dirigera plus désormais le Club Développement et Ethique (CDE). Albain Rabemananjara, un opérateur économique, prend le relai à la tête de ce « think tank », connu ces derniers temps sur ses analyses à propos de la sortie de crise dans le pays.

L’association Espace de solidarité pour le développement (ESD) s’est muée en parti politique. Son acte de naissance a été signé hier au niveau de l’administration territoriale du ministère de l’Intérieur sous le registre 84 990 du 21 décembre 2012. Le nouveau parti sera ainsi dirigé par Julien Razafimanazato, ancien ministre de l’Education nationale du lendemain du coup d’Etat de mars 2009. En fait, il a déjà dirigé cette l’association et devenait président national du désormais parti ESD après la délibération des nouveaux membres. Le parti sera représenté dans les 22 régions de l’île et présentera ainsi des candidats aux prochaines échéances électorales.

Madagascar est une ancienne colonie française. Mais cela n’empêche pas les pays anglophones de s’intéresser de plus en plus à la Grande Ile. L’Australie demande actuellement à installer une ambassade à Madagascar, tandis que l’ambassade britannique vient de rouvrir à Antananarivo, avec une nouvelle équipe. Depuis longtemps aussi, il ne faut pas oublier que c’est à Andranomena que les Américains ont choisi de mettre en place un grand complexe diplomatique qui s’occupe d’une grande partie des îles de l’Océan Indien. Cet intérêt croissant des anglophones n’est pas fortuit. On est bien loin, en effet, de la conférence de Berlin de 1884, quand les pays colonisateurs se sont « partagés » le monde.

L’église FJKM persiste et signe. Elle souhaite la réouverture de sa station radio. Cette radio fait partie des 80 radios fermées par le régime de Transition. Mais Fahazavàna a été fermée dans des circonstances exceptionnelles. Car son cas est étroitement lié à celui de la fusillade du camp de la FIGN. Rappelons qu’une dizaine d’employés de la radio ont été emprisonnés à l’occasion, dont six journalistes au moins. La FJKM ne veut pas de conditions pour la réouverture de la station.

Niova ny mpitantana ny fikambanana « Club Développement et Ethique » (CDE) ka i Albain Rabemananjara indray no lasa filoha vaovao mandimby an’i Serge Zafimahova, filoha teo aloha. Voafidy teo anivon’ny fivoriam-ben’ny fikambanana ny volana novambra lasa teo i Albain Rabemananjara, mpandraharaha ara-toe-karena. Tsy nilatsaka ho fidiana intsony kosa i Serge Zafimahova, izay nitantana ny fikambanana nandritra ny fotoana maro.

Nandritra ny fanambarana izay nataon’ny tonian’ny FFKM omaly teny Ambatovinaky no nampahafantarana fa hirotsaka amin’ny fampihavanana amin’izay ity rafitra ity. Hatomnoka amin’ny fotoam-pivavahana izay hatao amin’ny faritany FFKM rehetra manerana ny Nosy izany asa fampihavanana izany. Eo ihany koa ny fivoriana iarahana amin’ny filoham-piangonana efa-dahy sy ireo mpitarika ny fiangonana hafa ary ny rafitra nentim-paharazana ary ny mpiara-miombon’nantoka aminy. Tsy hitazam-potsiny ny fahavoazan’ny firenena noho izao krizy izao intsony ny FFKM.

Nanao jery todika mahakasika ny fahitan’izy ireo ny zava-misy ara-politika teto amin’ny firenena nandritra iny taona 2012 iny ny antoko AKFM. Teboka telo no hitan’izy ireo fa nisongadina tamin’izany. Voalohany dia ny fisian’ny sakatsanana amin’ny firosoana amin’ny fifidianana izay antoka ivoahan’ny firenena amin’izao krizy ireo.

Androany no nahazo ny taratasy maha antoko politika azy ny fikambanana ESD (Eto ny Sehatry ny Daholobe). Ny minisitry ny Fanabeazam-pirenena teo aloha, Razafimanazato Julien, no namorona an’ity antoko ity. Ny taratasy laharana 84-990 tamin’ny 21 desambra 2012 izay navoakan’ny ministeran’ny Atitany no manamarina fa lasa antoko politika tanteraka ity fikambanana ity.

Le Premier ministre de la Transition tient à s’éloigner de la mêlée. Au sens propre comme au sens figuré. Le salaire des rugbymen, il ne sait pas comment il sera payé. Sur le plan politique, il propose l’exclusion, aux futures élections de cinq personnalités, dont lui-même, Omer Beriziky, avec les quatre présidents signataires des accords de Maputo Il s’empresse de spécifier que c’est son avis personnel. « Je n’ai pas autorité à imposer quoi que ce soit », affirme le Premier ministre Omer Beriziky.Mais cela ne l’empêche pas de faire savoir que Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et lui-même ne devraient pas participer aux élections de 2013.

Mihazakzaka izay tsy izy ny toe-draharaham-pirenena, taorian’ny fanapahan-kevitry ny SADC izay misakana ny filatsahan-kofidian’ny filoha teo aloha Marc Ravalomanana sy ny filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina. Naneho ny fankasitrahany izany fanapahan-kevitra izay avy hatrany ny filoha teo aloha, fanapahan-kevitra iombonan’ny SADC amin’ny fianakaviambe iraisam-pirenena; raha mbola mikiry mafy amin’ny heviny kosa ny filoha Rajoelina. Nanao tohy vakana ny fanehoan-kevitra avy amin’ireo ankolafy politika, indrindra ny avy ao Ambohotsorohitra sy ny manodidina azy. Isan’izany ny fikambanana AV7.

Le chef de la Transition ne parvient plus à prendre des décisions fermes. Il est complètement déstabilisé. Une épée de Damoclès pèse sur sa tête. C’est sans doute la raison pour laquelle il a admis que c’est pour la dernière fois, cette année, qu’il célèbre les fêtes de fin d’année à la présidence. Il va bientôt quitter le pouvoir. Et s’il n’y fait pas attention, ce sera une fin de règne catastrophique. Une épée de Damoclès pèse sur le président de la Transition, Andry Rajoelina. La situation politique est loin d’être en sa faveur. C’est, somme toute, logique s’il revendique une « trêve politique » à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Le CDE ne voit pas d’un bon œil les pratiques du régime actuel. Il soutient qu’une bonne gouvernance de l’État repose sur la transparence, conduisant à l’obligation de rendre compte, le respect de la loi fondamentale et des textes en vigueur qui siéent à un État de droit, et le respect des règles démocratiques et de la liberté de l’information. Des qualités qui manquaient énormément au régime.

Les officiers impliqués dans l’affaire Bani ont passé leur troisième fête de Noël en prison. Trois d’entre eux ont été récemment libérés mais la majorité reste derrière les barreaux. C’est un véritable scandale notamment pour le général Noël Rakotonandrasana et le général Raoelina. En effet, c’est bien la première fois, au cours des dernières décennies, qu’un ancien ministre de la Défense passe autant d’années en prison. C’est la première fois aussi, au cours de l’histoire récente du pays, qu’un ex-directeur de la Sécurité présidentielle est écroué de la sorte.

Les Allemands et les Libéraux, en général, ne mâchent pas leurs mots. Ils condamnent toujours fermement le coup d’Etat perpétré en 2009 à Madagascar et le contexte de crise qui perdure actuellement. « Aucune reconnaissance ne peut être attendue de la part des Libéraux en général et de la part des Allemands en particulier, tant que la situation n’évolue pas chez nous», affirme Joba Rafaralahizaka, Secrétaire général de la section jeunesse du MFM, qui a eu l’opportunité de participer à la rencontre des jeunes Libéraux au Theodor Heuss Academy, à Köln, en Allemagne. C’était une occasion pour ce jeune malgache d’avoir des échanges d’expérience avec des jeunes Libéraux issus d’une vingtaine de pays différents, dont cinq pays d’Afrique, à savoir l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Ghana, la Tanzanie et Madagascar.

Le paysage politique malgache est ruiné. Une récente confirmation publique du ministère de l’Intérieur qui fait état de la situation des partis politiques malgaches par rapport aux textes en vigueur, fait grincer les dents. Sur les 343 pseudo-partis politiques, seuls huit sont en règle vis-à-vis de la règlementation. On se rend compte que Madagascar compte beaucoup de filous dans la politique. La crise politique depuis 2009 laisse un créneau pour les opportunistes de se faire un nom quelque part, dans les institutions, rien que pour essayer de piocher dans la caisse publique.

Nanao ranolava tato anatin’ny andro vitsivitsy izay ny filazana fa nihemotra na nofoanana ny zotram-piaramanidin’ny Kompania Air Madagascar, nohon’ny antony ara-teknika. Velon-taraina araak’izany ireo mpandeha maro nikasa hiondrana amin’ireny zotra ireny. Ho an’ny mpanara-baovao maro dia taratry ny fitotongan’ny fitantanana ao amin’ity kompaniam-pitaterana ity izany rehetra izany.Tato anatin’ny andro vitsivitsy izay dia tsy nisy andro tsy nahitana tamin’ny alalan’ny fahitalavitra, na nandrenesana tamin’ny alalan’ny radio ny filazana mikasika ny fahatarana na tsy fahatongavan’ny zotram-pitaterana Air Madagascar nohon’ny tsy fetezana ara-teknika.

Tsy vitsy ireo izay nanome tsiny ny FFKM noho ny tsy fandraisany andraikitra nandritra ny volana maro, manoloana ny fitarazoan’ny kirizy mianjady amin’ny firenena. Nanazava ny antony tsy nahafahany niroso araka ny tokony ho izy tamin’izany asa fanelanelanana izany. Nandritra ny fiaraha-mivavaka nentina nanombohana ny fanelanelanan’ny FFKM ho famahana ny krizy eto Madagasikara, no nanambaran’ireo mpitarika ny fotoana fa nosakanana tsy hanao izany izy ireo nandritra ireny fotoana ireny. Izay vao tena mazava ny resaka. Tsy noho ny sitra-pon’ireo Filoham-piangonana mivondrona ao amin’ny FFKM akory no tsy nahafahany nanao hatramin’ny farany ny fanelanelanana hivoahan’i Madagasikara amin’ny Krizy.

Niara-nankalaza ny fetin’ny Noely tamin’ireo fianankavian’ny mpiasan’ny fiadidina ny tetezamita teny amin’ny lapam-panjakana Iavoloha ny Filoha Rajoelina mivady. Nandritra ity fotoam-pankalazana ity no nanambaran-dRajoelina fa ity no Noely farany iarahany amin’ireto fianankavian’ny mpiasan’ny Fiadidiana ny tetezamita ireto amin’ny maha filohan’ny tetezamita ny tenany. Nandritra izany fotoana izany ihany koa no efa nisaorany sahady ireo mpiara-miasa akaiky taminy nandritra izay efa-taona nitondrany ny tany sy ny fanjakana izay. Nankasitraka ny filohan’ny tetezamita ihany koa ireo mpiasa ao amin’ny fiadidiana ny tetezamita izay nosoloan’ny Sekretera Jeneralin’ny Fiadidiana ny tetezamita tena.

Efa tazana eto Antananarivo, efa ho andro vitsivitsy izao, ny ankamaroan’ireo mpitandro filaminana nalefa hampandry tany sy hisambotra an-dRemenabila tany Betroka tamin’ny alalan’ilay hetsika fantatry ny maro amin’ny hoe “Tandroka”. Araka ny fantatra anefa dia mbola tsy nifarana ny iraka nampanaovina azy ireo tany amin’iny faritra atsimon’ny Nosy iny. Ny loharanom-baovao no nilaza fan oho ny tsy nazoan’izy ireo ny tambi-karamany no nahatonga azy ireo hiala tany an-toerana

Manamboninahitra miisa 31 indray no nakarina eo amin’ny laharana maha “Général de division” sy “Général de Brigade ». Nandritra ny Filankevitry ny minisitra izay notanterahina omaly no nanaovana izany fampiakarana grady izany. Miisa 18 ireo nakarina ho amin’ny gradin’ny “Général de Brigade”. Miisa 13 kosa ireo nakarina ho amin’ny Gradin’ny “Général de division”. Ny fampitam-baovao laharana faha 209-P.T/SGP/COM, avy amin’ny fiadidiana ny tetezamita no nampita izany vaovao izany.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes progresse dans sa démarche de médiation. Les consultations se poursuivent, autant les propositions des centaines entités se bousculent auprès du conseil. Jusqu’à présent, la médiation conduite par le FFKM ne connait aucune embuche sur son parcours. Elle est de bon augure, mais évite les feux des projecteurs. Selon une source auprès du conseil, presque toutes les entités politiques malgaches et les membres de la société civile ainsi que l’armée, se mettent d’accord sur une intervention du FFKM dans la résolution de la crise politique actuelle.

L’année 2013 ne présage rien de bon pour la liberté de la presse à Madagascar si les pratiques du régime de Transition persistent. Des dossiers pendants au niveau de la Justice, concernant de nombreux journalistes, constituent une véritable épée de Damoclès. La presse malgache est toujours menacée. La liberté est loin d’être garantie pour l’année 2013. Des dossiers sont en cours au niveau de la Justice. Trois journaux attendent le procès sur l’affaire Patrick Zakariasy. Jusqu’à présent, le Tangalamena est en prison. La date de ce procès qui implique Midi Madagasikara, Gazetiko et La Nation sera connue en début d’année, après la fin des vacances judiciaires.

Pendant la transition, les grades s’offrent comme des friandises au niveau de la grande famille de l’armée malgache. C’est la troisième nomination de généraux depuis 2009, qui a été opérée hier. En effet, 31 nouvelles nominations de généraux ont été effectuées lors du conseil des ministres d’hier. 13 généraux de brigade ont été promus au grade de général de division.

L’entreprise Tiko est devenue une véritable ruine depuis le départ de son fondateur, Marc Ravalomanana. Si ce dernier revient au pays, sa priorité sera sans nul doute de remettre sur les rails ce complexe agroalimentaire. Etant donné qu’il a promis de ne pas participer aux élections de 2013. Pour le moment, c’est le statu quo concernant le litige entre l’entreprise de l’ancien président et les autorités de transition qui lui réclame des milliards d’Ariary d’impayés, à titre d’arriérés d’impôts. C’est en effet invraisemblable. Comment une entreprise saccagée qui a renvoyé tous ses employés peut-elle trouver la somme en question ?

Une dizaine de coopérative décide de collaborer avec la présidence de la Transition. Des représentants de ces coopératives ont ainsi accompagné le directeur de cabinet de la présidence, Rija Rajhonson, pour prospecter des usines qui construisent des minibus en Chine. Le projet « fitaterana mora » serait en marche.

Fanararaotam-pahefana, hoy ny CST Rakotomanjato Rodin ny fanaovana tatitra izay nataon’ny Parlemantera avy amin’ny Antoko TGV, omaly. Ho an’ity Parlemantera avy amin’ny firehana Ravalomanana ity dia izany fanaovana tatitra amin’ny vahoaka izany no saika nataon’ny Parlemanteran’ny ankolafy Ravalomanana kanefa dia norarafana baomba mandatsa-dranomaso izy ireo teo amin’ny kianjan’Ambohijatovo. Nambara tamin’izany fotoana izany, hoy ihany i Rakotomanjato Rodin, fa tsy ilaina ny fanaovan’ireo parlemantera avy amin’ny ankolafy Ravalomanana ireo tatitra amin’ny vahoaka.

Samy nanana ny fahitany ny fanondrotana gradin’ireo jeneraly, izay natao nandritra ny Filankevitry ny minisitra ny alarobia lasa teo ny mpanara-baovao isan’isany avy. Isan’ny nanakiana mafy izany fihetsiky ny fitondrana tetezamita izany ireo mpiasam-panjakana hafa. Araka ny hevitr’izy ireo dia ataon’izao fitondrana izao an-kilabao ny momba azy ireo. Naneho ny heviny manoloana izay ny mpikambana ao amin’ny SECES, Richard Rakotondrainibe sy ny filohan’ny SEMPAMA Claude Raharivoatra.

Les yeux seront braqués vers le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes ou FFKM qui s’engage de nouveau dans la résolution de crise malgache. Demain le conseil entamera une série de consultation des entités de la société politique et celles de la société civile. Un second souffle à la recherche de sortie de crise est espéré après l’initiative du FFKM de revenir à la charge de la médiation. Les consultations vont débuter. Le coup d’envoi des tractations a été lancé depuis des mois. Le FFKM a pris du temps pour diagnostiquer la situation, dans le souci de bien réaliser l’opération de médiation.

Le FFKM se remobilise. Après quatre ans d’échec de médiation internationale, les églises chrétiennes tentent leur chance. La crise malgache étonne de nombreux étrangers. Réputés pacifistes, les Malgaches sont pourtant impossibles à réconcilier depuis le début du conflit politique dans le pays en fin 2008. C’est maintenant au tour du FFKM de relancer le processus. La communauté internationale ayant échoué dans la médiation. La logique veut qu’elle passe la main. Sinon deux médiations vont avoir lieu en parallèle. Ce qui n’est pas très souhaitable.

Après sa dernière réunion avec la presse, Omer Beriziky essuie les critiques. Le régime se loge en première ligne pour attaquer le Premier ministre. Les partisans d’Andry Rajoelina se mobilisent pour contre-attaquer Omer Beriziky. Le Premier ministre dérange le régime après avoir étalé publiquement la discorde et le dysfonctionnement au niveau de la haute sphère de l’administration. Entre les partisans d’Andry Rajoelina et le Premier ministre, le courant ne se passera plus comme il se doit.

Les syndicalistes qui ont formulé des revendications au cours des derniers mois voient d’un mauvais œil la promotion en grade au sein de l’armée. Les généraux n’ont en effet rien revendiqué et surtout, n’ont rien démontré, mais ils montent en grade. « Nous connaissons l’histoire, ce sont des gens qui ont soutenu le pouvoir, et ils sont récompensés maintenant », affirme Claude Raharivoatra du Sempama. Il trouve plutôt « normal » que les militaires montent en grade après tant de zèle. « Nous, les enseignants, nous n’y pouvons rien.Mais c’est tout simplement dommage que les enseignants ne soient jamais la priorité du régime », continue-t-il.

Les militaires qui étaient au Sud du pays, dans le cadre de l’opération Tandroka, sont de retour. Il était temps pour eux, notamment à l’occasion des fêtes de fin d’année, de retrouver la famille. Mais ils reviennent avec un peu d’amertume. Tout d’abord parce que les indemnités qu’ils devaient toucher, n’ont pas encore été entièrement payées. Ensuite, parce que Remenabila, le fantôme, court toujours. On a pourtant dit à un certain temps, qu’il est « encerclé » là où il se terrait. Mais finalement, rien. Ceux qui ont participé à cette opération très musclée attendent d’être payés. Ils doutent un peu.

Isan’ireo sehatra nitondra faisana vokatry ny fisian’ny krizy eto amin’ny firenena hatramin’izay niakaran’ny Filoha Rajoelina teo amin’ny fitondrana izay ireo orinasa madinika sy salatsalany eo amin’ny sehatry ny tao-trano sy asa-làlana (BTP) manerana ny Nosy. Mikatona avokoa amin’izao fotoana izao ny 70% n’ireo orin’asa amin’ity sehatra ity amin’izao fotoana izao. Mitaky ny mba hijerena manokana azy ireo, toy izay natao tamin’ny mpitatitra an-drenivohitra ny FPME BTP izay federasiona ivondronan’ireo orinasa miantsehatra amin’ny lafiny tao-trano sy ny asa-làlana.

Madagascar a besoin d’une nouvelle transition et mérite mieux que l’administration Rajoelina. La nouvelle transition devrait déboucher à une médiation menée conjointement par le FFKM et les notables traditionnels. C’est en ces termes que Lalatiana Ravololomanana conclut son bilan de l’année politique 2012 dans le pays. « Le changement qu’on avait tant espéré n’a point lieu jusqu’à présent, alors qu’on termine la troisième année de Transition. Les procédés de sortie de crise n’ont abouti à rien pour que le pays s’engouffre davantage dans l’impasse ». Lalatiana Ravalomanana ne partage plus la conviction selon laquelle la feuille de route, élaborée avec la communauté internationale, laissera ouverte la porte à une sortie de crise honorable. Cette dernière propose l’élaboration d’un nouvel accord politique.

Sans tambour ni trompette, le chef de la Transition est parti en vacance à Maurice. Son retour est prévu demain. Il est parti avec sa famille en jet privé. Il s’agit d’un autre départ sur la pointe des pieds du président de la Transition. Ce départ en catimini vers l’île Maurice peut en plus cacher un autre départ en catimini. Andry Rajoelina souhaite encore, en effet rencontrer le président tanzanien, Jakaya Kikwete. Un crochet à Dar es Salam n’est pas exclu durant son séjour. La rencontre entre les deux hommes, il y a quelques jours, s’étant terminé en queue de poisson, le chef de la Transition souhaite poursuivre les discussions. Son principal but serait de convaincre le président tanzanien de refuser le retour au pays de l’ancien président, Marc Ravalomanana.

Des entités politiques attendent une réaction vigoureuse de la part du FFKM, face au blocage politique actuel. Rakotondrainibe de l’association Vami (Vahoaka Miray) lance à un appel à l’endroit des chefs d’église. « Les Raiamandreny, comme Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Raymond Ranjeva, devraient être réunis par le FFKM, sans Andry Rajoelina pour trouver une issue définitive à la crise », affirme-t-il. « Un sommet entre ces Raiamandreny doit être convoqué par les chefs d’église », poursuit-il. Le Vami est sceptique quant à la nécessité d’inclure encore l’actuel président de la Transition dans la recherche de solution à la crise malgache. « Andry Rajoelina n’a pas affiché une volonté de mettre un terme à la crise depuis trois ans », souligne Rakotondrainibe. Ce dernier estime alors que « c’est une perte de temps d’insister sur sa participation ».

Les partisans d’Andry Rajoelina se mobilisent pour écarter le Premier ministre de consensus, Omer Beriziky. La fin de la Feuille de route n’est plus qu’une question de temps. Andry Rajoelina a l’intention de nommer un autre chef de gouvernement avant les prochaines élections.

Mampametram-panontaniana ny maro any Ambatondrazaka ny trangan’aretina izay, ireo vehivavy bevohoka no lasibatra tato ho ato. Toy ny tazo no iantombohan’izany haretina izany, araka ny vaovao voaray. Lasa tsy mahatsiaro tena anefa ilay vehivavy bevohoka rehafa afaka andro vitsivitsy, ary miombo manaraka an’izany ny haretina.

Nitrangana habibiana mahatsiravina tany Ambalavao, tamin’ny faran’ny herinandro lasa teo. Vehivevy iray no hita faty tany anaty lobolobo tsy lavitra ny tanana. Rehefa nojerena ilay faty dia tsy hita tao intsony ny nonony roa. Nodidiana ihany koa ny tendany ary efa saika tapaka tanteraka mihitsy. Nambaran’ny mpitsabo nanao fitiliana ny razana ihany koa fa natao an-keriny ity tovovavy ity. Tense Mena no nahafantaran’ny maro tao Ambalavao an’ity tovovavy vao erontrerony niharan’ny habibiana nataon’olo-tsy fantatra ity. Efa hatramin’ny fetin’ny Noely, izany hoe ny 25 desambra no voalaza fa tsy hitan’ny fianankaviany ity tovovavy ity. Ankizy nitondra tena tany anaty lobolobo tsy lavitra ny tanana no nahatsikaritra fa nisy fatin’olona tao amin’izany toerana izany ary nilaza tamin’ny fokonolona.

Le président de la Transition a reconnu les faiblesses et les tares de son régime : abus d’autorité, chômage, corruption et insécurité. Ce n’est pas ce que les gens ont attendu de lui, le 31 décembre. Candidat ou pas candidat ? Les Malgaches attendaient une réponse claire de la part d’Andry Rajoelina. Il ne l’a pas affirmé dans sa déclaration à la Nation. Le président s’est limité à une certaine autosatisfaction. Il a énuméré ses réalisations en quatre ans de pouvoir. Mais on retiendra surtout qu’il a reconnu dans cette déclaration l’existence de la corruption, les réalités du chômage, les abus d’autorité et l’insécurité qui ont fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers temps.

L’ancien président n’est plus intervenu au téléphone au Magro depuis qu’il avait annoncé son retrait de la course à l’élection présidentielle. Sans doute en raison d’un devoir de réserve. Il ne pouvait toutefois pas rester silencieux trop longtemps. Marc Ravalomanana a ainsi envoyé un message écrit, qui a été lu à ses partisans au Magro. C’est un message succinct dans lequel il réitère la nécessité d’une confiance mutuelle entre lui et ses sympathisants, et surtout une promesse de retour au pays « comme convenu » dans un bref délai.

« La réforme devrait déboucher de la médiation menée par le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) ». C’est en ces termes que José Rakotomavo, ancien ministre de l’Industrie et membre influent dans la société civile, résume son point de vue sur la conjoncture actuelle. « Ce conseil dispose une autorité morale, qui formera sa crédibilité au niveau de la classe politique, pour mettre en œuvre une nouvelle initiative de médiation », selon José Rakotomavo. Celle menée par la communauté internationale a largement démontré ses limites à travers la feuille de route de sortie de crise, ratifiée par plusieurs organisations politiques en septembre 2011. « Les conflits d’intérêts de groupe ont fragilisé la mise en œuvre de la feuille de route », analyse José Rakotomavo.

L’année 2013 serait-elle vraiment une année électorale ? Les plus optimistes sur le processus de sortie de crise commence à redouter du maintien du calendrier soutenu conjointement par la commission électorale nationale indépendante et les Nations Unies.

Mais qu’est-ce qui fait courir le chef de la Transition ? Il a passé la nuit du réveillon en avion, pour pouvoir se rendre en Israël. Le président de la Transition est de nouveau parti sans rien dire. C’est un communiqué de la présidence, publié hier qui confirme ce départ. Le communiqué évoque notamment « des entretiens avec les principaux hauts dirigeants de l’Etat Hébreux ».

Manomboka mampaka-peo ireo mponina any amin’ny faritra ivelan’Antananarivo manoloana ny karazam-baovao sy ny fomba fanomezam-baovaon’ny haino aman-jerim-panjakana. Tsy hita taratra amin’izany haino aman-jery izany, hoy izy ireo, ny fahafaha-mahazo vaovao avy amin’ny fijery samihafa. Ohatra amin’izany ny feon-gazety izay itranganan’ny fanilihana ireo gazety tsy miandany amin’ny fitondrana sy ny fanaovana jery ankapobeny fotsiny an’ireo vaovao voasoratra amin’ireny gazety ireny. Mahatsiaro ho very zo ny ankamaroan’ny mponina ivelan’ny faritra Antananarivo raha ny fazoam-baovao avy amin’ny fijery samihafa no resahina.

Hatreto dia tsy misy afa-tsy antoko miisa 10 amin’ireo 343 eto Madagasikara no afaka mandrotsaka kandidà amin’ny fifidianana filoham-pirenena. Nisongadina izany tamin’ny tatitra nataon’ny ministeran’ny Atitany, omaly, mikasika ny fiainan’ny antoko politika sy ny fampanarahan-dàlana azy ireo. Fantatra ihany koa ankoatr’izay fa ny 9 janoary izao no fetra farany ahafan’ireo antoko politika manerana ny Nosy mameno ireo fepetra mba hahatonga azy ireo ireo ho ara-dàlana. Nanao tatitra mahakasika ny fanarahan-dàlan’ireo antoko politika eto Madagasikara ny ministeran’ny Ati-tany omaly.

L’affaire de bois de rose qui a vu citées certaines personnalités hautement placées au niveau du régime, connait un rebondissement. Le « Tangalamena » Patrick Zakariasy, celui qui a tout éclaboussé publiquement certains dessous du sale dossier de trafic illicite, a bénéficié d’une liberté provisoire, après une plaidoirie du maître Willy Razafinjatovo auprès de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel du Tribunal d’Anosy. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, Patrick Zakariasy se trouvait toujours en tôle et n’a pas été libéré de la prison d’Antanimora. Selon maître Willy Razafinjatovo, l’avocat de la défense, « le tribunal voulait d’abord régler le terme de la procédure avant de libérer la personne concernée.

Le directeur de centre régional des Œuvres Universitaires d’Antananarivo (CROUA), Jean Bruno Abel Randriamananarivo a fêté le nouvel an hors des verrous. Ce dernier, reconnu coupable par l’inspection générale de l’Etat, dans une affaire de détournement de deniers publics d’une valeur estimée à 740 272 565,44 ariary, a bénéficié d’une liberté provisoire, le jeudi 28 décembre dernier. Aussitôt libéré, et comme si de rien n’était, il a déjà regagné son bureau et entame ses besognes au sein du CROUA depuis hier, au grand étonnement des employés de cet organisme chargé de la gestion des œuvres universitaires. Cette liberté d’Abel Randriamananarivo suscitait toutefois des questionnements, étant donné l’immensité du scandale.

Constant Raveloson du parti MFM était hier assez caustique. Comme à l’accoutumée. Lors de son intervention au Magro Behoririka, il a comparé Andry Rajoelina à Absalom. Tout en réitérant que les actes perpétrés par Rajoelina sont passibles de la condamnation à mort. « Le 26 janvier 2009 est passible de la condamnation à mort », a spécifié Constant Raveloson. De même « le coup d’Etat du 17 mars est passible de la peine capitale », continue-t-il. Devant les militants du Magro, le meneur du MFM a comparé Andry Rajoelina à l’un des fils de David, Absalom qui n’a pas pu hériter du trône pour différents motifs.

Le candidat du parti Mamafisoa profite de la situation de flou actuelle pour courtiser la base du TIM en province. Rajemison Rakotomaharo était récemment à Fianarantsoa. Il a pu réunir des membres du TIM qui ne savent pas trop quoi faire, à la suite de l’annonce du retrait de Marc Ravalomanana de la course à l’élection de 2013. C’est une occasion en or pour Rajemison de les amadouer. L’ancien président du Sénat a annoncé que sa principale mission sera de faire revenir Marc Ravalomanana au pays s’il est élu président. C’est pour lui le meilleur moyen d’attirer la sympathie des militants TIM. C’est un clin d’œil qui n’est pas du goût des partisans de Marc Ravalomanana qui préfèrent attendre l’évolution de la situation.

Omaly 2 janoary no nivoaka ny didim-pitsarana manome fahafahana vonjimaika ny Tangalamena Patrick Zakariasa. Mbola tazonina any amin’ny fonjan’Antanimora arak’izany ny Tangalamena Patrick Zakariasy na dia efa nomen’ny fitsarana fahafahana vonjimaika. Araka ny fanazavan’ny mpisolovava azy dia indroa izao no nanaovana fangatahana ny hivoahany ny fonja mandram-piandry ny fitsarana azy. Tsy nahazo rariny hatrany anefa izany fangatahana natao izany ka voatery nampakatra ny fangatahana tany amin’ny « Chambre d’accusation ». Teto amin’ity dingana ity no nanapahan’ny mpitsara ny fazoany fahafahana vonjimaika.

Olona telolahy isan’ireo nanatanteraka ny andrimasom-pokonolona ka nahasamborana mpanakorontana tamin’izany fokontany izany no nosamborin’ny polisy avy amin’ny Brigade Criminelle, omaly. Tao amin’ny fokontanin’Andranomahery Ankorondrano no nisy izany tranga izany izay niteraka ny tsy fahafalian’ny ankamaroan’ny mponina tao amin’izany faritra izany. Araka ny fantatra dia nohon’ny fitarainana nataon’ilay voasambotry ny fokonolona no nahatonga izany fisamborana an’ireto andrimasom-pokonolona ireto izany. Ny fanazavana nataon’ny Sefo Fokontany tany an-toerana no nahafantarana fa nandritra ny fiambenana nataon’ny fokonolona no nahatratrarana ny rangahy anakiray izay nitondra antsibe nanakorontana tao amin’izany tanana izany.

Tonga niarahaba tratry ny taona vaovao ny ministry ny Foloalindahy sy ny sekretariam-panjakana miadidy ny zandarimaria ireo jeneraly efa misotro ronono toa ny jeneraly Désiré Ramakavelo, Désiré Rakotoarijaona Jean, Tsaranazy, ny amiraly Rakoto ary ny “contre amiral” Abel Radavidson, … Nampahatsiahy ny zava-nitranga teto amin’ny firenena nandritra ny taona 2009 ireto manamboninahitra misotro ronono ireto, indrindra ny fahitan’izy ireo ny fihetsiky ny Foloalindahy amin’ny fampiasana fitaovam-piadiana izay heverin’izy ireo fa tafahoatra ary tsy mifanaraka amin’ny tokony ho izy. Ohatra amin’izany ireny fandravana hetsi-bahoaka teny Ambohijatovo ireny, mety tafiditra tao anatin’izany ihany koa ny « opération Tandroka ». Nivohitra nandritra ny fihaonana koa anefa adihevitra manodidina ny fisaraham-bazan’ny Tafika sy ny Foloalindahy. Naverin’ireo manamboninahitra mitàna andraikitra amin’izao fotoana izao tamin’ireo jeneraly sy manamboninahitra misotro ronono ireto anefa izany fanamarihana izany ; voakasika manokana ny jeneraly Désiré Rakotoarijaona sy ny raharaha Kung-fu. Sady lehiben’ny komandin’ny zandarimaria tokoa mantsy ny tenany tamin’izany fotoana no praiminisitra lehiben’ny governemanta. Tsy nisy toa iny fanafihana ny tobin’ny Me Pierre Be teny Manjakaray iny angamba raha mbola fampiasana fitaovam-piadiana teo amin’ny sivily sy ny miaramila satria nandrava ny TTS, tobin-jiolahin’ny fanjakana tetsy amin’ny Pochard ireo tanora mpanao kung-fu.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) ne veut plus ne pas en fiche une datte face à la conjoncture troublante actuelle. Le conseil va mettre la main à la patte dans la recherche de sortie de crise. Pourtant, il avance lentement, en espérant de réussir assurément la conduite et l’issue de la médiation, sans la moindre casse qu’elle avait connue en 2009. Car, en réalité, la morosité ambiante actuelle marquée par la tourmente qui touche la feuille de route et la tentative du camp Rajoelina de regagner la voie unilatérale, nécessite un retour à la barre des chefs d’Eglises qui ont resté motus et bouche cousue durant ces trois années de Transition écoulées. En effet, selon une source concordante, le FFKM, qui se réuni à Ambatoroka, est actuellement en train de finaliser les règles de jeu de la conduite de la médiation. Ce document, qui sollicitera l’adhésion des parties prenantes à la médiation, a été initié par le conseil afin d’éviter le malentendu et d’assurer plus d’intégration des parties prenantes à l’initiative. S’en suivra ensuite, selon toujours notre source, la tenue de la concertation tant attendue sous les chaumières.

Le parti du président de la Transition ne parvient pas à se fixer sur la prochaine élection dans le pays. Une aile penche pour la candidature d’Andry Rajoelina tandis qu’une autre aile est partante pour un éventuel retrait de celui-ci. Cela finira par éclater au grand jour. Les membres du TGV n’arrivent plus à s’entendre sur la candidature d’Andry Rajoelina à l’élection présidentielle. « Le part TGV est divisé en deux camps actuellement au sujet de la présidentielle », d’après Mamitiana Ravelonanosy, membre du Congrès issu de la mouvance Ravalomanana.

C’est l’archevêque Odon Marie Arsène Razanakolona de l’église catholique qui assure cette année la présidence tournante du FFKM. Tout comme en 2009, au début de la crise politique. L’archevêque va jouer un rôle essentiel en vue d’une véritable sortie de crise. Car, il y a quatre ans, ce fut lui qui était déjà à la tête de la fédération des églises chrétiennes quand la médiation a échoué et quand le conflit politique a abouti à un coup d’Etat qui a conduit Andry Rajoelina au pouvoir. Depuis ces années, le FFKM était devenu indolent. Monseigneur Odon Razanakolona, lui, était toujours fier de s’afficher aux côtés d’Andry Rajoelina lors des cérémonies à Iavoloha ou dans les événements organisés par l’EKAR.

Preuve à l’appui et devant deux témoins de taille (Eric Rabearisoa, actuel Secrétaire général du parti Leader-Fanilo et Bezoro Razakandrainy, Coordinateur régional d’Antananarivo, il affirme, mordicus que la formation fondée par l’inoubliable Herizo Razafimahaleo, reste et demeure unie, malgré les turbulences que traversent, avec beaucoup de mal, les autres entités politiques. Balayant d’un revers de la main les insinuations fantaisistes colportées par quelques esprits chagrins, il n’hésite pas à nous confier, dans un entretien exclusif, les réalités passées, présentes et ses espoirs sur l’avenir de ce parti implanté dans tous les districts de l’île.

Deux personnalités importantes se sont mobilisées plus particulièrement pour réussir le voyage d’Andry Rajoelina en Israël. Il s’agit de Benjamin Memmi, Directeur général de la compagnie pétrolière Jovenna, et Consul Honoraire d’Israël à Madagascar, et de l’ambassadeur itinérant israélien, Daniel Saada, en charge de Madagascar et d’un certain nombre de pays, mais qui est en poste à Tel Aviv. Les deux hommes, ainsi que la partie malgache, se sont battus pour organiser une rencontre d’Andry Rajoelina avec Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien qui détient les véritables rênes du pouvoir, et avec Shimon Peres, le président qui détient un poste symbolique et honorifique.

Le parti vert de Madagascar va tenir son quatrième congrès national le samedi 19 janvier prochain à l’hôtel Carlton Anosy. Dirigé par Saraha Georget Rabeharisoa, le parti vert Madagascar a été créé au lendemain de la crise politique de 2009 et prône la sagesse écologique, la justice sociale, la démocratie participative, la non violence, le développement durable, la parité du genre, ainsi que la laïcité de l’Etat. Le parti est représenté dans les 22 régions de l’île et présentera des candidats à toutes les consultations prévues. Sa présidente nationale a été investie par le parti pour s’aligner aux prochaines présidentielles. D’ailleurs, Saraha Georget Rabeharisoa a été la première femme à se déclarer candidate aux courses à la magistrature suprême.

Quelques généraux retraités qui ont tenu auparavant des hautes fonctions dans la hiérarchie administratives et militaires, ont rendu visite aux actuels chefs militaires. Il s’agit entre autres, des généraux Désiré Philippe Ramakavelo, Jean Emile Tsaranazy, Désiré Rakotoarijaona, des membres de l’amirauté malgache, dont Abel Radavidson et un certain Rakoto.

Un Recours en opposition au verdict du tribunal de Première Instance qui condamne les journalistes de Free FM, sera déposé à Anosy ce lundi. La condamnation concerne la manifestation organisée par la station radio, le 19 mai dernier, à Ambohijatovo. L’avocat Andry Fiankinana précise qu’une fois le Recours en opposition déposé, le verdict concerné devra être considéré comme « non avenu dans toutes ses dispositions », conformément à l’article 397 du Code de Procédure Pénale. La démarche sera entamée en tout cas dès lundi. La défense a choisi le Recours en annulation, étant donné que les principaux concernés n’étaient même pas au courant du procès qui avait lieu le 20 novembre dernier. Il s’agissait ainsi d’un jugement rendu par défaut.

Une virée de personnalités politiques, à l’Est du Canal de Suez, quelque soit son rang, intéresse toujours au plus haut point l’opinion. Pour diverses raisons qui vont de la curiosité pure et simple aux suspicions les plus inimaginables, depuis que l’axe Tana-Dubaï sert d’itinéraire de choix pour l’approvisionnement des raffineries d’or des Emirats Arabes. Les services officiels ne livrent qu’au compte-gouttes les détails du voyage d’Andry Rajoelina et famille en Israël. Pourquoi ? Mystère ! Pourquoi aller en pèlerinage sur la tombe du roi David après avoir fait une référence élogieuse au pays de Mahmoud Ahmadinejad dans un de ses discours ? L’Iran qu’une certaine presse (à tort ou à raison) considère comme faisant parti du groupe des Etats-voyous. Second mystère.

Les principaux dirigeants du pays craignent actuellement un soudain renversement de la situation politique à Madagascar. Le mécontentement est en effet généralisé et il suffit d’un rien pour que le feu soit jeté aux poudres. La nomination de nouveaux généraux, en décembre, n’est pas fortuite. Ce n’est pas pour rien non plus si les troupes fidèles au régime de Transition, qui étaient très actifs lors de l’opération Tandroka, ont été subitement rappelées à Antananarivo. On redoute un Coup de force, au sommet de l’Etat. C’est également cette crainte qui est parmi les origines du déplacement d’Andry Rajoelina en Israël, car il a évoqué sur place, la question de la sécurité. Ce qui implique une expertise et des armes, sans doute négociées auprès de l’Etat hébreu.

La condamnation des journalistes de la radio Free FM relève de l’intimidation pure et simple à l’égard de la presse privée. Tout a été manigancé de A à Z. Quelques temps après un accord établi entre les autorités de la transition et les journalistes de la Free FM, sous l’égide de la Communauté internationale, une nouvelle condamnation surgit de nulle part.

Bien avant la fête du Nouvel an 2013, pendant le premier jour de l’an et jusqu’à hier encore, toute la population de la ville de Morondava était pratiquement privée d’eau courante. Les explications peu crédibles des responsables locaux de la Jirama n’étaient guère convaincantes. Il s’agit, selon ces derniers, d’une conséquence de la qualité défectueuse d’une grande et importante partie des matériels et des aléas climatiques, entraînant une insuffisance de la réserve d’eau destinée à la consommation. Et dire qu’administrer c’est prévoir…Toute la journée du 29 décembre 2012 déjà, personne ne pouvait s’approvisionner en eau courante.

Les partisans d’Andry Rajoelina pourraient encore s’en mordre les doigts. Le pays de l’oncle Sam est inflexible sur sa position initiale par rapport à la Transition d’Andry Rajoelina. Le régime du jeune putschiste malgache est encore et toujours indésirable aux yeux du gouvernement américain. Le gouvernement qui représente d’ailleurs, le peuple américain. Selon le gouvernement Obama, dont nul n’ignore sa réputation en matière de démocratie et des droits de l’homme, la transition d’Andry Rajoelina est loin de répondre aux critères d’un régime démocratique, respectant les droits de l’homme. De quoi à faire affoler de nouveau ceux qui croient en un paradis démocratique à Madagascar. Ces militaires malgaches en particulier, qui se vantent en champion de défenseur des droits de l’homme, au même rang que ces politiciens, ministres et parlementaires, qui se targuent en véritables démocrates.

Le pays est dans la tourmente totale. Les signataires de la feuille de route ne parviennent pas à s’entendre pour mener le pays vers une sortie de crise honorable. Au contraire, il semble que ces derniers préfèrent laisser pourrir la situation afin de manger à tous les râteliers. De son côté, la communauté internationale flâne dans la résolution de la crise sans la moindre recours à une prise de décision ferme, claire et nette. La discorde se creuse davantage entre les deux protagonistes malgré un accord politique prévu pour semer une entente devenue quasi-introuvable actuellement. La morosité est tellement ambiante qu’elle interpelle les rares esprits distingués. Saraha Georget Rabeharisoa, présidente nationale du parti Vert Madagascar, revendique un processus électoral qui devrait précéder d’un « accord politique électoral ». Elle soutient l’option « Ni…ni » élargie aux amnistiés, et les membres du gouvernement.

Nanaitra ny sain’ny jeneraly Ramakavelo Désiré ny lahatsoratra mitatitra ilay fizarana “bonbons” nandritra ny fihaonan’ireo jeneraly misotro ronono tamin’ireo tomponandraikitra ambony eo anivon’ny Foloalindahy, ka nitondrany izao fanamarihana manaraka izao: “hay ve izany no dikan’ireny “bonbons” nozaraina taminay ireny,

Nitondra ny fahitan’izy ireo ny làlana mifehy ny tetibola mandritra ny taona 2013 ny antoko MFM. Araka ny nambaran’izy ireo dia ny 95%n’ny volam-panjakana dia lanin’ny fanjakana foibe avokoa. Tsy misy afa-tsy ny 5% no azon’ny Komina ampiasaina. Izany hoe miangatra ny fitantanana ny volam-panjakana araka ny fahitan’izy ireo izany.

Les chefs militaires sont humiliés. Malgré le nombre pléthorique de généraux au sein de l’armée malgache, le chef de la Transition a fait appel à des « techniciens », c'est-à-dire des mercenaires, israéliens pour apporter un coup de main. A quoi servent tous ces généraux au sein de l’armée s’il faut encore des mercenaires Israéliens pour assurer la sécurité à Madagascar ? Les « techniciens », issus de la société israélienne Mer Group, qui vont travailler à Madagascar, devront en effet s’incruster au sein du commandement militaire malgache pour pouvoir s’imprégner de la réalité locale en matière de sécurité. Dans ce cas, tout l’argent dépensé pour l’armée malgache ne sert à rien, en vérité. C’est de l’argent jeté par la fenêtre puisqu’il faut toujours faire appel à d’autres compétences.

Ho feno herintaona izao ny nanatanterahana ilay fikahonandohan’ny Mpitsara tetsy amin’ny lapan’ny Fitsarana Tampony, namakiana bantsilana ireo lesoka rehetra manodidina ny tontolon’ny Fitsarana eto amintsika izay nivoahana tsaokevitra maromaro, nandraisan’ireo hery velona maro samy hafa anjara. Nivohitra tamin’izany ny tsy faneken’ny Mpitsara intsony ny tsindry aloka sy ny baiko avy amin’ny Fahefana mpanatanteraka, fototry ny tsy fahaverezan’ny fitokisan’ny olom-pirenena ny Fitsarana eto amintsika, indrindra ny didim-pitsarana izay havoaka amin’ny anaran’ny vahoaka Malagasy. Herintaona anefa izao, tsy vitan’ny sendikan’ny Mpitsara (SMM) ny namoaka tamin’ny fomba ofisialy izany tsaokevitra izany; tsy mety manao sonia io tsaokevitra io ihany koa ny ministry ny Fitsarana, Christine Razanamahasoa. Tranga maro anefa no niseho tato anatin’ny iray volana, izay mampibaribary fa tsy manana ny fahaleovantenany ny Fitsarana eto amintsika.

Les derniers rebondissements du verdict prononcé contre Lalatiana et Fidèle Razara Pierre, le duo-choc de Radio Free-FM, précédés de l’arrestation d’un membre du Congrès de la Transition, suivie de l’immixtion intempestive de l’exécutif dans l’affaire Hajo Andrianarivelo contre Alain Ramarson et de la mise en liberté provisoire du Tangalamena Patrick Zakariasy, une fois de plus, sont sous le feu des projecteurs au palais de la Justice. L’histoire du monde regorge de ces affaires judiciaires qui font ressortir que la relation entre la magistrature en général et des justiciables n’a pas toujours été bonne. Il suffit pourtant de remonter au roi Salomon pour se rappeler aussi que rendre justice n’est du tout une chose facile.

A propos des voyages à l’étranger des princes qui nous gouvernent, la tendance officielle à faire preuve d’une maladive discrétion permet aux rumeurs de prendre la place des vraies informations nécessaires à la bonne compréhension de ce qui se passe réellement parmi les gens d’en-haut. Le séjour d’Andry Rajoelina au pays de Moshe Dayan se trouve être l’exemple typique de la manifestation de la désinformation.

Fruit d’un pur hasard de calendrier ou coup fomenté ? C’est la question qui s’infiltre de la coïncidence entre la publication d’un journal local, attitré à Andry Rajoelina, relatant « une condamnation à trois mois de prison ferme » contre deux journalistes notamment Lalatiana Rakotondrazafy et Fidèle Razara Piera, et la publication d’une déclaration du gouvernement américain faisant état d’une situation dégradante de la démocratie malgache, qui a mis particulièrement un accent sur la liberté de presse dans le pays. L’on savait que le gouvernement américain aurait déjà préparé la déclaration depuis quelques mois, lorsqu’il s’agit d’établir les critères d’éligibilité des pays Africains à propos du programme AGOA (Africa Growth Opportunity Act).

Que nous réserve le 09 janvier pour la sortie de crise à Madagascar ? Andry Rajoelina est attendu devant l’assistance de la communauté politique, sociale, et économique ainsi que la représentation diplomatique dans le pays, pour annoncer sa décision concernant le processus de sortie de crise. Etant un acteur de taille dans la recherche de sortie de crise, la balle est désormais dans le camp du tombeur de Marc Ravalomanana. Il reste à savoir si la feuille de route serait soutenue par Andry Rajoelina pour faire sortir le pays de la crise. Dans le cas contraire, le pays risquait de s’enliser davantage dans la crise. Pourtant, les signes avant-coureurs d’un possible basculement de la situation vers l’unilatéralisme sont-là.

La candidature d’Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle doit être refusée, en vertu des accords de Cotonou. L’opposition, au niveau des différentes régions, persiste.

A propos des affaires judiciaires concernant actuellement Lalatiana et Fidèle Razara Pierre de la Radio-Free FM, le feuilleton est loin de connaître un aboutissement si l’on en juge par l’obstination des parties plaignantes. Aux dernières nouvelles, le duo vient de recevoir la notification sur la condamnation à une peine de 3 mois de prison avec sursis. Il s’agit là d’un verdict prononcé en l’absence des accusés et de leur défenseur qui ignoraient tout du jugement. Déjà la précédente décision du tribunal, compte-tenu des circonstances du déroulement, a fait l’objet d’une opposition. C’est comme si quelque part, quelqu’un voulait à tout prix mettre un terme à la carrière de journaliste d’investigation de ces deux enfants terribles des chroniques radiophoniques.

Hotanterahana eny amin’ny lapam-panjakana Iavoloha rahampitso, ny lanonana fifampiarahabana tratry ny taona 2013 avy amin’ny filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina mivady. Nanaitra ny sain’ny mpanara-baovao anefa ny fanambarana avy amin’ny fiadidiana ny prezidansa, izay milaza ny tsy fahazoana manao kabary politika mandritra ity lanonana ity. Mandritra io fotoana io, araka ny fanambarana hatrany, no hanaovan’ny filoha Rajoelina jery todika ny taona 2012 ary ka hilazalazany izay kinendry amin’ity taona 2013 ity. Fanapahan-kevitra Nody tsy re tsaika an-tanindrazana omaly ny filoha Rajoelina rehefa avy nanao taom-baovao tany ivelany.

Hier, en début de matinée, c’est en chantant que le personnel du ministère de l’Education nationale a tenu à commencer cette semaine qui, selon les syndicalistes du Sempama, devait être aussi celle du coup d’envoi de la reprise d’une contestation commencée à grand bruit au cours l’année 2012. Avec les discordes que l’on sait… Après les souhaits des vœux pour le nouvel an au rythme des chansons de la chorale de ce département, le ministre Régis Manoro, avec un accent charmeur et une attitude séductrice, a tenu soin à apporter les bonnes nouvelles pour faire oublier les zizanies du passé.

Les membres du gouvernement ont présenté les vœux au Premier ministre, Omer Beriziky, hier, à son domicile. Tous les ministres étaient présents à l’exception de Ruffine Tsiranana, actuellement en mission à Nosy Be. Il s’agit de la dernière présentation de vœux à Omer Beriziky en tant que Premier ministre de consensus, si effectivement les élections se dérouleront cette année.

L’arrêt des financements des projets de développement a causé des désastres dans la région Est du pays. A Brickaville et ses environs, la situation devient préoccupante. La crise politique est passée par là. En effet, depuis le coup d’Etat de 2009, les financements sur les projets de développement local ont été suspendus. Le système des Nations Unies ne met plus la main à la poche de manière systématique. Pour cette raison, la population locale est contrainte de se déplacer pour avoir l’eau nécessaire à la vie quotidienne.

Le Premier ministre de la Transition sera attendu demain à Iavoloha pour recevoir les vœux du couple présidentiel. Sauf changement, le Premier ministre n’a pas droit à la parole. Il doit rester clouer à son siège. La présidence a muselé toutes les langues qui pourraient se délier publiquement dont celle du Premier ministre. Cette fois-ci, la donne a changé et la parole est réduite au verbiage de Andry Rajoelina si d’accoutumée à ce genre d’évènement, les chefs d’institution ont leur droit à la parole. « La cérémonie étant solennelle, comme à l’accoutumée, l’occasion sera ainsi offerte au Chef de l’Etat pour dresser le bilan 2012 et les perspectives 2013 pour Madagascar », souligne un communiqué de la présidence de la Transition, hier. Le Premier ministre n’a pas droit à son propre bilan ni à ses perspectives. Si la présidence a voulu agir ainsi contre le Premier ministre, la situation démontre à quel point la rupture entre les locataires de Mahazoarivo et d’Ambohitsorohitra est consommée plus que jamais. Car, entre les deux palais d’Etat, le désaccord sur certains dossiers brûlants de la Transition est à son comble à tel point qu’il pousse l’autre camp à éviter l’intervention de l’autre.

La cérémonie de présentation de vœux au président de la Transition, demain à Iavoloha, sera politiquement très significative. La réaction de la mouvance Ravalomanana est très attendue, car logiquement elle devrait boycotter cette rencontre. La mouvance politique de l’ancien président, Marc Ravalomanana, en vérité, n’a aucune raison d’aller à la cérémonie d’Iavoloha demain. Surtout quand la présidence de la Transition a tenu à spécifier à l’avance dans un communiqué que « toute autre déclaration politique, sur quelque sujet que ce soit, fera l’objet d’un autre rendez- vous dont la tenue sera communiquée en temps utile ».

Depuis que ce régime de Transition s’est mis en place par la force des armes, il ne se passe pas une année sans que des rumeurs de coup de force ne troublent l’état d’esprit de la population civile. Dans les casernes, ayant perdu les sens de la hiérarchie parce qu’un sous-officier a osé tenir tête à un officiel général devant les caméras de la télévision… et ministère de la Défense, tout va de travers chez les hommes en treillis.

La finalisation du document préparatif de la médiation du FFKM (conseil œcuménique des Eglises chrétiennes) a été repoussée si elle a été prévue pour la semaine dernière. Le SEFIP (cercle d’observation de la vie publique), une branche laïque du conseil, qui a été chargé du dossier, évoque des questions techniques pour gagner du temps à la finalisation du document.

Efa tafiditra lalina ao anatin’ny fiarahamonin’ny fanjifana tanteraka tokoa ve ny fiarahamonina Malagasy ka mampiasa fomba fijery tandrefana hoe “ azo avadika vola avokoa ny zava-drehetra ”? Mampametram- panontaniana tokoa mantsy ny Trangan-javatra izay miseho mikasika ny fanomezan-drà eny amin’ny hopitaly lehibe iray eto an-drenivohitra.

Nokianin’ny Profesora Raymond Ranjeva ny filazana fa tsy hanao kabary politika ny filohan’ny Tetezamita mandritra ny fifampiarahabana eo amin’ireo andrim-panjakana sy ny masoivoho vahiny izay ho tontosaina androany eny Iavoloha. Araka ny hevitr’ity mpitsara iraisam-pirenena ity dia adidin’ny mpitondra ny manazava ny saim-bahoaka sy milaza mazava amin’ireto farany ny toe-draharaha ara-politika eto amin’ny firenena. Nokianiny ihany koa ny firosoana amin’ny fifidianana izay nambarany fa tsy ho azo antoka hatramin’izao. Mitaky ny fialàn’ny Tetezamita arak’izany ny tenany.

Le rapprochement entre le régime Andry Rajoelina et une société privée de sécurité en Israël inquiète plus d’un. Les Forces Républicaines de Sécurité ont été formées et ont collaboré étroitement avec des Israéliens. Elles ont été équipées par les mêmes Israéliens. Avec Resampa junior à la présidence, l’histoire semble se répéter. Des diplomates commencent même à s’interroger actuellement. Ce qui est sûr, c’est que les Etats-Unis ne vont pas rester les bras croisés. Le pays de l’oncle Sam accorde une aide militaire d’environ 3 milliards de dollars chaque année à Israël.

La date fatidique de 08 mai, prévue pour tenir le premier tour des présidentielles, se rapproche. Mais il semble que l’ambiance électorale n’est pas encore acquise à quatre mois de cette date. Les observateurs affichent leur réticence pour le maintien de la date. Le pays risquerait de ne pas connaître une sortie de crise honorable. Il n’est pas assuré de réaliser des élections crédibles le 08 mai 2013 prochain. Les conditions requises pour des élections transparentes, libres, crédibles et acceptées par tous, demeurent encore à conquérir avec le temps qui presse. Pire, des élections risquent fort de ne pas se tenir cette année même et que la transition se prolongera avec tous les dommages qu’elle provoque.

Nary Ravonjy interpelle de nouveau les entités qui participent à la médiation sur la crise malgache. Le journaliste photographe malgache a pu regrouper au sein du groupement « Grand pardon » des dizaines d’artistes, des journalistes et des athlètes.

Ces intrépides et insaisissables trafiquants qui s’adonnent au commerce juteux des bois précieux ne ratent aucune occasion pour attirer les feux des projecteurs de l’actualité. A Toamasina, juste après la fête de la Nativité, deux hommes dont un affairiste karana et une personnalité proche du Palais d’Ambohitsorohitra furent épinglés dans une affaire de bois de rose. Surpris et interpellés par les autorités judiciaires dans des conditions qui conduisent tout droit en prison, le duo n’a fait l’objet d’aucune arrestation. Une source sûre, proche des instances judiciaires du grand port de l’Est, confie sous le sceau de l’anonymat, qu’après avoir été au centre d’intenses négociations entre la capitale et le parquet, les individus retrouvent la liberté. Puis, plus personne n’en parle. Motus et bouche cousue !

Depuis quelques temps, les nouvelles qui nous parviennent de l’axe Tana-Tuléar, sur la RN7 font rarement état de bonnes nouvelles. Si ce n’est pas une attaque de la diligence perpétrée par quelques bandits de grand chemin, c’est l’écho d’une bataille rangée entre éleveurs. Voilà que des individus de l’association de Tokobe Telo de Tuléar attirent l’intérêt des médias et des responsables officiels.

« Quel genre d’élection souhaiterions-nous pour le pays ?», s’est demandé hier le professeur Raymond Ranjeva, en constatant la précipitation du régime de Transition pour la présidentielle du 8 mai. « La CENIT ne peut pas garantir une véritable élection crédible dans le contexte actuel puisqu’elle dépend financièrement des autorités transitoires », a-t-il continué. Le fondateur du Hetsika Vonjy Aina est persuadé que « la CENIT ne pourra pas s’opposer aux pressions éventuelles de l’Exécutif ». En outre, « si le scrutin est organisé dans le contexte actuel, les tenants du régime seront à la fois juges et parties ».

Lorsque les lecteurs verront ces lignes, tous les ministres ont reçu en principe les dernières directives pondues par les services de la Primature dans le but de mettre un peu d’ordre dans l’exercice bordélique de la conduite des affaires publiques. Les départements avaient pour ordre de transmettre des instructions précises à tous les services et échelons subalternes reliés aux décideurs centraux de la capitale. L’objet de cette instruction concerne le fonctionnement normal des administrations, les manières de servir et d’opérer dans le cadre du déroulement des élections, avec toutes les dispositions à prendre, afin permettre la tenue de toutes les consultations à venir dans les meilleurs conditions de bonne gouvernance. Le document en question souligne particulièrement l’obligation de tous les serviteurs de l’Etat à éviter de porter atteinte aux respects des libertés publiques et fondamentales.

Le dossier malgache passera de nouveau à la loupe au niveau de la SADC, qui assure d’ailleurs la médiation à la crise malgache. Le comité ministériel de l’organe de la Troika, composée de l’Afrique du sud, la Tanzanie ainsi que la Zambie se réunira aujourd’hui à Dar-Es-Salam pour « discuter de l’évolution de la situation politique à Madagascar et en République démocratique du Congo (RDC) », selon un communiqué émanant, hier, du bureau de liaison de la SADC à Antananarivo. Un état des lieux de la situation est attendu à l’issue de cette réunion d’aujourd’hui.

Vous les homos, qu’est-ce que vous avez fait à Andry Rajoelina ? Il semble que le jeune président n’apprécie pas trop les personnes qui éprouvent une attirance à des actes sexuels à des personnes de même sexe qu’elles, selon une perspective comportementaliste ou empirique. Dans son discours à Iavoloha, le président a souligné qu’il n’officialisera jamais ce comportement au pays. Le message est clair pour les homosexuels ! Mais pourquoi le président était-il alors sensible à ce genre de dossier et évoque le sujet en plein discours officiel de présentation de vœux? Au vu et su de tous, l’homosexualité n’a jamais attiré les foudres des médias ni soumis aux feux des projecteurs durant l’histoire, pour que l’actuel président de la Transition étonne pour avoir évoqué le sujet publiquement. Comme il semble que le dossier lui tient à cœur. Mais qu’avait fait alors les homos à notre cher Président pour valoir son acharnement. Auront-ils par hasard dérangé le président dans sa vaine quête de reconnaissance internationale ou plutôt seraient-ils derrière Remenabila, l’introuvable présumé chef des Dahalo.

La cérémonie des vœux à Iavoloha a été l’occasion ratée pour le chef du gouvernement de montrer au pays d’abord et aux yeux du monde entier, qu’il est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Hélas, il faut le reconnaître, qu’il s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Prenant la parole par ordre protocolaire, juste après le général Dolin Rasolosoa, président du CST, et avant le président de la Transition, Omer Beriziky était ainsi pris en sandwich entre un orateur au langage émaillé des gaîtés du parler provincial et les prises de position enflammées d’un jeune coincé entre son ambition irrépressible et les blocages d’une communauté internationale hautement intéressée dans le sens géopolitique du terme.

Le ministère en charge de l’Education en général, par la vulgarisation du savoir, a toujours été un département très sensible et vital pour la vie de la nation, qu’il reste et demeure le ressort qui assure le progrès et le développement de tout le pays ou en cas de mauvaise orientation, d’une régression catastrophique (exemple déplorable du cas de la malgachisation ratée de l’outil de travail). Conscient de l’importance et de la limite de ses attributions, malgré les tirs à boulets rouges de ses détracteurs, Régis Manoro ne s’est pas défilé en nous accordant une interview exclusive sur la vie d’enseignement et ses problèmes. Mais il y a aussi les problèmes d’ordre syndical et les défis qui l’attendent au tournant.

Les propos du chef de la Transition, lors de la cérémonie de présentation de vœux, continuent de susciter diverses réactions négatives. « Le président de la Transition s’est aventuré à tirer à boulets rouges sur la Communauté internationale », a constaté le membre du Congrès, Zafilahy Stanislas. Il trouve que c’est une très mauvaise idée. « Andry Rajoelina doit apprendre que lorsqu’il y a un coup d’Etat dans un pays donné, la question de la souveraineté nationale devient accessoire puisque la Communauté internationale n’admet plus ce genre de prise de pouvoir par la force ».

L’aveu à peine voilé de la candidature de Andry Rajoelina aux présidentielles, relance de nouveau le débat dans les chaumières. Après la tribune d’Iavoloha, la turbulence frappe de plein fouet la sortie de crise. Le président de la transition, aussi roublard qu’il est, veut prendre la communauté internationale au dépourvu. Contrairement au souhait de la médiation, il affiche sa volonté ferme de se présenter comme candidat, mais évite de l’avouer. La communauté internationale qui n’a pas suffisamment d’arguments, du moins jusqu’à présent, pour essayer de faire plier Andry Rajoelina, va buter davantage à un mur de résistance érigé par le président de la transition en personne.

C’était un prétendu défenseur de la liberté de la presse depuis des années. Mais le pouvoir l’a complètement dépravé. Rolly Mercia, une fois devenu homme lige d’Andry Rajoelina et ministre de la Communication, est devenu un véritable prédateur de la liberté de la presse. Il a réitéré urbi et orbi qu’il n’acceptera pas la réouverture des stations radio fermées durant les dernières années. Celui qui était auparavant au premier rang de ceux qui revendiquent la liberté de la presse, montre actuellement son vrai visage. 80 radios ont été fermées par le régime de Transition.

La personnalité d’André Resampa a marqué l’histoire de ce pays en tant qu’homme d’Etat, bien avant l’indépendance, dans diverses institutions. Magistrat de formation, ce natif du Menabe était l’un des artisans des premiers pas de Madagascar jusqu’à la proclamation de la 1ère République et après, jusqu’aux sombres jours des années 70. Il serait injuste de ne pas faire un distinguo entre celui qui a été Secrétaire Général du parti PSD, tout en étant le ministre de l’Intérieur à poigne du régime de Philbert Tsiranana, et le jeune rejeton né d’un second lit qui officie actuellement au sein du premier cercle d’un pouvoir de Transition, né au cours d’une insurrection. Les deux hommes n’ont de commun que le nom. Pour le reste, l’histoire : le parcours et le destin sont là pour marquer la grande différence. Il est donc normal que des personnes proches du grand homme Bara qui a fait de la lutte contre les vols des bœufs une affaire personnelle, réagissent pour éviter un amalgame indigne de sa stature politique que ses familiers désignent sous le sobriquet admiratif « Behatoka ».

A entendre Andry Rajoelina dans son discours, on ne peut que constater qu’il s’engage dans une voie très étroite. (sans commentaire)

Beaucoup pensaient que la mouvance Ravalomanana n’avait rien à faire à Iavoloha, lors de la cérémonie de présentation de vœux. Rasoamalala Odette Brenda, membre du Congrès, estime plutôt que « l’opposition devait aller là-bas pour exprimer ses opinions ». Elle précise : « il fallait que nous soyons présents à Iavoloha, nous avons eu l’occasion de protester à notre manière en faisant par exemple du bruit aves nos assiettes, quand Andry Rajoelina a prononcé son discours ». La parlementaire a été plutôt reconnaissante envers le Premier ministre, Jean Omer Beriziky.

Efa-bolana katroka mialoha ny datin’ny fifidnana, roa volana katroka mialoha ny hamoahan’ny governemanta ny didim-panjakana miantso ny mpifidy, mbola tsy tafatsangana ihany ny Filan-kevitra Fampihavanana Malagasy. Araka ny re dia hivory amin’ity androany ity ny komity mpanara-maso momba ny fampiharana ny Tondrozotra izay nanankinan’ny Governemanta ny fananganana an’ity rafitry ny FFM ity taorian’ny tsy fankatoavana ny vokatry ny asan’ny CNOSC sy ny Ray amandreny Mijoro ary ny Finoana.Mbola hahatontosa ny asa tokony hataony ve ny Filankevitra fampihavanana Malagasy n any FFM raha toa ka tafatsangana soamantsara ihany? Io no fanontaniana apetraky ny rehetra amin’izao fotoana izao manoloana ny mbola tsy fitsanganan’ity rafitra ity.

Nanamafy ny filatsahany ho kandidà filoham-pirenena tetsy amin’ny Hôtel du Louvre, ny filohan’ny antoko MAMIMI (Malagasy Miray sy Mifankatia), tarihan’i Hasina Rakotoaritsifa. Nofaritany tao anatin’ny teny fohy ny vina sy ny tanjon’ny MAMIMI. Nisongadina tamin’izany ny fialan’i Madagasikara eo ambany vahohon’ny vahiny ary ny fitantanana ireo harem-pirenena maro ka nilazan’ny filohan’ity antoko ity fa azo atao tsara ny manarina ny fiainan’ny Malagasy ao anatin’ny fotoana fohy, hiala amin’izao fahantrana lalina izao. Nasiany tsindrim-peo tamin’izany fa azo atao tsara ny manarina ireo fifanarahana ara-pitrandrahana tsy nitondra tombotsoa ho an’ny Malagasy. Voarakitra ao anatin’ny vinam-piaraha-monina (projet de société) nampitondrana ny anarana Programa Josefa izany rehetra izany. Foto-kevitra mifantoka amin’ny fatahorana an’Andriamanitra sy ny fifanomezan-tanan’ny samy olom-pirenena no hijoroan’ny antoko, izay manana mpikambana (members actifs) manodidina ny 500. Nivohitra nandritra ny lahatenin’ny filohan’ny MAMIMI ihany koa ny fanadiovana ny tontolo politika sy fitantanana.

Le président de la Transition est acculé au mur. La pression internationale est si forte que le jeune putschiste pourrait accepter de se retirer. Mais ses amis ne vont-ils admettre cette éventualité ? Aussitôt parti, aussitôt revenu. Andry Rajoelina est attendu à Ivato aujourd’hui. Il a quitté le pays hier en vue d’une rencontre avec les hauts responsables de la SADC. Le communiqué de la présidence de la Transition se voulait être optimiste, voire manipulateur, mais il n’est pas trop compliqué de comprendre la véritable évolution de la situation, notamment après ce discours très critique à l’égard de la communauté internationale, le 9 janvier dernier, à Iavoloha.

Le professeur Panja Ramanoelina vient d’être élu nouveau président de l’Université d’Antananarivo pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Son élection ne passait pas inaperçu, comme ses prédécesseurs. Outre ses compétences techniques, ses valeurs intellectuelles et ses expériences administratives, celui qui vient d’être élu à la tête de l’Université est une personnalité connue dans la politique. Il fut le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et des pêches au dernier soupir du régime Ravalomanana. Il a soutenu jusqu’à ses dernières secondes le régime de Marc Ravalomanana. Plutôt connu par ses discrétions, il a pourtant gagné la confiance de l’ancien président.

La capitale bruisse actuellement de mille rumeurs de remaniement, de complots et conjurations, depuis que la communauté internationale, par le biais de la Troïka du grand continent voisin, exhorte les acteurs politiques malgaches à presser le pas pour en finir avec cette crise qui traînent en longueur au détriment de tout un peuple. Les choses ont évolué lorsque le moment était venu pour deux principaux protagonistes Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana de se plier aux fermes injonctions des médiateurs internationaux. Le récent discours du président de la Transition devant tout le corps diplomatique, le 9 janvier dernier, avait eu pour effet de précipiter le cours des évènements.

Le ministre de la Communication est la cible de vives critiques de la part de l’opposition. Rolly Mercia a complètement suscité le courroux des adversaires du régime de Transition, en raison de son refus d’autoriser la réouverture des radios fermées par le régime. Rappelons que 80 stations de radio ont été fermées par le régime Rajoelina au cours des dernières années. Les propos du ministre de la Communication sont considérés comme une provocation dans le camp de l’opposition, notamment chez les politiciens de la mouvance Ravalomanana. Guy Maxime Ralaiseheno parle par exemple de « propos de voyous » de la part de Rolly Mercia.

Le camp d’Andry Rajoelina est en ordre de bataille électorale et se lance dans une propagande avant la lettre, au détriment des textes en vigueur. Les inaugurations qui sont des « éléments de propagande », selon René Rasolofo, s’enchaînent ses derniers temps pour épater l’électorat, tout en faisant usage des prérogatives de puissance publique à des fins électorales à peine voilées. Si la date du 08 mai sera maintenue et que si Andry Rajoelina s’entête de se présenter, il est clair que son camp débute actuellement les tricheries. En fait, jusqu’à preuve de contraire, il a insinué, lors de son fameux discours de présentation de vœux, de s’aligner à la ligne de départ lors des prochaines courses à la magistrature suprême. En effet, il suscite l’accablement des observateurs dans sa manière de gérer les choses.

Andry Rajoelina sous pression a pris le vol de Dar-es-Salam. De l’avis des analystes familiers des relations diplomatiques et de la géopolitique, les choses risquent de se gâter à un très haut niveau des débats. Les sanctions vont nous tomber la tête comme s’il en pleuvait dans le pire des cas et dans les scénarii les plus optimistes, on peut affirmer que le dénouement final de cette crise prendra un contour enfin favorable pour le pays.

Ny fandinihina ny fandehan-draharaha amin’izao fotoana izao miohatra an’ireo izay nambaran’ny Filohan’ny tetezamita tamin’ny fahatongavany avy niatrika ny fiantsoan’ny Troika azy tany Dar es Salaam no ahafahana milaza tsy amim-pihambahambana fa tapi-dàlan-kaleha tanteraka ny tenany. Satria raha tena mahatoky tena ho manana ny fanohanan’ny vahoaka Malagasy maro an’isa ny tenany dia tsy niandry ny hevitry ny mpanolon-tsaina sy ny mpiara-dàlana aminy akory hanambarany ny filatsahany ho fidina ho filoham-pirenena.

Alain Ramaroson s’est remonté à propos des projets d’expulsion des marchands de rue, dans le cadre du projet d’assainissement mené par la commune urbaine Antananarivo. Selon Alain Ramaroson, « ces expulsions violent les droits de l’homme et devraient être arrêtées immédiatement ». En fait, depuis un certain temps, des agents de la municipalité mène des opérations d’expulsion musclée contre les marchands ambulants dans plusieurs localités du centre ville. Ces opérations sont destinées à libérer certaine voie publique de la capitale de l’occupation à des fins commerciales, afin d’éviter l’engorgement causé par des embouteillages monstres et l’insalubrité remarquable.

Le Bureau de Liaison de la SADC va faire connaître sa position aujourd’hui, à la suite des récents propos de Rajoelina et à après la réunion de la Troïka à Dar es Salam, en Tanzanie. On s’attend à une contre-offensive, malgré la formulation très diplomatique habituelle des médiateurs de la crise malgache. Le président de la Transition a décidé de ne pas décider. Candidat ou pas candidat ? Il est resté évasif, ne sachant plus par quel chemin sortir. Une chose est sûre. Jusqu’à présent, Andry Rajoelina refuse de se conformer à la proposition de la SADC, à savoir accepter de se retirer de la prochaine course à la présidentielle. La réunion de Dar es Salam n’a pas permis aux chefs d’Etat présents sur place de le convaincre.

Si l’on croit les spéculations de quelques têtes politiques, le problème de ce pays se résume à une dualité inutile entre deux personnes : Marc Ravalomanana qui a le mal du pays et le jeune prétentieux qui veut absolument devenir le président d’une République, après avoir ramassé le pouvoir dans la rue. Tout le reste n’est que diversion et délire de politicards désireux de ne pas rater un train et rester abandonnés sur les quais. Qu’on le veuille ou non, le sort de ce pays se décidera par la voie des élections. Reconnues par tous bien entendu, mais pas dans les conditions que certains esprits tordus envisagent de mettre en pratique. Déjà, à propos du calendrier, les prévisions ne se rejoignent pas du tout, malgré l’insistance et l’entêtement obstiné de quelques candidats trop pressés de se voir à la tête de la magistrature suprême, avec tous les honneurs et les… avantages liés à cette haute charge. Ni plus, ni moins.

Les bailleurs de fonds et les pays partenaires de Madagascar pourraient très bientôt suspendre toute les aides à l’endroit du pays. La prise de position actuelle d’Andry Rajoelina, concernant la gestion de la sortie de crise et, surtout, ses propos « souverainistes » ne sont pas du tout appréciés par les partenaires multilatéraux et bilatéraux de la Grande Ile. Pourtant, à son retour de la réunion de Dar es Salam, samedi dernier, Andry Rajoelina n’a pas affiché la moindre volonté de céder à la pression de la Communauté internationale. Au contraire. Le chef de la Transition veut aller de l’avant. Ce qui ne fait que renforcer la déception et la colère des partenaires étrangers de Madagascar.

« Les élections dans les conditions actuelles ne représentent pas une véritable sortie de crise à Madagascar mais juste un report de la sortie de crise ». C’est l’affirmation de Raymond Ranjeva quand il a été l’invité de la Radio France Internationale dans l’émission Cap Océan Indien, dimanche matin. Interviewé par Anna Sylvestre, le professeur Ranjeva a réitéré notamment la nécessité de la mise en place d’un nouveau gouvernement. « Il faut que ce pouvoir cède la place à un véritable gouvernement provisoire dont la mission principale sera l'organisation des élections,

L’Union des journalistes malgaches des droits humains (UJMDH), malgré son jeune âge, a participé à la manifestation sur les droits de l’homme, organisée par les Nations Unies. L’association qui n’a que deux mois d’existence sous le soleil, après avoir reçu son acte de naissance auprès du ministère de l’Intérieur le mois de novembre dernier, tâtonne pour une activité aussi sensible que délicate de la protection des droits humains.

Nivahiny tao amin’ny rdio RFI, omaly ny profesora Raymond Ranjeva. Nandritra ny resaka nifanaovany tamin’ny mpanao gazety tao amin’izany radio izany no nilazany fa tsy mbola tafiditra ao anaty tetezamita araka ny fiheverana azy akory i Madagasikara amin’izao fotoana izao.

Le pays vit dans une véritable, profonde et dangereuse crise politique. C’est du moins ce que démontrent les réalités de ces derniers temps. En fait, des actes de vandalisme ont éclaté le week-end dernier à Tuléar. Le samedi, au courant de l’après-midi, des gens qui venaient d’assister au meeting politique dirigé par Pierrot Rajaonarivelo du parti Mouvement pour une Démocratie à Madagascar, au Jardin de la Mer, s’affolent et finissent par perdre leur sang froid pour s’en prendre à des commerçants logés au cœur des pavillons du marché de Bazar Be, Toliara I et du quartier Secama sur la route de l’Université de Maninday. Ces derniers ont saccagé les vitrines, détruisent les étalages, mais évitent d’incendier les pavillons. Des sources locales ont bien spécifié que « la majorité des victimes sont des originaires des hautes terres, particulièrement des merina ».

Les jours de gloire sont révolus entre Andry Rajoelina et Pierrot Rajaonarivelo. Les deux hommes qui sont d’une affinité remarquable auparavant, commencent à manifester publiquement leur désaccord, voire leur rupture. Sur certains points de la sortie de crise, les deux hommes ne s’entendent plus. Alors qu’auparavant, l’actuel ministre des Affaires étrangères était en bon terme avec le président de la Transition. Le premier a soutenu l’ascension du dernier au trône, d’une manière anti-démocratique. Ils ont cherché ensemble les moyens pour déstabiliser le régime Ravalomanana, puis le faire écrouler de son piédestal.

Niarahaba ireo masoivoho vahiny ary ireo vondrona iraisam-pirenena monina sy mipetraka eto Madagasikara, tratry ny taona 2013, tetsy amin’ny Carlton Madagascar, ny ministry ny Raharaham-bahiny, Pierrot Rajaonarivelo mivady. Nisongadina nandritra ny kabary nataon’ny filohan’ny antoko MDM tamin’izany fa mila ny fanampian’ny fianakaviambe iraisam-pirenena ary tsy afaka ny hitoka-monina manoloana ny famahana ny krizy ny Malagasy na dia misy aza ireo minia mandà sy mitsipaka izany. Nivohitra nandritra ny lahatenin’ny ministry ny Raharaham-bahiny fa ny fampanjakana ny demôkrasia sy ny fitondrana tsara tantana no anisan’ny antoka lehibe andrasan’ny fianakaviambe iraisam-pirenena handraisan’izy ireo anjara amin’ny fanampiana an’i Madagasikara hivoaka amin’izao krizy izao. Nosinganiny manokana tamin’izany ny SADC, ny COMESA, ny vondrona Eoropeana, ny vondrona Afrikana, ny N.U, ny OIF ary ny COI na dia ireo aza ireo fihetsika ataon’ny sasany etsy sy eroa amin’izao ankatroky ny fifidianana izao. Voafaritra mazava ao anatin’ny Tondrozotra, araka ny voalazan’ny toko I, andininy faha-8 rahateo koa moa ny tsy maintsy hametrahana fitantanan-draharaham-panjakana azo antoka hiantoka ny hisian’ny fifidianana madio sy mangaraharaha.

Le président de la Transition est toujours fier d’annoncer que certaines dépenses qui devraient être effectuées au titre de l’Etat malgache, proviennent de sa propre personne. Andry Rajoelina se veut être un altruiste. Mais ces grosses dépenses démontrent qu’il a des sources de financement plutôt dissimulées. D’où vient l’argent du président de la Transition ? Il a, certes ses sociétés privées, Injet et Viva, mais il avait, au cours de derniers temps, effectué, des dépenses faramineuses à titre privé. En tout cas, certaines dépenses ont été annoncées officiellement comme provenant de sa propre poche.

Les deux blablateurs de service sur les ondes, à la solde des dirigeants de la transition, ne tarissent pas d’éloges à l’endroit d’une longue litanie égrenant les réalisations-trophées d’un régime qui n’arrête pas de faire valoir n’importe quoi pour mériter le label de politiquement correct. Les faits sont têtus, contre toute attente, ils contredisent les affirmations obséquieuses des laudateurs qui sérient à tout bout de champ que le changement est là, par les arènes des jeux et spectacles, hôpitaux, les bâtiments des hôtels de ville de Babay et Lohavohitra. Est-ce vraiment suffisamment pour prouver que les hommes du pouvoir se sont convertis jusqu’à adopter l’orthodoxie dans la manière de gérer la chose publique.

Une provocation ou un pied-de-nez à l’endroit de la population ? La manière dont le président de la Transition salue ses collaborateurs provoque plus d’un. Le fameux « dona kely » dérange une frange non négligeable de la population. Que le président et ses acolytes se saluent de cette façon familière loin des yeux du public, c’est leur affaire.

Les responsables de l’Agence de développement de l’Electrification Rurale (ADER) montent au créneau. Les employés et les cadres attendent actuellement la nomination d’un ordonnateur pour que l’agence puisse fonctionner normalement. L’affaire a été, en réalité, politisée. D’où le dysfonctionnement. L’ADER est, en effet, sous la tutelle du ministère de l’Energie, un ministère attribué au parti Monima, à la suite de la signature de la Feuille route de sortie de crise en fin 2011. De nombreuses personnalités du Monima gravitent ainsi à la tête de l’Agence de développement de l’Electrification Rurale.

Le front des opposants pour la libération de Madagascar va déposer des gerbes à Ambohijatovo, jeudi prochain, pour commémorer la date du 17 janvier correspondant à l’inauguration de la fameuse « Place de la démocratie ». Ce sera une manifestation pacifique, rassure Lalatiana Ravololomanana, présidente du front des opposants. « Un devoir de mémoire et non un meeting politique », confirme-t-elle. Ainsi, la manifestation ne prévoit aucun discours ni de prise de parole, et sollicite dans ce cadre, la participation des Tananariviens. La commémoration devrait symboliser la flamme de la démocratie qui a été éteinte, selon le front des opposants, depuis le début de la transition, coïncidant à l’inauguration de la place. « Nous déplorons l’absence des pratiques démocratiques actuellement dans le pays pour que nous nous mobilisions afin de les revendiquer ». D’ailleurs, le front des opposants était toujours inflexible dans ses critiques acerbes contre le régime d’Andry Rajoelina.

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes se veut toujours discret et avance à petit pas dans sa démarche. Même s’il passe hors du champ des projecteurs, sans tambour ni trompette, son initiative tient route. D’après une source au niveau du Sefip, la finalisation du document technique relatif à la médiation reste le plus rude travail à faire pour parvenir au démarrage du dialogue proprement dit. Bien qu’elle ait pris plus de temps que prévu, la finalisation du document ne veut pas être un blocage à la médiation que le FFKM prévoit tenir dans les prochaines semaines. « Nous ne reculons jamais, mais on se veut pourtant prudent dans notre démarche pour assurer plus d’efficacité au projet », nous a bien souligné la source. Le document sera pour le conseil des Eglises, l’ossature de la médiation et ne méritait plus de scrupule dans sa réalisation.

Il décide de voler de ses propres ailes. Fetison Rakoto Andrianirina, après sa démission du PSD et à la suite de son départ forcé de la mouvance Ravalomanana, a créé le Renouveau pour la Démocratie Sociale (RDS). Fetison se veut être rassembleur en créant le RDS. Dans un communiqué il spécifie ainsi : « au-delà des échéances électorales à venir, il m'importe désormais, et ce sans délai, d'offrir à tous les démocrates de ce pays l'occasion et les moyens de se rassembler dans une démarche exempte de calculs politiciens et d'arrière-pensées revanchardes ou d'accaparement des leviers du pouvoir ».

Face à ce qu’il est convenu d’appeler course-poursuite, ou tout bonnement, propagande avant la lettre, des termes du propre cru de leur président, Tabera Randriamanantsoa, non moins membre du gouvernement de consensus, les fédéralistes s’interrogent désormais « sur les risques d’affrontements graves que pourraient occasionner, au moyen comme au long terme, les inaugurations en série menées, à brûle pourpoint, par les tenants du pouvoir ». « Ces inaugurations, si elles font date, affirme Tabera Randriamanantsoa, le seront grâce notamment aux mannes des régions.

Nanatanteraka valan-dresaka ho an’ny mpana gazety tetsy amin’ny CLT Tsiadana ny F3M na Fiaraha-mientan’ny mpiasam-panjakana Malagasy. Nambaran’izy ireo tamin’izany fa manome 48 ora ny fitondrana izy ireo handray fanapahan-kevitra manoloana ireo fitakiana izay efa nahazo ny fankatoavan’ny Filan-kevi-panjakana, momba ny fampitoviana ny karaman’ny mpiasam-panjakana (alignement de la grille indiciaire) izay tsy mbola nisy valiny hatramin’izao. Dila io fe-potoana voalaza io dia hiroso amin’ny fampikatsoana sy fikomiana (désobéissance) tanteraka amin’izay ny mpiasam-panjakana, araka ny nambaran’ny mpandrindra ao amin’ny F3M. Fidinana an-dalambe eny amin’ny kianjan’ny 13 may no tanjona farany amin’izany hetsika izany. Tafahoatra ny fihetsika ataon’ny fitondrana Rajoelina, hoy ihany izy ireo, toa ny fandroahana mpiasam-panjakana, fanapahana karama raha tsy hiteny afatsy ny Paramed sy ny Sempama ary ny famindran-toerana tsy ara-dalana.

Andry Rajoelina pas candidat, c’est un non-événement. Il souhaite rester président de la Transition le plus longtemps possible, et explorer d’autres voies, mais le souhait de la majorité de la population, c’est son départ du pouvoir le plus tôt possible. Un point c’est tout ! Le président de la Transition continuera d’inaugurer ses « zava-bita » dans les prochains jours. Une occasion de voir des gens le supplier à se porter candidat. Avec Andry Rajoelina, il faut toujours se méfier car il est capable d’adopter une attitude machiavélique qui consiste à rameuter la population à descendre dans les rues pour réclamer de nouveau sa candidature. Mais pour lui, c’est fini ! Il a tout simplement envie de sortir par la grande porte.

Le parti MAVANA n’entend accorder aucun crédit à la candidature d’Andry Rajoelina. « Ce serait source d’une nouvelle crise et prolongerait le pourrissement de la situation », selon Louisette Raharimalala, présidente nationale du parti MAVANA. Les conditions requises pour la tenue des élections dans une atmosphère sereine et saine, ne sont pas encore remplies par la transition actuelle. Selon le parti MAVANA, « il n’y aucun apaisement politique ». Les différents partis protagonistes continuent de chamailler, sans parvenir à accoucher un consensus sur la résolution des litiges. De même, les acteurs de la feuille de route fragilisent la réalisation du document de sortie de crise sur des fonds d’intérêts particuliers. En général, les conditions politiques ne sont pas ainsi remplies. Pourtant, « le régime veut résoudre d’une manière précipitée la crise, et évite les problèmes fondamentaux », selon les MAVANA.

Amin’ny volana mars vao mety ho hita ao amin’ny karaman’ireo mpirakidraharaha manerana ny nosy ny fampiakarana ny tambin-karaman’izy ireo vokatry ny fifanarahana teo aminy sy ny ministeran’ny Fitsarana. Manan-kery hatramin’ity volana janoary ity anefa izay fampiakarana izany. Handray ny asany manomboka androany ny mpiraki-draharaha, saingy mbola handinika ny mety ho tohin’ny fitakiana nataon’izy ireo hatramin’ny volana novambra tamin’ny taon-dasa. Hanamarika ny fanombohan’ny taom-pitsarana amin’ity androany ity, manerana ny Nosy ny

Les défenseurs des consommateurs ont déjà commencé à montrer les dents et à devenir méchants quand ils ont mobilisé leurs troupes pour défendre les marchands des abords du lieu dit « Petite vitesse ». Vendredi prochain, ils vont remettre çà et envahir carrément la Place du 13 Mai, avec ou sans le consentement des autorités communales. Un des meneurs avait déjà prévenu le Préfet de police de la Commune urbaine d’Antananarivo, de leur intention de vouloir manifester sur la place publique. Avec ce qu’il envisage de faire, les incidents du début de l’année, ne sont encore que les plats d’entrée. Pour les représentants des fonctionnaires, les plats de résistance seront bientôt servis, mais avec une sauce pimentée de toute la frustration de ceux qui ne cachent pas qu’ils en veulent à Andry Rajoelina et à la Transition de n’avoir pas tenu parole ni respecté les promesses des années de braise vécues ensemble.

Araka ny fampitam-baovao navoakan’ny fiadidiana ny Tetezamita dia nanao fanambarana omaly alina, ny filoha Andry Rajoelina. Tamin’ny alalan’izany fanambarana izany no nilazany fa tsy hilatsaka ho fidina filoham-pirenena ny tenany, amin’ny fifidianana izay hatao amin’ity taona ity. Nambarany ihany koa fanamafisana ny fanambarana efa nataony izany tsy filatsahany ho fidina izany, ary hijanona ho vaha-olana ho an’ny firenena ny tenany fa tsy ho lasa fototry ny olana eto Madagasikara. Etsy an-danin’izany nambaran’ny Filohan’ny tetezamita ihany koa fa hijanona hitondra ny tetezamita ny tenany mandram-pahalanian’ny mpisolo azy izay efa nomeny firariantsoa sahady.

Tout le monde commence à s’écarter actuellement du président de la transition. C’était prévisible dans la mesure où dans la course à la magistrature suprême, l’entente fait souvent place au « chacun pour soi ». Le front de soutien à Andry Rajoelina au début de la révolution orange commence maintenant à se détacher de lui, pour tracer une autre voie. On a pu assister à un pareil cas en 1975, du temps du FNDR ou Front National pour la Défense de la Révolution, durant le règne de Didier Ratsiraka, qui avait finalement éclaté en 1992, lors de la lutte populaire menée par Albert Zafy et consorts. Ce fut également le cas du KMMR ou « Komity mpanohana an’i Marc Ravalomanana », qui avait fini par lui tourné le dos.

Le recensement des électeurs continue actuellement à travers le pays. Environ 1 million d’électeurs ne disposent pourtant pas de carte d’identité nationale. Ce qui ne peut que biaiser les futures élections à Madagascar. Car ces électeurs ne pourront pas participer au vote.

La décision d’Andry Rajoelina de ne pas se présenter aux présidentielles pourrait ouvrir la porte à un renouvellement de la classe politique malgache, selon Rapelanoro Rabenja Aimée.

Chacun y va de son couplet de nationalisme à fleur de peau pour faire montre d’un sentiment de défenseur des intérêts d’un peuple malgache pour lequel les tenants du pouvoir ne consacrent qu’une pensée à peine symbolique, le temps d’un discours. Se prendre pour un champion de la xénophobie dirigée à l’endroit de quelques investisseurs pas très dociles, pour passer à la caisse, est à la mode depuis quelques jours. Les un et les autres, les grosses pointures de la politique politicienne s’y prennent si bien que les idées entrechoquent dans un vacarme assourdissant d’un charivari oratoire fort significatif.

“Tsy hisokatra izany ireo hainoamanjery ireo raha mbola izaho no minisitra”. Izay no azo hamitinana ny fanambarana nataon’ny ministry ny Serasera, Harry Laurent Rahajason, fantatry ny maro amin’ny anarana hoe Rolly Mercia, nandritra ny lanonana teny Iavoloha ny faha-9 janoary 2013 lasa teo. Sahin’ity minisitra ity tokoa mantsy ny nametraka fanamby fa tsy hisy hanery azy hanokatra ireo hainoamanjery nakaton’ny fitondrana HAT velively. Isan’ireo “namana” nofitahan’ny filoha Rajoelina tamin’ny kabary izay nataony nandritra io fifampiarahabana tratry ny taona io ny minisitra Rolly Mercia ka dia natoky tena aoka izany. Hapetraka aminy taorian’iny fihemoran’ny filohan’ny Tetezamita tsy hilatsaka kandidà iny ny fanontaniana: mbola hiziriziry amin’ny heviny ve ny ministry ny Serasera? Mazava ny fanambarana nataon’ny filoha Rajoelina ny talata 15 janoary 2013 lasa teo fa hiverina ho olon-tsotra eny anivon’ny fiaraha-monina ny tenany aorian’ny Tetezamita. Mbola hapetraka amin’ny minisitra indray koa anefa ity fanontaniana faharoa ity manao hoe: hiverina ho mpanao gazety ve izany ny tenany aorian’ny Tetezamita?

Andry Rajoelina veut toujours poursuivre ses pratiques malsaines. Il veut éterniser ses plans despotiques dans la conduite des affaires de l’Etat. Lors de son discours de mardi dernier, Andry Rajoelina a souligné que « l’organisation des élections législatives avant celle des élections présidentielles, pourra apporter cette sérénité et cette paix tant recherchées ». Là-dessus, il veut porter atteinte à l’indépendance de la commission électorale nationale. Le président de la Transition tente d’influencer la commission électorale nationale indépendante de la Transition à propos du calendrier électoral. Celle-ci a déjà déterminé de concert avec les experts des Nations unies, que les présidentielles devraient se tenir bien avant les législatives.

Le pasteur Lala Rasendrahasina a été attaqué par des hommes en armes, hier vers une heure du matin, à son domicile à Ambatoroka. Quatre hommes munis de pistolets automatiques ont pu s’introduire chez lui par ruse. Après avoir neutralisé l’un des gardiens, les bandits ont forcé celui-ci à prétexter une maladie et frapper à la porte pour que l’autre gardien ouvre de l’intérieur. Une fois la porte ouverte, les assaillants ont menacé le deuxième gardien avec leur arme. Une fois les deux agents de sécurité neutralisés, les bandits se sont introduits dans la pièce où se trouvaient le pasteur Lala Rasendrahasina et son épouse.

La communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se manifeste après la déclaration de non-candidature d’Andry Rajoelina. Elle demande une amnistie à l’endroit de Marc Ravalomanana, mais aussi à Andry Rajoelina. C’est un nouvel élément dans la médiation conduite par la SADC, étant donné qu’elle n’a jamais évoqué à la presse ce point, durant les consultations déjà entamées. Curieusement, la demande de la SADC tombait après le voyage d’Andry Rajoelina en terre tanzanienne, vendredi dernier. Il a eu des entretiens avec le chef d’Etat tanzanien, Jakaya Kikwete, durant lequel les points d’achoppement de la sortie de crise ont été discutés. L’entretien a été fructueux pour la sortie de crise malgache.

Deux fils de l’Avaradrano vont batailler pour remplacer Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle. Même si aucun d’eux n’a pas vraiment la cote. La voie est libre pour Edgard Razafindravahy et pour Hajo Andrianainarivelo. Les deux hommes avaient tous deux des ambitions présidentielles, depuis longtemps. Mais ils se sont gardés de l’exprimer pour ne pas froisser le jeune Andry Rajoelina qu’ils ont tous les deux poussé pour perpétrer le coup d’Etat dévastateur de 2009 et pour prendre le pouvoir à la suite du départ de Marc Ravalomanana.

Le sort d’Andry Rajoelina est tranché. Il ne se présentera pas, ni aux élections présidentielles, ni aux législatives. Sauf s’il renie encore une fois sa parole comme à son habitude. Par contre, le sort de Marc Ravalomanana demeure à résoudre. La feuille de route a stipulé un retour sans conditions de Marc Ravalomanana au pays. Et la médiation internationale, dirigée par la SADC, a insisté à plusieurs reprises sur ce point qui constitue toujours la pierre d’achoppement à la sortie de crise. L’ancien président qui vit en exil depuis 2009 en Afrique du sud, a déjà concédé, lui aussi, de ne pas se présenter aux prochaines présidentielles, mais par contre, veut retourner au pays dans un futur immédiat, par application du fameux article 20 de la feuille de route.

Nanao valan-dresaka an-gazety tetsy Alarobia ny antoko MAMIMI, nitondrany fanazavana manodidina ny kabarin’ny filoha Rajoelina sy ny tontolo manodidina ny fifidianana. Mbola nanamafy ny antso nataon’ny antoko tetsy amin’ny Hôtel du Louvre Antaninarenina ny filohany, Hasina Rakotoaritsifa, ny amin’ny tokony hisian’ny dinika eo amin’ireo kandidà filoham-pirenena, hisian’ny fifanekena sy ny hijerena izay fomba hanatanterahana izany fifidianana izany. Nambaran’ny MAMIMI fa tsy mpifahavalo akory ny kandidà fa mpifaninana ka izay indrindra no tokony hisian’ny fifanekena. Amin’ny alarobia 23 janoary 2013 no heverin’ity antoko politika ity fa hanaovana izao fampihaonana izao, mbola hotondroina amin’ny fotoana manaraka kosa ny toerana. Ho azy ireo mantsy dia tsy tokony hijanona fotsiny eo amin’izany fanomanana ny fifidianana ny dinika fa hitohy any aorian’ny fifidianana. Nambaran’ny MAMIMI fa azo atao tsara ny fiaraha-miasa eo amin’ireo kandidà aorian’ny fifidianana izay mbola tsy nisy teto Madagasikara hatramin’izay 52 taona nahazoana ny Fahaleovantena izay.

Le jour de gloire est arrivé, c’est la conviction-refuge de tous les zélateurs d’une transition qui n’a que trop durer. Pour se consoler, nombre des courtisans du régime actuel se gargarisent de déclarations élogieuses sur un président de la Transition tout court maintenant, jusqu’à nouvel ordre. Dans un entretien avec la Radio France International, l’intéressé a cru bon de se donner lui-même une stature, qui n’est pas sans rappeler une fable de La Fontaine sur la grenouille et le bœuf. N’est pas l’Homme de l’Appel du 18 Juin ou l’ancien prisonnier des geôles de l’Apartheid, qui veut…

Quand des professionnels des retournements de veste commencent à se bousculer aux portes des salles de conférence de la capitale pour faire des déclarations incendiaires et des propos qui renient aujourd’hui ceux-là mêmes qu’ils ont adoré aux premiers jours de ce changement… controversé par ses propres fidèles, les uns trouvent qu’il est temps de dénoncer les abus des truands qu’ils ont supportés pour les beaux yeux de leurs chefs de file. Les autres sont convaincus qu’ils avaient eu tort de croire encore en de véritables trompeurs qui avaient promis la lune, les étoiles et un paradis introuvable jusqu’à ce jour.

Nitondra fanazavana mahakasika ny soso-kevitra naroson’ny filohan’ny tetezamita izay handroso ny fifidianana solombavam-bahoaka mialoha ny fifidianana filoham-pirenena ny mpampaka-tenin’ny Komisiona mahaleotenan’ny Fifidianana n any CENIT. Nambarany fa anjaran’ny CENIT sy ny manampahaizana avy amin’ny Firenena Mikambana ny mamaritra izany, araka ny efa voatondro ao amin’ny tondrozotra.

Fifidianana filoham-pirenena hivoahan’i Madagasikara haingana amin’izao krizy izao no heverina ho laharam-pahamehana ho an’ny Fanjakana Tetezamita. Toa ambin-javatra ihany anefa izany raha ny vaovao nampitain’ny ministeran’ny Serasera no dinihina. Voalaza ao anatin’izany fanambarana izany fa vita sonia (ministry ny Serasera Harry Laurent Rahajason sy ny ministry ny Vola sy ny Teti-bola Hery Rajaonarimampianina) ny famoham-bolam-panjakana mitentina 360.000 euros na 5 miliara iraimbilanja mahery, hividianan’ny ministeran’ny Serasera ireo lalao baolina kitra Coupe d’Afrique des Nations Orange 2013, le Championnat d’Afrique des Nations 2014, la ligue des Champions de la CAF Orange 2013 sy 2014, la Coupe de la Conféderation de la CAF Orange 2013 sy 2014, la Super Coupe de la CAF Orange 2013 sy 2014 ary Championnat Africain des Jeunes Orange 2013. Afaka hanaraka ireo lalao baolina kitra ireo ao amin’ny TVM manomboka rahampitso 19 janaory araka izany ny olom-pirenena sy ny mpitia baolina kitra.

La SADC a recommandé une mesure d’amnistie pour Marc Ravalomanana et pour Andry Rajoelina à la suite de leur déclaration de retrait du processus électoral. Le président actuel de la Transition n’a pourtant pas encore été jugé pour l’affaire du 26 janvier. L’affaire du 26 janvier est toujours en attente de jugement. Elle a occasionné au moins 80 morts. Le débat sur la question est actuellement relancé à une semaine de la commémoration de ce triste événement. Les victimes du 26 janvier 2009 sont nombreuses. Une plainte judiciaire est logique après les dégâts occasionnés par les émeutes.

Le retrait d’Andry Rajoelina aux prochaines présidentielles va-t-il résoudre véritablement la question de neutralité tant recommandée durant le processus électoral ? C’est la question qui devrait se poser depuis le lendemain de la déclaration du président de la Transition. Andry Rajoelina a déjà mené une offensive de charme durant quelques mois, afin de séduire l’électorat. Mais, face à l’intransigeance de la médiation internationale, il a fini par se plier et a renoncé à ses ambitions. Il est actuellement au pied du mur.

Quand la Commune urbaine d’Antananarivo a décidé d’ouvrir l’Institut des Métiers de la ville en 2008, personne n’a jamais pu anticiper que ce projet, modeste et ambitieux au commencement de la belle histoire, allait prendre l’ampleur de l’efficacité dans le gigantisme que tout le monde peut constater à travers tout le territoire du lieu dit Analamanga et même jusque dans quelques communes périphériques. La vocation première de l’IMV était « d’accompagner la mise en œuvre de nouvelles méthodes de planification et de gestion urbaines, répondant aux principes du développement durables ».

Les pays partenaires et les entités qui coopèrent avec la Grande Ile veulent que le calendrier électoral à Madagascar soit maintenu. Dans une Déclaration datée du 16 janvier, la SADC a relevé « la nécessité de respecter le calendrier électoral adopté par la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (CENIT) et les Nations Unies ». Ceci dit, la proposition d’Andry Rajoelina d’organiser les législatives avant la présidentielle du 8 mai tombe à l’eau.

Dans les milieux des hommes en treillis, depuis que cette transition dirige le pays, les militaires ne se font plus confiance. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette méfiance généralisée des hommes de troupe l’endroit de leurs chefs et aussi entres grands responsables eux-mêmes. Et comme mieux corser la situation, le récent train de nomination au grade de général n’a pas fait que des heureux. Un bon nombre de ceux qui auraient du bénéficier de cet avancement de grade, ne sont pas du tout, contents. Exclus du tableau d’avancement d’une année à l’autre, des sous-officiers, des capitaines, des commandants et des colonels ne cachent pas leur fureur à l’idée de devoir faire preuve de déférence devant un camarade de promotion qui passe avant eux.

A force d’être ballotés par les changements d’orientation d’un régime transitoire qui n’arrive pas arrimer dans une juste ligne les tentatives de sortie de crise, les acteurs politiques et les grands corps de la Fonction publique décident de faire front pour obliger les décideurs à faire preuve de lucidité. Le quiproquo qu’entraîne la déclaration d’Andry Rajoelina à propos de sa candidature et les retombées politiciennes qui en découlent, ne peuvent laisser personne insensible.

L’amnistie suppose l’existence, au préalable, d’une condamnation prononcée à l’encontre d’une personne. L’amnistie évoquée par la Sadec au profit du président de la transition, « dans un souci d’équilibre », suscite toutefois des questionnements. Quel critère a bien pu pousser cet organe de médiation à la crise malgache, de formuler un communiqué, traçant l’application d’une amnistie, et à Marc Ravalomanana, et à Andry Rajoelina. Marc Ravalomanana a déjà fait l’objet d’une condamnation lors d’un procès. Il est donc normal si la Sadec suggère au Parlement de la transition de lui accorde une amnistie. Mais qu’en est-il du cas d’Andry Rajoelina qui n’a pas fait, pour l’instant l’objet d’une quelconque condamnation ? Quid également du cas des militaires concernées par e projet de loi d’amnistie ?

La société civile au sein de la région Bongolava finit par s’alarmer au niveau risqué de l’insécurité dans cette partie de l’île. Après le sud du pays, cette région est parmi les zones classées « rouges » en matière de sécurité, si dans la province d’Antananarivo, elle est classée plus haut dans la liste. Dans cette zone qui présente de fortes potentialités économiques, l’insécurité est le lot quotidien des habitants qui commencent à manifester leur lassitude.

Presque dans la discrétion, où les tambours et les trompettes ont été évités, le front des opposants pour la libération de Madagascar (FOLM) a réussi son pari pendant la commémoration de la date du 17 janvier à Ambohijatovo, hier. Les dirigeants de ce parti, menés par Lalatiana Ravololomanana, ont fini le dépôt de gerbes sans la moindre casse ni bévue.

Le président de la Transition, Andry Rajoelina, souhaite rester à la tête de la Transition jusqu’à la fin du processus électoral. Il le souhaite, étant donné qu’il a solennellement déclaré son retrait de la course à la prochaine élection présidentielle. Ce qui fait qu’il aura la main basse sur l’organisation du scrutin, en tant que président de la Transition.

Nisy fiantraikany goavana tamin’ny antoko TGV ny fisintahan’ny filohan’ny Tetezamita tsy hilatsaka ho kandidà amin’ny fifidianana filohan’ny Repoblika. Tsy niandry ela akory fa avy hatrany dia samy mandeha samy mitady ireo mpanohana azy. Nisantatra ny TGV any Toamasina izay nizara telo tanteraka amin’izao fotoana izao. Ny fisintahan-dRajoelina tamin’ny fifidianana no ela. Nisara-bazana sahady ireo mpanohana azy. Araka ny loharanom-baovao avy any Toamasina, taorian’ny fitsanganan’ny Tgv tarihan-dramatoa Naharimamy Irma sy ny fitsanganan’ny Tgv Gara tarihan’i Mahavimbina Alain, dia fantatra ihany koa izao fa nanangana ny TGV ny i Fideline.

Nifampiarahaba tratry ny taona tetsy amin’ny Palais des sports Mahamasina ny fianakaviamben’ny CUA. Ny sekretera jeneralin’ny kaominina no nisolo tena ireo mpiasa manodidia ny 4000, nisaotra sy nirary taom-baovao feno fahombiazana ho an’ny PDS Edgar Razafindravahy mivady. Nisongadina nandritra ny kabariny ny nanomen’ny CUA « prime » ireo mpiasa rehetra tamin’ny faran’ny taona, mbola nampiana vary sy menaka ary vola 20.000 Ar isan’olona indray izany omaly. Noraisina ho ECD avokoa ireo mpiasa an-tselika, lasa ELD kosa ireo ECD rehetra ary hanomboka handoa ny latsakemboka ny kaominina ho an’ireo izay misotro ronono, araka ny nambaran’ny PDS. Nanao antso avo ho an’ny mpiasan’ny CUA iray manontolo ny tenany mba hanao ny tsaratsara kokoa hatrany amin’ny fikarakarana sy ny fampandrosoana ny tanànan’Antananarivo ; niantefa tany amin’ny olom-pirenena tsirairay avy koa anefa izany fanentanana izany, hatongavana amin’ny tanjona dia ny hoe tanàna madio, mirindra sy milamina. Nampanantena ny hatsara araka izany azo atao ny fari-piainan’ny mpiasan’ny kaominina moa ny PDS Edgar Razafindravahy.

Le président actuel de la Transition est celui qui bloque la véritable sortie de crise dans le pays. Dès l’annonce de son retrait de la course à la présidentielle, le soulagement s’est fait sentir à différents niveaux. C’est ainsi que l’Union Européenne a accepté de débloquer les 12 millions d’euros d’aide prévue pour l’organisation des futures élections. La France a également promis une aide pour accompagner le développement du pays. Tout d’un coup, le retrait de Rajoelina est ressenti comme une bouffée d’oxygène. Les réactions positives s’enchaînent au niveau national comme au niveau international. Ceci dit, tant qu’il s’est entêté, la situation avait été complètement bloquée.

La réaction ne se fait pas attendre ! Les Nations Unies se réjouissent de la décision d’Andry Rajoelina de ne pas se présenter aux prochaines présidentielles. « La décision du Président Rajoelina ainsi que l'engagement pris auparavant par l'ancien Président, Marc Ravalomanana, devraient contribuer à faciliter la tenue d'élections libres et crédibles pour mettre fin à la transition », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. Finalement donc, on se rend compte que le monde entier avait souhaité qu’Andry Rajoelina ne se présente pas aux élections. Tout le monde ne veut plus de sa personne pour diriger le pays. Il a apporté tant de souffrance à la majorité des Malgaches, contrairement à ce que veulent faire croire ses partisans.

Les partisans de Marc Ravalomanana risquent de ne pas participer au processus électoral. Leur prise de position actuelle laisse présager un boycott de la prochaine élection présidentielle, si tant est que celle-ci se déroule le 8 mai. L’ancien président lui-même a affirmé qu’il n’est pas question pour lui de désigner un candidat pour le remplacer tant qu’il n’est pas retourné au pays. Pourtant, en face, Andry Rajoelina, qui est toujours le président de la Transition, n’a aucunement l’intention d’accepter le retour à Madagascar de celui qu’il a renversé en 2009.

Les dossiers criminels sont légions durant cette transition. Les faucons de la présidence n’y seront pas tirés d’affaire d’office. Leur sort devrait être fixé par la justice. En réalité, si la communauté internationale reconnait une culpabilité d’Andry Rajoelina, elle n’est pas aussi sans savoir, comme beaucoup de citoyen lambda, de celle des proches collaborateurs de ce dernier. Ils ont le statut officiel ou l’habit de conseiller. Eux, ils mènent la Transition à leur guise.

Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont été contraints de se retirer de la course à la présidentielle. On attend la réaction de la SADC au sujet des deux autres anciens présidents malgaches. Depuis les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, en 2009, l’exclusion des quatre chefs de mouvance des futures élections à Madagascar a fait son chemin. Actuellement, c’est le retrait de Marc Ravalomanana et celui d’Andry Rajoelina qui font grand bruit. Et le cas des deux autres anciens présidents, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, suscitent plus particulièrement des débats.

La composition du paysage politique malgache avait évolué d’une manière très sensible depuis que le ministre des Affaires étrangères de la France avait suggéré au Président de la Transition de tempérer son ardeur et d’attendre encore, avant de jouer dans la cour des grands. Ce changement d’attitude a pris de l’ampleur lorsque, par la force des choses internationales, le jeune fondateur du mouvement TGV s’est vu obligé d’adopter un profil bas et de se ranger dans les options avancées par le concert des Nations. Il fallait s’y attendre. Les Grands Corps de l’Etat regroupant tous les syndicats des fonctionnaires, réagissent sur la décision d’Andry Rajoelina, concernant sa candidature pour la prochaine élection présidentielle prévue pour le mois de mai 2013.

Juste avant les fêtes de fin d’année en 2012, le membre du CST Henri Lecacheur et un militant du CNEF sont tombés par hasard, nez à nez, sur un convoi de trois camions chargés de bois de rose. Réaction normale: le convoi est contrôlé par les responsables locaux et les gendarmes. Seul, un des conducteurs a pu être arrêté et entendu. Les deux autres se sont débinés. Ils restent introuvables jusqu’à ce jour, comme si on voulait éviter que leur arrestation entraîne des suites fâcheuses pour les commanditaires du transport clandestin.

Izao tontolo izao mihintsy no mandà ny soso-kevitra naroson’ny Filohan’ny tetezamita hanatanterahana ny fifidianana solombavam-bahoaka mialoha ny fifidianana filoham-pirenena. Namoaka fanambarana ihany koa, omaly ny Sekretera jeneralin’ny Firenena Mikambana, Ban Ki-moon, izay mitaky ny fanajana ny tetiandro efa norafetin’ny CENIT sy ny manampahaizan’ny Firenena Mikambana.Nitaky ny fanajana ara-bakiteny ny fifanarahana voarakitra ao anatin’ny tondrozotra ihany koa ny Sekretera jeneralin’ny Firenena Mikambana. Tsy isalasalana intsony ny milaza fa sarotra ho an’ny Filohan’ny tetezamita sy ireo mpiara-dia aminy ny hampandresy ny soso-kevitra izay narosony mba hanatanterahana ny fifidianana Solombavam-bahoaka mialoha ny fifidianana Filoham-pirenena.

Dans un souci de transparence, Ambatovy tient à apporter les précisions suivantes concernant le don en mobiliers qu’elle a effectué au profit de la Commune Urbaine de Toamasina (CUTOA). Une fois la phase de construction achevée, Ambatovy dispose d'une quantité importante de mobiliers qui pouvaient être destinés à la donation. Ambatovy est heureuse de remettre ces mobiliers à qui peut en faire bon usage.

Manoloana ny zava-misy mainjady amin’ny asa fanaovan-gazety sy ny mpanao gazety eto Madagasikara, dia ny fanamelohana ara-pitsarana ireo mpanao gazety tamin’ny fanehoan-kevitra izay nataony, dia namoaka fanambarana ny mpanao gazety zokiolona mikambana ao amin’ny CJD (Club des journalists doyens). Nomarihan’izy ireo tamin’ny alalan’izany fanambarana izany fa tsy tokony tsy hanan-kery intsony amin’ny andro ankehitriny ny fanamelohana ara-pitsarana ny mpanao gazety raha fanehoan-kevitra fa tsy heloka bevava no nataon’ireny mpanao gazety ireny.

Mametram-panontaniana ny amin’izay ho fanmpahan-kevitry ny Ankolafy Ravalomanana manoloana ny fanatenterahana ny fifidianana ny rehetra amin’izao fotoana izao, indrindra taorian’ny fanambaran’ny filoha teo aloha sy ny filohan’ny tetezamita tsy hilatsaka amin’ny fifidianana filoham-pirenena.

Tamin’ny alalan’ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety izay natao tao amin’ny Hotel du Louvre no nanambaran’ny GEC (Groupe éclaireur du contact) sy ny Fiombonamben’ny Sendikan’ny mpiasam-panjakana ambony eto Madagasikara fa tsy ampy ary mbola tsy mahavaha ny olana misy eto Madagasikara ny fasintahan’ny filohan’ny tetezamita sy ny filoha teo aloha amin’ny fifidianana filoham-pirenena.

Nalàna tsy ho isan’ireo manamboninahitra jeneraly pôlisy tokony hiakatra ho “inspecteur general de police”, ny anaran’ny “contrôleur général de police” Talbot Antonin. Efa ny taona 2010 no tokony nanomezana azy izany grady izany ; izany hoe tsy « faveur » fa zo (droit). Tokony handalo filan-kevitry ny governemanta amin’ity herinandro ity ny lisitr’ireo jeneraly pôlisy mendrika izany grady ambony izany, araka ny vaovao azo teny anivon’ny pôlisim-pirenena, kanefa dia izao nokakàna izao ny an’ny DGPN teo aloha. « Commission paritaire » araka ny fanampim-baovao azo no namoaka ny lisitra ny taona 2010 ary tao anatin’izany ny anaran’ny jeneraly Talbot Antonin.

Roland Ratsiraka se trouvait juste derrière Andry Rajoelina. C’était à Toamasina lors des cérémonies d’inauguration des « zava-bita ». Et sa présence aux côtés d’Andry Rajoelina suscitait les interrogations des observateurs. Lui, qui avait milité pour raccourcir la période transitoire, s’affichait au beau milieu d’une délégation de personnalités qui veulent s’éterniser au pouvoir, sera placé dorénavant au centre de la controverse. Contrairement à d’autres parlementaires de cette transition, Roland Ratsiraka trouvait opportun d’assister Andry Rajoelina lors de l’inauguration d’une infrastructure dont les sources de financement restent encore floues. Soit Roland Ratsiraka vise de négocier le prolongement de son statut de vice-président du CST qui lui permet de manger à tous les râteliers durant les trois années de gloire à la gabegie, et aborde de nouveau Andry Rajoelina avec lequel il avait, pourtant, eu des ennuis politiques des mois auparavant, soit, il tente de faire bonne figure aux yeux des partisans de celui-ci en vue des prochaines élections.

La mesure d’amnistie est une initiative de la SADC pour mettre en place un véritable climat d’apaisement dans le pays. L’organisation régionale a en effet anticipé la prochaine condamnation de Rajoelina pour de nombreux crimes perpétrés depuis 2009. Le témoignage du colonel Charles Andrianasoavina sur l’affaire du 7 février est accablant pour Andry Rajoelina. Des sources indépendantes laissent comprendre également que les chefs d’Etat de la SADC sont persuadés, depuis longtemps, qu’Andry Rajoelina n’est effectivement pas blanc comme neige dans cette affaire. Au contraire. C’est entre autres l’une des raisons pour laquelle, les présidents Africains n’ont jamais gobé ce que Rajoelina et ses amis ont raconté sur la tuerie du 7 février.

La course à la Présidence pour l’après-transition a vu apparaître devant la presse le couple Patrick Raharimanana et Patricia Andrianjafy, dans un style de type américain où le candidat à la présidence s’embarque dans la campagne électorale avec son vice-président. Le jeune homme pressenti par le parti Vitatsika io, a présenté aux médias l’équipe qui devra coiffer le groupe de soutien. Profitant de l’occasion, il fait une révélation de taille en annonçant aux journalistes qu’en cas de succès dans cette course à la Présidence, Patricia Andrianjafy sera désignée Premier ministre, Chef de gouvernement.

Il faut reconnaître que pour les inaugurations de Toamasina, Andry Rajoelina a fait le plein côté foule et sur le plan de la récupération des têtes politiques de la région. C’est ce qu’il voulait pour faire oublier la déconvenue et la déception générale qu’avait provoqué le retrait de sa candidature. Pour gommer la frustration profonde des militants de base du TGV et pour rafistoler son image de chef de file auprès de sa cour, son équipe de souteneurs a été obligé de trouver au plus vite une réapparition en grande pompe pour sauver la face. Les observateurs les plus blasés eux-mêmes se posent la question de savoir : qu’est-ce qui fait courir le Président d’une transition qui vit ses derniers jours de Toamasina, à Fianarantsoa prochainement (sauf changement de programme…), après les récupérations des inaugurations grand spectacle de Mahajanga et d’Antsiranana ? Parce que, dans son entourage immédiat,

La machine électorale est en marche pour le parti Vert malgache. Elle est prête à concourir pour la quête du premier titre de la course à la magistrature suprême, et veut faire le meilleur départ possible. L’écurie des écologistes malgaches a ouvert la saison politique 2013 en fanfare et tambour battant, autour d’un congrès national saisi par l’équipage comme un moyen de booster son poulain, en l’occurrence, Saraha Georget Rabeharisoa, présidente nationale du parti depuis 2009. Cette dernière a été investie, à l’unanimité des membres de l’équipage, pour être candidate du parti vert Madagascar aux prochaines élections présidentielles. Aux écologistes malgaches, rien n’est admissibles pour ajourner le calendrier électoral de la CENI-T.

Le Premier ministre dispose dorénavant d’un blog, http://jomerberizky.wordpress.com/, pour défendre sa cause et pour préparer l’avenir. A priori, le blog a été réalisé par un « observateur », censé être une personnalité pas forcément proche du Premier ministre de la Transition, mais son contenu est assez significatif sur l’intention future de celui qui a dirigé le gouvernement depuis la signature de la Feuille de route. Dans ce blog, Jean Omer Beriziky n’hésite pas à se placer en « alternative ». Cela veut dire ce que cela veut dire.

Le retrait d’Andry Rajoelina de la course à la présidentielle n’est pas suffisant pour mettre un terme à la crise. C’est la conviction de nombreux hommes politiques actuellement, notamment dans les rangs de l’opposition. Les jeunes issus de la mouvance Albert Zafy sont plus particulièrement virulents. Ils ne mâchent pas leurs mots vis-à-vis du chef de la Transition.

Isan’ny nandrasan’ny mpanara-baovao ny amin’ny tokony hanambaran’ny filohan’ny Tetezamita ny niavian’ny vola nanamboarana ireny zava-bita notokanana tamin’ny faran’ny herinandro ireny. Ankoatry ny Lapan’ny tanana izay nahitana ny fandraisan’anjaran’ny SPAT, ny BCMM, ny Tetikasa AMBATOVY, ary ny KRAOMA dia tsy voaresaka mazava tsara nadritra ny fitokanana ny famatsiam-bola nahavitana ny hôpitaly manara-penitra sy ny trano mora. Tao Mangarano II toerana misy ny “cite fitiavana” miisa 128 no nanombohan’ny filohan’ny Tetezamita ny fitokanana nataony tany Toamasina ny faran’ny herinandro teo.

Miha-mahazo vahana indray amin’izao fotoana izao ny halatr’omby sy ny fampihorohoroana ataon’ny dahalo. Tranga iray no nisy tany Vohimarina any amin’ny Distrikan’Ambalavao. Namphorohoroan’ny jiolahy tamin’ny alalan’ny poa-basy aloha ireo mpiandry faty tao an-tanana vao norarafany tamin’ny fititra variraraka ka nisy ny naratra vokatr’izany. Ny ampitson’iny kosa dia ny omby tao an-tanana no lasan’izy ireo. Tsy hita taratra kosa, hatreto ny fandraisan’andraikitry ny mpitandro filaminana teo anatrehan’izany rehetra izany.

Herinandro izay no nanambaran’ny filohan’ny tetezamita ny tsy filatsahany ho fidina filoham-pirenena. Manomboka mampametram-panontaniana ny maro anefa ny fihetsiny amin’izao fotoana izao, indrindra manoloana ireo hetsika fitokanana ny zava-bita manara-penitra izay mbola handrenesana ireo fangatahana ny filatsahany ho fidiana. Na dia nilaza fa kandida filohan’ny repoblika amin’ny taona 2018 aza ny filohan’ny tetezamita tany Toamasina dia tsy manala ny ahiahin’ny mpanara-baovao amin’ny mety hiovany hevitra izany.

Vonona ny hanaiky ny fanomezana amnistia an-dRajoelina izahay hoy ny nambaran’i Naika Eliane, olom-boatendry avy amin’ny Ankolafy Ravalomanana. Mitaky ny hanambarana mazava ny heloka vitany sy ny sazy manandrify an’izany, indrindra eo amin’ny sehatra iraisam-pirenena anefa izahay, hoy ihany ity mpanao politika ity mialoha ny hanomezana amnistia azy. Nokianin’ity mpanao politika ity ihany koa ny filazana fa i Andry Rajoelina no hanome ny amnistia ho an-dRavalomanana.“Voasazy i Rajoelina sy ny forongony satria nanongam-panjakana.

Mitohy hatrany ny fanehoan-kevitr’ireo mpanao politika manoloana ny fanambaran’ny Filohan’ny tetezamita tsy hilatsaka amin’ny fifidianana filoham-pirenena sy ny fikasany hampandeha alohan’ny datin’ny fifidianana solombavambahoana miohatra amin’ny filoham-pirenena. Raha samy ny mankasitraka ny tsy filatsahan’ny Filohan’ny tetezamita amin’ny fifidianana ny ankamaroan’ny mpanao politika dia mandà ny fanemorana ny fifidianana filoham-pirenena kosa ny maro amin’izy ireo. Isan’izany ny filohan’ny Antoko Vitantsika Io izay nilaza fa tsy tokony hisy mihintsy izany fanemorana izany. Nambarany ihany koa fa mila mibaboka aloha ireo mila famotsoran-keloka vao homena izany.

Mitaky ny hametrahana rafitra teny izy hafahana manao ny fanaraha-maso ny fifidianana ny komity mpanara-maso ny fifidianana n any COM. Araka ny nambaran’izy ireo nandritra ny valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety ny asabotsy lasa teo dia tsy mbola nisy fifidianana nandeha tao anatin’ny mangarahara teto Madagasikara hatramin’ny taona 1992 no mankaty noho ny tsy fisian’izay rafitra mpanara-maso tena izy izay. Ny CENIT no heverin’izy ireo fa tokony hamaritra ny fametrahana izay rafitra vaovao izay.

Les familles de deux officiers de la gendarmerie originaires du district d’Ambalavao, en poste à Antananarivo, ont ramené vers le village natal à Vohimarina, les restes mortels d’un frère décédé dans la capitale. Partis mercredi dernier de Mahazoarivo, les restes mortels sont arrivés au village le lendemain. Une veillée funèbre a eu lieu dans la soirée.

Nokianin’ny Tale jeneralin’ny Tahirimbolam-panjakana nandritra ny tafa nifanaovany tamin’ny mpanao gazety , omaly, ny fisian’ny tsy fanarahan-dàlana eny anivon’ireo orin’asam-panjakana sasantsasany toa ny Fanalamanga sy ny Kraoma. Tsy handray andraikitra amin’ny fanarenana ireny orinasa ireny ny Tahirimbolam-panjakana raha tsy mandray fepetra hiverina amin’ny fanarahan-dàlana izy ireny, araka ny fanazavan’ny Tale jeneralin’ny. Isan’izany fepetra izany ny fialàn’ny politika amin’ny resaka fitantanana ka hametrahana ny teknisianina amin’izany toerana izany. Ny politika tsy refesi-mandidy izay tondroiny ho iray amin’ireo namono ny orin’asam-panjakana sasany.

Depuis l’annonce de la mise en place d’une commission d’enquête spéciale pour enquêter dans le sud du pays, en novembre 2012 dernier, les Nations Unies et le gouvernement malgache, initiateurs du projet, se murent dans un silence inquiétant. Lors de la présentation de vœux du corps diplomatique au Premier ministre, personne n’a pipé mot sur ce grand dossier. La commission d’enquête spéciale que comptait mettre en place la communauté internationale, en concert avec le gouvernement, est toujours au statu quo. Ces deux entités, qui entretiennent la controverse, n’ont jamais rendu public l’état d’avancement du projet.

L’apaisement en politique c’est quoi exactement ? Tout le monde en parle mais ne semble pas connaître ce que cela veut dire exactement. Le Prince Elakovelo a tenu à évoquer devant la presse hier, ce sujet qui tient à cœur à l’Amiral Didier Ratsiraka. Sans aucune prétention, Elakovelo, ce jeune prince du Sud de Madagascar, s’est adressé aux journalistes qui l’avaient interrogé sur la conjoncture actuelle et la position de son lointain Rayamandreny en exil à Paris. Il avait affirmé que l’ « apaisement est une condition vitale pour aboutir à la solution de la crise qui mine et détruit la société malgache depuis que cette transition existe… » .

Depuis quelques temps, des rumeurs malveillantes polluent le paysage médiatique de la capitale. Des personnes, surement malintentionnées, s’amusent à balancer des informations qui n’ont aucun fondement sur de prétendues délivrances de licence de pêche de complaisance. Après de sérieuses vérifications, il se trouve qu’on a affaire à des « corbeaux », tout juste désireux de faire pression sur des responsables étatiques, dans le but de vouloir faire avouer, on ne sait trop quoi d’inavouable. En faisant le tour des hauts responsables du ministère de la Pêche, on a fini par constater que les informations répandues sur des prétendues activités illégales des services de ce département, étaient purement des forgeries.

C’était une suggestion du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La candidature de Rajoelina en 2018 est un signe d’acquiescement du jeune chef de la Transition à la France. Lui-même, il n’était sans doute pas sûr de lui, et il a préféré céder. D’autant que la pression de la Communauté internationale a été très forte. Depuis le début de la crise, et surtout depuis sa prise du pouvoir, Andry Rajoelina a été toujours soupçonné d’être le « poulain » de la France. Claude Guéant l’a qualifié de « chouchou » de la France. Malgré tout, compte tenu du pourrissement de la situation dans la Grande Ile, Paris a pris ses distances progressivement.

En principe, la Constitution est la loi fondamentale qui doit régir le fonctionnement et les rapports entre les Institutions de l’Etat dans toute nation digne de ce statut mondialement reconnu. Elle détermine la forme de gouvernement du pays, du point de vue de l’Exécutif, du Parlement et de la Haute Cour constitutionnelle. Celle qui a été soumise à Référendum, le 17 novembre 2010 est jusqu’à ce jour source de problèmes juridictionnels quasi insolubles. Cette loi fondamentale qui est censée régir une 4ème République post-transition, a été le résultat de la Conférence nationale l’an 2010. Les étapes de sa conception auraient dû être les fruits des concertations régionales dans chaque district, représenté par 12 délégués chacun.

A chacun sa manière de préparer les élections. Il y a des personnalités qui préfèrent travailler en coulisse, ne dévoilant aucune de ses stratégies et intentions. Mais les embûches sont nombreuses. Hajo Andrianainarivelo a choisi la discrétion mais nombreux sont ceux qui vont lui barrer la route. Les murs ont des oreilles. Il se voulait être le plus discret possible sur son ambition présidentielle. Mais le temps a joué contre lui. Hajo Andrianainarivelo figure bien parmi les prétendants à la magistrature suprême. Il met en place discrètement son équipe. Il s’y prépare en silence.

Pour Willy Razafinjatovo, dit Olala, juriste et à la fois observateur et acteur averti de la vie politique malgache, les élections prochaines peuvent avoir lieu à la date prévue. « Mais il faut que le président de la Transition ait la bonne foi », s’empresse-t-il de préciser. Le premier tour de la présidentielle peut avoir lieu effectivement le 8 mai. « Il faut qu’ils aient la bonne foi, si on veut que tout se réalise dans la sérénité », affirme Willy Razafinjatovo. « Il ne devrait plus y avoir d’obstacle maintenant pour l’application des articles 16, 17 et 20 de la feuille de route de sortie de crise », d’après cet avocat de carrière. Mais il réitère toujours que « la bonne foi des acteurs est une nécessité ». C’est cette bonne foi qui devrait par la suite aboutir à une amnistie.

Omaly tolakandro no naka ny entany naratsiana ny Tetikasa Ambatovy. Nandritra ny fakan’ny orin’asa Ambatovy ireo entana ireo dia fantatra fa nisy very ny sasany tamin’ireo entana ireo. Isan’izany ny “chaise de bureau diretction en cuir”, ny “chaises salon direction 2-1-1” ary “armoire”. Milaza ny hitory ny kaominina mikasika ity raharaha ity ny orinasa Ambatovy. Tsy araka ny baikon’ny Filohan’ny Tetezamita izay nilaza fa aterina amin’ny fiarabe fanaraiam-pako ireo entan’Ambatovy ny zava-nitranga tamin’ny famerenana izany entana izany.

Tsy takona nafenina intsony ny fisian’ny disadisa politika teo amin’ny filohan’ny tetezamita Andry Rajoelina sy ny filohan’ny antoko MTS Roland Ratsiraka. Ny fotoam-pitokanana tany Toamasina no tranga nampiharihary izany.

Nampaka-peo ireo fokonolona izay mitaky ny fanonerana ny famonoana ny havan’izy ireo tamin’ilay raharaha nahafatesan’olona miisa fito tany amin’ny Distrikan’i Sakaraha. Tsy tanteraka araka ny nifanarahana ny fanomezana ny onitra izay notakian’izy ireo. Nisy ny fihaonan’izy ireo tamin’ireo tompon’andrikim-panjakana tany an-toerana ka nanehoany ny fahavononany hanao hetsika lehibe raha tsy tanteraka izany onitra izany.

Androany araka ny daty nomen’ny antoko MAMIMI no hanatanterahana ilay fihaonamben’ireo kandidà efa nanambara ny fahavononany amin’ny fifidianana filoham-pirenena etsy amin’ny Hotel Panorama. Tompon-kevitra fotsiny ihany ity antoko ity fa ny fanapahan-kevitry ny be sy ny maro no hamaritra ny lalan-kizorana. Ny mba hisian’ny lamina sy fepetra eken’ny rehetra, manomboka any amin’ny fampielezan-kevitra sy ny androm-pifidianana ary indrindra koa ny aorian’ny voka-pifidianana no tanjona amin’izao fihaonambe izao. Ho an’ny antoko MAMIMI mantsy dia mpifaninana fa tsy mpifahavalo ireo kandidà ary azo atao tsara ihany koa ny miara-miasa aorian’ny fifidianana fa tsy ho lasa mpifahavalo hiofamono sy hifamotika tahaka izay nisy teto hatramin’izay 52 nahazoana ny Fahaleovantena izay. Mandritra ity fihaonambe ity ihany koa no hiarahan’ny kandidà rehetra handray fanapahan-kevitra mikasika ny datim-pifidianana.

Le gouvernement venait d’octroyer des dons de matériels à la Commission électorale nationale indépendante de la Transition en vue des préparatifs des prochaines élections. 417 postes ordinateurs destinés au démembrement de la CENI-T, 8 véhicules tout-terrain, et deux véhicules de transport ont été remis officiellement hier, par le ministère des Finances, pour appuyer la commission électorale dans la réalisation des travaux matériels en matière de préparatifs des élections. Malgré ce coup de pouce du gouvernement, beaucoup reste à faire au niveau de la commission électorale pour garantir la crédibilité, la transparence des élections à venir. « Le pari de la CENI-T de tenir des élections dans les normes demeure encore un mirage », partagent plusieurs observateurs.

La SADC a beau évoqué la nécessité d’un apaisement. Le régime Rajoelina se méfie plus particulièrement de quelques militaires qu’il n’a pas l’intention de libérer pour le moment. Que dira l’organisation régionale ? Le régime de Transition a trop peur des généraux Noël Rakotonandrasana et Heriniaina Raoelina. Sans parler du colonel de gendarmerie Raymond Andrianjafy. Ces trois hommes ont a priori très peu de chance de sortir de prison dans les prochains jours. Le régime de transition semble faire fi des revendications de la communauté internationale et d’une frange de la classe politique.

Ils attendent d’abord le retour au pays de l’ancien président avant de réagir. Au Magro, le discours n’a pas véritablement évolué au cours des dernières semaines. Les partisans de Marc Ravalomanana ne veulent pas entendre parler de désignation de candidat ou d’organisation d’élection tant que l’exilé d’Afrique du Sud n’est pas de retour au pays.

Après un entretien à huis clos, à Paris, avec son homologue de la Tanzanie Jakaya Kikiwete, le Président de la République française, François Hollande avait déclaré à la presse, qu’à la suite d’un tour d’horizon sur les sujets brûlants du continent africain que, bien sûr, il est revenu « sur l’intervention de la France avec l’idée de confier à la MISMA la responsabilité première au Mali… Nous avons également discuté de la Somalie, de la RDC et de Madagascar, sur lesquels nous avons une complète convergence de vue ». Lorsqu’on entend le Chef d’Etat français parler de la sorte, on ne peut pas s’empêcher d’avoir la chair de poule.

Le groupement Escopol (espace de concertations des organisations politiques) préconise une amnistie générale et veut que ceux qui bénéficient une amnistie, ne se présentent pas aux prochaines élections, dont les présidentielles, les législatives et les communales. « Toute personne amnistiée doit adopter une période d’observation lors du premier mandat électoral et s’abstenir de se présenter immédiatement après amnistie, à un mandat public », a souligné ce groupement dans un communiqué publié hier lors d’une conférence de presse. Non seulement les amnistiés ne devront pas participer aux élections, mais aussi, selon l’Escopol, ne devront pas prendre part à la gestion du prochain régime.

Loin de nous l’idée d’affirmer de façon péremptoire que le métier de boucher serait toujours lié au banditisme rural des vols de bœufs. Il se trouve cependant que bon nombre d’entre ces professionnels du commerce de la viande, s’approvisionnent toujours dans la clandestinité des relations avec les malfaiteurs. Les exemples ne manquent pas dans quelques villes du moyen-ouest jusqu’aux portes de l’Isalo et bien au-delà.

Le président de la Transition est attendu à Fianarantsoa. C’est une ville dans le désordre qui va accueillir Andry Rajoelina. Celui-ci compte pourtant continuer à inaugurer ses « zava-bita », se montrer en spectacle et danser devant le public, dans une ambiance de propagande.

Nanambara tamin’ny fomba ôfisialy ny Filankevitry ny Governemanta natao omaly teny amin’ny Lapam-panjakana Mahazoarivo ny fanampahan-kevitry ny Vondrona Eropeanina tsy mbola hanala ny sazin’i Madagasikara mifanandrify amin’ny andininy faha 96 ao amin’ny fifanarahan’i Cotounou. Mbola mitohy arak’izany ny fahirano ara-teokarena hampiarin’ny Vondrona Eropeana amin’ny Madagasikara. Midika ihany koa izany fa tsy mbola nahazo fankatoavana tamin’ny Vondrona Eropeana ny dingana vita amin’ny fiverenan’i Madagasikara amin’ny ara-dàlana.

Mirongatra ankehitriny ny fanafihana « Commissariat de Police » na « Brigade de la Gendarmerie », izay ataon’ny vahoaka mitaky ny hanomezana azy ireo ny olona izay iantefan’ny hatezerany. Tranga maro no nahitana izany tamin’ny faritra maro teto amintsika raha tsy hilaza afa-tsy izay nitranga tany Mananjary sy ny tany amin’ny faritra hafa ihany koa.

Nitokona hatramin’ny alatsinainy teo ireo mpiasa mpamily ireony fiara mpitatitra solika irony tany Toamasina. Tapaka efa roa andro arak’izany ny famatsiana solika avy any Toamasina mihazo an’Antananarivo. Fitakiana ny fanatsarana ny tontolon’ny asan’izy ireo no anton’ity fitokonana nataon’ny mpamily fiara mpitatitra solika ity.

Misy pôlisy iray mpamily eo anivon’ny pôlisim-pirenena, miray monina amin’olona eny Ampefiloha Anosizato eny. Renim-pianakaviana efa maty vady io ny tompon-tanana ary fony fahavelon’ny vadiny dia nentin’izy mivady ireo ho toa ny zanany ity pôlisy ity. Tany am-boalohany dia nanofa trano efitra ilany tamin’izy ilay mpitandro filaminana nomena nipetrahany ihany koa ny efitra iray taty aoriana. Manan-janaka telo mirahalahy izy mivady ary mifanila eo avokoa ny tranon’izy ireo satria lehibe ilay tanàna. Taty aoriana, nividy tany tamin’ilay renim-pianakaviana ilay pôlisy ary efa an-dalam-pahavitana ny tranoa. Ny olana anefa, tapitra nanaovany trano daholo ny tany novidiany izay mirefy 7mx5m; izany hoe tsy nasiany tokontany na kely aza. Tsy maintsy mampiasa ny tokontanin’ny iray amin’izy telo mirahalahy ilay pôlisy isaka ny hivoaka ny trano. Nikasa ny hanatsara ny tananany anefa izy ireo, ny alatsinainy 14 janoary 2013 kanefa dia nosakanan’ilay pôlisy. Efa nikasa hamefy tamboho ny tanànany ihany koa ny zanaky ny mpandova saingy talohan’io daty; teny amin’ny “brigade criminelle” anefa no nihafarany ary tsy tafavoaka teny raha tsy nandoa vola mitentina 1 tapitrisa ariary tamin’ilay pôlisy. Efa nisy ihany koa ny fiantsoana azy ireo teny amin’ny PMM (police des mœurs et des mineurs) kanefa resaka tany no mampifanolana.