Des forums ont été organisés dans le pays, des ateliers ont été planifiés mais aucun opérateur des PME et PMI n’en a pu tirer profit. La situation économique n’indique aucune activité commerciale, plus ou moins axée dans le domaine de l’exportation se développer. Seules quelques personnes y trouvent leur compte mais les « petits » opérateurs sont écartés d’office du jeu. Tant que l’Etat n’endosse pas la priorisation des activités basiques, susceptibles de contribuer au développement durable, ces forums ne serviront à rien.

Madagascar reste un pays importateur net jusqu’à présent. Des alliances telle que l’Alliance africaine devront être un tremplin pour Madagascar pour équilibrer ses balances commerciales, mais pour le cas de cette Alliance africaine qui effectue son 6ème sommet, les initiatives semblent louches.

La région de Vatovavy Fitovinany accueillera la foire Ankarena, profitant de la célébration de quelques journées mondiales, d’où la participation des 22 régions qui vont venir à Manakara. Pour la croissance de Vatovay Fitovinany, l’objectif de la foire reste unique. Que les paysans producteurs de différents secteurs puissent trouver des débouchés pour leurs produits. Si cela s’accomplit, la région elle-même va se développer. 90% de la population vit de l’agriculture dans cette partie Sud de Madagascar. Elle possède un fort potentiel économique généralement en matière d’agriculture, de pêche,

Leur faible prix a failli détruire la réputation des produits chinois or au contraire, ces derniers sont les plus vendus sur le marché international. Le Chinatown est une foire destinée à montrer que les produits d’origine chinoise sont dignes de confiance en matière de qualité selon Media Consulting, organisateur de cet événement. Le seul hic est que des chinois ont refusé de participer à la foire. « Chinatown », l’événement de Média Consulting, a ouvert ses portes, hier au Palais des Sports Mahamasina. Pour cet événement qui devrait mettre en relief les produits chinois dans le pays, 70% des vendeurs chinois de la capitale ont refusé de coopérer avec l’organisateur. Madame Bodo de Média Consulting a fait part de sa déception envers ces étrangers qui refusent de participer à un événement consacré à eux.

Les professionnels du commerce international sont convaincus que le marché mondial est approprié pour acquérir des marchandises à prix abordables. Pour les exportateurs, c’est la meilleure opportunité pour écouler leurs produits. Mais les importateurs sont en difficulté car le GasyNet semble en faire trop. Les opérateurs dans le commerce international sont donc contre le système de GasyNet. Il s’avère que les opérateurs œuvrant dans le commerce international affirment que

Développement ou pas, Madagascar a son avenir dans le commerce de crevette. Cette question relève de la façon dont on l’exploite et par qui. Jusqu’à présent, ce sont toujours les étrangers qui récoltent les bénéfices des richesses malgaches à en juger du prix du kilo de crevette sur le marché mondial. Or le potentiel en aquaculture est énorme à Madagascar. L’élevage de crevette en eau douce ou marine est efficace à Madagascar. Il faut juste le faire selon les normes requises.

Le développement rural dépend de la coopération entre les opérateurs de marchés et les paysans producteurs. Dans le cas contraire, les paysans n’arriveront jamais à améliorer leurs revenus car le manque d’esprit entrepreneurial constitue une barrière pour eux. Le projet Prosperer appui techniquement et financièrement les paysans désirant se lancer dans le business en suivant des formations et divers coaching des opérateurs de marché. Un des grands blocages rencontré en milieu rural réside au niveau de formation des paysans dont la capacité se limite à un certain point.

La révolution des entrepreneurs et de la culture entrepreneuriale accentuera l’entrée des petites entreprises qui offriront des services aux entreprises malgaches. Cette initiative fera en sorte que les services des étrangers ne seront plus nécessaires. Un des domaines favorisant la concurrence dans le monde du commerce surtout à Madagascar est le commerce interentreprise ou B to B. Le chômage dû à la crise a poussé les investisseurs à promouvoir la création d’entreprise afin d’éradiquer la pauvreté et le chômage pour les jeunes à Madagascar.

Les lémuriens de Madagascar sont aujourd'hui parmi les primates les plus menacés de la planète, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage, selon une nouvelle étude publiée lundi 15 octobre. L’étude intitulée "Primates en péril" a été divulguée à la Conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, à Hyderabad, dans le sud de l'Inde, souligne que sur 25 différents primates en danger dans le monde, six espèces vivent à Madagascar, cinq au Vietnam et deux au Brésil.

La présentation du nouveau site web du Centre de Ressource pour le Commerce International (CRCI) a eu lieu au Café de la Gare dans la matinée d’hier. Cette présentation est axée surtout dans la promotion des activités d’exportation à Madagascar et incite les opérateurs à l’exportation à faire bon usage de cet outil pour mieux gérer le commerce international qui est l’issu pour les opérateurs économiques en ces temps de crise interminable. L’adresse du site web est le www.madagascarexport.mg.

Une société japonaise du nom de Nitori company va exporter le coton de Madagascar vers le Japon. Le groupe Nitoriva transforme le coton en tissus d’ameublement pour leur chaîne de magasins avec plus de 200 magasins dans le monde entier. Cette perspective donnera une ère nouvelle et peut être un avenir plus brillant pour la filière textile à Madagascar, si un accord peut être conclu entre Madagascar et la compagnie.

Ça y est ! Plus d’alternative pour le tarif des taxi-be. Car la hausse sera définitive à compter du 1er novembre prochain. L’Union des coopératives des transporteurs urbains (UCTU) a décidé, lors de leur récente réunion, que le tarif des taxi-be sera fixé à 400 ariary pour toute la zone urbaine. Le président de l’UCTU, Bernardin Andrianambintsolomora a souligné. « Il n’est plus possible de négocier car le tarif de 300 ariary l’est depuis 2004 alors que le gasoil n’a cessé d’augmenter. Si le litre était de 1680 ariary en 2004, il est maintenant à 2730 ariary à présent. Cette décision a été prise lors du vote des 58 coopératives des transporteurs membre de l’Union ». D’après le président de l’UCTU, ce tarif sera un tarif unique et le tarif à mi-chemin n’existe plus à partir du 1er novembre. Désormais l’UCTU avise les Malgaches de cette hausse qui ne sera plus négociable mais sera tout de suite appliqué par tous les transporteurs.

Les organismes qui luttent contre le trafic de tortue se trouvent en difficultés. C’est à la base qui est vulnérable. Les tortues n’ont aucune valeur financière chez certaines régions, ce qui profite aux trafiquants. En tous cas, le Sokake et l’Angonoka sont les espèces les plus rares au monde et c’est pour cela que leur prix est aussi élevé à l’étranger. Récemment, le trafic de tortue a été sous les feux des projecteurs. Dernièrement, 570 tortues ont été saisies à Ivato. Les deux « karana » interpelés ont essayé d’exporter ces bestioles dans des valises.

Le premier forum Océan Indien sur l’entreprenariat féminin aura à se pencher sur les bases d’une stratégie couvrant la période 2013-2018 à travers un plan d’action concrète. Le financement de ces actions nécessite la mobilisation du gouvernement, des partenaires techniques et financiers. En tous cas, la BAD appuiera les projets de l’EFOI ou Entreprendre au féminin Océan Indien. Le forum de l’Océan Indien sur l’entreprenariat au féminin s’est tenu hier au Carlton Anosy dans un cadre de la promotion des potentiels féminins de l’Océan Indien. Ce forum a réuni les femmes entrepreneurs de différents pays, comme les Comores, la France/Réunion, Madagascar, Maurice, les Seychelles et la Belgique.

Dans le cadre du salon des Etudes supérieures, 40 institutions issues du secteur privé essayent de convaincre les jeunes en quête d’avenir. Les jeunes non admis dans les universités publiques des ex-provinces, ne bénéficient pas de salons comme celui-ci pour des orientations en études supérieures. La majorité des universités privées n’envisagent pas pour l’instant de s’y implanter, faute de rentabilité. Il semble qu’à chaque fois qu’un salon des études supérieures est organisé, de nouvelles universités qui font leur apparition, dont IS2M ou Institut Supérieur des Métiers de

L’agrocarburant, aussi appelé également biocarburant, désigne un carburant d'origine agricole. Pour certains pays comme le Brésil, par exemple, 40% des carburants utilisés pour les voitures sont des agrocarburants. Ce projet pourrait apporter une solution aux problèmes relatifs aux frais de transport et à la réduction de consommation du pétrole qui tend à s’épuiser. Comme le Brésil, Madagascar pourrait rouler au biocarburant mais ceci requiert un énorme investissement et de sérieuses études.

L’atelier a porté ses fruits car les objectifs de l’alliance Voary Gasy ont été atteints en ce qui concerne l’état actuel de la gestion de la forêt à Madagascar. Cet atelier tenu au Madagascar Développement Learning Center (MDLC) à Anosy, a été surtout orienté vers la promotion de l’exploitation durable au lieu de la simple protection qui n’aboutit à rien jusqu’ici. L’atelier sur l’état actuel de la gouvernance forestière qui s’est tenu pendant deux jours au MDLC Anosy, a pris fin, hier dans l’après-midi.

Le secteur de l’importation des denrées alimentaires devient de plus en plus florissant car la vente sur le marché de ces dernières, montre qu’il y a toujours de nouveaux produits presque toutes les semaines. Le président de l’Agence de Contrôle de la Sécurité Sanitaire et de la Qualité des Denrées Alimentaires (ACSQDA), le docteur Jean Razafindramonjy mentionne.

La vente exposition de tapis mohair d’Ampanihy a pris fin, samedi dernier au Café de la gare. Elle s’est tenue du 10 au 20 octobre 2012. Selon le propriétaire de l’atelier « la tapis malgache », Eric Mallet, « la vente a été calme, on n’a pu vendre que 3 tapis seulement et retourner avec tous ces tapis invendus n’est pas du tout commode. Mais au moins, les visiteurs ont pu constater que le tapis mohair existe toujours et qu’Ampanihy reste le principal centre de tapisserie en mohair ». Il a été difficile d’évaluer le montant des tapis vendus mais en tous cas, Erice Mallet et son atelier n’a pu vendre que 3 tapis mohair.

L’apiculture est menacée une fois de plus par le varroa qui est un ectoparasite de l’abeille et fait partie des causes possibles favorisant du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. La zone apicole de la région d’Analamanga est contaminée par ces parasites qui se répandent de plus en plus vers l’Aloatra Mangoro et la région d’Analanjirofo.

Les entrepreneurs féminins de Madagascar ont prouvé aux délégations, issues de la plateforme de l’EFOI qui sont venus à Madagascar, qu’elles sont capables d’échanger des expériences avec les femmes entrepreneurs de la région de l’Océan Indien. La région de Fort Dauphin a su se démarquer car quelques femmes opérateurs de la région Océan Indien, venues assister au forum, ont trouvé le milieu favorable pour les affaires. Les quelque 150 membres de Entreprendre au Féminin de l’Océan Indien (EFOI) à Madagascar issus de différentes régions, ont tiré partie du premier forum Océan

Suite à l’atelier initié par l’Alliance Voary Gasy la semaine dernière sur la mauvaise gestion forestière et de son impact sur l’avenir de la forêt à Madagascar, le constat est amer. L’avenir de l’écotourisme à Madagascar est compromis. Le ministre du Tourisme en personne a assisté à l’exposé sur la situation forestière à Madagascar et des dangers qui peuvent affecter l’écotourisme. Des techniciens du ministère qui ont assisté l’atelier de deux jours, ont tous été choqués de constater les statistiques qui démontrent les dangers qui peuvent frapper l’écotourisme, une activité qui contribue au

La région de Vatovavy Fitovinany a organisé par le biais de Prosperer, la foire Ankarena qui eu pour but de rendre la région importante, surtout pour son potentiel économique. Cette foire a été observée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Femme rurale ou JMFR et de la Journée mondiale de l’Alimentation qui s’est tenue du 13 au 17 Octobre 2012 dernier à Manakara. La foire fut plus qu’une réussite car, selon le Coordonnateur régional, Prosperer, Vatovavy Fitovinany Andrianarizaka Raharijaona, « la mobilisation générale de la population, le dynamisme des comités de préparation régionale et nationale, l’implication des ministères qui sont venu honorer de leur présence ou qui nous ont soutenus, l’appui des partenaires techniques et financiers de la région, ont donné des résultats positifs ».

La culture maraîchère est maintenant développée car des producteurs malgaches arrivent à approvisionner les grandes surfaces. En même temps, elle sert les agriculteurs des régions diverses de la grande île pour plus de production de légumes pour la population. « Seed Fas Laniera » est au service des agriculteurs depuis 36 ans déjà et leur capacité de production de semence ne cesse d’augmenter selon les contrats. Le maraîchage prend plus de place à Madagascar car la production est souvent destinée à la vente à la consommation. Ceci s’explique par le rendement annuel

De nouvelles infrastructures, comme un nouveau port dans la région du Sud, vont être installées pour prouver que, d’ici quelques années, le secteur minier va porter ses fruits. Le secrétaire général du ministère des Mines, Pamphile Rakotoarimana a précisé que le secteur minier n’a pas d’impacts directs au développement du pays en ce moment, mais dans un avenir proche. Madagascar participe au huitième forum qui a pour objectif de donner une impulsion à la mise en œuvre de la vision africaine des mines.

Le potentiel en hydro énergie à Madagascar recensé est de l’ordre de 7.000 mégawatts et n’est exploité qu’à 1% seulement aujourd’hui. Dans le cadre du forum mondial de l’énergie 2012 à Dubaï, il a été dit que plusieurs sources d’énergies alternatives devraient être ainsi exploitées pour préserver l’environnement, à savoir l’eau, le soleil et le vent. Mais la situation actuelle démontre que ces sources sont très sous-exploitées, voire ignorées par le gouvernement. Les experts dans le domaine ont tous affirmé que le potentiel existe ainsi que les matériels existent à Madagascar.

Il semble que le pétrole à Madagascar intéresse de plus en plus les étrangers, comme les Réunionnais, du fait que la Grande île a un avenir assuré dans le domaine. Les yeux du monde se tournent vers Madagascar par l’intermédiaire d’étrangers venus lors de la journée mondiale du pétrole Amont.

L’Economic Developpement Board of Madagascar ou EDBM fut le seul organisme à effectuer les tâches qui lui seront attribuées. Dans le rapport « Doing Business 2013 », la plupart des entités énoncées dans le rapport ont reculé dans leur classement mondial. Certaines n’ont même pas évolué et sont restées dans leur classement de l’année dernière. Ceci prouve maintenant que le secteur publique ne priorise pas le développement économique de Madagascar.Madagascar est passé du 19e rang mondial au 17e en matière de création d’entreprises, selon le rapport

Une étude a été réalisée par Allovoyages.fr dont l’objectif fut de comparer le prix d'un voyage pour un couple vers 20 destinations prisées hors d’Europe, pour la première semaine des vacances de la Toussaint. Cette étude fait apparaître que Madagascar est la destination la plus chère pour les Français pour cette période de l’année.

Le flou sur les décisions prises dernièrement a incité le Réseau Nationale de Défense des Consommateurs à réagir pour éviter les conflits qui risquent de se produire. Un appel à un rassemblement est lancé par le président du RNDC pour ce lundi 29 octobre 2012 au Gymnase couvert de Mahamasina à 13h 30mn. Ceci, afin de trouver ensemble des solutions pour esquiver les conséquences néfastes des décisions de l’UCTU et des autres entités.« Trop, c’est trop ! », affirme le président du Réseau National de Défense des

En ce temps crucial, Madagascar est dans une situation où tous ses atouts sont brusquement touchés par la crise économique. De ce fait, un nouveau choc, notamment économique, politique ou bien naturel fera sombrer le pays tout entier dans une misère incommensurable pour le peuple malgache. D’après le rapport de la Banque mondiale, l'économie de Madagascar est très fragile et sa capacité d‘absorption de nouveaux chocs est à son niveau le plus bas.

Une année sans croissance économique équivaut à une année de pertes qui ne pourront jamais être rattrapées. Les coûts des pertes de croissance resteront un héritage transmis par la crise pour les années à venir. Si la crise continue, ces coûts se développeront et s’accéléreront probablement. Le rapport de la Banque Mondiale montre que le pays est dans une position critique où une résolution de la crise serait l’ultime issue.Le PIB de 2012 devrait se situer légèrement au-dessus

Les « foza orana » sont présents dans le Lac Aloatra et risquent de faire diminuer la potentialité du lac pour la prochaine saison de pêche. L’ARIAL ou Association régionale des intellectuelles d’Aloatra a accusé les autorités régionales de n’avoir pas pris leur responsabilité pour contenir la situation dès le début.

Le budget des ménages, très fragile en ce moment, ne pourra pas supporter une hausse des tarifs de transport sachant que ce dernier constitue l’essentiel des dépenses d’une famille tananarivienne. Les consommateurs venus au Gymnase couvert de Mahamasina sont contre la hausse. Alors les relations sont tendues entre ces derniers et les transporteurs. Des tentatives dites dernières sont au programme du Réseau nationale de défense des consommateurs (RNDC) pour ces deux prochains jours avant le 1er novembre. Le verdict a été prononcé ! Le RNDC n’a pas ménagé ses mots pour dire

Il a été recensé que la Grande île se trouve en tête de liste des destinations les plus chère au monde pour les périodes de vacances comme celles de la Toussaint qui approche. L’île de l’Océan indien est bien la destination la plus chère pour les Français d’après une étude qui a comparé le prix d'un voyage pour un couple vers les 20 destinations les plus prisées hors d’Europe.

Le délit d'avantage injustifié relatif à la transparence et à la régularité des procédures de marchés est passible de poursuite judiciaire selon le Bianco. A part le problème de corruption au sein des collectivités décentralisées, le domaine des marchés publics est trop fréquent chez cet organisme qui lutte contre la corruption. Lors d’une conférence de presse initiée par le Bianco, hier à leur siège à Ambohibao, l’une des différentes affaires de corruption que ce dernier a enregistrée le plus fréquemment, reste le domaine du marché public. Il a été dénoncé qu’il y a plusieurs doléances reçues

Dans le cadre de la célébration du 15ème anniversaire de l’université ESCAME, il a été énoncé à haute voix que le système LMD sera une voie de sortie pour les jeunes qui sont en quête de carrière. L’ESCAME organise au CITE Ambatonakanga, une semaine qui lui est consacrée et qui se tiendra jusqu’au 3 novembre prochain.

En Afrique, Madagascar pourrait s’afficher dans les tops 10 des producteurs de pétrole mais vu l’ampleur du potentiel, il sera parmi les grands producteurs dans le monde. Les yeux se tournent vers Madagascar. Tsimiroro prévoit une production de 150 000 barils par jour d’ici 2022. Cependant, aucun effet direct sur la situation économique à Madagascar n’est observé pour le moment. Le Président directeur général de Madagascar Oil, Laurie Hunter, a annoncé que la présence de pétrole est confirmée dans la région de Tsimiroro.

L'économie de Madagascar devrait connaître une croissance économique de 2,8% l'année prochaine, contre 1,9% cette année, selon le projet de loi des finances 2013 adopté par le gouvernement malgache mercredi soir. D'après un communiqué publié jeudi par la présidence de la transition, le projet de loi prévoit que la croissance des secteurs primaire, secondaire et tertiaire serait respectivement de 2,5%, 3,7% et 2,9%.

Dans le cadre du long week-end de Toussaint, certaines familles et certains groupes d’amis ont choisi de se retirer de la capitale. Quatre destinations dont Ampefy, Vatomandry, Foulpointe et Majunga sont les plus prisées en raison de la chaleur. Un vacancier a précisé. « Notre choix pour Ampefy est simple. C’est le plus proche site qu’on peut visiter.

D'après une enquête réalisée par le cabinet FTHM au mois d'août, 59,50% des touristes internationaux affirment avoir pris connaissance de Madagascar par « bouche à oreille », c'est-à-dire par un ami qui a déjà visité la Grande Ile. 50,5% d'entre eux préparent eux-mêmes leur voyage contre 44,2% qui passent par des agences de voyage avec un séjour allant de 2 semaines à 1 mois dans des hôtels et une dépense moyenne de 2 500 euros. 21 jours pour les touristes qui viennent pour des loisirs et 19 jours pour les touristes qui viennent pour leur voyage de noce.

La région de Fort-Dauphin et ses alentours sont privés d’essence depuis plus d’une semaine maintenant. Les transporteurs et les taxi-ville sont les principales victimes de cette pénurie car ils ne peuvent pas exercer convenablement leurs activités. Certains ont décidé de cesser de travailler, plutôt que d’aller faire le tour de la ville à la recherche de stations-service qui ont encore de la réserve. Cette pénurie est due à une panne du bateau censé ravitailler les stations d’essence de la ville de Fort-Dauphin et de ses alentours. Il ne reste plus que le quart des taxis qui assurent le transport en ville.

Dans exactement 100 ans, les zones côtières risquent d’être englouties par la mer. Le réchauffement climatique nuit au développement de l’ensemble de l’économie du pays car cette situation met en danger l’environnement. La désertification et la dégradation des terres sont les phénomènes que Madagascar risque de vivre dans 100 ans. Le réchauffement va connaître une augmentation de 5°C selon les études faites. Le réchauffement de la planète a augmenté de 3% depuis ces trente dernières années ! Le constat du ministère de l’Environnement et celui de l’Eau donnent un

Un atelier national sur les notifications se déroule les 5 et 6 novembre 2012 à l’Espace Dera. Cet atelier de formation est dirigé par un expert de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s’est déplacé spécialement pour renforcer les capacités des fonctionnaires sur les notifications

L’optimisme affiché de l’équipe de Rajaonarison international a fait de cette entreprise la plus grande agence de traduction. Le président fondateur de l’agence est âgé de 40 ans, l’agence n’a que trois ans d’expérience, mais la plupart de ses collaborateurs ont plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’enseignement et de la traduction. LaNation : Pouvez-vous parler de Rajaonarison International et le fait que celle-ci est la plus grande agence de traduction à Madagascar ?

Le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de Madagascar ne semble pas très élogieux. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait stagner autour de 2,7%, bien en dessous de la croissance de la population estimée à 3%. Toutefois les prévisions de l’année prochaine marquent un début d’évolution positive, mais conditionnée.

Dans le cadre de la célébration du mois de la Science 2012 ayant pour thème « Madagascar en transition énergétique », l’Institut Français de Madagascar a organisé des conférences débats en plus des expositions dans l’enceinte de l’établissement sise à Analakely. Il a été discuté hier que Madagascar est prêt pour une transition vers les énergies nouvelles en raison des problèmes de changement climatique qui nuit à l’environnement. Le directeur général du ministère de l’Energie, Ibrahim Abdalah, a affirmé.

Suite au constat de pauvreté accrue qui a été souligné par plusieurs de ses études récentes, une mission technique de la Banque mondiale s’est rendue à Madagascar du 28 au 31 octobre 2012. Contrairement à ce qui a été rapporté dans certains articles de presse, la Banque mondiale ne va pas contribuer au financement d’élections.

Les industries malgaches vont se donner rendez-vous avec le grand public la semaine prochaine afin de présenter leurs produits. Le salon des industries de Madagascar sera axé sur la promotion « patriotisme économique » en matière de consommation de produits locaux. Nombreux sont les Malgaches qui ignorent que ces sociétés confectionnent des produits à la portée des ménages malgaches comme celle de l’Optimumm qui sera présent au SIM 2012. Placé sur le thème « Patriotisme économique à travers la consommation et l’utilisation des produits locaux », la première édition du salon des industries de Madagascar se déroulera du 13 au 18 novembre 2012 au palais des Sports et de la culture à Mahamasina.

Un point fort de la Grande île ! Il s’avère que la situation des entreprises franches à Madagascar connaît une légère remontée car la plus grande entreprise franche en traitement de données informatiques s’implante à Madagascar. Le directeur exécutif du Groupement des entreprises franches et partenaires, Eléonore Johasy affirme. « On a eu une progression satisfaisante au niveau des entreprises franches. Celles qui œuvrent dans l’informatique, les call-center, les éditions numériques sont réellement en plein essor actuellement.

Il est toutefois surprenant de pénétrer dans un restaurant de luxe et apercevoir des rats se faufilant dans la salle ou bien des mouches sur les plats servis. Ceci est dû au manque du soi-disant traitement phytosanitaire. Donc, les revendeurs d’insecticides et de pesticides servent seulement le petit peuple car leur utilisation n’est pas tellement indispensable pour la plupart des établissements professionnels. Les mouches, les moustiques, les cafards et les rats envahissent la capitale et non moins les établissements professionnels.

La 14ème édition du salon de l’Habitat 2012 se penchera beaucoup sur la normalisation des produits ainsi que la professionnalisation des acteurs du secteur de la construction. Le comité d’organisation a exigé des exposants que les normes internationales soient respectées. Joël Rafidison, membre du comité organisateur, a souligné. « Nous ne devons pas nous contenter d’être une île, donc isolé du reste du monde. On a besoin d’intégrer dans la mondialisation. C’est cette mondialisation qui exige l’application des normalisations en matière d’habitation et de construction.

La 2ème édition de la foire Tsiry a débuté, hier, à la gare Soarano. Cette foire est axée surtout dans la promotion du commerce équitable et solidaire. La Grande île est plutôt en retard par rapport au monde entier dans l’application de ce système de commerce qui serait le moyen parfait d’aider les opérateurs à s’ouvrir au monde.

Le salon régional de l’emploi se déroulera à Tuléar les 6, 7 et 8 décembre 2012. Dans une tentative de relancer le développement économique de la région Atsimo-Anderfana, la BIT a souligné que la meilleure lutte contre la pauvreté est l’octroi d’emploi décent pour la population. Or, ce système est négligé dans la Grande île, causant parfois des pertes imminente des emplois. Le salon régional de l’emploi va être sans doute une issue pour la région car ces derniers sont venus frapper à la porte du BIT pour obtenir un soutien.

La première cargaison de nickel pour l’exportation, notamment du nickel raffiné, a quitté le port de Toamasina, au soir du jeudi 8 novembre 2012. Ceci marque l’avancée des projets d’Ambatovy dans un sens positif. Mark Plamondon, Président d’Ambatovy a déclaré à cette occasion. « Ce premier envoi de produit fini est une étape importante pour Ambatovy, tout comme pour Madagascar.

L’élevage bio repose sur les mêmes engagements que l’agriculture biologique en général. Les éleveurs bio s’engagent à n’utiliser, ni pesticides, ni engrais chimiques de synthèse dans la pratique car cette démarche vise une meilleure harmonie entre l'agriculture et la nature, grâce à des pratiques plus respectueuses de l'environnement et des animaux.

Un développement économique juste passe par le commerce équitable ! La production d’huiles essentielles présente un atout majeur pour les paysans qui vivent dans les forets de Madagascar. Le principal objectif de l’association française « cœur de forêt » est de faire en sorte que les produits de la forêt en profiteront, non seulement aux operateurs, mais à la population locale. Plusieurs plantes, comme le géranium, le tagète, le « ravintsara », sont parmi les produits les plus demandés sur le marché en France pour des usages cosmétiques. La mise en flacon est faite à Madagascar, même avant de les exporter ou de les écouler sur le marché local.

Le Salon des Industries de Madagascar ouvrira ses portes aux professionnels et au public, demain 13 novembre 2012 à 10h, au Palais des Sports Mahamasina, avec les séries de discours classiques. Le Président de la Délégation Spécial de la Commune Urbaine d’Antananarivo, Edgard Razafindravaha, le président du Syndicat des Industries de Madagascar, Stéphane Hery Raveloson, la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel,

Le projet de l’électrification rurale est plutôt difficile à concevoir car il s’avère que le coût d’installation est élevé et prend du temps. D’après les études du projet dénommé « rHYviere », les études hydrologiques sont longues. Il faut au moins une année de suivi de la rivière pour avoir un minimum de fiabilité sur les données. Normalement, il faudra en tout, des données continues de 5 ans pour pouvoir simuler le débit des cours d’eau.

Il y a fort risque que le Sud, ainsi que d’autres régions sont exposés à la famine. En outre, les paysans producteurs ont besoin de soutien pour pouvoir développer leurs potentiels productifs qui, sans doute, pourraient se passer de l’importation annuelle de riz. Des sources auprès de la FAO indiquent que la production intérieure a été de 4 737 970 métriques tonnes pour 1 228 425 000 Usd pour la période de 2010. Pour dire que la Grande île n’a point besoin d’importer du riz si le système est bien diriger.

Selon un communiqué, il est porté à l’attention du public que la campagne 2012-2013 pour l’exportation de litchi a été avancé d’un jour. Cette décision fut prise en raison de fortes pluies tombées récemment à Toamasina. La région d’Atsinanana et d’Analanjirofo, avec le Groupement des Exportateurs de Litchi(GEL), ont décidé d’avancer la campagne de litchi pour la saison 2012-2013 le 17 novembre 2012. Donc, la première vague de litchi va entrer dans la capitale de l’Est le samedi 17 novembre 2012 à 06h du soir, pour être ensuite amenée dans les lieux de préparation avant l’exportation. Selon le Groupement des Exportateurs de Litchis,

Le défi que les industries malgaches doivent affronter, est encore multiple mais les opportunités sont présentes, les potentiels sont forts et les compétences sont à la portée des entrepreneurs malgaches. Mais la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement de l’Industrie (ONUDI) a montré ce qui doit être fait afin de relancer l’industrialisation. Le manque de répertoire crée un énorme blocage dans l’avancée des projets industriels. C’est pour cette raison, Lorence Ansermet de l’ONUDI a incité les entreprises à se répertorier. Ce recueil va être transmis aux organisations intermédiaires qui vont l’utiliser pour des projets industriels.

Le Conseil supérieur de la comptabilité (CSC) a décidé de tenir un atelier les 15 et 16 novembre prochains à l’espace Dera. Le but est de lever les difficultés et d’harmoniser les contributions des parties prenantes, en vue du développement des Centres de gestion agréés (CGA) à Madagascar et plus précisément dans les 22 régions.

En ce moment, les industries locales affrontent un grand défi face à la concurrence avec le secteur informel. Les industries malagasy sont dans une situation affreuse à cause du règlement de très lourds impôts qui, selon le président du Syndicat des industries de Madagascar, Stéphane Hery Raveloson, les étouffent jusqu’au cou.

La filière vitivinicole se trouve dans une mauvaise passe en ce moment car les soutiens manquent. D’après Isabelle Rakotozafy, onologue de Clos Malaza, les producteurs de vin de la Grande île vont fermer leur porte d’ici cinq ans. La filière se détériore et en plus, les tentatives des opérateurs à introduire de nouvelles espèces de raisin, par le biais de leur importation, rencontrent des problèmes au niveau de la douane. En effet, la douane tue les jeunes pousses avec la mise en quarantaine pour la protection des végétaux. Geste qualifié de blocage au développement de la filière par les opérateurs de la filière.

L’INSTAT a commencé le processus d’adoption de la nouvelle norme de comptabilité nationale, le système de comptabilité nationale 2008 qui vient d’être adopté par les Nations Unies. Le lancement officiel de la mise en œuvre de cette nouvelle norme à Madagascar a été effectué pendant la célébration de la Journée Africaine de la Statistique en novembre de 2011.

Un atelier national sur la validation du projet de décret et sur la bonne gouvernance des filières de production et commerces des bois précieux s’est tenue hier à l’hôtel Panorama. Cet atelier, ayant pour but d’améliorer la filière proprement dite du côté législative, est financé par la FAO sous la demande du gouvernement malagasy. Malgré l’envergure de l’atelier, la Douane, le Bianco, le GEM, le Fivmpama et la Gendarmerie nationale ont manqué à l’appel. Or ce sont en grande partie, les plus concernés par l’atelier.

L’Union des Coopératives des Transports Urbains (UCTU) va faire respecter la discipline ! Les consommateurs sont invités à contacter le bureau de l’UCTU si certains transporteurs ne se conforment pas aux dispositions règlementaires établies. En effet, la qualité de services promise par l’UCTU n’est pas souvent respectée. Il en est de même des consignes qui leur sont données, comme les tickets numérotés ! Dans le but de faire respecter ces nouvelles règles, l’UCTU lance un appel aux consommateurs pour qu’ils dénoncent un non-respect à la qualité de service. Ils ont tout de même payé 400 ariary.

L’atelier sur les Centres de Gestion Agrées de Madagascar a débuté hier à l’Espace Dera et prendra fin ce jour. Cette atelier a pour but de mettre en place des stratégies pour améliorer les CGA de Madagascar afin d’être une aide aux PME de la Grande île.

Les paysans commencent à s’intéresser à au système de retraite complémentaire, car plus le temps avance, plus ces derniers se soucient de leur avenir lorsqu’ils auraient atteint la sénilité. Les paysans de la région d’Analanjirofo ont bénéficié d’une sensibilisation pour prendre part aux programmes. Une cérémonie s’est tenue dans le district de Fénérive-Est, dans le cadre de la promotion de cette retraite paysanne, initiée par la société FUNRECO, les 13 et 14 novembre derniers.

Une tension est ressentie entre les transporteurs urbains et suburbains lors de la rencontre organisée par différents ministères représentant le gouvernement, à savoir le ministère des Finances, celui des Transport et celui des Hydrocarbures, afin de persuader l’UCTU à renoncer à la hausse des tarifs. Mais l’UCTU maintient sa décision confortée par la résignation des usagers face à la hausse du 1er novembre. L’UCTU a donc, rejeté toutes propositions des ministères et a demandé à ce que la séance soit levée.

Plus d’une centaine de clients et des dirigeants de grandes entreprises ont répondu présents lors de l’évènement de Central Test Madagascar qui s’est déroulé dans le nouveau siège du Domaine d’Ankatso, hier. Central Test franchit une nouvelle étape dans son développement, avec l’inauguration d’un nouveau siège dans la capitale malgache. Une occasion pour ce dernier de célébrer ses 7 ans de présence, qualifiée de succès à Madagascar.

L’un des soucis le plus fréquent que rencontrent les producteurs des régions, comme celle de Sofia, reste toujours la recherche de débouché. La possibilité d’accéder au marché de la production industrielle est minime pour les petits producteurs des régions voisines comme la Sofia. Malgré tout, ces derniers ont été représentés au SIM. Ils sont plus ou moins ignorés par les géants industriels. Or, la plupart des matières premières utilisées par les industries agroalimentaires, viennent des régions voisines. Zainaba, de la Coopérative MAMY, ainsi que Célestine de la coopérative Mahavonjy, toutes deux, issues d’Anjiamangirana I, district d’Antsohihy, ont répondu à quelques questions de nos journalistes au Palais des Sports de Mahamasina.

Les Malgaches sont souvent réputé incompétents dans plusieurs domaines. C’est pour cela que dans les projets informatiques dans la Grande ile, les professionnels ont toujours eu tendance à embaucher des étrangers. Cette estimation n’est plus tout à fait vraie car les jeunes informaticiens ont tenu tête à ce défi et affirment qu’ils sont fièrement au point de gérer des projets informatiques.

Malheur aux peuples dont les dirigeants n’ont pas compris ce système ! Tous affirment que le développement d’un pays dépend de son économie, l’épanouissement des ménages, perçu à leur niveau de vie, démontre le développement. Andrianjaka Rajaonah du parti « Otrik’afo » a souligné l’importance de la pratique du nationalisme économique.

La tenue d’une grève générale est confirmée. Elle commence ce jour et sera illimitée en raison de la grogne des membres de l’UCTU vis-à-vis de la démarche de l’UCTS de pénétrer dans leur plate-bande. L’UCTU et les autres associations affiliées à ses causes exigent le changement du directeur général de l’ATT et celui du ministère des Transports, au plus vite car la situation actuelle est le fruit de leur manque d’imagination. Le conflit entre l’UCTU et l’UCTS a pris une autre tournure car l’Union des Coopératives des Transports Suburbains ou UCTS a décidé de franchir la zone urbaine et prend en charge à cet effet le service du transport urbain.

Tout sur le Nickel et le Cobalt ! Leurs secrets seront dévoilés au Tahala Rarihasina ce jour, à partir de 9h, lors d’une porte ouverte organisée par le géant d’Ambatovy. Cette porte ouverte durera 12 jours et les visiteurs auront l’opportunité de tout savoir sur les activités du projet Ambatovy. Au programme, il y aura des expositions ainsi que des explications sur le procédé de l’usine, la raison pour laquelle elle est dite « mine d’emplois » et leur méthode dans la protection de l’environnement, sans oublier les retombées économiques du projet.

Avec le soutien de l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture ou la FAO, a lancé, hier le projet « Appui à la lutte antiacridienne à Madagascar ». Cet événement s’est fait en présence du ministre de l’Agriculture, Roland Ravatomanga, de l’Ambassadeur et Chef de délégation de l’Union européenne, Léonidas Tezapsidis et du représentant résidant de la FAO, Alexandre Huynh. L’objectif de ce projet est de préserver la sécurité alimentaire des populations vulnérables vivant dans les zones affectées par les dégâts acridiens.

Le transport urbain reprend son cours normal mais la lutte continue jusqu’à ce que le directeur général du Transport et celui de l’ATT, soient limogés. Pour la journée d’hier, ces opérateurs ont essuyé une perte sérieuse mais leur mouvement a été pour eux, un succès. Une rencontre entre l’UCTU et le président de la HAT, est prévue ce vendredi pour discuter du cas de ces directeurs à limoger. En effet, il s’avère que ces deux directeurs généraux ont été la cause de la zizanie entre les deux unions de coopératives et le problème du transport en général.

Environ, 5 millions de personnes vivent dans les milieux urbains. A Madagascar, les besoins énergétiques domestiques sont majoritairement couverts par le charbon de bois. Une famille malgache arrive à consommer 50 à 100 Kg par mois, juste pour la cuisson et les quelques tâches ménagères, comme le repassage pour les familles qui ne peuvent pas s’offrir un fer électrique et pour le chauffage. 72% de la consommation en charbon de bois est consumée dans le milieu urbain. Seule, 25% est utilisée en milieu rural. Par contre, 67% de la consommation en bois de chauffe est absorbée en milieu rural contre 20% en ville.

Le coup d’envoi pour la sensibilisation en vue de l’élection des membres du Bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toamasina a été lancé vendredi dernier par Olga Ramalason, ministre du Commerce, qui a tenu une réunion avec les membres du Comité ad hoc de cet organisme. L’arrêté portant convocation des électeurs des membres titulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie, vient en effet de sortir.

La prédominance des étrangers sur le territoire malgache reste encore un poids à soulever afin de sortir le pays de la pauvreté. L’existence des groupements et syndicats des Industries n’apporte aucun changement dans l’épanouissement des activités industrielles dans le pays. Ils se cantonnent plutôt dans l’organisation de salons, de rencontres et autres séminaires, qui n’apportent rien au développement industriel dans la Grande île. La Savonnerie tropicale a déjà déposé une doléance auprès de la COMESA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe), mais ceci est resté sans suite. Par conséquent, la Savonnerie Tropicale a du réagir pour son propre compte pour protéger l’avenir de l’industrie et ses employés.

L’occasion se présente pour les petites et moyennes entreprises ! Face à la crise économique et aux difficultés des entreprises locales dans leur démarche, des opportunités de marché sont disponibles, à savoir des milliards d’ariary, qu’offrent le secteur de l’hôtellerie et la restauration, l’agroalimentaire et bien sûre, les mines.

La hausse des tarifs est effective. Or la qualité de service est loin de l’attente des usagers. La plupart des taxi-be s’en fichent complètement et continuent de manifester leurs mauvaises manières, sans tenir compte des exigences des consommateurs. Les numéros ci-après sont disponibles pour porter plaintes à l’UCTU : 032 05 139 99, 034 41 681 82 et 033 12 146 79. Réalité ou fausse promesse ! Les consommateurs ne cessent de se plaindre de la mauvaise qualité de service des taxi-be de la capitale.

Jacques Rigaud, président de Hérault Énergies, vient de signer, avec deux représentants de la délégation régionale d'Électriciens sans frontières, Éric Charlet, délégué régional, et Bernard Bonnefoy, chef de projet, une convention de partenariat.

Dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar (OEFCM), ces derniers dénoncent certaine pratique illégale de la profession. Selon Mahefarivo Nomemjanahary Rakotoarisoa, un expert-comptable membre de l’OEFCM, « la certification d’un compte ou bien d’un état financier ne se confie pas à n’importe qui.

Une fois de plus, Ambatovy est dans le collimateur des opérateurs économiques. D’après l’association d’apiculteurs de Tamatave, leurs ruchées sont victimes des émanations chimiques d’Ambatovy. Le président de l’Association du Développement Rural et Environnemental (ADRE), Jean Joseph Andriamananaro, a donné une explication sur la disparition des abeilles à Tamatave. D’après une enquête approfondie sur le sujet, les membres de l’association des éleveurs d’abeilles de Tamatave affirment que ce n’est pas à cause de la « varroa » que les abeilles sont mortes mais à cause des pesticides qu’Ambatovy utilise pour lutter contre les moustiques et également à cause du souffre qui s’échappe de l’usine.

Le projet Ambatovy est exploitable pendant les 29 prochaines années selon les responsables même du projet. Les réserves sont estimées à 125 millions de tonnes et c’est l’une des plus importants gisements de nickel dans le monde.

Il semble que le plan d’urbanisme n’est pas tellement la première préoccupation des régimes succéssifs à Madagascar, encore moins, celle des tenants du pouvoir actuel. Selon le président du Club de Développement et Ethique ou CDE Serge Zafimahova, « dès la deuxième république, il n’y avait plus de plan d’urbanisme.

Les constats faits jusqu’alors présentent des perspectives assez sombres pour l’économie malgache à court terme. Il est incontestable que pour rattraper les pertes accumulées pendant ces crises et pour réduire la pauvreté de manière significative, Madagascar devrait mettre en œuvre des politiques permettant d’atteindre une période soutenue de croissance. Néanmoins, l’évolution du PIB total, sur 2012-2014, sera sans beaucoup d’effets favorables à court et moyen terme sur l’emploi, les conditions de vie des ménages, la balance des paiements ou les finances publiques. La situation économique de Madagascar est maintenant maintenue grâce aux divers projets miniers dans la Grande île.

Selon une analyse de la Banque Mondial sur la situation économique à Madagascar, il a été constaté qu’il y eut une diminution des crédits bancaires accordés aux opérateurs économiques du secteur privé. La pauvreté et l’environnement des affaires ne laissent pas autant de choix à ces établissements bancaires d’être plus vigilants en matière de crédits bancaires.

La rencontre prévue par l’Union des Coopératives des Transporteurs Urbains avec le Président de la HAT, vendredi dernier, a été reportée ce jour. L’UCTU reste ferme dans sa décision, qu’après le scandale qui s’est passé dernièrement dans la capitale, le limogeage des deux directeurs, celui de l’ATT et celui du ministère du Transport, est plus que jamais revendiqué. Le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinitsolomora, a bien souligné que leur lutte ne s’achèvera tant qu’ils n’auront pas gain de cause.

Si les activités économiques ont tendance à se concentrer dans les centres urbains, il reste encore à démontrer que ce mouvement a mené à la création d’emplois. La concentration urbaine des activités économiques est déjà une réalité. Il est impossible de trouver une entreprise, même de taille modeste, dans les campagnes. Cette image se traduit en chiffre puisque plus de 70% des entreprises qui voient le jour chaque année à Madagascar, se localisent dans les communes qui ont plus de 20 000 habitants.

Pour pouvoir espérer une relance qui assurera une stabilité pour l’économie, les projets d’investissements doivent être orientés vers les secteurs qui contribuent réellement aux recettes de publics. Selon un expert en analyse et marketing Andriamihaja Robson, les activités doivent être dans le but de créer des valeurs ajoutées à l’économie.

A l’issue de la rencontre entre les membres de l’UCTU et le président de la HAT, il a été décidé que le tarif des transports sera fixé à 300 ariary pour les étudiants, les employés des zones franches et les personnes âgées. Ceux qui ne figurent pas dans cet ordre doivent payés 400 ariary ! C’est la décision prise par le président de la HAT lors de la rencontre avec les membres de l’UCTU.

La course aux hydrocarbures et aux métaux s’accélère. L’île de Madagascar est la nouvelle cible des groupes pétroliers et miniers. Une quinzaine de compagnies, dont le major français Total, mènent actuellement des travaux d’exploration sur 24 concessions. C’est ce que révèle un rapport des Amis de la Terre

L’UCTU tue les consommateurs ! C’est ainsi que le VOMZM voit les choses car la décision prise fait preuve d’égoïsme et, par conséquent, va engendrer des problèmes supplémentaires. Les consommateurs doivent être traités de la même manière et le VOMZM va tout faire pour que ce principe soit instauré. Suite à la décision prise de concert par l’UCTU et du président de la HAT à propos du maintien du frais des taxi-be à 400 ariary, Eugène Rasolofosaonina Ratsimbazafy, président du VOMZM ou Vondron’ny Olona Miaro ny Zon’ny Mpanjifa, a souligné qu’il ne devrait pas y avoir de traitement de faveur entre consommateurs.

L’envoi de fonds dans les pays les moins avancés ou PMA pourrait jouer un plus grand rôle en matière de diversification et de renforcement de l’économie d’un pays. Ces pays doivent trouver des moyens de mettre à profit ces flux monétaires, majoritairement privés, pour améliorer les capacités productives.

Ces dernier temps, procéder à une augmentation des prix sur le marché est devenu une pratique courante ! La station de service Jovenna a opéré à une augmentation du prix de ses carburants. 10 ariary pour le pétrole lampant et de 20 ariary pour le gasoil et l’essence. Selon un automobiliste qui s’est approvisionné dans une station Jovenna,« la hausse de prix est devenue une tendance à Madagascar. Tous ceux qui veulent augmenter leurs tarifs, le font librement à présent car ils savent

Le feu de samedi dernier n’a endommagé qu’une partie de la célèbre Allée des baobabs, dans le moyen-ouest de Madagascar, sans toutefois toucher les arbres les plus vénérables, a indiqué mardi la direction de l'Environnement et des forêts de Menabe. En effet, Josette Eveline Rakotoarimanana a démenti les rumeurs relatives à la dévastation des arbres, notamment, les baobabs, se trouvant sur l’Allée des baobabs et qui fait la renommée de la région du Menabe. Un reboisement a été effectué immédiatement, lors de la descente de quelques responsables. 440 baobabs ont été mis en terre avec l’aide de la population.

Le 8ème Forum Economique des Iles de l'Océan Indien ou FEIOI 2012 a débuté, hier à la Réunion. Madagascar a une opportunité de participer à ce forum économique des îles de l’Océan Indien, au côté des Seychelles, des Comores, de Mayotte, de l’Inde et d’Afrique du Sud.

Suite à un séminaire organisé conjointement par le ministère des Finances et du budget et le CSC (Conseil Supérieur de la Comptabilité), sous le haut patronage du ministre Hery Rajaonarimampianina, qui a eu lieu à l'Espace Dera les 15 et 16 novembre derniers, sur la promotion du CGA (Centre de Gestion Agréé), l'équipe de SME Toolkit (IFC-Airtel) va se charger de donner des supports techniques aux membres des CGA sous forme de CD-ROM SME Toolkit Pack PME, qui Vont être distribués aux présidents des CGA pour développer leur culture entrepreneuriale.

Le Projet de Soutien au Développement Rural (PSRD) a été un succès et une forte aide aux paysans de la Grande île. Beaucoup ont bénéficié de l’aide du projet. Celui-ci touche cependant à sa fin et la Banque Mondiale n’a point garanti sa continuation. Il fut un soutien au financement et surtout aux aspects techniques des diverses projets des paysans. Le PSDR arrive au terme de son contrat car c’est ce mois de décembre 2012 que le projet prendra fin. La situation des paysans qui ont bénéficié de ce soutien, va être compromise au début de l’année 2013, en espérant sa continuation, s’il va encore se poursuivre.

Suite aux évènements qui se sont déroulés dans la capitale, concernant le transport urbain, la tension monte entre l’UCTU et l’UCTS. Une situation de désaccord entre les deux opérateurs de transport qui risque d’aboutir à un affrontement. Pour manifester son irritation, le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinitsolomora, qui est également président de la Fédération des Transporteur Suburbains et Urbains d’Analamanga, a démissionné de ce rôle.

En mars 2012, une réactualisation de la liste des pays les moins avancés (PMA) a été faite par le Comité des politiques de développement qui travaille sous la tutelle du Conseil économique et Social de l’ONU.

La « priorisation » des choses importantes a été toujours une faiblesse à Madagascar. Selon les économistes, seule la décentralisation des opportunités doit être la priorité dans la contribution au développement de l’économie national. La politique de développement semble absente en ce moment car le pays est en total confusion sur les débats qui se déroulent en ce moment. Ce fut l’un des objectifs du colloque qui s’est déroulé à Ankatso et qui a pris fin hier. Il a été question de définir la bonne politique de développement pour la reconstruction de la Nation.

Un salon de la gastronomie est organisé, depuis hier, au Motel Anosy, pour prendre fin le dimanche 02 novembre prochain. Jacques Rakotoson, organisateur du salon souligne.

Le PSDR ou Projet de Soutien au Développement Rural s’arrêtera vers la fin du mois de décembre, mais un projet d’urgence qui s’étalera sur trois ans, prendra le relais à partir de l’année 2013. En effet, plusieurs paysans ont réclamé la continuité de ce projet.

Le nombre d’aides financières que Madagascar bénéficie, démontre qu’il n’y avait aucune politique de développement depuis l’indépendance. Les bailleurs de fonds sont toujours accusés d’avoir plongé le pays dans la crise et la pauvreté. Cependant, selon certaines personnes qui ont suivi l’évolution économique du pays depuis 1960, année de l’indépendance, cette situation n’est pas toujours la faute aux bailleurs de fonds. Depuis, la Grande île a été tributaire de ces types d’aides financières, sans développer une politique de croissance économique. Le flux d’aides reçues depuis l’indépendance, prouve que Madagascar aurait dû être indépendant, il y a fort longtemps.

Madagascar estime produire près de 20 000 tonnes de girofle pour la campagne de 2012-2013 qui a déjà commencé le 25 octobre dernier, selon le ministère de l’Agriculture. Pour les deux grandes zones productrices de girofles, à savoir, la région d’Atsinanana et d’Analanjirofo,

Madagascar a, une fois de plus, brillé dans le domaine de l’hôtellerie et corollairement, du tourisme. L’hôtel Tsara Komba Lodge a remporté un trophée qui a marqué le secteur à Madagascar. Une fierté à préserver pour des prix à venir, dans le cadre du développement du secteur proprement dit. Chaque année, plus de 150 dossiers dans toutes les catégories en provenance de 25 pays, sur les 5 continents, sont enregistré par le groupe MKG, initiateur du Worldwide Hospitality Awards.

Un fonds d'urgence, versé à titre exceptionnel par la Banque mondiale, sera débloqué pour porter assistance à la population de Madagascar, car tellement, la Banque Mondiale a pitié des Malgaches. A hauteur de 129 millions d'euros (167 millions de dollars), cette aide financière vise à enrayer l'état préoccupant du contexte socio-économique actuel.

En collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l'université d'Antananarivo, l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) organise, avec le service de coopération et d'action culturelle (SCAC) de l'Ambassade de France, un séminaire intitulé, « Universités numériques, une opportunité pour Madagascar », du 5 au 7 décembre 2012 à Antananarivo, avec la participation des sept Universités Numériques Thématiques (UNT) françaises et de l'IUT en ligne.

Les débats tournent autour de la loi de finances et malgré les diverses opinions, le plus important reste la refondation du système économique et financier. Les membres du CST ont affirmé que depuis l’indépendance, le système économique et financier de Madagascar a été défaillant et n’a fait qu’appauvrir le peuple. En outre, il semble que ceux qui sont au pouvoir, ont été complices de cette situation. De plus, les bailleurs de fonds ont toujours imposé leur conditionnalité aux gouvernements qui se sont succédés, et que ces derniers ont toujours admis. L’heure de la refondation au profit des Malgaches a sonné, mais pas dans le régime transitoire.

Une certaine confusion se déploie chez les usagers du transport urbain car ils ne savent plus, lorsqu’ils entrent dans un véhicule, si le tarif est à 300 ariary ou à 400 ariary. En effet, certains taxis be maintiennent leur tarif à 300 ariary. Le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinintsolomora, accuse ces véhicules d’être les premiers à manquer au respect de la qualité de service.

La signature de la convention cadre entre l’Association des Taxi de la Zone National ou Astazon et la société Funreco s’est déroulée, hier au local de la « Nation Multimedia System », sis à Antanimena. L’accord a été passé entre les membres du bureau de l’Astazon, représentée par son président, Edmond Rakotondrainibe et le directeur général de Funreco, Tahiry Rajaonarimanana. Cette cérémonie fut une agréable surprise pour les taxi-ville, surtout pour cette association, car ils se sont souciés de leur retraite au sein de leur association, d’après Edmond Rakotondrainibe. « Nous sommes très heureux d’avoir contracté cet accord car cela fait déjà plusieurs années qu’on a essayé de trouver des offres bénéfiques pour notre association.

Le gouvernement malgache, par le biais du ministère de l’Agriculture, a déclaré l'état d'alerte nationale, suite à une invasion de criquets dans le sud qui ravagent les cultures et menacent la sécurité alimentaire, a-t-on appris mercredi au ministère de l'Agriculture.

L'Union Européenne a publié le 4 décembre 2012 dernier, la liste des transporteurs aériens faisant l'objet d'une interdiction d'exploitation générale dans l'union européenne. Pour 20 pays, tous les transporteurs aériens connus, soit 287 au total, font l'objet d'une interdiction totale d'exploitation dans l'Union européenne.

L’entreprenariat est une voie à suivre pour sortir les jeunes du chômage. Toutefois, des initiatives doivent montrer le chemin. Il faut une prise de conscience collective, selon les experts pour avoir une vision claire de ce que doit être l’avenir des jeunes à Madagascar. Le Fivmpama est à présent conscient de l’importance de la jeunesse dans le monde des affaires. Christian Ntsay du BIT par contre, dénonce l’absence de l’Etat qui doit jouer un rôle important dans l’avenir des jeunes malgaches surtout dans le pôle « entreprenariat ».Dans le cadre de la célébration du 40ème anniversaire du Fivmpama ou le Groupement des Patronat Malgache,

Quelques membres de la délégation du Taiwan Trade Mission 2012 sont dans nos murs dans la journée d’hier pour rencontrer les entrepreneurs, les importateurs, les grossistes, les fournisseurs et les commerçants à Madagascar. Cette rencontre s’est tenue à l’hôtel Carlton et le Taiwan-Africa business Association s’est chargé d’accueillir les businessmen de la Grande île à la recherche de coopération avec le Taiwan.

Vers qui vont se tourner les victimes de l’accident d’Ankadindramamy, pour espérer une indemnisation ? Après le tragique accident d’Ankadindramamy, jeudi dernier, d’aucuns ne peuvent s’empêcher de poser la question. Qu’en est-il de la responsabilité de la compagnie d’assurances couvrant le véhicule à l’origine de la mort de plus d’une vingtaine de personnes. Il semble que les compagnies d’assurances proposent des offres alléchantes vous avoir plus de clients, mais elles scrutent la situation afin de réduire au minimum leur responsabilité civile en cas d’accident. Leurs offres sont multiples mais les gens optent la plupart du temps pour les moins chères qui excluent toute indemnisation en cas d’accident d’une telle envergure.

Il semble que les Petites et Moyennes Entreprises de la Grande île font face à un problème qui peut être résolu facilement mais difficile pour les PME, en raison du manque de connaissances dans le domaine. Selon le président du Fivmpama, Ntsoa Andriamifidimanana, « il faut maîtriser les réseaux en particulier le système de fonctionnement du réseautage.

Une pratique illégale qui gagne plutôt du terrain a Madagascar car les annonces commencent à remplir les journaux. Les usuriers prêtent de l’argent avec un taux d’intérêt excessif et souvent, à rembourser à courte échéance. Les agences de micro-finance dénoncent cette pratique. En effet, il semble que l’usure gagne de plus en plus de la clientèle que les agences formelles. La pratique usurière est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans le quotidien des Malgaches.

En 2008, le nombre de permis miniers délivrés était de 4 414. L’année 2012 n’affiche que 772 permis miniers réguliers délivrés. En effet, bon nombre d'entreprises juniors n'ont pas pu effectuer des levées de fonds sur le marché financier en raison du crash boursier en 2008. La plupart d'entre elles ont ainsi dû quitter le pays.

Comme la culture dans un pays comme Madagascar, exige que les femmes restent au foyer, leur épanouissement dans le domaine professionnel demeure toujours un grand défi pour les femmes qui veulent se lancer dans le monde des affaires. La coordinatrice de l’organisme « Babeo », Lizah Ndrialisoa, a souligné.

Madagascar est classé 118ème sur 175 pays dans l'Indice de perception de la corruption (IPC) 2012 avec une note de 32 sur 100. Une honte à la souveraineté du pays. En effet, à qui doit-on faire confiance si la justice et la gendarmerie sont en tête des départements les plus corrompus. Il n’est pas surprenant si les trafics illicites des ressources naturelles de Madagascar passent comme une lettre à la poste car c’est tout un réseau. Les citoyens malgaches sont toujours les victimes des actes honteux de ceux qui prétendent aimer la patrie. Ce n’est pas étonnant si le pays est dans une situation désastreuse car les départements censés donner l’exemple et faire régner l’ordre, sont en tête des institutions les plus corrompus à Madagascar.

La vente et l’achat en ligne ou, en d’autres termes, le commerce électronique est peu exploité à Madagascar. En France, il y a plus de 31,85 millions de cyberacheteurs enregistrés, en fin de septembre 2012. Les pays développés utilisent l’internet via des sites marchands pour faire des achats, que ce soit électroménager, en passant par les vêtements et les livres.

Le pays est placé dans une posture d’anticipation de l’après-crise politique et de décollage économique du pays. Beaucoup pense que ceci est fictionnelle et de longues étapes sont encore à réaliser pour arriver à une stabilité économique.

Plusieurs hausses ont été apportées dans la loi de finances, récemment adoptée par le parlement pour l’exercice 2013, si l’on ne mentionne que les recettes fiscales et les dépenses publiques. En ce temps dur traversé par le pays, ces hausses sont incompréhensibles dans les détails. Hugues Rajohnson, un économiste renommé, a apporté quelques éclaircissements sur ces hausses qui risquent de berner d’illusion le peuple malgache.

Les barrières sont à présent tombées et les opportunités ouvertes aux jeunes désirant rendre effectifs leurs projets. Le projet Access Business to Youth ou ABY a été mis en place par l’Association des Jeunes Acteurs pour le développement ou AJAD afin de venir en aide aux jeunes qui font face à des problèmes de financement dans leur projet. Selon la Coordinatrice Nationale du projet ABY, Lantonirina Onjamalala Dolly Daniellah, « Les jeunes malgaches peuvent à présent emmener leur projet pour le réaliser à travers le projet ABY.

« Les bandits ont pris le contrôle de la situation sans rencontrer de résistance et ils sont repartis sans être inquiétés », souligne les commentaires sur le braquage à Mahanoro mardi dernier. Les épargnes des clients des institutions bancaires ne sont pas en sécurité du tout malgré les assurances offertes par ces banques. La situation est alarmante car la BOA a été une fois de plus, victime de ce cambriolage, après celui de Sabotsy Namehana en septembre dernier. Il n’y a pour l’heure aucune interpellation et l’on se demande pourquoi ?

L’Allemagne a, une fois de plus, prouvé son soutien indéfectible à la conservation de la Biodiversité de Madagascar, à travers une contribution supplémentaire de 500 000 EUR de la KfW, au capital de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM).

La filière fut délaissée par les paysans à cause du manque de financement. Ces derniers estiment en effet que le marché local est trop faible. Le climat de Madagascar est propice à la culture du poivre mais le poivre en lui-même est délaissé par les paysans. Les demandes extérieures s’élèvent à 40.000 tonnes (pour le marché asiatique), alors que Madagascar ne produit que 2.000 tonnes.

A l’approche des festivités, chaque mois de décembre, les rues sont bondées de marchands de jouets pour les enfants qui croient au père Noël. Les investissements en termes de jouets pour Noël, varient selon les opérateurs. Il y a ceux qui préfèrent vendre à l’étalage, ne nécessitant pas d’important investissement. Il y en a par contre ceux qui ont optée pour fournir les sociétés. On dit que cette dernière option rapporte mieux que la première. L‘on se demande si le père Noël va offrir un nouvel élan à la situation sociale. Les Malgaches sont pauvres mais la nativité les contraint à offrir des jouets à leurs progénitures.

« Les banques tuent le pays au lieu de venir en aide au peuple ! », s’exclament presque tous les opérateurs économiques privés, en pensant aux institutions bancaires de la Grande île. La plupart même sont arrivés à dire que celles-ci ont été une des causes de l’appauvrissement du pays, malgré la situation économique et politique. Ces dernières, au lieu de comprendre la situation des opérateurs, n’ont fait qu’opérer pour leur propre intérêt. Le chef Mbinina, gérant et propriétaire de la Gastro Pizza, a été victime des institutions bancaires lorsqu’elles lui ont refusé des crédits demandés. « A mes débuts, ma femme et moi avons 700.000 Ariary et on voulait avoir un fonds de 2.000.000 Ariary pour commencer.

La population devient spectatrice face à l’enrichissement personnel des membres de la classe politique, sur fond d’augmentation des inégalités, ce qui ne crée pas un terreau favorable au développement. Pour une stratégie de développement, il faut formuler un cadre institutionnel qui réduit le pouvoir présidentiel, instaurer des contre-pouvoirs indépendants et sanctionner les mauvaises pratiques. En gros, il faut créer un cadre institutionnel qui oriente les actions vers la bonne gouvernance, grâce à un système d’incitation et de sanctions opérationnelles, selon Rado Andriamahenintsoa Ratobisaina, un économiste.

Face à la situation alarmante d’invasion acridienne, le ministère de l’Agriculture n’a pas ménagé ses mots en incitant les bailleurs de fonds à venir en aide à Madagascar. L’appui des responsables locaux est jusque là, invisible car d’autres projets plus importants que la sécurité alimentaire les accaparent. Face aux risques et menaces d’invasion acridienne, le ministre de l’Agriculture Roland Ravatomanga, a lancé un appel aux partenaires financiers étrangers pour venir en aide au pays fortement menacé par les sauterelles.

Selon des observateurs de la situation économique de Madagascar, la réalité démontre qu’à cause de quelques défaillances de la part des compagnies aériennes, le secteur a perdu quelques bénéfices de plus. Madagascar profite toujours d'un engouement dû aux particularités de la destination. Les opérateurs du secteur ont réalisé une croissance certaine mais entachée par les difficultés quotidiennes de la compagnie nationale sur le réseau domestique.

Encore des millions de dollars ! L’agriculture reste encore la filière porteuse mais mal exploitée à Madagascar. Le ministère de l’Agriculture vient de bénéficier d’un financement de 64 millions USD dans le cadre du démarrage du projet Programme de Formation Professionnelle et d’Amélioration de la Productivité Agricole (Formaprod) à l’hôtel Carlton Anosy hier dans la matinée.

Les représentants diplomatiques malagasy dans les pays étrangers semblent inutiles car leur présence n’apporte aucune contribution à l’économie nationale. Au contraire, ils ne sont que des dépenses additives. Les relations avec l’extérieur, selon les économistes, doivent être profitables, dans le but du développement économique du pays, sinon ce serait une perte d’agent. Les diplomates malagasy manquent de vision stratégique dans leur fonction diplomatique.Une des atouts que la Grande île doit prospecter en matière développement économique après cette période de crise,

Le ministère des Affaires étrangères a signé, hier dans la salle de réunion du siège de la MAE, un protocole d’accord sur l’intégration de ce dernier dans le module MIDAC pour faciliter les démarches et procédures douanières. La signature a été faite entre le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Modeste Andrianarivony, le ministère des Finances et du budget, par le biais du Directeur général des Douanes, Vola Razafindramiandra et du PDG de Gasynet, Pascal Bezençon.

Le pouvoir d’achat des ménages malgaches connaît une descente aux enfers depuis le début de la crise de 2009. Beaucoup de famille ne s’engagent plus à dépenser que le strict minimum, leur situation ne leur permettant pas de faire autrement. En tout cas, le témoignage de certains ménages nous a appris qu’une forte baisse en dépense a été observée cette année, par rapport à celles des années précédentes. C’est la crise, on ne peut rien faire ! C’est ce qu’on entend, dès qu’on surprend une conversation entre deus personnes.

Depuis le 1er novembre 2012, date de l’effectivité de la hausse des tarifs des taxi-be dans la capitale, les promesses de contrepartie relative notamment à la qualité de service, n’ont jamais été respectées. Il semble que les transporteurs ont tout simplement voulu augmenter leurs recettes et les usagers doivent endurer la médiocrité du service.

Malgré les festivités qui devront booster le chiffre d’affaires des magasins, ceux-ci connaissent une diminution de leurs activités. Du lèche-vitrine à la mode ! Les vendeurs de jouets, de vêtements, de chaussures, ont connu aussi un ralentissement de leur activité car les Malgaches commencent à ne plus avoir l’énergie pour se déambuler dans les boutiques pour des achats.

La région d’Itasy s’inquiète car les porteurs d’activités commencent à quitter la région pour de meilleurs horizons. La crise affecte les opérateurs et les pousse même à quitter leur fief pour s’installer ailleurs, afin de percevoir ne serait-ce que quelques ariary de plus dans leur caisse. La Chambre de Commerce de la région d’Itasy a organisé un salon, afin de venir en aide aux artisans qui se sont consacrés pour la région. Lors du Salon de l’Itasy organisé par la Chambre de Commerce de l’Itasy, un des grands problèmes soulevé par le président de la CC Itasy, Bayard Ravonison, est le fait que les grands opérateurs économiques de la région d’Itasy abandonnent petit à petit la région pour aller s’installer dans la capitale.

Chose promise, chose due ! Le directeur de Cabinet de la présidence a annoncé, hier que la délégation spéciale des transporteurs s’envolera pour la Chine, ce lundi 24 décembre, lors d’un point de presse organisé par ce dernier au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, afin de faire le choix sur les nouveaux bus mieux adaptés à Madagascar, pour les transporteurs. « Le but de l’initiative de la présidence est d’avoir un système de transport moderne afin d’instaurer la professionnalisation du secteur transport. L’amélioration de la demande sur les transports dans la capitale est une priorité qui nous touche, afin que les Malgaches puissent être satisfaits.

Le soutien aux producteurs ruraux, bien que visible et palpable, n’en est pas assez, car pour les artisans malagasy, les matériels et les débouchés restent problématiques. La région d’Itasy, renommée par ses potentiels touristiques et de ses activités économiques inhérents à cette filière, est en pleine expansion. La poterie devrait permettre à la région de retrouver son prestige d’antan. Durant le salon de l’Itasy la semaine dernière, cette région a démontré, qu’elle a son avenir dans la poterie. Malgré les défis qu’elle doit affronter, il est certain que la poterie pourrait bien contribuer au développement de la région si elle est bien appuyée, surtout en facilitant l’acquisition des matières premières nécessaires.

« Les commandes de bûche de Noël ou de gâteaux ont nettement baissé cette année, par rapport à l’année dernière », ont constaté les pâtissiers de la capitale. Il semble que les amateurs de bûche de Noël n’ont plus les moyens de s’offrir un tel luxe. Pourtant, en ces temps de festivité, il est difficile d’imaginer la journée sans gâteaux ou bûche de Noël. Les commandes ont diminué, les ventes aussi sont en chute libre. Ceci démontre en effet, l’effritement de jour en jour du pouvoir d’achat des ménages malgaches. Les riches et les nouveaux riches de la Transition sont les seuls à en profiter le plus des festivités. Une bûche de Noël se vend à présent à 15.000 Ariary pour 6 personnes et 30.000 Ariary pour 15 personnes mais ce prix varie selon les pâtissiers ou les magasins.

Les bois précieux, notamment les bois de rose, ne cessent de défrayer la chronique. Une fois de plus, des milliers de rondins de ces bois précieux furent interceptés. Selon l’ONG Alliance Voary Gasy (AVG), plus de 48 000 rondins de bois précieux ont été saisis et gardés dans des lieux sécurisés. Ces rondins représentent une valeur d’environ 48 millions de dollars à l’état brut, mais peuvent notamment se vendre 40 fois plus ce prix, une fois transformé. Il semble que le trafic continu toujours malgré les mesures interdictions.

Les opérateurs du secteur privé ne sont pas satisfaits de ce qui a été voté dans la loi de finances 2013 car, selon eux, on ne les a pas écoutés quand ils ont proposé des solutions pérennes pour l’intérêt, et de l’Etat, et des opérateurs du secteur privé. Si on se réfère à l’apport du secteur privé sur les recettes fiscales, les opérateurs du secteur privé estiment qu’en guise de remerciement, l’Etat devrait leur accorder plus qu’1% d’allégement fiscal. En plus, ils ont vraiment souligné que l’aide au secteur privé ne se résume pas seulement aux impôts. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo, Jean Martin Rakotozafy, a exprimé sa déception face à la loi de finances 2013, surtout concernant la fiscalité. Déçu mais reconnaissant car, malgré la modicité de la baisse, le président de la CCI Antananarivo estime que le gouvernement a déjà fait un geste qui dénote une volonté pour un allègement fiscal.

L’interdiction de l’exportation des crevettes de Madagascar vers l’Europe va être levée bientôt. Rappelons que cette interdiction est due à la contamination au « White Spot ». De ce fait, la filière reprendra son cours normal. Il faudra cependant que les crevettes destinées à l’exportation, passent par une unité de transformation internationalement agréée, avant d’entrer sur le marché international pour bien assurer que la qualité est respectée. Cette filière a beaucoup souffert à cause du « White Spot », contaminant l’or rose de la Grande île.

Les revendications des défenseurs des droits des consommateurs sur les tarifs spéciaux pour les étudiants, les personnes âgées et les personnels des zones franches ne seront effectives qu’à partir de janvier 2013. Selon l’UCTU, les tarifs spéciaux seront applicables d’ici janvier et les membres de l’union sont actuellement en train d’imprimer les nouveaux billets.

D’aucuns n’ont remarqué que les motos et autres scooters abondent dans les rues de la capitale. Elles sont utilisées, notamment pour aller au travail, à l’école ou tout simplement pour un rendez-vous. Or, souvent, les propriétaires de ces deux-roues se font duper à longueur de journée, par des mécanos de fortune des ateliers de réparation remplissant les rues de la capitale. Ils sont composés de jeunes qui ne sont pas tellement capables d’exercer le métier. Et c’est de là que vienne l’arnaque. Depuis quelques temps, les ruelles de la capitale sont remplies de ces soi-disant réparateurs de moto qui prétendent avoir de la connaissance en réparation de motos.

Les services de « catering » nationaux ont été exclus du contrat pour la gestion de bases de vie d’Ambatovy. Newrest a décroché un contrat de 100 millions $ pour la gestion de bases de vie d’Ambatovy. Newrest, second acteur mondial indépendant du catering aérien, vient de remporter un contrat sur cinq ans sur la mine Ambatovy, le plus important projet d’investissement de l’histoire de Madagascar.

La situation des opérateurs ne cesse de se dégrader sur fond de crise politique qui a causé des difficultés économiques et sociales pour le pays. Il semble que le marché des matières premières est épargné par la crise. Malgré les difficultés que traverse le pays, le prix des matières premières n’a jamais baissé, au contraire. Plusieurs sociétés ont subi la hausse de prix des matières premières qu’elles utilisent dans la transformation de leurs propres produits.

La bonne marche de toute activité repose en général, sur la bonne marche du service public offert par la société de distribution d’eau et d’électricité, qu’est la Jirama. La fourniture d’électricité connaît depuis plusieurs années des perturbations, causant parfois des désagréments auprès des consommateurs. L’Etat n’a nullement trouvé de solution au délestage dans la Grande île et les conséquences sont désastreuses pour les opérateurs économiques qui utilisent l’électricité pour fonctionner. Foulpointe, un site vacancier réputé, n’a pas échappé aux contraintes du délestage de la Jirama depuis quelques jours.

Plusieurs opérateurs ont déjà manifesté leur intérêt d'intégrer la zone industrielle autour du port d'Ehoala ou Ehoala park, à Fort-Dauphin, depuis que le port a été rétabli. A présent, encore 56 opérateurs économiques, dont 20 Malgaches ont réservé un emplacement dans Ehoala Park.

Lors d’une conférence de presse tenue par la Fédération des Petite et Moyenne Entreprise en BTP ou FPME BTP, le bilan de leurs activités pour l’année 2012 a donné un constat que, 70% de ces opérateurs, ont enregistré des pertes énormes. L’année 2012 n’a pas été favorable pour ces opérateurs dans le secteur du bâtiment, car ils n’ont pas eu des contrats, causant la faillite de la plupart des PME du secteur BTP.

Malgré la diminution du nombre de vacanciers, les transporteurs qui essaient de surmonter la crise, sont les proies des agents de police de la route. Ces derniers font tout pour soutirer de l’argent aux transporteurs, le long des routes nationales. Les transporteurs déplorent cette pratique et demandent à ce que des mesures strictes soient prises pour protéger leurs affaires en cette période de crise. Pour l’année 2012, la KOPérativa Firaisan’ny Mpitatitra Malagasy (KOPFMM) se plaint toujours et encore des agissements des forces de l’ordre qui contrôlent les routes nationales vers toutes les provinces. Ils ont énoncé qu’à part la crise qui est déjà une épine dans leur commerce, la conduite de certains éléments des forces de l’ordre n’a fait qu’empirer leur situation.

Depuis la nuit des temps, les œuvres artistiques ont toujours fait bon ménage avec l’Histoire avec un grand H. Ailleurs, les hommes des cavernes, Ronsard, Michel Ange, Delacroix et puis sur notre île, les peintres, les écrivains et les sculpteurs, ont su apporter jusqu’à l’époque des images de synthèse, des détails de l’histoire des peuples du monde. Fidèle à cette tradition d’archivage historique, l’Association Rose & Baobab ouvre cette semaine une exposition des œuvres du jeune sculpteur plasticien Narindra dans les salles de Tahala Rarihasina à Analakely. Avec les soutiens matériels et financiers de ce philanthrope au grand cœur qu’est Gérard Aldin Fiorina et l’Association des Amis de Jean Laborde,

Les fumeurs éprouvent des difficultés pour trouver des cigarettes auprès des détaillants, depuis la semaine dernière. En effet, les cigarettes se font rares et aucune explication n’a été fournie pour cette pénurie. On a pu également constater une hausse du prix des cigarettes.

Une première mission de 15 jours d’ « Agriculteurs Français et Développement International » (AFDI) de la Haute-Normandie, dans la région d’Atsinanana, a été effectuée afin de voir les possibilités de son établissement dans la Grande île. Philippe Guitel, agriculteur à La Couture-Boussey et secrétaire général d’AFDI Haute-Normandie, et Bruno Six, agriculteur à Bosguérard-de-Marcouville, sont parmi ceux qui ont réalisé cette première mission dans la région d’Atsinanana. Ils restitueront cette mission le 10 janvier prochain au Neubourg, lors d’une réunion qui visera à définir les contours d’une implication d’AFDI Haute-Normandie à Madagascar. Apparemment, ces derniers sont intéressés par le potentiel de cette région en matière d’agriculture.

Depuis des lustres, le trafic de bois précieux ou de bois de rose s’est fait généralement dans la partie Nord de l’île, comme à Mananara Nord et à Antalaha. Mais il existe aussi des trafics dans le Sud. Une source auprès du ministère de l’Environnement a dénoncé que dans le Sud, entre Vaingaindrano et Manakara, le trafic est fréquent. Dans l’interminable lutte contre ce trafic de bois de rose, les organismes comme l’Alliance Voahary GAsy et beaucoup d’autres, n’ont cessé d’interpeller les autorités dans l’application des lois protégeant le bois précieux, mais en vain. Jusqu’ici, personne ne fut réellement arrêtée pour le trafic. Les rondins saisis, par contre, ont été gardés en dépôt et pourrissent sur place au lieu d’en profiter de leur valeur afin de les utiliser pour les infrastructures de leurs régions d’origine.

En cette période d’après fêtes, le commerce connaît une situation où presque rien ne se vend. Les consommateurs ont en effet, dépensé une grande partie de leurs ressources pendant les fêtes. Ce phénomène, pour les commerçants, est plutôt prévisible, mais cela ne les empêche pas d’être pris de panique, lorsqu’ils réalisent que l’argent n’entre plus car les Malgaches n’achètent plus. Deux cas, selon un économiste, peuvent se produire.

L’année 2012 a laissé une trace dans le marché interbancaire de devise ou MID car la monnaie locale s’est finalement avéré dévaluer même si des experts dans le domaine ont déjà prédit ce phénomène il y a longtemps déjà. Selon Eric Robson Andriamihaja de l’EDBM, ces chiffres sur le taux de change ont été manipulés pour qu’ils apparaissent normaux aux yeux du monde. « J’ai su, il y a bien longtemps que l’Ariary arriverait à ce terme où elle se dévalue. On ne pourrait jamais manipuler des données macro-économiques plus de trois ans car en réalité, le pays depuis 2008, n’a perçu aucune entrée de devise en masse, comme celle de ces compagnies minières. En 2008, l’Ariary était au top à cause de l’intégration des projets miniers comme Ambatovy, WISCO et les autres.

D’après une communication émanent de l’Ambassade américaine, « Madagascar demeure encore inéligible pour l’AGOA et ceci à cause de l’absence de progrès dans le domaine de la démocratie, des droits de l’homme, et de l’État de droit ». A titre de rappel, Madagascar ne bénéficie plus de l’AGOA depuis le coup d’Etat du 17 mars, fomenté par Andry Rajoelina et ces complices. Or en 2005, Madagascar était le troisième pays à avoir bénéficié de cette opportunité.

Le prix du carburant va désormais être fixé à un prix pour une période de 6 mois. L’arrêté ministériel n°32563 qui fixe un prix minima, n’est que la démonstration d’une dictature sous entendu car elle empêche les compagnies pétrolières d’opérer dans la règle de la libre entreprise. Si cette initiative est appliquée à certaines personnes qui profitent des richesses malgaches, l’on applaudirait le régime. Mais au moins, les Malgaches ne se soucieront pas d’une hausse surprise pour le carburant.Il semble que l’Etat passe en action ! Un arrêté ministériel vient de sortir fixant le prix du carburant pour une période d’au moins 6 mois.

Les paysans de l’Alaotra craignent que la récolte de riz pour cette saison ne soit mauvaise à cause du manque de pluie. Ces derniers temps, la sécheresse règne et l’eau a manqué cruellement pour les rizières dans toute la région. Ces paysans, cependant, se soucient de leur récolte car si celle-ci n’est pas bonne, cela risque de ne pas leur subvenir jusqu’à la prochaine saison. De ce fait, les paysans de la région d’Aloatra sollicitent les responsables au niveau du ministère de tutelle de recourir aux pluies artificielles afin de sauver la riziculture et d’assurer une récolte satisfaisante.

Malgré la baisse de la production pour la campagne 2012-2013, la vanille de Madagascar reste toujours une renommée internationale car elle approvisionne environ 65% du marché international, avec 1.500 tonnes de production annuelle pour un besoin mondial chiffré à 2.300 tonnes. Selon quelques experts de la vanille, celle-ci est fortement utilisée dans les pâtisseries et les pâtissiers du monde ne peuvent se passer de cet arôme. « Elle est bien connue dans le [banana split], la fameuse [crème anglaise], le rhum arrangé à la vanille ou bien le célèbre [Porn star Martini]. La vanille malgache est très demandée car nous arrivons à produire en quantité. C’est un potentiel économique pour le pays qui ne devrait être négligé », souligne un pâtissier de la capitale en entendant le mot « vanille ». La filière vanille pour Madagascar représente beaucoup car le prix de ce dernier sur le marché international est très attractif car à présent, elle est aux environs de 22 USD.

Une pratique un peu différente et hors du commun se fait actuellement dans la capitale. Le don de sang est devenu un objet de commerce qui rapporte pour certains. Des individus sont prêts à donner leur sang moyennant une certaine somme d’argent. De source sûre, la poche de sang est proposée à présent de 13.000 à 15.000 ariary. Des individus se postent aux portails de la HJRA et attendent que des personnes entrent contact avec eux pour ce type de service rémunérant. Il paraît que le stock de sang au sein de la banque de sang de l’HJRA ne suffit pas pour les patients des urgences. De ce fait, les familles des blessés ou des malades qui ont un besoin de sang urgent, vont recourir à ces groupes de jeunes prêts à « tendre la main » contre des billets.

La situation économique devient de plus en plus stratégique au point où le déficit monétaire est confirmé. Pour faire face à cela, la loi de finances 2013 a prévu une dévaluation monétaire afin de rehausser l’économie, mais selon l’avis d’économistes, comme Hugues Rajaonson, ceci ne résoudra pas le déficit. L’Ariary s’est déprécié, confirme cet économiste et la solution n’est pas sans doute la dévaluation de l’Ariary, prévu par la loi de finances. Sur cet interview de Hugues Rajaonson, il a évoqué que la situation de la monnaie locale est en pleine chute et que des conséquences s’en suivront.

Les Smartphones ont tellement de succès qu'ils sont devenus davantage une plateforme numérique qu'un outil de communication dans la vie des gens, selon une étude de Shawn DuBravac, économiste en chef pour l'association de consommateurs Consumer Electronics Association en France. Il affirme que 65% du temps passé sur les Smartphones est consacré à des activités qui ne sont pas liées à la communication, avec l'usage d'applications dédiées à la santé, le divertissement ou d'autres activités. Dans la capitale, ce produit se vend comme du petit pain.

Pour le secteur de l’artisanat, le prix des matières premières entrant dans la confection de leurs produits a fortement augmenté. Elles commencent à se faire rare, affirme une vendeuse à Analakely. Elle affirme que le prix, pour le raphia et le cuir, a augmenté de plus de 50% sur leur prix auparavant. « Les matières premières se font rares et deviennent trop chères, alors que l’activité ne rapporte même pas. J’utilise beaucoup de colle dans mes confections alors que ceci coûte 25.000 ariary contre 14.000 ariary auparavant. Un autre modèle de colle moins cher est à présent acheté à 12.000 ariary contre 6.000 ariary auparavant. Pour le cuir, on le prend à 25.000 ariary et 29.000 ariary si avant on le prenait à 10.000 ariary. La qualité des matières premières comme le raphia se détériore et il est devenu rare », souligne cette vendeuse.

La crise qui a touché presque tous les secteurs d’activité économique de la Grande île ne fait qu’agrandir son champ d’impact. Le marché artisanal au Pochard n’a pas échappé aux effets de la crise. Le chiffre d’affaires des marchands d’objets d’art a baissé en 2012. L’espoir pour ces vendeurs, qui sont mêmes les confectionneurs et artisans de leurs propres articles, repose sur leur propre initiative en tant qu’association, car solliciter de l’aide est presque infructueux. Ces derniers ont demandé de l’aide à la CUA mais suite au changement de poste au sein de cette division administrative, leurs projets tombent à l’eau.

Une des grandes lacunes pour le développement économique de Madagascar est l’absence de Banque de développement pour appuyer les projets des petites et moyennes entreprises privées à des fins d’une économie nationale positive. Il semble que l’inexistence de ces institutions bancaires promouvant le développement des projets du secteur privé, résulte d’une décision politique. Selon un expert dans le domaine des entreprises, Eric Robson Andriamihaja, « l’inexistence de banque de développement à Madagascar est due, je pense, à une volonté politique.

Les infrastructures routières présentent des opportunités multiples selon l’ONG Làlana. Nombreuses sont les routes à construire pour assurer un développement durable, mais ceci requiert d’importantes sommes. Les routes actuelles ne bénéficient plus d’entretien car le FER est à court d’argent. L’on se demande qui sont les responsables car ces routes risquent d’être endommagées d’ici peu. La CUA semble résigné face à ce problème. Selon les experts, il est temps de réhabiliter les infrastructures routières. Tout le monde est témoin du mauvais état des routes de la Capitale. Or Andry Rajoelina, lors de la cérémonie de présentation de vœux à Iavoloha, a annoncé la construction d’un nouvel tronçon reliant la capitale à l’aéroport international d’Ivato.

La défaillance des matérielles au niveau de la Jirama est de plus en plus ressentie par les usagers. La population d’Antalaha subit jusqu’à 12 heures de délestage par jour en ce moment. Le groupe principal d’une capacité de 1 200 KW en est la cause. En effet, ce groupe principal est actuellement endommagé, tandis qu’un groupe auxiliaire d’une capacité de 350 KW est en révision, provoquant à présent une grande perturbation sur la fourniture d’électricité dans cette région. Le seul élément fonctionnel reste un groupe d’une capacité de 950 KW pour alimenter la ville qui a pourtant besoin de 1 800 KW d’électricité pendant les heures de pointe.

Les deux dernières années ont été marquées par une tendance à la hausse des prix du riz. Heureusement, cette hausse n’a pas engendré des chocs terribles pour la population. D’ailleurs, elle n’en achète plus trop, faute de moyens financiers. Comme chaque année, l’observatoire du riz, en collaboration avec le PADR, l’AFD et le CIRAD, délivre un bilan présenté qui présente les tendances du marché du riz dans le territoire national. Selon le bilan de l’observatoire du riz, concernant le prix du riz pour l’année 2011-2012, ceci a légèrement connu des hausses par rapport aux années précédentes. Au niveau du marché national, l’augmentation du prix du paddy a connu un début assez précoce en 2012.

Dans son discours à Iavoloha, reprochant le régime précédant ainsi que le projet Ambatovy, Andry Rajoelina a souligné qu’il est en mesure d’accroître le niveau de vie des Malgaches sans aides extérieures. Il a précisé dans son discours que ceci est possible par le biais des ressources naturelles dont la Grande île dispose.

Pense-t-il avec sa tête ou bien avec ses pieds, se demandent les observateurs, face aux propos du président de la transition, lors de son discours à Iavoloha. Il a précisé qu’il n’a pas besoin des aides extérieures pour faire tourner l’Etat. Il a accompli ses ambitions car les Malgaches sont devenus pauvres. A présent, le FMI s’est retiré. En attendant la réaction des autres bailleurs de fonds, les Malgaches peuvent à présent réfléchir sur celui à qui ils vont confier le développement du pays. Une preuve tangible et indéniable ! Quoi que dira Andry Rajoelina ! Un communiqué provenant du Fonds Monétaire International ou FMI a démenti les affirmations insensées d’Andry Rajoelina sur les relations internationales de Madagascar.

Selon le bilan du l’observatoire du riz sur ses activités 2012, le marché du grain, du maïs et du manioc frais, a connu une tendance à la hausse. « Dans certaines zones productrices accessibles avec le marché de consommation, on a remarqué une baisse progressive des prix durant la période de soudure 2011-2012. L’arrivée de la récolte du maïs dans les hautes terres, contribuant à l’augmentation de l’offre, en est la principale raison.

Les hôpitaux « manara-penitra », le coliséum, le temple du rugby et le nouvel axe routier reliant la capitale à l’aéroport d’Ivato et la réhabilitation des escaliers d’Ambondrona et d’Antaninarenina, sont-ils la priorité pour les Malgaches ? Les débats vont bon train autour de la réalisation de ces infrastructures. Le président estime que ces réalisations sont importantes mais les ménages malgaches voient le contraire. Qui a tort, qui a raison sur le bon usage des fonds publics ? Le président qui dit connaître l’aspiration du peuple ou le peuple qui désire autre chose ? En tout cas, nombreux trouvent que ces projets et réalisations présidentiels ne sont pas urgents, surtout s’agissant de l’escalier d’Ambondrona et d’Antaninarenina !

Pour 2013, la Banque centrale de Madagascar va mettre en place une entité qui s’occupera d’assurer la stabilité monétaire et de l’évaluation du secteur des crédits ainsi que des institutions de financement. Cette initiative est sans doute due à la situation de la monnaie qui, selon le ministre des Finances, est soutenue mais, selon les économistes, manipulée.

Promouvoir la destination Madagascar, une solution efficace pour maîtriser la relance du secteur ! Le Centre de Réflexion des Economistes ou CREM suggère, qu’afin d’accroître les retombées économiques du secteur, il faut procéder à la baisse des tarifs aériens à destination de Madagascar. Selon les économistes du CREM, « la diminution des frais aériens, c'est-à-dire du prix des billets d’avion de l’ordre de 30% sur la destination Madagascar, garantira un accroissement de l’ordre de 50%, le nombre de touristes en 2013 ».

Pour l’année 2013, la Banque Mondiale prédit un avenir encore plus sombre pour la Grande île, avec une baisse de 25% du pouvoir d’achat par ménage et 84% des Malgaches frappés par la pauvreté contre 77% en 2010. La situation n’est pas trop surprenante vue la suspension des activités économiques, voire le recul des investisseurs étrangers à cause de la situation politique instable. Sur les 20 millions d’habitants recensés à Madagascar, 16.8 millions vivront dans la pauvreté cette année, selon les estimations de la Banque mondiale.

Andry Rajoelina a réuni ses partisans aujourd’hui pour l’inauguration des travaux de réhabilitation de l’escalier d’Ambondrona et celui d’Antaninarenina. Sous prétexte que ces deux escaliers sont des lieux et patrimoines historiques et que 75% de la population sont des piétons, le président de la HAT a prononcé un discours affirmant que les granites utilisés, sont de lui et qu’il a parlé à la société COLAS pour la convaincre d’entreprendre les travaux gratuitement. A part la date de réception de ces nouvelles infrastructures qui est le 08 Mars 2013, c'est-à-dire dans deux mois, aucun détail sur le montant du financement n’a été divulgué. Il en est de même des détails sur la situation des vendeurs le long des escaliers, pendant les travaux.

A l’issu de leur voyage organisé en Chine en décembre, les transporteurs semblent sceptiques sur le prix de ces bus. Selon ces transporteurs, le prix de ces bus chinois est trop élevé, même détaxé. Les choix ont été fixés sur deux types de véhicule. Le premier à 21.000 dollars qui compte 30 places dont 19 assises et 11 debout. Le second à 40.000 dollars qui comporte 40 places dont 25 assises et 15 debout. Le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinitsolomora livre ses impressions.

La production moyenne en riz à Madagascar est de l’ordre de 4 millions de tonnes, selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Pour les opérateurs, leur profit réside à l’importation. Madagascar vit à présent sous le régime de l’importation de PPN car pour les opérateurs économiques, c’est l’unique voie pour renflouer leurs chiffres d’affaires en ces temps de crise. D’après le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture, Philibert Rakotoson, « il est plus rentable pour les opérateurs du riz d’importer de la Thaïlande, plutôt que de collecter le riz local. Les opérateurs ne pensent qu’à la rentabilité dans leurs activités. En plus, le problème d’infrastructure, notamment, l’état des routes, n’est pas encore fixé, les opérateurs roulent pour le riz importé pour satisfaire l’approvisionnement local ».

Une première réunion du comité en charge du mécanisme d’ajustement des prix à la pompe est prévue se tenir avant la fin de la semaine. Ce comité, composé des représentants des opérateurs pétroliers, de la Primature, du ministère des Hydrocarbures et du ministère des Finances et du budget, fixera les prix, ainsi que la compensation que le régime devra verser aux compagnies pétrolières en retour à travers la caisse des Hydrocarbures.

Une délégation de la commission de l’Océan Indien ou COI est actuellement dans nos murs pour organiser un atelier national sur la sécurité alimentaire dans la région de l’Océan Indien. Selon le représentant de la COI Andriatahina Rakotodranlambo, « l’atelier permettra de recueillir les idées et les propositions sur la faisabilité de ce projet. Le projet débutera en 2014 et durera 7ans. Les produits ciblés par le projet sont le riz, le maïs, les grains et l’oignon.

Les patrons des sociétés privés sont dans l’impasse car le syndicat des travailleurs du secteur privé exigent une hausse de 15%. Les patrons des sociétés privés se trouvent incapables de satisfaire cette demande. L’activité économique en chute libre en est la cause. Qu’adviendra-t-il donc, du sort des employés des sociétés privés si l’Etat même est en difficulté pour trouver les 10% habituels de hausse pour les fonctionnaires ? D’après le beau discours d’Andry Rajoelina à Iavoloha lors de la présentation de vœux au couple présidentielle, il a annoncé que les salaires des fonctionnaires peuvent être revus à la hausse classique de 10% cette année.

L’Union des Coopératives des Transports Urbains ou UCTU se trouve confiant de leur projet de nouveau bus avec Andry Rajoelina, malgré la décision de ce dernier de ne pas se présenter aux élections présidentielles. Des rumeurs ont circulé depuis le discours d’Andry Rajoelina, que tous les projets qu’il a entrepris, tomberaient tous à l’eau dès qu’un nouveau président sera élu.

Un atelier s’est tenu hier au Carlton Anosy sur le système de sécurité sanitaire des aliments. Avec le secteur agricole, l’élevage et la pêche qui occupe les 70% des exportations de la Grande île, selon le ministre de l’Agriculture, Madagascar doit respecter les normes internationales sur la sécurité phytosanitaire des denrées alimentaires destinées à l’exportation. L’Union européenne, à travers le Programme EDES, finance le projet et espère que les producteurs et exportateurs s’aligneront aux normes européennes pour une coopération durable dans le domaine.

Face à l’abondance des produits importés qui sont de véritables menaces pour les consommateurs, le ministre du Commerce Olga Ramalason a strictement insisté sur l’importance de procéder à des contrôles. « Il faut surement que ces produits importés passent par des contrôles stricts. Ceci n’est sans doute qu’un renforcement des infrastructures en matière de laboratoire.

Les entrepreneurs de la Grande île sont indignés, face à l’attitude des responsables de l’Etat qui ne cherchent même pas à apporter plus d’assistance à l’entreprenariat. Or, l’initiative privée figure parmi les moyens sûrs pour relancer l’économie nationale, selon des experts en affaires. Toanina Fidiniaina Rakotondrazaka, gérant de Geniespace donne plus de précisions. « Si on compare notre situation à celle de la France, pour la même année 2012, il s’est créé en France, 50.000 entreprises. On mise beaucoup sur la création des PME à la place des industries qui résistent mal en cas de choc économique, contrairement aux PME qui se relèvent facilement après une récession. C’est pour cette raison qu’un ministère chargé de l’Entrepreneuriat y a été mis en place.

Tous les vols Corsair au départ de Paris et d’Antananarivo sont suspendus depuis le jeudi 17 janvier 2013 et ce pour une période indéterminée. Les raisons de cette décision demeurent secrètes jusqu’ici. La compagnie Corsair a interrompu momentanément toutes les liaisons vers et en provenance de Madagascar.

En cette période de soudure, 15000 tonnes de riz importé ont été mises sur le marché depuis cette semaine. Ceci est une initiative des opérateurs économiques avec le ministère du Commerce pour stabiliser le prix du riz qui tend actuellement vers une hausse progressive.

L’artisanat est sans doute la filière la plus touchée par la crise. Les Malgaches sont plus ou moins réputés pour leur savoir-faire même sans aide de la part de l’Etat. A présent, les produits artisanaux fabriqués à la main se vendent mal, contrairement aux produits importés, surtout de la Chine, qui sont à des prix plus qu’abordables pour las ménages malgaches. C’est le cas des parapluies confectionnés de manière artisanale à Madagascar. Quel avenir pour le « made in Madagascar » ? Les « made in Madagascar » se vendent mal par rapport aux « made in China » ! Les confectionneurs de parapluies faits à la main, ayant des motifs malagasy, se plaignent du recul de leurs affaires. Ils n’arrivent plus à vendre, comme ils l’espèrent, leurs articles à cause de l’inondation sur le marché, des parapluies importés, notamment de la Chine.

Le mode de communication commence à prendre de l’ampleur à Madagascar car le taux de couverture a connu une hausse de 51% si en 2011, il était de 44%. Selon les explications fournies par le ministère des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies, la couverture totale des districts du pays en téléphonie mobile est rendue possible, grâce à la mise en place d’infrastructures permettant aux opérateurs de déployer leurs réseaux.

Face à l’ampleur des dégâts causés par l’invasion acridienne, la population du district de Fenoarivobe lance un appel aux autorités compétentes pour prendre des mésures afin de maîtriser l’attaque des criquets dévastateurs de récoltes. Ces criquets détruisent tout à leur passage. Mais jusqu’à présent, aucune manifestation de la part des autorités de la Transition pour freiner le fléau. L’incursion des criquets a commencé dans le Sud pour atteindre les hautes terres actuellement, entre autre à Fenoarivobe.

Il est à présent démontré que le problème que les sociétés de l’Etat rencontrent, se situe au niveau de leur gouvernance. Selon le Directeur général du Trésor, ce fut la principale source qui a provoqué la diminution de leurs activités. Une des conditions pour obtenir le soutien de la Direction général du Trésor, reste la neutralité des nouveaux dirigeants pour assurer la pérennité de leurs activités. Malgré les efforts entrepris pour aider ces sociétés, quelques unes n’arrivent pas à se soumettre, comme le Fanalamanga et le Chroma.

Le ministre des Finances et du budget Hery Rajaonarimampianina est venue honorer de sa présence hier, l’ouverture officielle de la trésorerie ministérielle de la Santé publique. Le ministère fut représenté par son ministre de tutelle, le docteur Johanita Ndahimananjara et de tout le personnel du ministère de la Santé publique. Crée le 1er janvier 2013, la trésorerie ministérielle chargée de la Santé Publique assure l’exécution budgétaire des opérations du ministère chargé de la Santé Publique.

Le Centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar (CAMM) est désormais opérationnel et que tous les opérateurs ayant des litiges, peuvent recourir à son service. Les solutions issues du CAMM sont certifiées par un comité de médiation et d’arbitrage. Le CAMM au service des entreprises ! Tel est le slogan choisi par le CAMM lors de la présentation officielle des nouveaux organes au grand public hier, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.

Suite à l’inauguration de la « Cité Fitiavana » à Toamasina la semaine dernière, les observateurs et les économistes restent méfiants quant à l’octroi des soi-disant « trano mora » qui est un projet présidentiel initié par Andry Rajoelina. Il a été rapporté que les « Trano Mora » de Toamasina sont accessibles pour un prix allant de 24 millions à 90 millions d’ariary.

Le montant des recettes générées par le tourisme, entrant dans les caisses de l’État l’année dernière, est estimé à 551 milliards d’ariary. Avec cette recette fiscale, il est maintenant confirmé que le tourisme est un pourvoyeur de fonds pour la Grande île. Une hausse de 15 à 18% concernant l’arrivée des touristes à Madagascar, a été enregistrée entre 2011 et 2012. Comme ce fut le cas aux îles des Caraïbes où c’est le gouvernement même qui s’est lancé dans l’exploitation de cet atout, au profit des natifs des îles des Caraïbes.

Suite à la parution des données du ministère des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies sur l’augmentation du taux de pénétration du téléphone mobile de 51% contre 44% en 2011, le président du Groupement des opérateurs des technologies de l’information et de la communication ou Goticom, Gil Razafitsalamana a apporté ses réactions. Sur les questions qui lui ont été posées, il a souligné l’importance des nouvelles technologies de l’information dans un pays en voie de développement. LaNation : Êtes-vous satisfaits de ces résultats ? Quel est le taux de couverture en 2012, êtes-vous satisfaits du résultat? Si non, quels sont les points à améliorer?

Selon le rapport hebdomadaire de l’Observatoire du Riz ou ODR, les prix moyens, au niveau national, du riz local ou importé, sont restés stables par rapport à la première semaine de janvier, grâce à la poursuite de la récolte du riz précoce et à la baisse de la demande.

Selon l’observatoire du riz et le bulletin OZIRIS publié récemment, les cours mondiaux du riz ont connu une baisse sur le marché international. Le marché intérieur du riz ne devrait pas connaître de déficit ni de tension excessive sur les prix, au cours des prochains mois de soudure, car le contexte international du marché du riz est plutôt en faveur de l’importation. Donc, la période de soudure pour cette année sera équilibrée par le riz importé. Au moins pour les trois prochain mois, les Malgaches ne se soucieront pas de la pénurie du riz. L’environnement du marché international du riz est actuellement favorable aux importations.

Compte tenu de la faiblesse des diverses organisations des sociétés civiles dans la Grande île, le VIF ou Vatsy Iombonana hoan’ny Fampandrosoana a été mis en place pour venir en aide à ces organisations. Le Secrétaire général du VIF Ndriandahy Mahamoudou explique. « Les diverses organisations des sociétés civiles à Madagascar sont encore fragiles. Beaucoup d’entre elles ne connaissent même pas l’objectif de leur organisation.

Les vendeurs qui ont pour lieu de vente, l’escalier d’Antaninarenina, qui est en pleine réhabilitation, ont été expulsés pour la durée de la réhabilitation, figurant dans le projet d’Andry Rajoelina. Par la suite, des altercations ont eu lieu entre les vendeurs expulsés et ceux qui occupent le trottoir, près du Tahala Rarihasina car ces derniers ont refusé de partager la place avec les expulsés de l’escalier.

Une société malgache dénommée Aéromarine a acheté Le Noé , ancien chalutier norvégien de 81m, transformé en yacht de luxe par l’animateur de télévision Olivier Chiabodo. Le navire était amarré depuis des années au port de commerce de Lorient après la liquidation de la société de production de l’animateur. Après remise en état, il est destiné à devenir un hôtel flottant à Madagascar.

Le Fonds de l’Elevage ou FEL a été de 3 milliards d’ariary auparavant mais à défaut de son utilisation, le ministère des Finances l’a réduit à 400 millions d’ariary. Donc, le ministère de l’Elevage doit se contenter de la somme de 400 millions d’ariary pour pouvoir réaliser ses projets de soutien aux activités et surtout résoudre les problèmes que rencontre le ministère. Le ministère de l’Elevage a consacré la journée d’hier pour la présentation des vœux. Lors de cette cérémonie, la ministre de l’Elevage Ihanta Randriamandranto, dans son discours, a réitéré les raisons pour lesquelles le Fonds de l’Elevage ou FEL doit continuer et doit être mis en œuvre au sein du ministère même.

Le ministère du Tourisme et l’association CETAMADA ont conclu un accord de partenariat qui vise à améliorer la protection des mammifères marins ou baleines qui sont une source financière pour la Grande île. Cet accord de partenariat a en effet pour objectif de former les professionnels malgaches au « code de bonne conduite » lorsque ces baleines viennent visiter les eaux territoriales malgaches. Une attraction qui crée en outre une vague de touristes qui dépensent des milliers d’euros pour venir voir ces mammifères.

Le ministre du Tourisme Jean Max Rakotomamonjy, face à la décision de Corsair de suspendre leurs vols à destination de Madagascar, souligne. « En tant que premier responsable du secteur du Tourisme, des accords seront prévus car en ce moment, cette compagnie rencontre des difficultés à cause du seuil de rentabilité non atteint.

La filière bovine n’est pas réellement structurée à Madagascar, entrainant une négligence de la politique nationale sur les bovidés. Les efforts du ministère de l’Elevage de procéder à toutes améliorations sur l’exportation de zébus ou de viande de zébu, ont été infructueux, car à défaut de structure, l’opération exportation restera illusoire pour le pays. Selon le ministre de l’Elevage, Ihanta Randriamandranto, « tant que les situations des tueries qui ne respectent pas l’hygiène, ne seront pas améliorées, il sera difficile pour nous, d’exporter de la viande.

Face aux chèques carburant qui circulent dans la Grande île, le Trésor public n’arrive pas à contrôler les dépenses et par conséquent, il doit débourser plusieurs milliards d’ariary pour les « CCAL ». Une solution dont le ministère des Finances et du budget, avec le Trésor public ont décidé, est de numériser le système de chèque carburant. « On va complètement changer ce système CCAL car les chèques carburants qui circulent en ce moment ne sécurisent pas l’argent des contribuables car beaucoup falsifient ces chèques ou les changes contre de l’argent

Même si le climat actuel n’est point en faveur du secteur minier, le ministère des Mines a toutefois annoncé une légère hausse sur les redevances, les ristournes et les droits de conformité pour l’exportation des produits miniers qui sont passés de 23,6 milliards Ar en 2011 à 24,6 milliards Ar l’année dernière, soit une légère hausse de 4,5%. Lors de la cérémonie de présentation de vœux de son département au Carlton, la ministre des Mines, Tolotrandry Ranto Daniela Randrianfeno, a toutefois affirmé que l’environnement des affaires dans le secteur minier pénalise les industries extractives et réduit les retombées qui devraient découler de l’exploitation minière.

Une rumeur circule comme quoi, les bourses des étudiants à l’extérieur, risquent d’être abrogées car l’Etat ne dispose pas des fonds nécessaires pour les payer. Certains de ces étudiants, en entendant cette rumeur, ont tenté de se suicider, les autres ont eu des réactions dépressives. Ce geste de l’Etat a fait réagir les parents pour lancer un appel de détresse aux autorités compétentes. L’on attend donc avec impatience, les gestes de la nouvelle commission ad hoc nouvellement créée. Une grande première à Madagascarcar les boursiers malagasy crèvent de faim ! Les parents des étudiants malagasy boursiers se sont réunis, hier à la cafétéria de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza pour tirer la sonnette d’alarme et interpeller les autorités.

La compagnie Air Madagascar a révisé le réaménagement de son offre de vols sur les réseaux, domestique et régional pour l'hiver 2013. La compagnie souhaite ainsi se conformer aux besoins réels de son marché, à supposer que ceci présente plus de rentabilité.

Selon un responsable de l’EDBM, Eric Robson Andriamihaja, Madagascar offre une facilité pour la création d’entreprise et que ce n’est pas du tout dans le but de repousser les investisseurs, mais au contraire, une offre qui les incite à venir. « Nous ne déconseillons jamais les investisseurs à venir à Madagascar. On leur dit tout simplement la vérité, à eux de choisir. D’un côté, il y a les ressources importantes, de l’autre côté, il y a la situation politique. Chacun a sa façon d’évaluer les risques, mais il faut savoir que dans certains cas, plus le risque est grand, plus le gain est intéressant. Veuillez noter que même si le classement général de Madagascar dans le Doing Business a régressé, le classement en termes de facilité de création d’entreprise a évolué. Nous sommes maintenant 17è mondial », souligne-t-il. Selon Eric Robson Andriamihaja, certaines entreprises choisissent une période de crise comme celle-ci, pour implanter un commerce et lorsque la situation économique du pays se redressera, son commerce suivra le cours des évènements.

La Direction Générale des Impôts s’est engagée de poursuivre les réformes entreprises depuis 2008. Le renforcement de la lutte contre le secteur informel reste au menu, avec les grandes entreprises. En outre, elle va se servir de la fiscalité intérieure pour relancer l’économie et appuyer les petites et moyennes entreprises malgaches de différents secteurs. En bref, à la fin de l’exercice 2013, il devrait y avoir une augmentation des recettes fiscales car les procédures, en termes de dispositions fiscales, seront allégées dans la loi de finances 2013.

La direction générale des Impôts estime que la politique de la fiscalité des collectivités décentralisées ne se conforme pas à la loi en vigueur. Il semble que certaines pratiques sont jugées abusives car les collectivités peuvent fixer à leur guise, le taux de prélèvements fiscaux. Selon Armand Tazafy, directeur général des Impôts, « il faut améliorer les méthodes de gestion selon la loi. Il faut harmoniser sans doute les méthodes de prélèvement des impôts, des droits, des taxes au niveau des collectivités décentralisées. Il y en a certaines qui sont tentées de créer d’autres formes d’impôt pour soutirer plus d’argent dans les communes, comme la taxe de roulage par exemple. C’est pour cela que nous allons insérer la fiscalité décentralisée dans la loi de finances pour qu’il y ait une balise sur les prélèvements fiscaux dans les régions. Cette mesure est dans l’intérêt des opérateurs pour éviter les abus fiscaux ».

Face au gel de la délivrance de nouveaux permis miniers, les recettes pour les frais d’administration minière ont connu une régression de moins de 25, 49 soit 14.264.355.520 Ar en 2012 contre 19.145.471.676 Ar en 2011.

La place est, hier, aux petites et moyennes entreprises, pour exposer leurs problèmes et leurs attentes aux responsables de la direction générale des impôts, présents à la conférence organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo relative à la loi de finances 2013. Dans leur constat global de la situation, les PME et PMI s’embrouillent dans le domaine de la fiscalité. Ils sont souvent la proie des inspecteurs des impôts qui ont tendance à interpréter les textes autrement à des buts malsains qui sont de profiter de l’ignorance de ces opérateurs.

Libreville a abrité, le 30 janvier 2013, la deuxième assemblée générale de l’Agence des cafés robustas d’Afrique et de Madagascar (Acram). Durant deux jours les autorités de chaque pays africain producteur de Robusta mais aussi les interprofessions, les opérateurs privés et publics dresseront le bilan des activités de la structure sur la période 2008-2012 et débattront des perspectives du marché international actuel.

Selon le rapport de l’Observatoire du riz de la semaine du 21 au 27 janvier 2013, une baisse du prix du paddy et une stabilité voire baisse du prix du riz blanc (local et importé) ont été constatées. La diminution du prix du riz blanc est restée enregistrée dans les grandes villes, grâce à une augmentation de l’offre, suite à un déstockage opéré par les collecteurs et à la récolte du riz de la saison précoce (Vary aloha).

Le secteur minier est considéré à présent comme le principal pourvoyeur de fonds à l’Etat. Le secteur est beaucoup plus complexe qu’on le pense. A part ses impacts sur l’environnement, les retombées économiques dues à l’instabilité politique et économique sont une grande menace à craindre, selon Hugues Rajaonson. Il nous a accordé une interview. LaNation : Pensez-vous qu’une relance économique sera assurée par l’émergence du secteur minier ? Hugues Rajaonson : A mon humble avis, il faut éclaircir un certain nombre point qui, me semble-t-il, est obscur aux yeux des Malgaches. En effet, le secteur minier est très complexe et ne se réduit pas à quelque chose d'aussi simple comme le pense certains d’entre nous. En effet, la majorité des gens croient que le secteur minier est une sorte de baguette magique qu'il suffit d'agiter pour enrichir un pays à sous-sol riche en minéraux. C’est qu'ils oublient que tout gisement minier exige aussi bien des capitaux, du travail complexe, de la haute technologie et un marché favorable.

Dans quelques mois se tiendra la huitième édition de la Foire Internationale de Madagascar. Plus exactement, elle se déroulera du 23 au 26 mai 2013 au nouveau Parc des Expositions Forello Expo. Unique dans le pays et dans le Sud-ouest de l’Océan Indien, cette nouvelle édition de la FIM va marquer, selon le comité d’organisation, une nouvelle étape économico-commercial pour le pays. La FIM va préserver ses efforts de hisser et de faire de cette région du monde, un nouveau pôle mondial de croissance.

Le ministre du Commerce, Olga Ramalason, a honoré de sa présence la sortie de la 7ème promotion du Centre de Formation en Commerce Internationale et Concurrence, dénommée « NY AVO ». Lors de la remise de certificat, le ministre du Commerce a énoncé que pour cette année, un institut du commerce sera mis en place, afin de mieux servir les besoins du pays car, selon elle, le pays manque de spécialistes dans le domaine du commerce.

Il semble que le riz biologique est en forte demande sur le marché réunionnais. Des Réunionnais auraient l’intention d’acquérir des rizières à Madagascar dans le but d’approvisionner l’île avec du riz biologique planté à Madagascar, selon un site réunionnais. Si cela s’avère vrai, l’on se demande bien par quels accords, une telle transaction aurait-elle été contractée ? Des accords qui restent flous pour le moment. Les responsables au sein de la coopération agricole à Madagascar disent ne rien savoir sur le sujet. Or le site réunionnais souligne bien que Jean-Yves Minatchy, président de la chambre d’Agriculture réunionnaise, a souligné que « cette coopération doit se limiter au riz ». Les agriculteurs réunionnais ne veulent surtout pas voir leurs étalages inondés de produits agricoles malgaches. Matière à réflexion !

Le président de la Chambre de Commerce d’Antalaha Eden Clermont Ratombozafy est ravi d’entendre que la Direction Général des impôts a baissé les impôts sur les revenus, même si cette baisse n’est que d’1% seulement. Il affirme. « Nous avons toujours demandé à la DGI de baisser les impôts et de soutenir les Chambres de Commerce dans leur démarche d’aider les opérateurs et nous avons eu gain de cause.

Madagascar est dans un régime où l’inégalité règne. Ce n’est plus dans le monde politique qui fait bavure mais dans le mode économique aussi. Il semble que la loi sur la concurrence n’est pas trop bien appliquée, malgré les textes déjà sortis en 2005. Le décret d’application n°2008-771 du 28 juillet 2008 fixant les conditions d’application de la loi n°2005-020 du 17 octobre 2005 sur la loi sur la Concurrence, n’a pas eu son effet car seulement une poignée de gens le font. Le ministre du Commerce Olga Ramalason a précisé que « la loi sur la Concurrence et surtout le Conseil sur la Concurrence va être mis sur pied cette année afin d’assurer le développement du commerce. Il faut avoir l’assurance que le commerce se fait dans le respect de la loi sur la concurrence et que les opérateurs s’efforcent d’appliquer une concurrence règlementaire ».

Il était temps d’accepter la défaillance de la Jirama et d’opter pour de nouvelles perspectives plus performantes et durables. Le ministère de l’Energie a enfin admis qu’il faut dorénavant utiliser les énergies nouvelles et durables. L’hydroélectricité a été la plus discutée mais la Grande île possède un grand potentiel dans la biomasse, l’éolienne et le solaire. Les experts ont déjà confirmé que ces types d’énergies renouvelables peuvent être utilisés dans diverses régions selon leur potentialité. Le ministère de l’Energie et la Jirama ont enfin admis la défaillance de la Jirama dont le service ne cesse de causer des dégâts et désagréments aux usagers. Lors de la présentation de vœux du ministère de l’Energie vendredi dernier, le ministre Nestor Razafindroriaka a bien souligné.

Le parc national d’Andasibe Mantadia est fermé jusqu’à nouvel ordre. Suite aux dégâts causés par la pluie abondante ces derniers temps, plusieurs circuits sur Andasibe sont impraticables. Le cyclone Felleng a causé la mort de six personnes et la disparition de trois autres, selon un bilan établi samedi par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes.

Beaucoup de jeunes actuellement s’intéressent aux métiers de télé-opérateurs, télé-conseillers, télé-prospecteurs et bien beaucoup d’autres. Il semble que le secteur du TIC fournit plus d’emplois aux jeunes que les autres secteurs en ces temps de crise. « Il semble facile aux jeunes d’aujourd’hui de trouver un emploi dans une entreprise de « call center » que d’être embauchés dans une entreprise à vocation commerciale, vue la situation actuelle de l’environnement économique du pays. L’internet met en exergue des opportunités que les jeunes pourraient bien en profiter et c’est la raison de l’afflux des embauches auprès de ces « call centers », souligne une opératrice, responsable d’un business dans le TIC. Dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise,

Le bras de fer entre syndicats des travailleurs et groupe de patronat malagasy continue, sur le taux à accorder à une éventuelle hausse des salaires. Le taux de 15% sera-t-il accordé ou non ? En tout cas, certains représentants du patronat ont déjà manifesté leur inquiétude car la situation actuelle selon eux, ne leur permet pas de satisfaire ce souhait des travailleurs. En attendant, les fonctionnaires sont toujours en attente de la hausse systématique de 10%. Pour le secteur privé, procéder à une hausse de salaire demeure une démarche qui mérite réflexion et étude pour ménager et le patronat, et les salariés.

Dans la période de 2012, un total de 255.922 touristes et visiteurs non-résidents ont visité Madagascar, soit une augmentation de 14% par rapport à 2011, selon le rapport de l’Office Nationale du Tourisme de Madagascar (ONTM). La France a été indiquée comme à l'origine du plus gros nombre de visiteurs étrangers avec 54% des touristes recensés aux entrées du pays. Mais l'augmentation du nombre de touristes a entraîné une hausse du nombre d'emplois direct entre 2011 et 2012 soit une hausse de 11% dans l'hôtellerie et la restauration et de 4% dans les Entreprises de Voyages et de Prestations Touristiques.

Selon le Directeur Général des Impôts, Tazafy Armand, mettre en œuvre une convention fiscale en vue d’une meilleure coopération entre les diverses pays étrangers, nécessitent plus d’étude que de signature. « Pour pouvoir en tirer de plus amples avantages fiscaux, il faut effectuer une étude pour ne pas être victime d’une double imposition », souligne-t-il. Ceci étant dans le but de mieux balancer les avantages économiques entre les deux pays signataires de la convention.

L’AROPA est considéré comme un projet innovant, même si la première phase de 2009 à 2012 a été perturbée par la crise et aussi l’insécurité dans le sud, causant le retrait de beaucoup de bailleurs de fonds. Pour le lancement de la deuxième phase, des regards plus positifs ont été donnés par les responsables lors de l’atelier de lancement officiel de la deuxième phase qui va durer 3 ans. Tout le monde espère, à la fin du projet, voir la réduction de la pauvreté et la vulnérabilité de 80% des paysans malagasy. Le ministère de l’Agriculture et la direction de l’Appui des filières, ont tenu un atelier, hier à l’hôtel Panorama pour lancer officiellement la deuxième phase du projet d’Appui au Renforcement des Organisations Professionnels et aux services Agricoles ou AROPA.

Il semble que les compagnies pétrolières ne lâchent pas prise sur leurs décisions de faire augmenter le prix du carburant dans la Grande île. Il semble que les nouveaux prix du carburant vont être décidés cette semaine et qu’une équipe composée des représentants de l’Office malgache des hydrocarbures, le ministère des Hydrocarbures et les groupements d’opérateurs pétroliers se pencheront pour en décider les nouveaux chiffres à afficher pour ce mois.

Le business ne se traduit pas seulement à des signes extérieurs, mais au portefeuille de celui qui s’y met. Le secteur informel dans la filière BTP est vaste que même les particuliers n’ont que l’embarras du choix pour s’offrir de leurs services, en raison du faible pouvoir d’achat mais désirant de posséder une maison. Les petites entreprises de construction informelle semblent ne pas manquer de travail à faire car leur contrat se limite souvent à construire qu’une partie d’une maison, par exemple, de la fondation jusqu’à la pose du toit, la finition du reste étant à négocier ultérieurement par le propriétaire.

La France authentifie son engagement auprès du PAM pour cette année 2013 par une contribution financière de 700 000 euros, soit plus de 2 milliards d’ariary, qui va être versée par la France aux opérations du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies. Cette participation constitue la première tranche de la dotation 2013 de l’aide alimentaire française à Madagascar. Une seconde tranche sera prochainement sollicitée auprès du comité interministériel français de l’aide alimentaire.

Lors de la réouverture officielle de l’ « Education USA center », hier au siège de l’English Teaching Program à Antsahavola, les Etats-Unis, à travers le chargé d’Affaires Eric Wong, ont fait part de leur anxiété d’investir plus dans l’avenir des jeunes malagasy qui ont été condamnés dans la crise. Le chargé d’Affaires Eric Wong a déclaré. « La récente crise politique a laissé une génération de Malagasy en attente de ce que le futur leur apportera.

Le ministère de l’Elevage va se concentrer sur revalorisation du secteur de l’élevage, les éleveurs et les compétences des techniciens pour développer en mieux l’économie nationale du pays. Considéré comme un secteur qui occupe plus de 70% des Malgaches, il est opportun de reconsidérer toutes les branches, à commencer par les négociations sur le budget de fonctionnement du ministère. L’abandon des stratégies élaborées dans le secteur a causé un échec dans les 50 dernières années. Dans leur projection de 2013, le ministre de l’Elevage, Ihanta Randriamandranto et de son staff ont choisi pour cette année, d’axer leurs efforts sur les paysans éleveurs qui composent plus de 70% des Malgaches. Cette initiative a été partagée lors d’un petit déjeuner de presse, organisé par ce ministère.

Après l’annonce récente de la tenue de la 8ème édition de la Foire internationale de Madagascar qui se tiendra du 23 au 26 mai 2013 au nouveau parc des expositions Forello Expo, le comité d’organisation a procédé au lancement officiel du « Pavillon France », hier, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar ou CCIFM à Ankorondrano. Fort de sept années de présence au sein de la FIM, le Pavillon France va être l’occasion d’une présence multisectorielle de l’entreprenariat français, avec pour cette nouvelle édition, un prisme agroalimentaire important qui sera piloté par l’Association pour le Développement des Echanges de Produits Techniques Agroalimentaires ou ADEPTA.

Trois régions du sud et du sud-ouest malgache sont lourdement frappées par les attaques acridiennes. 5 000 ha de riz et de maïs ont déjà été détruits par les criquets. Le ministère malgache de l’Agriculture mène toujours une lutte infernale pour trouver l’argent nécessaire à l’éradication totale de ce fléau qu’est l’invasion des criquets. Après avoir détruits quelque 5 000ha dans la partie sud et sud-ouest du pays, les essaims commenceraient déjà à investir le Nord-ouest de la Grande île.

La semaine dernière fut une belle occasion pour interroger les responsables au sein du ministère de l’Elevage sur la faisabilité d’un trafic de zébus, pour démentir ou affirmer les rumeurs qui circulent sur le sujet. Le Dr Raymond fut désigné pour expliquer ce cas. Dans cette interview, le Dr Raymond a bien voulu répondre à nos questions, afin de donner plus de détails sur le sujet et éclairer les observateurs.

Plages désertes, baobabs perchés sur la mer, mangrove et forêts sauvages : c'est le paradis sur terre du producteur Charles Gassot. Il a bâti sa maison d'hôtes dans le nord-ouest de l'île, loin des hommes et au plus près de la nature. Une région à découvrir en explorateur. Marovasa be ne figure pas dans les guides. Il y a quinze ans, cette petite communauté de pêcheurs de la baie de Narinda comptait seulement quelques familles installées dans des cabanes au bord de la plage.

Même s’il est difficile d’estimer le montant des pertes ou les manques à gagner d’une institution bancaire, l’impact d’un ou plusieurs jours de grève risque de ne pas jouer en sa faveur. Face à la menace de grève du personnel de la BFV dans toute l’île ce jour, cette institution bancaire joue gros sur les opportunités qu’elle risque de rater car, selon les représentants des grévistes, ils ne travailleront pas tant que leur revendication ne soit point satisfaite.

Une revendication qui s’est tournée en un conflit avec les clients de la BFV/SG. La plupart des clients de la BFV/SG venus à l’agence à Antaninarenina, hier, ont été terrassés en voyant les portes de la banque, fermées. Les opérateurs économiques ont trouvé cette journée dure car leurs activités dépendaient en grande partie, de l’ouverture de la banque. Comme ils l’ont prévu, les employés de la BFV SG ont choisi de se cloîtrer dans l’enceinte des agences dans toute l’île, au lieu de servir les clients venus nombreux, hier matin. Les activités, pour certains opérateurs, ont été chamboulées à cause de la fermeture de la banque.

Trois camions transportant des bois de rose, ont été saisis dans la partie d’Ambakirano, sur le chemin de Vohémar, dans le district d’Ambilobe, le samedi 10 février dernier. Selon des sources sures, le DREF de la région DIANA, Simona Arsène, en compagnie du chef de district, Tokely Justin, ainsi que des représentants des forces de l’ordre, ont effectué une descente pour voir de près la situation. Jusqu’à présent, le nombre des bois de rose saisis, reste inconnus car les bois de rose ont été déjà coupés et placés dans des sacs lors de la saisie. L’enquête concernant cette affaire est déjà ouverte et les trois camions ont été déjà placés sous les regards vigilants des forces de l’ordre. Ce trafic de bois de rose a toujours étonné les observateurs car l’on a jamais pu remonter jusqu’aux sources de l’opération.

D’après l’INSTAT, le taux des dépenses consacrées à l’alimentation constitue 65,5% du revenu des ménages malgaches en moyenne pour l’ensemble du pays. Il n’est pas trop surprenant d’entendre un tel chiffre résonné, aussi normal en ces temps de crise où rien ne va, surtout pour la plupart des ménages malgaches.

Les hommes d’affaires vont surement profiter de cette occasion pour s’investir et acquérir des marchandises à partir de la vente aux enchères organisées par la direction générale des Douanes à Tamatave durant un mois. Des marchandises non dédouanées qui deviendront des opportunités d’affaire pour ce mois de février pour les businessmen de toute l’île. A titre de rappel, la vente aux enchères a déjà débuté le 4 février dernier. L’administration douanière a programmé la première vente aux enchères depuis lundi dans les entrepôts de la douane à Tamatave. Plusieurs centaines de personnes se sont déplacées pour y prendre part.

Selon le responsable en communication de la BFV/SG, Vololona Razermera, « les négociations se déroulent dans le bon sens du terme entre les représentants des travailleurs et la direction général. Nous étions d’accord pour ouvrir, afin de montrer qu’on se soucie de nos clients. Beaucoup de paramètres sont discutés en ce moment mais on espère qu’il n’y aura plus de grève ». Malgré cette déclaration émanant du responsable de la communication de la BFV/SG, le syndicat reste toujours ferme sur leur revendication. Si celle-ci n’est pas satisfaite après un délai de 72 heures, la grève reprendra selon le syndicat des travailleurs de la BFV/SG. Ce qui s’est passé lundi dernier, a été une grève d’avertissement pour la direction général, comme quoi, les travailleurs sont prêts à ne pas travailler dans le cas où la revendication n’est pas convaincante.

Dans le cadre du développement des services pour la gestion des paiements dans TradeNet, GasyNet a développé, en collaboration avec l’Association Professionnelle des Banques, un système d’échange de données entre les systèmes informatiques des banques et le système TradeNet. Selon le président directeur général de la société GasyNet qui travaille coude à coude avec la douane dans le processus douanière, cet interfaçage va accélérer le dédouanement. « Ce projet vise à atteindre deux objectifs précises, la première étant la sécurisation des virements au sein de la douane et deuxièmement accélérer le processus de dédouanement.

L’on se demande bien si les données de l’INSTAT ou Institut National de la Statistique sont fiables ou pas. En tout cas, pour le cas du recensement, il est clair que les données n’ont pas été mises à jour depuis 2003. Pour procéder à un nouveau recensement, des millions de dollars sont nécessaires. Bref, l’idée d’une privatisation de l’opération a déjà traversé la pensée des observateurs mais cette option reste encore un cas à étudier. Selon l’Instat, le dernier recensement effectué dans la Grande île remonte à 1993. Un recensement nécessite toutefois une enveloppe de 16 à 17 millions de dollars et sera normalement programmé pour l’an prochain.

D’après le rapport hebdomadaire de l’Observatoire du Riz, une hausse du prix du paddy a été observée dans le district de Bealanana. Par rapport à la semaine passée, les prix du riz (paddy, riz blanc local et importé) sont restés stables, malgré le passage du cyclone Felleng et les fortes pluies dans presque toutes les régions. Par ailleurs, il est important de souligner les fortes hausses du prix du paddy dans le district de Bealanana à cause de l’arrivée massive de collecteurs. En moyenne nationale, le prix du paddy est resté stable malgré la rareté du paddy occasionnée par les pluies et l’arrivée de la période de soudure.

Cette année, la Banque centrale de Madagascar prévoit un taux de change de Ar 3 437,1 / DTS en moyenne, contre Ar 3 381,9 / DTS l’année dernière, soit une dépréciation de 1,6% en terme nominal. Par ailleurs, le taux d’inflation prévu sera également en hausse, 7,4% cette année contre 6,2% en 2012. Pour les experts dans le domaine de la politique monétaire, cet objectif prévoit une sortie de crise et espère relancer l’économie tout de suite. « L'estimation que 2013 est une année où la crise politique devrait être résolue.

Les questions se posent bien en ce moment sur ce qu’il adviendra de la Jirama et son approvisionnement en électricité car non seulement les factures augmentent chaque mois, mais son service devient de plus en plus lamentable. Un nouvel horizon doit s’ouvrir selon les experts dans ce domaine, l’utilisation des énergies nouvelles. Une entrevue avec Manantsalama Razafimandranto, Operational Manager de Sun and Wind Factory Madagascar Sarl a permis d’avoir un aperçu de ce que va être le futur dans l’utilisation d’énergie.

Les questions se posent à présent sur les salaires des Malgaches, surtout ceux qui gagnent le Smic ou Salaire minimum interprofessionnel de croissance. Les réactions de ceux qui vient de l’étranger en apprenant que le Smic est à seulement 30 euros par mois, semblent étonner ceux de la Grande île car peu de chose sont faisable avec cette somme surtout en termes de projet d’avenir.

Le directeur régional du Commerce intérieur basé à Toamasina a mentionné le cas des 156 tonnes de riz avariés dues à l’humidité et qui ont été vendues, avec engagement du ministère de l’Elevage, à des éleveurs certifiés. Ces riz vont alors entrer dans la composition de provende ou de nourritures pour animaux. La direction du Commerce intérieur crée une balise afin de contrôler, voire stopper l’entrée des denrées alimentaires non-consommables sur le marché local. La vente aux enchères organisée par l’administration douanière se déroule tout le mois de février. Parmi la liste des marchandises figurent des produits de premières nécessités. Des questions se sont posées récemment concernant la consommabilité de ces produits de premières nécessités qui sont stagnés à Toamasina depuis 4 années.

L’analyse comparative, entre Madagascar, la Zambie et le Mali a été faite par l’Observatoire du Riz et la question de l’instabilité des prix agricoles sont revenues au cœur des préoccupations depuis la flambée des prix internationaux de 2008 et des perspectives à moyen terme d’un retour à une volatilité récurrente. Il y a aujourd’hui consensus sur le fait qu’une trop forte instabilité des prix est préjudiciable, tant pour les consommateurs que pour les producteurs agricoles, et que ses effets sont particulièrement néfastes pour les pays pauvres.

Une conférence débat sera organisée le mardi 19 février 2013 à 18h30 dans la salle de spectacle de l'Institut français de Madagascar. L’élevage bovin sera au menu et les intéressés peuvent une fois de plus, venir assister à cette conférence gratuitement. La programmation du cycle de conférence, « la science en images, les images de la science », se poursuit par la projection du film IRD « Omby, l'élevage en pays mahafaly ».

Il n’est pas trop surprenant de constater que des « conditionnalités » sont déterminées par la communauté internationale dans le pays, en contrepartie au versement de certaines aides. La plupart de ces aides entrent dans le domaine des infrastructures, routières ou autres. Bien sur, ces diverses aides sont en général, remboursables. Il faut sans doute pour Madagascar, prendre profit de ces infrastructures et en tirer plus d’avantages possibles car l’avenir socio-économique de la Grande île appartient déjà aux étrangers. Ils n’ont pas investi tellement d’argent à Madagascar, si des intérêts économiques ne sont pas en jeu.

L’administration douanière prévoit une dématérialisation pour ses activités, pour faciliter les procédures. Sa collaboration avec la société GasyNet a permis jusqu’ici d’avoir un succès dans ses opérations de dédouanement qui ont connu un réel progrès avec l’utilisation des nouvelles technologies de l’informatique dans le processus. Pour arriver à ses fins, une loi sur cette dématérialisation est en gestation afin de pourvoir se passer des diverses paperasses et n’effectuer que juste des clics.

La Bourse internationale du Tourisme qui a débuté le 14 février a pris fin hier et le secteur touristique est en attente des éventuels effets positifs de cette rencontre, vue que Madagascar a participé à cette rencontre professionnelle des opérateurs du tourisme dans le monde à Milan, Italie. Gagner en notoriété auprès du marché milanais, établir des contacts durables avec les opérateurs milanais, et ensuite réussir à créer un rendez-vous annuel à Milan, ont été les 3 objectifs de cet événement. Les organisateurs de l’événement rappellent, entre autres, que pour Madagascar, le tourisme durable permet de réduire la pauvreté, de générer des recettes de devises et fiscales, de créer des emplois pour tous, et prioritairement les jeunes. L’événement « Lumière sur Madagascar, destination tourisme durable », consacré spécialement pour Madagascar, s’est tenu au Palais du Conseil Provincial de Milan le 15 février 2013, en marge du Salon du Tourisme « BIT Milan 2013 ».

L’atelier concocté par le GAPEM (Groupement des Associations pour la Promotion de la Filière Ethanol à Madagascar) à Vatomandry, intitulé « La filière Ethanol, source d’énergie et moyen de réduction de la pauvreté à Madagascar », qui avait pour but d’initier les planteurs sur la canne à sucre et sa transformation, plus particulièrement en éthanol, a connu un vif succès auprès des participants. 16 membres du « FIkambanan’ny TAntsaha Faritra Atsinanana » (FITAFA) ont bénéficié de cet atelier en renforçant davantage leur connaissance sur la canne à sucre. Les membres du FITAFA ont joui d’une formation reçue durant deux jours, les 13 et 14 février 2013 derniers, au siège du FITAFA à Vatomandry. Cette formation a été surtout axée sur l’initiation aux techniques de culture et de transformation de la canne à sucre et la capacité de la canne à sucre à pouvoir produire de l’éthanol.

D’après les chiffres délivrés par l’Institut National de la Statistique, le nombre d'entreprises créées en 2012, a connu une baisse de 10,4% par rapport à l’année précédente. Le nombre d'établissements créés, selon l’INSTAT, pendant l’exercice de 2012, a atteint les 19.209, contre 21.431 de l'année précédente. L’environnement des affaires qui est instable, en est la cause importante, selon les experts dans le domaine, à part les divers paramètres dont les investisseurs qui hésitent à s’implanter dans la Grande île.

A Madagascar, après les orphelinats, c’est au tour des cantines scolaires de ne plus bénéficier d’approvisionnements par le Programme alimentaire mondial (PAM). Face à la baisse des dons, le PAM est contraint d’étendre la suspension de ses programmes d’assistance.

Le transport urbain va connaître un changement, suite aux négociations avec les représentants de constructeur automobile chinois, dans nos murs depuis quelques jours. Parmi les trois concessionnaires, deux ont voulu concéder une remise, vu que c’est une société d’Etat. En ce moment, le ministre des Finances et du budget, Hery Rajaonarimampianina est en train de négocier auprès de l’ambassade de Chine, souligne Bernardin Andriambinitsolomora, président de l’UCTU. Une délégation de concessionnaires chinois est présente dans la Grande île depuis le week-end dernier dans le cadre du projet pour l’amélioration du transport urbain. Après une rude négociation, deux des trois concessionnaires chinois, à savoir YUTONG et HIGER, ont accepté de réduire le prix des bus de 3000 dollars, soit environs 6 millions d’ariary.

Comme prévue, la formation des agents des banques qui vont collaborer avec la plateforme TradeNet a débuté hier à Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo à Antaninarenina. Dans le cadre du développement des services pour la gestion des paiements dans le TradeNet, GasyNet a développé, avec l’association professionnelle des banques, un système d’échange de données entre les systèmes informatiques des banques et celui du TradeNet. Les opérateurs ou importateurs n’auront plus à se déplacer fréquemment pour les ordres de virement qui ont retardé le processus de dédouanement des marchandises.

Les commerçants de riz d’Andravoahangy ont appliqué une hausse d’Ar 50 à Ar 200 sur le prix du riz en l’espace seulement d’une semaine. En ces périodes cycloniques, les prix du riz et des autres PPN flambent partout à Madagascar, que ce soit dans certaines régions ou dans la capitale.

D’après un site www.Visiteurs.com, un circuit « découverte en voiture » avec chauffeur, d’une durée de 13 jours et 11 nuits à partir qui s’élèvent à 2 810 € TTC par personne soit 8.267.020 ariary, vient d’être lancé. La production Été/Automne du site Visiteurs offre une formule, « une découverte de l'île » qui comprend des activités et la visite des parcs nationaux de la destination. Dans sa nouvelle brochure Été/Automne 2013, Visiteurs annonce l'intégration de cette nouveauté de la Grande île, en plus de sa formule Circuit accompagné.

L’Union Européenne a lancé hier, en présence des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Office National de Nutrition, ainsi que des ONG partenaires, le Programme Thématique de Sécurité Alimentaire, destiné à améliorer la productivité agricole et la nutrition des populations vulnérables dans 7 régions de Madagascar. Ce programme a pour but de vulgariser les pratiques efficaces et adéquates pour l’agriculture et la nutrition, tout en renforçant les capacités des familles rurales. Sept projets composent le Programme Thématique de Sécurité Alimentaire à Madagascar et seront mis en œuvre dans les régions d’Atsimo Andrefana, Antsinana, Analanjirofo, Amoron’i Mania, Vakinakaratra, Haute Matsiatra et Ihorombe dont le taux de malnutrition est parmi les plus élevé du pays. Cette vulnérabilité dérive principalement des aléas climatiques récurrents, du faible accès aux moyens de production, et des habitudes alimentaires inadéquates.

Tout ce qui se trouve sur la table pour la consommation, provient de l’agriculture et en ce moment, la qualité des produits agricoles devient de plus en plus médiocre comme les fruits et les légumes qu’on trouve sur le marché local. Il semble que ce potentiel n’est pas destiné à l’exploitation dans la Grande île, selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Philibert Rakotoson. Aucun développement n’est garanti sans mettre en exergue les réelles priorités pour le développement du pays. Interview !

La société Telma ne sera pas mise en vente, du moins c’est ce qu’affirme le directeur général de la société Telma, contrairement à ce qu’on a vu sur certains journaux. En outre, un investissement de 20 millions de dollars vient d’être signé entre Telma et Sagemcom. Ce montant s’ajoutera aux 240 millions de dollars que Telma a déjà investit dans la Grande île. La rumeur a circulé dans la capitale hier, suite à des « parutions non-fondées », selon le Directeur général de Telma Patrick Pisal-Hamida, que la société Telma serait mise à prix à 500 millions de dollars. Lors d’une conférence de presse hier même, ce directeur général a démenti ces rumeurs en réaffirmant sa conviction de contribuer au futur du pays en matière d’accès internet. « Il y a un an de cela, jour pour jour, un journal a annoncé la mise en vente de [Airtel] pour ceux qui ont bonne mémoire. Aujourd’hui c’est à notre tour et, peut être que demain, ce sera un autre.

La « Matinée d’animation et de communication », organisé par le Plan d’Action aux Développement Rurale, à travers le Réseau des Observatoires Ruraux et l’Observatoire du Riz et en collaboration avec le CIRAD, s’est tenue hier à la grande salle de la Vice-Primature chargée de l'Economie de l'Industrie, à Anosy.

La filière vanille est en danger, malgré les informations faisant état de bonnes récoltes récemment. La qualité de la vanille malgache se dégrade et selon le directeur général de la société Floribis, Jean Christophe Peyre, il y a un grand risque à ce que le marché mondial de la vanille se passera de la vanille de Madagascar. Il a apporté des explications à cette assertion. La négligence de l’administration est pointée du doigt.

Une table ronde a été organisée au Cite Ambatonakanga dans le cadre du « rendez-vous des entrepreneurs », le 21 février 2013. Lors de cette table ronde, les opportunités d’affaires dans les enseignements supérieures ont été discutées et des professionnels dans de domaine ont été invités à répondre à plusieurs questions des étudiants, professionnels et ceux qui sont venus assister au débat.

La multiplicité des ONG dans la Grande île a en quelque sorte contribuée au développement de la population malgache. Les aides techniques et financières que ces associations et ONG ont pu développer, ne serait-ce qu’un tout petit peu le pays. Tous les dirigeants de l’Etat de ce pays, par contre, semblent avoir d’autres chats à fouetter alors qu’à l’approche des élections les propagandes font état de promesses mirobolantes. Il a été toujours dit que le développement d’un pays passe par le volume des investissements en vue d’améliorer les conditions de vie de la population. Pour Madagascar en particulier, il semble que ce détail est tout à fait pris de travers car le budget de l’Etat n’a jamais été axé sur le développement du pays mais juste à son fonctionnement.

Six experts de la Banque Mondiale, dont trois venus de Washington, viennent de mener une mission pour identifier les défis de la Grande Île en matière de corruption et de gouvernance. La Grande île regorge d’administrations corrompues selon les observateurs et la situation ne fait que s’aggraver de plus en plus. Cette enquête de la Banque Mondiale va détecter ces difficultés et proposer des solutions.

Dans son projet d’étendre son réseau dans la partie Nord de l’île, la construction de Telma va sans doute desservir quelques 1500 personnes car ce projet va employer ce volume de personne. Dans la situation catastrophique actuelle, les emplois se font rares et deviennent de plus en plus difficile à trouver. Les travaux de la boucle Nord du backbone en fibre optique, génèreront immédiatement ce volume d’emplois lors de sa construction, mais grâce à l’apport du très haut-débit, des milliers d’emplois supplémentaires seront créés et participeront au développement des régions du Nord de Madagascar.

L’intempérie a un impact économique désastreux sur l’économie de la région, voire du pays tout entier. Une inondation comme celle qui s’est déroulée dans la partie sud de l’île, plus précisément à Tuléar, a rendu la région de plus en plus pauvre. Il a été estimé que les dégâts sont à hauteur de 80% selon un économiste et la situation actuelle prône un long redressement des infrastructures ravagées par le cyclone Haruna. Un économiste a souligné les faits réels de ce dégât. « Le Sud est déjà considéré comme la partie la plus pauvre de Madagascar, alors avec les 80% de dégât, la population vivant dans cette partie, continuera de sombrer dans l’extrême misère. Le taux de pauvreté va fatalement augmenter. Cette partie va être coupée du reste du pays en raison des infrastructures routières endommagées.

Il a été rapporté que le prix du girofle à Mananara Nord a baissé. Si auparavant le prix du kilo a été de 24.000 ariary, celui-ci est à présent à 20.000 ariary. Ce sont les collecteurs qui se réjouissent le plus de cette baisse. Ils auront des opportunités à négocier sur le marché international ou régional.

Les exportateurs se plaignent de la présence des spéculateurs dans leurs activités car ces derniers ne connaissent pas le travail mais se précipitent seulement pour l’argent sans penser aux conséquences. Les produits destinés à l’exportation comme le girofle, la vanille et les autres, deviennent de plus en plus lamentables sur leur qualité surtout. La vanille par exemple risque de ne plus être demandée sur le marché international à cause de ces spéculateurs qui ne connaissent rien de la culture et du traitement de la vanille verte, souligne Jean Christophe Peyre, directeur général de la société Floribis.

La viande de porc est très appréciée des Malgaches surtout dans les restaurants et hôtels dans la Grande île. Les races porcines sont de plus menacées à cause de la détérioration des générations actuelles. Un renouvellement est nécessaire. La filière porcine reste une filière très appréciée des Malgaches car 42% des éleveurs se focalisent sur l’élevage porcin. Celui-ci tient une place prépondérante au sein de la communauté paysanne malgache.

D’après les statistiques du ministère de l’Agriculture, les superficies infestées de criquets sont passées de 18 089 hectares à 18 743 hectares entre décembre 2012 et janvier 2013. Une hausse très surprenante de l’invasion acridienne en un seul mois. Alors que l’invasion des criquets prend de plus en plus d’ampleur, seulement 27 935 hectares sur les 51 358 hectares infestés depuis le mois d’octobre 2012 ont été traités jusqu’ici.

Les techniciens dépanneurs des téléphones mobiles se plaignent en ce moment car ils perdent de la clientèle au fil des jours. Selon l’un de ces dépanneurs, l’émergence des téléphones mobiles vendus à des prix plus bas que l’on ne peut imaginer en est la cause de. Eryl, un dépanneur a souligné. « Les nouveaux téléphones mobiles à double puces remplissent le marché aujourd’hui et c’est devenu un peu difficile pour nous d’avoir des clients.

La tendance des affaires bascule à présent vers le secteur agricole. Tout le monde a, peut-être réalisé durant cette longue période de crise que seul l’Agriculture peut, en d’autres termes, sortir le pays de la misère. La Jeune Chambre Internationale d’Antananarivo a opté pour cette initiative parmi celles affichées dans ses plans d’action qui sont répartis dans plusieurs domaines d’intervention. Un reboisement est prévu ce samedi 02 mars 2013 dans la commune rurale de Bongatsara. Ceci fait partie des domaines d’intervention de la JCI.

Depuis plus d’un an, Émilie et Séverine Somers ont lancé leur ligne de bodys et de layettes : Som-Body en Nivelles, Belgique. Les deux sœurs ont voulu aller plus loin et donner une dimension humanitaire à leur projet avec Crayons un Projet. « On a décidé de reverser une partie de nos bénéfices à la bonne cause. On a choisi de supporter les enfants de Nosy-Be, à Madagascar, en leur reversant 1,50 € par vente pour développer leur vie scolaire.

L’attention se focalise à présent sur les prix des produits agricoles au marché, qui ne cessent de grimper. En analysant l’expérience récente de Madagascar, du Mali et de la Zambie, les études faites par les représentants du PADR, en collaboration avec le CIRAD, ont démontré que la capacité des politiques à contenir l’instabilité des prix, dépend des conditions dans lesquelles ces politiques sont définies et mises en œuvre, et notamment de l’appui sur des capacités d’expertise solides, la maîtrise des coûts, la prévisibilité des politiques et enfin, du contrôle de la mise en œuvre des politiques.

Les yeux se tournent vers le Sud de Madagascar, les diverses mobilisations pour collecter des fonds, des habits et d’autres objets nécessaires, démontrent combien les Malgaches s’inquiètent du sort des sinistrés de la partie Sud de l’Île. N’empêche que lorsque ces aides vont cesser, la population su Sud sera laissée à son propre sort, sans moyens de subsistance. Tout le monde semble oublier ce détail. A court terme, éviter qu’un tel choc ne se reproduise est une solution durable.

A la suite de l’article parut hier sur les conditions pour mieux gérer l’instabilité des produits agricoles, maîtriser les coûts associés à la gestion des stocks régulateurs en est la deuxième condition. Les moyens financiers alloués à la politique de gestion de l’instabilité des prix ne sont pas toujours en adéquation avec les objectifs de cette politique.

Dans la mission de PSI Madagascar pour les 5 prochaines années, l’USAID a octroyé un financement de 36 millions de dollars pour épauler cette organisation internationale. « Améliorer de manière mesurable la santé des Malgaches vulnérables par des communications, services et produits accessibles et de qualité », tel est la principale mission qui débutera de janvier 2013 jusqu’au 31 décembre 2017.

Personne ne respecte plus les lois sur la concurrence. Les publicités et les pratiques commerciales semblent braver la loi. De ce fait, tous opérateurs économiques ayant plus de chances continuent allègrement leurs activités tandis que ceux qui sont infortunés, se verront disparaitre petit-à-petit de la chaîne. Le commerce est fait pour dresser l’économie du pays, non pour couler les jeunes opérateurs qui veulent se démarquer. C’est la loi de la jungle. Les plus faibles sont dévorés par les plus forts ! Telle est l’image de la situation actuelle du commerce à Madagascar.

Les commerçants qui triment à Malacam, ont été privés de travail hier. Dans l’après-midi, des engins de la société Madarail se sont garés à l’endroit où ces commerçants opèrent chaque jour. Tahiana Ramamonjisoa, déléguée des commerçants, a partagé ses soucis. « Notre activité de gagne-pain est maintenant suspendue car ces gros engins sont arrivés cet après-midi et sont rangés sur la place de notre commerce en attendant de pénétrer dans le stade. Ces gens de Madarail savent bien que nous sommes ici pour trouver ce que nous allons manger aujourd’hui. Ce que nous vendons aujourd’hui, sera notre pain d’aujourd’hui donc, si nous ne vendons pas, comme c’est le cas cet après-midi, nous n’aurons pas à manger ce soir. C’est pour cela que nous refusons de quitter les lieux ».

Compte tenu de la crise, les ménages ont modifié leur habitude alimentaire. Par conséquent, la consommation annuelle de riz est tombée à 100 kilos par habitant, contre 120 kilos auparavant. La crise n’a pas laissé les ménages vulnérables s’en sortir facilement. Depuis des années, le prix du riz a toujours augmenté alors que les revenus des familles n’ont connu aucune hausse.

Les criquets arrivent dans le Nord de l’île pour et détruisent des champs de culture à leur passage. Plus de 20 hectares de terres cultivées dont des champs de maïs et de haricots ont été détruits en deux semaines dans la Commune de Port-Bergé. Un fait qui ne s’est pas produit plus de deux fois à Madagascar. Les essaims de criquets commencent à gagner le Nord de l’île.

Plusieurs professionnels des chiffres et du business connaissent bien le bon moment pour lancer, développer une affaire, quelles que soient les circonstances présentes. Les PME malgaches souffrent en ces temps de crise car les dirigeants de ces PME ont instauré des visions structurées sur les bénéfices seulement. Les défis à relever par les PME, ont été toujours leur décollage après leur « start-up ». L’innovation ne naît pas dans le vide mais elle a besoin d’un chef qui la canalise, en se montrant ouvert aux idées inattendues, flexibles et curieuses. Pour prospérer dans une entreprise, la créativité a besoin d'un leader, un guide qui galvanise ses troupes et les encourage à se montrer innovantes.

Dans un pays donné comme la Chine, des opérations gouvernementales sont organisées pour traquer les opérateurs informels, afin qu’ils arrêtent d’influencer la concurrence commerciale dans un mauvais sens. Des opérations comme engager des détectives commerciaux en « free-lance », à titre de prestataires, ont conduit à la réduction des opérations informelles et ont contribué aux succès du pays.

Une vaste affaire de vols et d’escroqueries a été démantelée, fin 2011 par les gendarmes de l’île de la Réunion. Selon le site « www.clicanoo.re » qui a fait paraître l’article, il s’agit de recels de cambriolage de voitures. Elles quittent la Réunion en conteneur pour être revendues dans la Grande-Ile.

La conférence de presse organisée par le DG du Trésor nourrit encore les débats au niveau des citoyens. En effet, le DG du Trésor a soulevé la question sur le gap mensuel à combler par le Trésor qui se situe entre 20 et 70 Milliards Ariary. Un exercice très difficile en matière de trésorerie en l’absence d’aide budgétaire.

Madagascar est parmi les pays africains qui regorgent de plusieurs Institutions de Microfinance (IMF). D’après une étude lancée par l’AFD en 2010, il y a aujourd’hui à Madagascar, vingt sept (27) IMF agréées, dont onze (11) non mutualistes et seize (16) mutualistes. A ceci s’ajoutent deux (2) banques territoriales de microfinances (Microcred et AccèsBanque). De 2006 à 2010, les points de services utilisés par ces IMF ont presque doublé, passant de +300 à 700 et le nombre de membres a été multiplié par onze (11) de 47 000 à 538 000. Les encours de crédit sont passés de 119,8 à 177,8 Milliards Ariary entre 2008 et 2010, soit 58 Milliards Ariary d’augmentation durant la première période de la crise. Tous ces chiffres démontrent le développement exponentiel du secteur des microfinances.

La Société BFV-SG, qui décida de facturer les chèques aux porteurs à hauteur de 7.000 ariary, a confirmé par l’intermédiaire de son service communication, que l’application de l’opération est reportée ultérieurement pour des raisons de paramétrage du système.

Lors d’une conférence de presse organisée, il y a deux jours de cela, par l’Union des Coopératives des Transports Urbains à leurs sièges, il a été mentionné que les futurs nouveaux bus chinois consomment 15 litres aux 100 km pour ceux de 30 places de 6,50m de long et qui coûte 66 millions d’ariary. L’autre bus de 40 places de 7,32 m de long consomme 13 litres au 100 km et qui coûte 83 millions d’ariary. Les questions se posent actuellement si ces bus seront rentables pour les transporteurs qui vont les utiliser. Même si le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinintsolomora a assuré leur rentabilité, les professionnels des véhicules affirment le contraire. « Avec les embouteillages et le mauvais état des rues dans la capitale, cette consommation risque de grimper beaucoup plus qu’initialement indiquée.

Les syndicalistes de la BFV ont entamé une grève, hier afin de contester la décision et l’initiative sur l’application de la hausse des salaires des employés. Sur ce, le responsable de la communication de la BFV-SG, Vololona Razermera a souligné. « Il n’y a plus d’utilité à faire cette grève car l’arbitrage est déjà entre les mains de la Justice qui en décidera.

D’après les données du Trésor public, les dossiers relatifs aux détournements de deniers publics ont atteint un nombre record. Traités par an depuis 1999, ceux de l’année 2006 sont les plus évocateurs, soit 14 dossiers de détournements. En outre, parmi les 30 trésoreries générales et les 90 perceptions principales réparties dans tout Madagascar, les pertes de recettes sont plus fréquentes dans les zones reculées.

Même s’il est difficile d’estimer les pertes de la BFV-SG ou bien le sort des employés de la BFV-SG qui revendiquent une hausse des salaires, finalement, ce sont les clients qui sont sanctionnés et rencontrent des désagréments. Les observateurs et les économistes restent immuables sur le sujet. « Dans la plupart des cas, et dans ce genre de situation, la justice se penche toujours pour les employés, sauf bien sûr, si l’employeur a acheté le juge », souligne un observateur de la situation. Un économiste a, par contre souligné que « dans ces conditions là, ce sont les clients de la BFV qui sont les plus pénalisés car les banques perçoivent toujours leurs commissions à travers les comptes enregistrés dans la société. L’entrée d’argent par virement ne pose pas de problèmes pour eux.

D’après le rapport de l’INSTAT, les Malgaches ont consommé moins de pétrole lampant en 2012 (-12%) et ont consommé 3,9% de plus en essence ainsi que 6% de plus en gazole.

Lors d’une conférence débat organisée par le Youth Civic Center à l’Institut des Etudes Politiques hier, « l’entreprenariat comme solution pour réduire le taux de chômage » a été au cœur du débat qui a réuni des porteurs de projets, des représentants étatiques et quelques potentiels supporteurs de projets. Un entrepreneur a souligné lors de ce débat.

Pourquoi la HAT se hâte-t-elle d’imprimer des nouveaux billets ? De ce constat, on peut se poser un certain nombre de questions. Est-ce qu’il y a urgence pour le faire en période de transition ? Est-ce que Monsieur Le Gouverneur a une signature accréditée pour le faire ? Il est encore intérimaire non ? Imprimer de nouveaux billets fait-il partie des « opérations courantes » que doit effectuer la HAT ?

Le métier d'Escort girl consiste normalement en un service d'accompagnement que fournissent certaines femmes pour des clients, que ce soit sexuel ou juste conversationnel. Le métier pleinement établi sur le web et dans le quotidien des étrangers, commence à s’ancrer dans la Grande île.

L’environnement des affaires à Madagascar reste insécurisé à cause des agissements des politiques et le flou dans le code général des impôts qui ne précise pas les sanctions. Libre de toute interprétation, le fisc l’utilise à l’encontre des opérateurs économiques qui œuvrent pour le développement de l’économie. Les politiques par contre, utilisent le fisc pour combler la caisse vide de l’Etat. Une ironie ! La caisse de l’Etat est vide ! Qui n’est pas encore au courant de ce détail sur le territoire malagasy ? En raison d’un manque à gagner de 600 milliards d’Ariary par an, les caisses sont maintenant vides ! C’est ce qui arrive quand on laisse des politiques incompétents, qui ne pensent qu’à s’enrichir, gérer les affaires et les caisses de l’Etat.

C’est plutôt inédit. La conférence de presse qui s’est tenue hier au siège de WWF avait pour but de présenter sept femmes analphabètes de la commune de Tsaratanàna, et qui bénéficieront d’une formation de six mois en Inde en termes d’énergie renouvelable. Elles deviendront ainsi les premières techniciennes de cette commune qui, grâce à cette formation, produiront de l’électricité pour les centaines de maisons de la contrée.

En janvier 2013, 27 820 tonnes de riz ont été importées. L’importation enregistrée entre octobre 2012 à janvier 2013 est évaluée à 85 850 tonnes contre 108 000 tonnes l’an dernier à la même période. Notons que ces 108 000 tonnes et ces 85 850 tonnes couvrent respectivement les périodes de soudure 2011/2012 (octobre 2011 à mars 2012) et 2012/2013 (octobre 2012-mars 2013) avec les importations des deux prochains mois. Ces chiffres des importations commerciales se réfèrent aux données de la Direction des Douanes

Certains fortunés procèdent actuellement à l’achat et à la revente de terrains ! Beaucoup de gens, surtout ceux de la campagne, engagent leurs argents dans l’achat de terrains au lieu de les déposer à la banque, quitte à les revendre plus tard. La vente de terrain marche bien, même en ces temps de crise. Il semble que les Malgaches ne sont pas aussi pauvres que l’on ne le croit. La vente de terrain est actuellement en vogue. Il est difficile jusqu’à présent de tirer une conclusion sur cette réalité. Est-ce à cause de la crise ou bien est-ce que c’est le secteur de l’immobilier qui est en train de reprenne son envol.

Les commerçants du Malacam qui sont exclus du lieu, sont en difficulté actuellement. Ils ne savent plus où s’implanter après avoir été expulsés de leurs lieux de vente. Selon un économiste, « le procédé des responsables qui ont renvoyé ces marchands, n’est pas du tout acceptable.

Suite au décret de modification des billets de banque émis par la Banque Centrale, décidé au sein du Conseil des ministres dernièrement, la nouvelle a suscité de nombreuses réactions parmi les observateurs des évènements dans la Grande île. Hugues Rajaonson a crié que c’est en quelque sorte « une monnaie de la Transition ».

Actuellement, les travaux préparatifs de l’élection menés par le Comité ad hoc ont déjà abouti à un calendrier électoral. Malgré les rumeurs propagées par ceux qui n’ont pas pu se présenter, la liste électorale définitive a été affichée le 02 mars 2013 et la liste définitive des candidatures, le 04 mars 2013. En bref, l’élection se tiendra le 16 mars 2013 même si des opérateurs ne sont pas enthousiastes. Le ministère du Commerce, à travers un point de presse organisé, hier en son siège même, a voulu confirmer la tenue des élections des nouveaux membres titulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Tamatave, le 16 mars 2013 prochain.

L'Etat à travers le Trésor public n'est plus en mesure de subventionner les compagnies en termes de carburant à la pompe. Le Directeur général du Trésor public se plaint des dépenses relatives au maintien des prix à la pompe depuis le début de cette année.

Face aux problèmes de la Jirama de ne plus pouvoir procéder à de nouveaux branchements sans risque de diminuer la pression d’eau des actuels usagers, les questions se posent quant à l’avenir de ce secteur. Il semble qu’avec le problème du réseau actuel de distribution d’eau potable à la Jirama, beaucoup de propriétaires de maison qui n’attendent qu’avoir l’accès à l’eau potable, sont déçus.

« L’Union Européenne est un partenaire de longue date du monde des affaires à Madagascar ». C’est en ces termes que s’est exprimé Leonidas Tezapsidis, Ambassadeur de l’Union Européenne à Madagascar, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier sur la mise en œuvre de l’Accord de Partenariat Economique. Madagascar va pouvoir ouvrir son marché aux exportations européennes au cours des 15 prochaines années, avec toutefois l’exception de certains produits considérés comme sensible. « L’Union Européenne au service du secteur privé malgache », tel était le thème de l’atelier qui s’est tenu à l’hôtel Colbert, hier dans le cadre d’inciter le secteur privé malgache à bénéficier de l’Accord intérimaire de Partenariat Economique ou APE avec les pays de l’Union Européenne.

Le « riz rose », considéré comme du riz biologique, est fortement demandé et apprécié sur le marché international. Sensibles aux échanges économiques qui vont s’ouvrir aux opérateurs malgaches, les opérateurs de la filière riz vont considérer le marché européen.

Le permis d’exploitation provisoire de la plus grande mine de l’île arrive à expiration ce mercredi 13 mars 2013. Aucun renouvellement n’a été fait jusqu’à ce jour et d’aucuns se demandent bien quel sera le sort de cette grande firme qui emploie plusieurs personnes.

Un danger qui menace les consommateurs malgaches. Il semble que des jus en poudre et des boissons énergétiques contiennent des substances nocives pour la santé. Selon Lita Rabetsara, président de la RNDC, le retrait de ces produits sur le marché et la mise en œuvre du projet de loi sur la protection des consommateurs s’avèrent plus qu’urgent. Le président du Réseau National de Défense des Consommateurs, Lita Rabetsara s’insurge sur l’existence de produits qui nuisent à la santé des consommateurs.

Il semble que l’Union Européenne est intransigeante sur l’accord de partenariat économique avec la Grande île. Il est sorti, lors de l’atelier organisé par l’Union Européenne qui s’est terminé hier, que les produits agricoles malgaches ne pourront jamais entrer en compétition avec le marché agricole européen.

Aucune relance économique n’est encore à prévoir dans les années à venir ! Le climat des affaires dans la Grande île semble repousser tout projet de développement. A présent, Madagascar est au pire de sa situation car non seulement, la crise perdure mais les entreprises sont asphyxiées et certaines risquent même la faillite. Selon des experts dans le domaine des affaires, la situation n’est sans doute pas le résultat de la négligence du secteur privé mais de la médiocrité de l’environnement dans lequel il évolue.

Un protocole d’accord a été signé entre l’Office Malgache de l’Etudes et Régulation des Télécommunications (Omert), représenté par son directeur général Augustin Andriamananoro, la direction générale de la Douane, représentée par son directeur général Vola Razafindramiandra et la société GasyNet, représentée par son PDG Pascal Bezençon, hier à l’hôtel IBIS Ankorondrano. L’Omert a rejoint le module Midac pour améliorer ses procédures de délivrance de certificats ou bien d’autorisation quelconque.

Initialement appuyé par Phelps Stokes et le FIDA, le réseau Global Youth Innovation Network (GYIN) a bâti une vision commune de contribuer à la réduction de la pauvreté chez les jeunes pauvres et ruraux, en offrant des possibilités pour les jeunes entrepreneurs d’être « agent de changement » dans les domaines de l’innovation, l’agro-industrie, l’entreprenariat, le leadership et le « self-employement ». Le milieu rural aura sa part !

La réunion entre les planteurs de cannes à sucres et les responsables au sein de la société SUCOMA, la seule industrie fabricant du sucre dans le district d’Ambilobe, a permis de connaître les problématiques liées à la filière.

Les jeunes Opérateurs et Promoteurs de l’Entreprenariat Agricole (OPEA) de la commune d’Ambinaniroa dans le district d’Ambalavao sont à présent dans le commerce du manioc et de ses dérivés, grâce à une aide précieuse de « Prosperer ». Ces jeunes opérateurs ont complètement changé leur mode de vie, grâce à l’amélioration de leur productivité agricole. Nomenjanahary Randrianaivo, un jeune OPEA, a souligné. « On a débuté vraiment de rien ! On nous a donné chacun 4ha de terrain pour la culture de manioc.

Selon James Bond, ancien directeur des Opérations de la Banque mondiale pour Madagascar en 2008, la Grande île a besoin de 750 millions de dollars d’investissement par an si elle veut atteindre un taux de croissance à deux chiffres en 2025. La croissance économique dépend, non seulement du secteur privé et de ses apports financiers, mais surtout de ceux de l’extérieur. Mais il faut l’intransigeance des responsables pour faire en sorte que les investissements étrangers profitent vraiment au pays.

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits des consommateurs, le Réseau National des Droits des Consommateurs (RNDC) prétend avoir des solutions pour aider les consommateurs, face à la flambée des prix de tous les articles. Rakotorova Rabetsara dit Lita a souligné l’importance du respect et de la mise en priorité des droits des consommateurs, pour qu’ils puissent supporter le coût de la vie.

Les tendances à long terme de l’épargne et de la croissance sur le plan international montrent une corrélation positive. Ainsi, il semble que toute politique économique visant à assurer la croissance économique doit avant tout privilégier l’accroissement de l’épargne intérieur. Toutefois, la réalité affiche une descente aux enfers car les Malgaches ne peuvent plus épargner ! La folie des politiques a entraîné une situation qui place la plupart, si ce n’est les 87%, des Malgaches dans la misère. Partout, on ne parle que de dette. Même le pays est endetté jusqu’au cou. Donc, plus clairement, les Malgaches n’ont presque pas d’épargne, sauf ceux qui ont des activités parallèles lucratives.

Le premier vol de l’Airbus A340-300 est prévu ce 20 mars 2013, un vol reliant Madagascar et France. Il paraît que cet appareil a déjà présenté des problèmes techniques dans le temps où la compagnie a acheté un airbus. Le voilà qu’il revient pour encore desservir les businessmen et les touristes qui vont faire les va-et-vient entre les deux pays.

Peut être que la Banque Mondiale en a marre de subventionner la Grande île alors que certaines personnes s’enrichissent des recettes minières. Pendant que la majorité des Malgaches s’appauvrissent de jour en jour, d’autres semblent ne pas avoir gout à la pauvreté.

Les actions du ministère du Commerce sont axées sur la promotion des exportations du poivre sur le marché extérieur. Avec l’appui de la Communauté Internationale de Poivre ou IPC, la filière espère un regain de sa notoriété qui fut de 20.000 tonnes par an. Le marché mondial du poivre est actuellement prospère mais il semble que la Grande île n’est pas encore d’entrer dans la compétition de si tôt sauf si des efforts d’accroître les zones de plantation sont entrepris. Il faudrait alors attendre quelques années pour la vitesse de croisière.

En cette période de crise, les marchands ambulants ont tellement augmenté que procéder aux contrôles est devenu difficile pour les responsables. Surtout dans le secteur agroalimentaire où les ruelles sont remplies. Le côté sanitaire laisse toutefois à désirer et n’est pas du tout respecté.

Une porte ouverte sur les nouveaux bus est organisée cette semaine au centre de visite technique d’Ampasampito à l’attention des intéressés. Des prototypes sont donc exposés pour que les professionnels du transport aient connaissance des modèles des nouveaux moyens de transport urbain.

L’OMERT met la pression sur le secteur privé. Sous prétexte de se soucier des usagers de faible consommation, l’OMERT a décidé de supprimer les flottes car des usages abusifs de cette option ont été enregistrés. L’OMERT a seulement oublié de mentionner que les taxiphones, par suite de cette décision, ont doublé leurs tarifs téléphoniques aux usagers qui, la plupart du temps sont représentés par des consommateurs de faible pouvoir d’achat dont il prétend protéger.

Selon le rapport hebdomadaire de l’Observatoire du Riz, la semaine du 11 au 15 mars 2013 a été marquée par de fortes hausses, notamment pour le riz blanc pour le chef lieu de District de Kandreho, Région Betsiboka, où une hausse de 43% du prix du riz blanc local (2000 Ar le kilo soit 570 Ar le kapoaka) à cause de la difficulté de l’approvisionnement en cette période de pluie.

Tout le monde admet le fait que la dernière mise à jour du cadre juridique sur l’urbanisation remonte à 1963 et, depuis, aucune statistique exacte sur les villes malgaches n’a pu être établie. Les projets d’infrastructures urbains sont restés l’objet d’enrichissement pour certains responsables et non de développement. Cela se voit à travers les dégradations des infrastructures des villes.

Le ministère des Finances et du budget vient de nommer 5 nouveaux agents dans le corps des Administrateurs des Services Financiers (ASF). Pourtant, le syndicat des ASF conteste cette nomination. Ce syndicat n’aurait pas été informé de la décision du ministère de tutelle alors que l’arrêté a été dûment signé par le l’ancien secrétaire général du syndicat, lequel n’a pas fait opposition à l’arrêté de nomination. Une incompréhension due au manque de communication peut être.

« Le service des contributions existe depuis plus de 50 ans à Arivonimamo et pendant toutes ces années, le centre fiscal louait toujours son local de travail. Actuellement, et ce dans le cadre de la décentralisation et de la professionnalisation des services du ministère des Finances et du budget, le centre fiscal dispose désormais d’une infrastructure moderne, et ce, pour donner satisfaction aux contribuables ».

Les opérateurs en BTP des Petites et Moyennes Entreprises ont passé des moments difficiles ces dernières années car le secteur n’a pas été fructueux pour eux en particulier. Certes, durant cette transition, du moins à ce que l’on sache, Colas a été visible sur tous les plans de construction même s’il s’agit de constructions minimes dignes des PME.

S’appuyant sur une structure financière solide, une équipe commerciale dynamique et une parfaite maîtrise des risques, le Groupe BGFI Bank a réalisé de très bonnes performances en juin 2012, avec un total du bilan de 2 685 milliards Francs CFA. L’implantation de cette banque donne un espoir aux entreprises en difficulté pour assurer un développement du pays à partir du secteur privé. Une nouvelle banque typiquement africaine s’implante à Madagascar pour offrir son soutien aux entreprises malgaches et aussi étrangères œuvrant dans la Grande île. La BGFI Bank semble fier d’être présent dans la Grande île malgré le contexte de crise politico-économique existante.

Il semble que le tourisme dans la Grande île passe sous les projecteurs des organismes internationaux et nationaux à cause du fameux « tourisme sexuel ».

Selon le gouverneur Guy Ratovondrahona, la situation de la monnaie malgache n’est pas aussi terrible que l’affirme l’opinion publique. Or le contraire le démontre.

L’on se demande bien si ce sont vraiment les transactions qui ne sont pas fiables ou bien si ce sont les techniciens de ces opérateurs proposant ce type de service, qui ne sont pas à la hauteur des nouvelles technologies. L’internet a changé le monde des affaires et de ce fait, on assiste à l’entrée en scène de l’E-commerce. Madagascar offre de faibles services et certains professionnels, surtout à l’échelle internationale, ne font pas confiance aux systèmes de transfert de fonds malgaches.

D’après le site www.rfi.fr, Air Madagascar est à nouveau pointé du doigt par les opérateurs touristiques car ces derniers accusent la compagnie de chambouler les activités touristiques, suites aux problèmes qui s’avèrent ne pas être réglés.

Les paysans agriculteurs sont toujours soumis à des problèmes d’ordre majeur pour le secteur de l’agriculture. Ils font toujours face à des problèmes fonciers qui ne leur permettent pas d’aller loin dans ce secteur porteur dans la Grande île.

Une rencontre entre le patronat et les syndicats des employés du secteur privé s'est tenu hier pour discuter de la hausse de salaire. Les discussions entre ces deux entités reprendront ce mercredi étant donné qu'aucun accord n'a été trouvé.

A l’initiative de la Commission des îles de l’Océan Indien (COI), Madagascar fait l’objet d’un vaste projet de culture et d’exportation de produits agricoles destinés à assurer la sécurité alimentaire dans cet espace régional. Mais ce processus conçu en pleine crise politique malgache laisse craindre des accaparements de terres qui lèseraient les paysans et les populations, ce qui serait contraire aux objectifs fixés selon le Collectif TANY. La réunion des investisseurs, opérateurs, partenaires techniques et financiers prévue à Mahajanga, à l’ouest de Madagascar, du 25 au 27 mars 2013, avec la participation du gouvernement malgache de Transition et des autorités régionales, constitue une étape clé vers des « engagements concrets » des différents intervenants.

L’insécurité de la partie Sud à cause des « dahalo » constitue un obstacle à la relance des activités touristiques alors que celle-ci constitue en effet plus de 50 % de la couverture touristique malgache.

Madagascar a besoin de 41 millions de dollars pour mettre fin à l’invasion de criquets. La moitié du pays est infestée, ce qui menace gravement la production alimentaire. Madagascar a besoin d’urgence de plus de 22 millions de dollars d’ici juin pour commencer à lutter contre la terrible invasion de criquets qui menace les prochaines saisons culturales et la sécurité alimentaire de plus de la moitié de la population, indique la FAO.

L’United States Télécommunication Training Institute (USTTI) a sorti son catalogue de formation pour cette année 2013, regroupant plusieurs instructions dans le domaine de la Télécommunication et de la Nouvelle Technologie ou NTIC.

Une fois de plus, la Grande île s’affiche sous les projecteurs du monde entier pour sa biodiversité qui a enregistré deux nouvelles espèces de lémurien, notamment le « Microcebus tanosi » et le « Microcebus marohita ».

Madagascar est quelque peu saturé dans les secteurs jugés porteurs, comme l’agrobusiness alors que l’un des secteurs le moins exploité, parvient à faire 20.000.000 Euros de chiffre d’affaires par an. La création des applications multiplateformes pour les entreprises, pour le commerce en ligne et les jeux en ligne, est en pleine demande sur le marché alors que nous disposons de plusieurs ingénieurs qui se contentent de cybercafés. L’ « Amazonie non exploité » pourrait décrire les opportunités du secteur du génie logiciel, surtout pour les développeurs d’applications en informatique.

Selon la CIRAD, Madagascar, qui la quatrième plus grande île au monde, possède une biodiversité incomparable, offrant aux populations des services essentiels : nourriture, santé, énergie, etc. Cette biodiversité est gravement menacée. Madagascar est l'un des dix « hotspot » ou aire géographique représentative de la richesse en biodiversité.

Les jeunes malgaches sont victimes d’un système éducatif qui ne fait qu’augmenter le taux de chômage. 68% de la population malgache sont des jeunes et 558.000 personnes sont à la recherche d’emplois alors que 7% d’entre eux sont recrutés comme fonctionnaires de l’Etat, selon le ministère de la Population.

La Grande île manque d’industrialisation ! Cette opinion qui provoque plusieurs réactions car en ce moment, des fortunes sont inexploitées selon les experts et observateurs. Récemment avec la découverte d’un bloc de quartz, pesant près de 6 tonnes et dont la valeur est estimée à 400 millions d’ariary à Kinomby, des questions se posent à juste titre. N’est-il pas temps de penser à profiter de ces opportunités au lieu de les laisser aux étrangers ? Selon un économiste, ce ne sont pas les ressources qui manquent. « En ce qui concerne le quartz, nous avons beaucoup de gisements (Mananara Nord, Vatovavy7Vinany, Vakinankaratra, Bongolava, ...). Le quartz est tout d'abord une pierre industrielle pour fabriquer des ornementations. Il y a le quartz piézoélectrique (fabrication de condensateurs, etc.), le quartz optique (fabrication de différentes lentilles et/ou prisme, ...). Ces différents types de quartz existent à Madagascar et méritent d'être exploiter. Maintenant, il nous faut gérer de façon efficiente les stocks de ressources et mettre en place une vraie politique de la filière quartz par le biais d'incitation aux investissements artisanaux et industriels », souligne cet économiste. L’absence d’industrie de traitement facilite les exploitations illicites des ressources naturelles comme le quartz car ce sont les étrangers qui possèdent les outils pour les transformer, qui sont les plus intéressés que les Malgaches pour ne pas dire les responsables étatiques.

L'importation de légumes non conformes, en provenance de Madagascar, est interdite sur le marché réunionnais. C'est ce qu'a affirmé la DAAF (direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) la semaine dernière, à une trentaine d'agriculteurs, venus dénoncer ces importations. Un arrêté préfectoral relatif à cette interdiction a été pris.

Le 26 mars 2013 dernier, TripAdvisor, le plus grand site de voyage au monde, a annoncé les gagnants de la première édition du prix Travellers’ Choice Îles. Basé sur les millions d’avis et opinions des voyageurs du site, le prix récompense plus de 100 îles dans le monde avec des listes de gagnants pour l’Afrique, l’Asie, les Caraïbes, l’Europe, l’Amérique du sud, le Pacifique sud et les Etats-Unis. Parmi ces îles se trouvent NosyBe qui est en 10ème position devant l’Île de Pâques, Chili, et le Koh Tao, Thaïlande. La première position revient à l’île d’Ambergris Caye, Belize.

« Il n’y a pas de développement sans recherche », s’exclame un chercheur malgache. Les recherches scientifiques à Madagascar n’ont pas encore d’importance vis-à-vis des dirigeants de l’Etat qui se sont succédé depuis l’indépendance si on en juge par le budget alloué à ces recherches. En effet, il ne représente que seulement 0,014% du PIB. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Etienne Hilaire Razafindehibe a reconnu qu’il faut promouvoir les recherches scientifiques pour bénéficier d’un développement économique et social, lors de la porte ouverte dédiée aux recherches scientifiques.

Il est maintenant prouvé que parmi les raisons de la dégradation des infrastructures routières à Madagascar, se trouve le surpoids de marchandises que les camions transportent.

Le secteur agricole à Madagascar possède un fort potentiel mais mal exploité en raison du manque de qualité, quantité et d’expertise. Plusieurs organismes investissent dans l’appui des paysans ruraux qui ne savent pas comment améliorer leurs productions à défaut de techniques modernes.

Beaucoup s’interrogent si le personnel des services de la douane malgache est aveugle ou font exprès de ne pas voir les marchandises qui sortent du pays. Il a fallu que les autorités des pays destinataires des marchandises déclarent la présence de ces trafics illégaux pour que tout le monde soit au courant de son existence. Les services douaniers malgaches, eux, les voient comme un gagne-pain. D’après un site d’information « www.zegreenweb.com », un homme de 38 ans a été arrêté alors qu’il tentait de prendre possession d’un sac contenant 54 tortues en provenance de Madagascar, soit l’équivalent de 10% de la population de cette espèce en voie de disparition. La scène, surréaliste, s’est déroulée à l’aéroport de Suvarnabhumi, en Thaïlande. L’homme était déjà connu des services de police thaïlandais, selon le site web, pour trafic d’espèces animales. La jeune femme à qui appartenait le sac, et qui voyageait de Madagascar à Bangkok, a également été arrêtée.

En moyenne nationale et par rapport à la semaine du 18 mars, les prix du riz sont restés stables, voire en baisse, grâce à l’entrée progressive de certaines Régions (surtout les hautes terres) en période de grande moisson.

Grandes et petites entreprises seront servies par le logiciel « Smart Plan Managing » car celui-ci assistera les « managers » à prendre les meilleures décisions dans le but de développer leurs entreprises et d’améliorer l’harmonie au sein celles-ci.

Les victimes du lundi noir ont préféré mettre en veille leur revendication, non pas parce qu’ils ont renoncé, mais de peur que celles-ci soient interprétées comme atteinte à l’ordre public. Dans le contexte actuel, ces opérateurs vont attendre le nouveau gouvernement élu pour relancer leurs dossiers car la HAT a déjà fait preuve de son inanité. Quatre ans après le 26 janvier 2009, les victimes notamment les nationaux, n’ont pas encore été indemnisés à la suite de la destruction de leurs biens par des pilleurs organisés.

Les opportunités d’affaires se tournent vers l’agroalimentaire. La Grande île, avec ses terres arables, présente une grande opportunité pour les investisseurs étrangers dans ce domaine.

Le secteur privé a décidé de poursuivre l’OMERT en justice après la décision de supprimer les « flottes » et d’en fixer les prix. Les opérateurs en téléphonie mobile, en outre, ne sont que complices car certains d’entre eux ont déjà appliqué la nouvelle tarification dès le 1er avril, date de son application.

Plus de 50% de la richesse du pays réside dans le capital naturel ! Le capital naturel de Madagascar, y compris les forets, les aires protégées, les terres agricoles et les ressources halieutiques, représentent l’essentiel de la richesse du pays, sans même tenir compte des ressources minières. En effet, les infrastructures sont peu nombreuses, mal entretenues et la main-d’œuvre est peu qualifiée. Par conséquent, le développement du pays repose sur une bonne gestion afin qu’il puisse se transformer en capital productif ! Pourtant, la réalité est tout autre. Selon le rapport sur l’environnement du « Country Environmental Analysis » ou CEA, « le coût de la dégradation de l’environnement à Madagascar est environ 9% du PIB.

La situation économique de Madagascar donne l’impression de projeter un schéma d’appauvrissement des Malgaches. Avec les 16 millions de Malgaches déjà pauvres, l’on se demande bien, à quand le reste tombera dans la grande fosse de la pauvreté.

Une table ronde a été organisée le samedi 06 avril 2013 dans la salle de spectacle de l’IFM Analakely, dans le cadre de la célébration de la 8ème édition du festival « rencontres du film court » ou RFC. Le thème choisi par les organisateurs du RFC est : « la distribution et l’exploitation des films malgaches », un thème qui a fait monter la tension des producteurs de films et acteurs, contre les responsables étatiques, à savoir le ministère de la Culture, le ministère de la Communication et le « Tiasary » qui est un fonds d’appui à la production de film malagasy.

Les enjeux économiques du secteur agricole sont énormes. Un réel potentiel, mais qui est également le plus négligé aussi. Les étrangers sont les seuls à se préoccuper des bienfaits que l’Agriculture pourrait apporter au pays. La COI et France Volontaire ont pu remarquer les richesses du sol malgache pour prétendre que les enjeux sont énormes. Un événement économique concernant le milieu agricole dans la Grande île s'est déroulé jeudi dernier au restaurant O'FOSA, enceinte Villa Pradon Antanimena. Des conférences, des échanges-débats et des témoignages de volontaires présents, étaient au programme de cette manifestation axée autour du thème : Les enjeux du secteur agricole à Madagascar.

C’est la suite logique des événements. C’est au tour de l’UCTS de réclamer leur part ! Les conjonctures ne cessent de s’empirer pour l’Etat mais peut être qu’Andry Rajoelina trouvera une fois de plus, une solution pour dénouer cette tension des transporteurs suburbains qui réclament le paiement des subventions relatives au maintien des frais à Ar 300.

« Sans les recettes fiscales, nous ne pouvons améliorer la vie de nos concitoyens » ! Ce sont en substance les propos du maire d’Antsohihy, lors de l’installation, jeudi dernier, du nouveau Directeur Régional des Impôts (DRI) de la Région Sofia, en l’occurrence, Ihoby Eddy Ranaivoson, qui sera également en charge de la Betsiboka. « Il représente la DGI dans le Sofia mais aussi au niveau de la Région Betsiboka », a tenu à préciser le Directeur Général des Impôts, Tazafy Armand.

Les soi-disant dispositions fiscales contenues dans la loi des finances pour cette année 2013 sont jugées iniques pour certains investisseurs travaillant à Madagascar mais dont le siège est basé à l’extérieur. Ces derniers doivent payer des impôts intermittents et leurs représentants sont dans l’obligation de publier les résultats financiers pour en déduire l’impôt. Par la suite, ils sont contraints de réviser leurs prestations pour réparer ce surplus. Un risque d’interférence sur l’accord entre les entreprises étrangères et nationales. Les experts de la transcription des lois de finances remarquent que la loi de finances 2013 est en quelque sorte un moyen utilisé par l’Etat pour combler les caisses de l’Etat dès qu’il y a dépenses publiques.

Le 28 mars dernier, la préfecture de la Réunion prenait un arrêté soumettant les produits frais malgaches à une « autorisation technique préalable d’importation ». Un contrôle qui n’est pas pour autant synonyme d’interdiction pour Laurent-Xavier Delmotte, chef de mission d’Enquêtes vétérinaires et phytosanitaires à la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la Réunion) d’après le site www.clicanoo.re. Toutefois, la menace n’est pas écartée et les Réunionnais restent vigilants.

Initié en octobre 2008 par la Fondation GoodPlanet, Air France et le WWF, le Programme Holistique de Conservation des Forêts ou PHCF à Madagascar a pour objectifs, d'appuyer et d'accompagner les communautés locales dans la conservation de l'exceptionnelle biodiversité de Madagascar, la valorisation des ressources naturelles, le développement et l'adoption d'activités alternatives.

Presque tous les usagers ont constaté que l’équipe de dépannage de la Jirama est la plus lamentable de tous les services publics de la Grande île. Particuliers, sociétés et organismes se plaignent de cette qualité de service qui laisse à désirer. Pourtant, c’est la société la plus prompte à réclamer le paiement de ses factures. Le Réseau National de Défense des Consommateurs ou RNDC suggère l’émergence d’une autre société de même objet que la Jirama pour que les usagers tirent avantage d’un service public plus décent. La Jirama se voit être le maître absolu en fourniture d’électricité et de distribution d’eau à Madagascar car, jusqu’à présent, elle jouit d’un monopole dans ce domaine. Plusieurs doléances sont déposées au Réseau National de Défense des Consommateurs (RNDC) concernant cette société d’Etat qui approvisionne en énergie à Madagascar.

Suite à la matinée d’informations qu’a organisé le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR, il semble que les jeunes peuvent bénéficier davantage de formations agricoles pour mieux exploiter les jeunes ruraux en les orientant vers une formation professionnalisante.

Webhelp installe son premier centre d'appel à Antananarivo. Ce site de 250 positions, proposera des prestations de « back-office », de service client et, à terme, de télévente. L' « outsourceur », déjà présent au Maroc (6 000 positions), en Roumanie (700) et en Algérie (200), a choisi Madagascar comme nouvelle destination offshore.

Malgré les efforts consentis par les différentes catégories d'acteurs pour diminuer, voire éradiquer l’exploitation illégale des ressources naturelles, ces méfaits subsistent encore. Parmi les causes se trouve la méconnaissance par les responsables, des lois et réglementations en vigueur surtout pour les espèces protégées d'une part et d'autre part, la difficulté qu'éprouvent ces responsables dans l'identification et la différenciation des espèces. Heureusement, l’Alliance Voahary Gasy (AVG) a dispensé une formation à une cinquantaine d’Officiers de police judiciaire (OPJ). Force est malheureusement de déplorer la perte de l'exclusivité pour Madagascar de certaines espèces et au pire, le risque de leur disparition du territoire national. Une grande perte pour la biodiversité malagasy.

Récemment, le ministre des Finances et du budget, Hery Rajaonarimampianina a souligné que la signature sur les nouveaux billets ne doit en aucun cas alarmer les malgaches car ceux-ci circuleront seulement dans la Grande île et cette signature ne changera ni la valeur ni la crédibilité de la monnaie malgache. Dans un autre temps, les économistes restent subtiles sur leurs avis. « La question monétaire est une question de confiance.

Les agriculteurs de la province de Sud ont été frappés successivement, par les inondations récentes, puis par l’invasion de criquets pèlerins, qui menacent la sécurité alimentaire de l’une des régions les plus pauvres du pays.

Le pétrole : une aubaine ou une malédiction ? On considère généralement que la dotation en matières premières constitue un avantage en termes de développement. Certes, les termes de l'échange peuvent se dégrader mais la vente de matières premières entraîne des rentrées régulières en devises mais, parallèlement, un certain nombre d'effets pervers peut transformer ce potentiel en malheur comme ce qui se passe au Nigéria. La société Pétromad qui dispose du bloc 3 114 dans le sud ouest du pays, a déjà achevé la phase 1 et passé à l’étape suivante. Selon le Dr Emma Roseline Rasolovoahangy de Pétromad, « le pétrole va réduire, voire éradiquer la pauvreté à Madagascar et la Hollande en est un exemple de réussite.

La cérémonie de clôture du 50ème anniversaire du Trésor publiques s’est tenue hier au Carlton Anosy. Lors de cette cérémonie de clôture, le Secrétaire général de l’Association Internationale des Services du Trésor ou AIST, Gilles Berteau a été convié à assister en tant qu’invité exceptionnel.

Lors de la célébration de la 50ème année du Trésor Public, qui a pris fin le vendredi 12 avril 2013 dernier, le directeur général du Trésor, Orlando Robimanana Rivomanantsoa a souligné que des efforts restent à faire pour parvenir à la bonne gouvernance des deniers publics, en vue d’assurer une croissance économique durable pour Madagascar. Plusieurs points ont été mentionnés par le DGT Rivomanantsoa lors d’une entrevue avec les journalistes. Les questions suivantes illustrent les propos de ce dernier sur les points discutés à améliorer. En quelques mots, quels sont les efforts qui doivent être encore entrepris afin de mieux gérer les deniers publics ?

Comme à chaque mois, le CEERE organise une table ronde favorisant le partage et le réseautage des entrepreneurs confirmés et des professionnels entre eux, mais aussi et surtout avec des jeunes étudiants, nouveaux diplômés, porteurs de projet.

Face aux grands problèmes avec les sociétés minières existantes à Madagascar à savoir QMM et Ambatovy, Toliara Sands se veut être un exemple dans le domaine de l’exploitation minière pour donner plus d’avantages aux nationaux. Cette société qui exploite l’ilménite, le zircon et le rutile dans la région Sud de Madagascar est encore en phase d’exploration et a obtenu leur permis d’exploitation l’année dernière. Elle organise une porte ouverte de deux jours qui a débuté hier. Le Grand public est invité à la présentation des études réalisées par Toliara Sands. En ce moment, la société est en phase d’obtention d’un permis environnemental pour pouvoir progresser dans leurs activités. L’Environmental Manager de Toliara Sands, Jocelyn Rakotomalala nous fournit de plus amples explications.

Les billets de 10 000 Ar signés par Guy Ratovondrahona, Gouverneur par intérim de la Banque centrale de Madagascar sont désormais en circulation. Ces billets sont donc utilisables pour des transactions de toute nature.

Le projet Structuration des Orientations Agricoles ou SOA est un projet d’aide aux ménages pour que ces derniers puissent s’acheter des semences. Ce projet concerne 25 communes de ces deux régions du Sud. Le Grand Sud malgache correspond à trois régions administratives : l’Anosy, l’Androy et l’Atsimo Andrefana.

Par rapport à la semaine du 1er avril, à Antsiranana I et dans les régions productrices telles que Sofia et Boeny, le prix du riz blanc a brusquement augmenté en raison d’une baisse de l’offre liée à l’arrivée de la période de soudure et aux difficultés d’approvisionnement. En effet, la quantité de riz en stock au niveau des grossistes a été en baisse suite à la diminution des approvisionnements d’une part, et à la hausse de prix dans les régions voisines (surtout à Sofia, principal fournisseur de DIANA) de l’autre. Les prix en zones productrices sont en hausse de 23% à Andapa et baisse de 11% à Miarinarivo. Cette forte augmentation de prix à Andapa, liée aux pluies apportées par le cyclone Imelda (dans l’océan indien), a rendu difficile les opérations de commercialisation.

Il existe neuf espèces de baobab recensées dans le monde. Six d’entre elles sont présentes uniquement à Madagascar. Les baobabs malgaches sont donc uniques, à l’image de 80% de la faune et de la flore insulaire. Comme beaucoup d’espèces malgaches, ces arbres sont aujourd’hui menacés par une déforestation intensive même si, en raison du peu d’usage dont la population autochtone en fait, les baobabs ont échappé à un abattage massif. Deux espèces sont en voie d’extinction, notamment l’« Adansonia suarrensis » qui est restreint au nord de Madagascar, près d'Antsiranana. Ce baobab de 25m de hauteur et 2 m de diamètre, avec des graines qui sont les plus grosses parmi les baobabs, est le plus menacé.

Rien qu’à voir chaque nuit dans la capitale, les boîtes de nuits sont pleines de touristes et de travailleurs étrangers résidant à Madagascar. A proximité d’eux, des travailleuses du sexe qui n’attendent que leur invitation. Le tourisme sexuel s’est développé à Madagascar à tel point que toute idée de lutter contre celui-ci serait vouée à l’échec. Comment lutter contre le tourisme sexuel si Madagascar fait partie des destinations du tourisme sexuel en Afrique ? Nosy Be fait partie des destinations où le commerce du sexe gagne plus d’ampleur et les jeunes filles qui vivent de ce type de commerce, sont légions. Le tourisme sexuel est, soi-disant interdit dans la Grande Île et puni d’une amende de 2 à 10 millions d’ariary, assortie de 5 à 10 ans d’emprisonnement.

Comme si la présence massive de Chinois à Madagascar ne suffit pas ! La foire de Canton est une grande rencontre commerciale et Madagascar participe à la 113ème session dont la première phase se tient les 15-19 avril, la seconde du 23 au 27 avril et la troisième phase du 1er au 5 mai prochain au Parc d'exposition de la Foire d'Import-Export de Chine à Guangzhou.

Un scandale est en train de se créer sur la situation des étudiants malgaches boursiers en Chine. Un communiqué émanent de l’Ambassade de Madagascar en République populaire de Chine démontre que personne, y compris le président de la Transition, n’a tenu ses promesses vis-à-vis de ces étudiants malgaches en Chine.

Le phénomène de retard économique existe bel et bien dans le monde entier et aussi à Madagascar ! Les économistes de Madagascar et beaucoup d’observateurs des évènements, trouvent que le pays est en détresse ! On ne connaît Madagascar que par sa pauvreté et les millions de dollars d’aides financières reçues mais qui n’apportent rien à l’économie de la Grande île. Les spécialistes de l’économie affirment que les solutions existent pour épauler le pays vers une croissance mais la politique ne fait qu’entraver cette démarche que les Malgaches espèrent tant ! Les économistes malgaches, membres du Centre de Réflexion des Economistes de Madagascar (CREM), semblent attristés, à travers leur constat qui n’est pas du tout plaisant. Mais quand c’est la Banque Mondiale qui a émis le même constat, tout le monde s’est affolé. « Ce fut déjà en novembre que nous avions dit que 86% des Malgaches seront pauvres en 2013 si vous vous souvenez bien, mais personne ne nous a pris au sérieux.

La mise en place des outils scanners fait partie intégrante du programme de réforme et de modernisation dans lequel la Douane malgache s’est engagée depuis 2005. Forte de cette nouvelle acquisition, la Douane malgache est maintenant en mesure de doter la recette des douanes d’Antsiranana, d’un scanner HCV Mobile.

Selon le site www.malango-actualite.fr, la filiale monégasque de la banque française BNP Paribas est accusée d'avoir permis des opérations de blanchiment de capitaux représentant «des centaines de millions d'euros», principalement en provenance de Madagascar mais également d'autres pays africains.

L’apport qu’apportent les produits de la pêche à la population reste insuffisant. En effet, cet apport est moins valorisé et en ce moment car les prix de ces produits sont chers sur le marché. Deux mois après l’ouverture de la pêche crevettière par exemple, l’on remarque que le prix a baissé de 20 000 ariary le kilo à 12 000 ariary actuellement. Une baisse avantageuse pour ceux qui en font un commerce mais cela n’a pour autant pas d’impact sur la consommation des ménages malgaches. Le manque de durabilité dans les projets a conduit à des situations où ce sont les Malgaches qui disposent des produits halieutiques qui en consomment le moins.

Suite à la terrible lutte menée par le syndicat des travailleurs du secteur privé, celle-ci a obtenu gain de cause et a obtenu une hausse de 8%. Donc, si les fonctionnaires ont bénéficié d’une hausse de salaire de l’ordre de 10% sur leur salaire et le secteur privé 8%, l’on sait ainsi que le salaire minimum d’embauche dans le privé qui était à 100 mille ariary s’élève actuellement à 108 mille ariary.

L’Aviation civile de Madagascar va finaliser, avec la Compagnie de sécurité privée et industrielle (CSPI), un contrat d’une durée de 12 ans, portant sur la surveillance et la sécurisation des aéroports. Ce contrat prend la forme d’un BOT (Build, Operate and Transfer) et sera financé par les taxes aéroportuaires. Les principaux investissements concerneront l’achat d’équipements et le recrutement de 500 agents de sécurité. Il est primordial que l’ACM se préoccupe de la sécurité aéroportuaire des huit aéroports car les divers trafics des richesses nationales ainsi que le non respect des textes en vigueur régissant l’aéroport, ont été récemment médiatisés.

Pour être blâmable, un transfert d’employé doit avoir eu pour effet une désorganisation de l’entreprise et non une simple perturbation. Les employeurs peuvent tomber facilement dans le piège de leurs employés si des conditions plus favorables leurs sont proposées dans une autre. Des grognes et des plaintes sont déposées. Toutefois, cette pratique peut être tout à fait légale si aucune « clause de non-concurrence » ou bien une « clause de non débauchage » n’a été rédigée dans le contrat de travail. En tout cas, les offres d’emploi proposant des salaires plus alléchants, favorisent le débauchage ! L’environnement des affaires suit le cours de la vie comme une vague dans un océan agité ! Dans la situation où Madagascar se trouve actuellement, les entreprises ne sont guère à l’abri des incidents comme le phénomène de débauchage ! Certains qualifient cet acte d’illégal comme ce fut le cas avec les stations Dream’in et RTA qui, jusqu’à présent, continuent de se chamailler au tribunal, selon des sources fiables.

Au niveau commercial, la valeur de la monnaie malgache se dégrade de plus en plus car un euro s’échange actuellement à Ariary 2846,19, et le dollar à Ariary 2177,16. A cette vitesse, faire du business deviendra difficile car l’Ariary perd sa face devant les devises étrangères ! Des questions se posent si cette baisse a quelque chose à voir avec les nouveaux billets « par intérim » qui ont circulé dernièrement dans la Grande île.

L'indice des prix à la consommation (IPC) malgache a augmenté de 1,8% depuis le début de cette année, selon l'Institut National de la Statistique (Instat). Cette hausse a été flagrante à Fianarantsoa, avec une augmentation de 2,7% et pour la capitale malgache avec 2% de hausse. La province de Tuléar a affiché une hausse de 1,8% tandis que les 3 autres provinces, de 1,4%.

L’Etat a massacré l’Artisanat en interdisant l’exportation des bois précieux comme le bois d’ébène et le bois de rose. Or le secteur a contribué à une recette importante pour la Grande île. A présent, les artisans sont en difficulté car leurs activités perdent la face devant les importations chinoises. Le ministère pour la Promotion de l’artisanat, en collaboration avec le Centre national de l’artisanat malgache ou CENAM, a décidé de remettre en valeur ce secteur qui est un réservoir d’opportunité pour les Malgaches ! L’artisanat malagasy est en gèle ! Les artisans malgaches se plaignent de la concurrence des importateurs de produits chinois. Charline Razafinirina, directeur d’Appui à l’artisanat au sein du ministère pour la Promotion de l’artisanat, a souligné.

Madagascar possède un gros potentiel en agriculture biologique et qui constitue un grand avantage pour la Grande île. Or ce potentiel est mal exploité malgré la forte demande sur le marché mondial des produits biologiques. Pourtant, le marché extérieur est très exigeant, alors que la plupart des produits malgaches ne respectent pas les normes internationales ISO. De ce fait, une certification biologique est indispensable pour pouvoir conquérir le marché international. Or le coût de cette certification est très élevé et hors de portée des producteurs.

La Commission européenne a annoncé l'octroi d'une aide supplémentaire de 133 millions d'euros à Madagascar. Cette annonce a été faite au cours d'une rencontre à Bruxelles avec des membres du gouvernement malgache pour procéder à la revue à mi-parcours du 10ème FED (Fonds européen pour le développement).

L’invasion de criquets dans presque toutes les parties de l’île commence à être décourageante pour les 13 millions de Malgaches qui sont exposés au risque de famine car c’est la sécurité alimentaire qui est en jeux. La question de priorité se pose car en ce moment, les criquets continuent le ravage des champs de culture. Et durant tout cela, le président de la HAT continue ses tournées régionales d’inauguration. Il y a là, priorité et priorité. Le ministre de l’Agriculture, Roland Ravatomanga a reçu une promesse de la part de la communauté internationale, l’attribution la somme nécessaire pour la lutte antiacridienne mais à condition que l’Etat apportera sa contribution d’une valeur estimée à 7,5 millions de dollars pour la cause. Donc, le déblocage de ce financement d’urgence dépend de la mise en application des conditions imposées par les bailleurs de fonds. Le peuple est en ce moment déconcerté.

« Le débit est bon mais la stabilité est très critique et les tarifs sont extrêmement chers. Nous ne sommes pas concernés directement car notre activité n’est pas attachée sur internet.

Dans le contexte actuel des Malgaches, une possibilité de relancer l’économie est d’appuyer le développement du secteur de l’habillement qui est jusqu’à présent la plus renommée en création d’emploi. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) veut attirer l’attention des décideurs, à savoir la vice-Primature chargée de l’Economie et de l’industrie à chercher à promouvoir le secteur du textile. Ceci se fera à partir d’un contrôle de la chaîne de production, donc relancer la production de coton. Eléonore Rabemananjara, présidente du GEFP Madagascar propose l’intégration verticale afin de faire bénéficier le plus de Malgaches possible. Elle a souligné. « L’intégration verticale commence à la base, c'est-à-dire, des paysans agriculteurs jusqu'à la transformation des matières premières. Si on recommence à produire du coton, il y aura certainement des emplois qui vont se créer et il y aura sûrement de l’amélioration car nous parlons ici de plantations sur de vastes terrains.

L’Office malgache de la propriété intellectuelle (OMAPI) et l’Office malgache des droits d’auteur (OMDA) célébreront le 26 avril prochain la Journée internationale de la propriété intellectuelle (JMPI). Des manifestations ainsi que des conférences débats seront organisées pour l’occasion au vice Primature en charge de l’Economie et de l’industrie, à Anosy.

Le lancement officiel du rapport mondial 2013 sur le développent humain, ainsi que la présentation du rapport mondial 2012 sur ce même développement ont eu lieu hier au Carlton à Anosy. Il s’agit d’une présentation du PNUD, en collaboration avec le ministère de l’Economie et de l’industrie.

Dans le cadre de la célébration du 35ème anniversaire du Centre national de l’Artisanat malgache ou CENAM, l’événement « seho 2013 », qui se déroule en ce moment à la Gare Soarano, a pour objectif de redynamiser cette filière. La présence de l’Ambassade de l’Indonésie a marqué l’événement vu que ce pays est actuellement celui qui tire un énorme avantage de l‘artisanat. D’après l’Ambassadeur indonésien à Madagascar, Artanto Salmoen Wargadinata, le gouvernement doit mettre en relief l’artisanat pour que ce secteur soit un apport économique pour le pays. Copiés de l’expérience de l’Indonésie, il y a des bénéfices économiques que peut engendrer l'artisanat traditionnel, notamment dans les domaines de l'emploi, des petites entreprises, du commerce et du tourisme.

En moyenne nationale, les prix du riz ont été stables par rapport à la semaine du 08 avril. Néanmoins, de fortes fluctuations (à la hausse et à la baisse) ont été observées dans certaines régions.

Selon les experts dans le domaine de l’exploitation de pierres précieuses, semi-précieuses, le secteur présente un grand potentiel pour ses exploitants. Les gisements sont encore jeunes et n’attendent que des exploitants.

Le riz constitue la principale culture vivrière et représente également l’aliment de base de la majorité des Malgaches. Récemment, deux grandes catastrophes, à savoir le cyclone Haruna et l’invasion acridienne d’une ampleur jamais vue sont survenues, mettant en péril le riz ainsi que les autres produits agricoles. La révolution est au rendez-vous et les Malgaches doivent considérer un changement de leur habitude alimentaire et pensez à introduire d’autres produits comme le manioc, le maïs, la patate douce et beaucoup d’autres dans leur consommation. Madagascar importe 172 000 t de riz par an alors que le Sud souffre presque en permanence de la famine, le Sud-Est tombe de plus en plus souvent dans une malnutrition qui ne dit pas son nom.

La campagne de la vanille va commencer au début du mois prochain. Madagascar est redevenue l'origine déterminante pour les prix de la vanille, d'autant que les conditions sont propices à la hausse des prix.

Encore une fois, les réactions ne cessent de fuser de partout ! Il semble que les politiques se soucient peu du danger qui guette le pays, dont l’invasion acridienne, source d’insuffisance alimentaire, l’insécurité qui menace à tout moment chaque citoyen et le pouvoir d’achat des Malgaches qui ne cessent de s’étioler. Hugues Rajaonson du centre de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) dénonce l’incurie des autorités. Il y a des priorités plus absolues que les élections et qui doivent être réglées sur-le-champ. Les économistes sont en colère ! Hugues Rajaonson a souligné que « l'invasion des criquets démontre une fois de plus, l’incompétence flagrante des autorités publiques actuelles. Elles ne savent même pas que l'éradication de l’envahissement de ces insectes fait partie des tâches courantes dont elles ont la responsabilité. A moins que les hôpitaux aux normes ne servent à sustenter les victimes de la famine à venir.

Une baisse a été enregistrée sur les recettes fiscales par rapport à l’année dernière car elle fut de l’ordre de 96,5% en 2012. En effet, les recettes réalisées à ce jour sont de 531 milliards d’ariary sur un total de recettes prévues, s’élevant à près de 634 milliards pour le premier trimestre de l’année, d’après les données de la direction générales des impôts.

Après un silence et une contrainte budgétaire dans leurs actions, la Brigade Anti-Piratage ou BAP sera de nouveau sur pied pour traquer les contrefacteurs d’œuvres artistiques. Un responsable au sein de cette brigade nous en parle. « Nous serons de nouveau opérationnel et à partir de maintenant, nous procéderons à l’assainissement du secteur car il est injuste de voir des œuvres piratées ainsi.

Les modes de développement du Brésil, de la Chine et de l’Inde, ainsi que les réussites moins connues comme celles du Bangladesh, de Maurice et de la Turquie, obligent la revue des idées sur la façon dont le développement humain doit être réalisé à Madagascar. Certains sont parvenus, non seulement à augmenter de manière notable le revenu national, mais aussi à dépasser les performances d’indicateurs sociaux tels que la santé et l’éducation. En général, la question de développement revient à l’Etat et ceux qui y tiennent les rênes du pouvoir. Si Madagascar reste pauvre, les coupables ne sont pas loin car ils sont à Ambohitsirohitra.

Le décret d’application de la hausse de salaire au niveau du secteur privé sera soumis au conseil de gouvernement cette semaine pour qu’elle soit appliquée au mois de mai.

A l’approche des propagandes pour l’élection présidentielle, les soi-disant patriotes qui aiment tant le pays vont tous essayer d’appâter le plus de naïves gens possibles. Ils vont miser sur le fait qu’ils connaissent bien la misère et qu’ils ont la solution en main.

Il semble que tous les secteurs porteurs de Madagascar, restent sous-exploités ou inexploités tout court à cause du manque de compétence ! Par conséquent, ce sont les étrangers qui prennent l’affaire en main ! Le poisson, le crabe, les crevettes et les autres produits halieutiques ne sont guerre exploités de façon rationnelle. Or, ce sont des sources importantes de richesses pour les populations locales et pour le pays tout entier. Comme le cas du « crabe de mangrove », l’on se demande bien si à Madagascar, on est au courant que c’est le plus commercialisé dans le monde. Le crabe de mangrove ou crabe de palétuvier représente un potentiel sous-exploité à Madagascar. A l’instar des autres produits halieutiques, le crabe de mangrove constitue un atout mal-exploité dans la Grande île.

Effet de la crise ou opportunité d’affaires ? Ce sont les deux questions qu’on devrait se poser en ce moment en constatant les offres proposées dans les journaux pour la vente de fonds de commerce. Cette pratique est très connue des grandes filiales étrangères et qui commence également à avoir de l’ampleur à Madagascar.

L’économie africaine commence à être convoitée par le monde entier à cause de sa potentialité en termes d’investissement. Madagascar, avec son potentiel qui n’est pas encore exploité au profit de la population possède cette potentialité. Un pays riche avec une population très pauvre ! L’Africa Global Business Forum 2013 s’est déroulé à Dubaï et a pris fin hier. On attend de rapport concret des missionnaires afin de voir les opportunités de développement pour Madagascar. Une délégation malgache dirigée par le ministère des Affaires étrangères s’est rendue à ce forum. La chambre de Commerce et d'industrie de Dubaï a émis un rapport de recherche commandée récemment, menée par l'Unité de l'Economist Intelligence Unit (EIU) et qui met en évidence le potentiel important en Afrique sub-saharienne.

Selon des sources fiables auprès des opérateurs pétroliers, le prix de l’essence à la pompe n’a point observé de hausse. Pourtant cette hausse aurait dû être appliquée hier, selon les opérateurs pétroliers. Donc, le prix de l’essence reste encore à 3370 ariary, le gasoil à 2730 ariary et le pétrole lampant à 2150 ariary. Selon le comité technique qui se charge de cette procédure, c’est du coté technique que l’on n’a pas pu appliquer la hausse et que le ministère de l’Hydrocarbure, l’Etat et les opérateurs pétroliers n’ont pas pu trouver un accord sur ce problème de hausse à la pompe. Le comité technique donne un mois à ces entités pour trouver un accord et passé ce délai, des mesures seront prises. En effet, le comité technique attend la convocation du président de la HAT pour trouver une solution à ce problème qui semble affecté les opérateurs pétroliers.

La hausse de salaire est accordée, tant pour les fonctionnaires que pour les employés du secteur privé. Toutefois, celle-ci n’a aucun impact concret sur leur pouvoir d’achat. Une réaction d’un économiste a permis de confirmer ces divers propos.

L’environnement des affaires dans la Grande île empêchent les opérateurs économiques de faire leurs business avec sérénité. Pour le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires, représenté par son directeur exécutif, Johasy Raharisoa Eléonore, une stabilité leur permettra d’entreprendre librement leurs activités. LaNation : A l’approche des élections qu’attendez-vous de même que le GEFP du futur pouvoir en place ? Quelles en sont les raisons ?

Depuis mi-mars, la population des districts de Toliara I, Toliara II et de Morombe s'active dans des travaux communautaires sous forme de « vivres-contre-travail » du Programme Alimentaire Mondiale ou PAM afin de se redresser, suite aux dégâts causés par le passage du cyclone tropical Haruna dans le sud au mois de février dernier.

Dans un contexte où le changement climatique peut avoir des effets sur l’environnement et sur tout ce qui en dépend, il est parfois sage de réviser les modes de production. Un projet dénommé « Mahavotra », fut lancé en 2011 dans la région d’Itasy, en partenariat avec Agrisud International et grâce au co-financement de l'Agence Française de Développement, la société Star's Service et la Région Aquitaine. Il vise à évaluer l'impact sur le changement climatique des pratiques agro écologiques et forestières mises en œuvre, en vue d'imaginer de nouveaux mécanismes de financement des pratiques agricoles durables, grâce au « marché du carbone ».

Les autorités malgaches se préparent à payer aux opérateurs pétroliers leurs factures de janvier et février 2013 qui s’élèveraient à sept milliards d'ariary. La hausse du prix du carburant, prévue à la fin du mois de mai, dépendra de ce règlement de dette de l’Etat à l’endroit des compagnies pétrolières.

En seulement quatre ans, plus de 336 000 salariés ont perdu leur emploi. Pour survivre, la majorité d’entre eux ont choisi de se tourner vers les petits commerces, un secteur encore fortement taxé d’informel car la plupart d’entre eux n’ont pas de Numéro d’Identité Fiscal ou NIF.

Un nuage de criquets a masqué le soleil le 4 mai au dessus de la route nationale 35, dans le village de Mandoto, à quelques kilomètres au sud-ouest d’Antananarivo. Madagascar est actuellement la proie des criquets qui ravagent petit à petit, comme le cancer, l’agriculture, et donc l’économie du pays. Selon les estimations de la FAO, si aucune mesure efficace n'est prise pour lutter contre les criquets, d'ici le mois de septembre de cette année, les deux tiers des terres arables du pays seront détruites. Or, les agriculteurs représentent plus de 90% de la population de Madagascar, ce qui les privera de nourriture.

Depuis 2011, le CITE et le GRET accompagnent dans le cadre du projet SERA, les apiculteurs malgaches dans la construction d’un dialogue avec le pouvoir pour résoudre collectivement les problèmes auxquels la filière est confrontée.

La crise dans le pays risque d’être interminable, selon les dernières nouvelles suite à la résolution proposée par le FFKM. Une nouvelle transition risque pour les opérateurs économiques d’être une continuité de la misère qui, non seulement leur affecte, mais également tout le peuple malgache, selon le président du Fivondronan’ny mpandrahara malagasy, Ntsoa Randriamifidimana. Dans un contexte où la problématique repose sur les politiques et leur avidité de pouvoir, il est difficile pour les opérateurs économiques, réels moteurs de développement du pays, de progresser dans leurs activités. Ntsoa randriamifidimanana explique. « Il est clair qu’il doit y avoir une stabilité politique d’abord car la crise touche non seulement les opérateurs malgaches mais c’est tout le peuple malgache qui est victime.

Le Centre de Ressources Scientifiques pour l’Agriculture et l’Environnement ou CERSAE a accueilli la 1ère journée de restitution des résultats préliminaires des neufs projets de recherche financés par le projet PArtenariat et Recherche dans le secteur RURal ou PARRUR de la Coopération française le Jeudi 2 mai 2013 dernier.

Dans le cadre de l’amélioration de la production rizicole à Madagascar, l’utilisation des semences améliorées offrent un avantage dans la production. Les chercheurs malgaches ne cessent de faire des recherches pour améliorer leur productivité et c’est surtout dans ce cadre qu’un expert en semence améliorée japonais est venu prêter main forte.

La richesse d’un pays est toujours calculée par rapport à l’importance de sa classe moyenne. Or la crise a contraint cette classe moyenne à changer fréquemment de lieu d’habitation. La hausse du taux de chômage et la baisse de la consommation font partie également des effets de cette crise. Devenue ainsi pauvre, la classe moyenne ne peut plus participer à la relance de la croissance économique. Martin Ravallion, professeur en économie du Georgetown University de Washington DC, qui a donné une présentation sur le thème au siège de la Banque Mondiale mercredi dernier, souligne que la pauvreté influence la croissance mais elle a besoin d’une « politique anti-pauvreté », pour atténuer les chocs sur les plus vulnérables, donc l’accès aux crédits.

Un événement dénommé « start up week-end » se déroulera dans la capitale d’Antananarivo les 24, 25 et 26 mai prochains. Le « Startup Weekend Antananarivo » donnera une opportunité aux jeunes malgaches pour réaliser leur projet d’entreprise en un temps record, soit un weekend long format de 54 heures. Dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat, Madagascar a besoin de faire une reforme car le manque de financement et surtout l’absence de sérieux des jeunes ont toujours été un obstacle.

Dans le cadre de la préparation de la 8ème édition de la FIM qui se déroulera du 23 au 26 mai au nouveau parc des expositions Forello Expo, les organisateurs de cet évènement se sont engagés dans une grande première, s’agissant d’une entreprise malgache, en programmant une campagne publicitaire audiovisuelle régionale et internationale.

Pour le domaine des affaires, il est question de saisir les opportunités qui se présentent. Paradoxalement, certains hommes d’affaires perçoivent la crise comme une meilleure opportunité d’investissement. Beaucoup de petites boîtes œuvrent en tant qu’incubateur d’entreprises pour exploiter justement des opportunités en temps de crise. L’événement « Startup weekend » sera une plateforme d’opportunité de créer une entreprise en un seul weekend et une possibilité de financement. Une conférence de presse a été organise hier au Centre de Presse malagasy par la société Services, Management and Consultancy ou SMC dans le cadre de l’événement « Startup Weekend » qui se déroulera du 24 au 26 mai 2013 prochain au « Habaka » à Tsimabazaza.

Un nouveau groupe de Volontaires du Corps de la Paix au nombre de 36 vient de prêter serment sous la direction du chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, Eric Wong à sa résidence à Ivandry hier. Parmi des 36 volontaires, 16 d’entre eux s’occuperont de la Santé et les autres interviendront dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture.

Alors que les criquets s’abattent sur Ambositra I et Ambositra II dans la région Amoron’Imania, les essaims continuent leur déplacement pour frapper aux portes de la région de Vakinankaratra. De source auprès de la FAO, la lutte contre l’invasion acridienne ne pourrait commencer qu’au mois de septembre.

Le Commerce Equitable et Solidaire est peu connu des Malgaches. Cependant, il figure parmi les pratiques commerciales du monde. Dans ce domaine, Madagascar a besoin d’efforts. La célébration de la journée mondiale du commerce équitable et solidaire le 11 mai dernier dans l’enceinte de l’entreprise CODAL Ankorondrano, marque un pas vers l’objectif. L’Association Nationale du Commerce Equitable et Solidaire à Madagascar (ANCESM), organisatrice de l’événement, a inauguré officiellement la première boutique « équitable et solidaire » dans la Grande île.

L’invasion acridienne commence à gagner la Capitale. La lutte n’a pas encore été entamée même si la menace est grave. Pour éviter le phénomène d’insécurité alimentaire, la FAO a immédiatement besoin de 22 millions de dollars pour la lutte antiacridienne à Madagascar.

L’entreprenariat est en vogue de nos jours et le milieu rural commence à entrer petit à petit dans le monde des hommes d’affaires. A l’heure où l’on parle, il semble que les opérateurs économiques se tournent vers le monde rural pour se racheter.

La direction du Service vétérinaire du ministère de l’Elevage écarte, jusqu’à preuve du contraire, les rumeurs qui circulent à Ikalamavony sur les causes de la mort des dizaines de bœufs. Les diagnostics sont actuellement en cours. Les éleveurs de cette région font face à de graves problèmes. Le directeur du Service vétérinaire, Marcellin Biarmann a expliqué que les éleveurs doivent consulter périodiquement les vétérinaires pour avoir les médicaments contre les parasites et les tiques qui sévissent. Des bœufs meurent à Ikalamavony. Une épidémie étrange selon les villageois de Tolila où une dizaine d’animaux sont déjà morts à l’heure actuelle. Suite aux rumeurs comme quoi c’est le « cowdriose », une maladie infectieuse causée par la tique qui est la source de l’épidémie, la direction des Services vétérinaires du ministère de l’Elevage ne l’a pas encore confirmée.

La route nationale 5 reliant la capitale de Mananara Nord à la commune rurale d’Antanabe au sud de celle-ci, est endommagée. La population environnante se plaint à cause des obstacles que cette dégradation routière crée pour cette région.

Au-delà de ses considérations économiques, dont dépendent la sécurité et le développement futurs des îles de la région, il apparaît clairement que la démarche de la Commission de l’Océan Indien est surtout politique et diplomatique pour la coopération régionale. La COI a choisi de manifester sa solidarité avec le peuple malgache.

Bons à rien, mauvais à tout ! La crise qui a durée depuis quatre ans a donné une réflexion aux observateurs de l’état financier du pays. Les militaires malgaches sont une des sources de dépenses inutiles de l’Etat. Il y a presque 20.000 militaires dont 300 à 600 haut gradés (colonels etc…), l’on se demande bien à combien s’élève les charges des contribuables pour financer les forces armées ? De plus, quelle est utilité des militaires, de cette pléthore de militaires ? Le pays n’est pourtant pas en guerre. Il est très fréquent de constater que des militaires sont souvent impliqués dans des affaires de braquages depuis 2009. Pourtant, certaines personnes tentent quelquefois de justifier le rôle des militaires en arguant qu’ils assurent la sécurité intérieure alors que des étrangers dominent les Malgaches par la mainmise de leurs propriétés sur plusieurs domaines.

La situation des ressources naturelles comme les mines démontre combien les politiques ont « vendu » Madagascar au détail. Les exploitants miniers malgaches restent bouche bée, face aux agissements des autorités, en vendant comme des petits pains, les parcelles de terre qui regorgent de ressources minières.

Mieux vaux tard que jamais ! Pour la première fois depuis l’indépendance, le secteur privé s’est joint à un commun accord pour avancer un soi-disant « plan de développement économique à court, moyen et long terme de Madagascar », aux nouveaux gouvernements élus.

Croissance rime avec reforme ! Pour que la Grande île compte pour le développement, il est inévitable de procéder à des reformes sur tout le système. Celles-ci sont réalisables selon Hugues Rajaonson, à court terme et tout est à refaire, vu le potentiel de ressource que Madagascar détient et qu'il va falloir un jour valoriser. Si les électeurs votent judicieusement lors des présidentielles et des législatives, le modèle donne une croissance moyenne soutenue d'environ 18% par an sur les 10 prochaines années, sans intervention de bailleurs de fonds. En ce qui concerne le développement - qui concerne le long terme - tout dépend de la restauration d'un environnement favorable aux investissements, c'est-à-dire une confiance totale des opérateurs locaux et étrangers, d’après cet économiste. Sécurisation des capitaux investis, arrêt de toute pression vis-à-vis des opérateurs et bien d’autres, doivent être un point focal.

La situation est de plus en plus critique concernant l'invasion de criquets à Madagascar. Selon les estimations du Centre national anti-acridien (CNA), plus de 2000 hectares de champs ont déjà été détruits par l'invasion acridienne.

Bushveld Minerals est en passe d’acquérir, pour environ 29,39 millions de livres sterling, la société australienne Lemur Resources présente dans l’exploration du charbon à Madagascar.

Face à l’invasion acridienne qui détruit tout, le gouvernement malagasy n’a rien trouvé de meilleure option que d’exhorter la population victime à prendre part à la lutte contre les criquets. Les régimes qui se sont succédé depuis sont la honte de ce pays. Ils n’ont rien fait pour lutter contre les criquets, un grand défi pourtant qui devrait faire la fierté de ces derniers. L’Etat semble paralysé alors qu’il y a beaucoup de solutions, selon Fleury Rakotomalala. Avoir recours aux redevances peut se faire pour lutter contre les criquets. Certain avance : « je suis le problème de ce pays ! ». Non seulement, il est le problème mais la honte de ce pays, tout comme les autres de son espèce ! Les essaims se rapprochent inexorablement de la capitale ! Ils sont à Miarinarivo, dans la région Bongolava et les habitants se plaignent à cause des dégâts causés par les criquets.

Une réussite économique et sociale ! L’initiative du Fivmpama pour l’organisation du « Forum de l’Agrobusiness à Madagascar » a pour objectif de définir les pistes de solutions prioritaires au blocage du développement du secteur et de la compétitivité des opérateurs agricoles et agro industriels malgaches.

Contrat signé entre CI et une communauté de base (COBA). Un « pacte de conservation » permet d’opter pour la conservation, de protéger les ressources naturelles, en échange de bénéfices pour les communautés.

La pêche fait vivre plusieurs ménages dans le district de Minadrivazo. Or ces derniers négligent l’entretien du lac. Le président de la Chambre d’Agriculture de Miandrivazo Naina Razafinjatovo a expliqué que les pêcheurs ont souvent tendance à attendre quelque chose de l’Etat et ne prennent pas d’initiatives. Les poissons de Miandrivazo risquent de disparaitre si les problèmes d’entretien du lac ne sont pas résolus dans un bref délai. Les fameux poissons du district de Minadrivazo sont menacés de disparition à cause de la négligence des pêcheurs et de la population en général. La Chambre d’Agriculture se trouve dans une situation difficile, face à l’ampleur de l’enjeu rencontré par le district. Naina Razanfinjatovo, président de la Chambre d’Agriculture de Miandrivazo a expliqué.

Comment les consommateurs accepteront la hausse du prix du carburant ? Le président du Groupement Pétrolier des Gérants Libres des Stations Services ou GPGLSS, Martin Rakotozafy a annoncé qu’il faudrait appliquer la vérité des prix au niveau des carburants. Ainsi, la hausse de 500 ariary sera certainement appliquée d’ici quelques jours. Les revendications des pétroliers ne cessent d’augmenter alors que l’Etat ne fait qu’esquiver la question. Les usagers restent sans parole voyant ce grand débat qui déterminera leur sort. « Je ne comprends plus ce qui se passe réellement avec le prix du carburant demandé par les opérateurs pétroliers et le projet de l’Etat de maintenir le prix du carburant.

Dans des situations de crise, plusieurs pensent que lancer une affaire est un risque à éviter. Or, tout le monde ne partage pas le même avis. Un évènement baptisé « startup weekend » se déroulera du 24 au 26 mai 2013 prochain.

La société chinoise Madagascar Wuhan Iron and Steel Corporation (WISCO), titulaire des permis miniers n°37498 et 37499 suite à un appel d’offres lancé par le gouvernement malgache en 2008, exploitera pendant 30 ans les gisements de fer de Soalala qui comportent environ 350 millions de tonnes de réserves dans les régions Boeny et Melaky de l’Ouest de l’île. Un port gigantesque, d’une capacité de 150 000 tonnes, nécessitant un tirant d’eau d’au moins 18m, sera construit pour l’évacuation du minerai de fer vers la Chine et deviendra le plus grand port de Madagascar. Le Collectif TANY s’inquiète toutefois de la grande discrétion qui entoure l’évolution du projet et surtout des conséquences négatives qui ne manqueront pas d’en résulter pour les zones concernées et les riverains.

Une des questions souvent soulevées par les observateurs reste le cas des producteurs malgaches qui n’arrivent pas à sortir de la pauvreté, faute de débouché pour leurs produits. Selon les experts, l’approche par filière ou bien le marché inclusif s’avère être une option meilleure pour les paysans.

La maladie des points blancs, plus communément appelée « white spot », est une maladie des crustacés non transmissible à l’homme. Partout où elle sévit dans le monde, elle a eu des effets dévastateurs sur les productions aquacoles de crevettes. Ce virus a été détecté pour la première fois en 1992 en Asie. Il s’est ensuite propagé sur tous les continents pour atteindre l’Afrique de l’Est, avec les premiers cas identifiés au Mozambique, en 2011. Le virus a été détecté en avril 2012 sur les côtes malgaches. Un virus qui a créé la panique au sein des éleveurs.

Une division entre les entreprises membres du Groupement des Aquaculteurs et des Pêcheurs de Crevettes de Madagascar ou GAPCM semble porter atteinte aux objectifs de l’association qui œuvre dans la culture de crevette. Le président de ce groupement souligne qu’il n’y a point de discorde au sein de l’association mais c’est plutôt l’approche au niveau des méthodes qui pose problème.

Les professionnels et les cybercafés ont été privés de connexion internet sur certaines parties de l’île hier après-midi à cause d’une fibre optique endommagée dans le Sud, selon des sources. Les opérateurs téléphoniques dans la Grande île se vantent toujours d’offrir une meilleure qualité en termes d’internet alors que les services ne correspondent pas du tout à leur spot publicitaire.

Dans un contexte où les banques limitent leurs crédits, le « crowdfunding » ou financement participatif apparaît comme un levier de mobilisation supplémentaire dans un esprit de réappropriation citoyenne du financement de projet. A ce titre, le « crowfunding » est un outil potentiellement efficace pour le développement des entreprises considérées comme « start up ». Une plateforme est en cours de développement afin que les porteurs de projets puissent démarrer leurs entreprises. Dans le cadre de l’évènement « start up weekend » qui se déroulera ce weekend, un « pre-event » a été organisé hier dans la salle de conférence de l’Institut Médicale de Madagascar.

Financer la création d’un restaurant, une poissonnerie ou la vente de charbon de bois... Les possibilités offertes par les microcrédits sont vastes à Madagascar, où les habitants subissent les effets néfastes d'une crise sociopolitique qui dure depuis 2009.

La première centrale thermoélectrique à biomasse, a été mise en route dans la commune rurale d’Andaingo en septembre 2012. Cet équipement unique produit une électricité deux fois moins chère qu’un groupe électrogène marchant au gazole à partir du bois issu des plantations d’eucalyptus locaux, selon le CIRAD.

Dans un monde où la nouvelle technologie est à son plus haut degré, le high-tech s’intègre dans le commerce, permettant à toute entreprise l’utilisant, d’avoir plus de rendement. La modernisation des activités à but lucratif n’est pas encore vulgarisée dans la Grande île, sauf par les grands projets notamment miniers. Wisedesign Madagascar veut apporter son expertise dans ce domaine en étant un accompagnateur de projet. C’est aussi une opportunité pour les Malgaches d’acquérir des formations sur l’automatisation. Mahefa Rakotoarisoa de Wisedesign Madagascar explique dans une interview sa vision.

La 8ème édition de la Foire Internationale de Madagascar a ouvert ses portes officiellement, hier au Parc des exposants « Forello Expo » à Tanjombato. Cet événement économico-commercial de quatre jours, le plus grand de la région du sud-ouest de l'Océan Indien, a déployé une campagne de communication exceptionnelle en faisant une promotion commerciale mondiale d’un produit purement Vita Malagasy (Fabrication malgache) dans des chaînes de télévision internationales.

Le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR, à travers le Réseau des Observatoires Ruraux et en collaboration avec le ministère de l’Elevage, organisera la matinée du développement rural qui se tiendra ce vendredi 31 mai 2013, à partir de 08h30 à la Grande salle de la Vice-Primature chargée de l'Economie et de l'Industrie (VPEI) à Anosy.

Le Groupe de l’AFD à Madagascar qui participe à l’aide budgétaire des porteurs de projets nationaux et internationaux, appuie l’élaboration et la réalisation de politiques sectorielles, soutient le développement du système financier et des entreprises, et accompagne les initiatives des ONG. Pour avoir une coopération entre les entreprises malgaches et réunionnaises, l’AFD met à disposition de ces dernières, l’accès au financement pour les réaliser. Un des grands défis pour les entreprises malgaches reste le développement de leurs activités vers des horizons plus rentables. Il semble que seuls les étrangers sont au courant des activités de l’Agence Française de Développement et des opportunités que celle-ci pourrait apporter aux entreprises malgaches.

Par rapport à la semaine dernière, au niveau national, le prix moyen du paddy a baissé de 3% suite aux récoltes de la grande moisson, selon le rapport hebdomadaire de l’Observatoire du Riz. Par contre, de fortes hausses ont été toutefois enregistrées dans la partie Ouest, suite au passage des criquets.

En comparaison avec les pays anglo-saxons ou nordiques, le mécénat en faveur du développement durable est encore trop peu développé dans la Grande île qui, dorénavant, dépendra des aides étrangères.

Force est d’admettre que le régime de transition dirigé par Andry Rajoelina minimise le sort des Malgaches, surtout ceux en dehors de la capitale. Face à l’ampleur des attaques des criquets dans, il semble que la politique reste la priorité. Pourtant, les criquets se trouvent dans la ville d’Antsirabe au moment où l’on parle. Madagascar dispose encore de la totalité de l’argent provenant de la vente d’Air Force 2 selon les propos du président de la Transition. Le monde rural et les économistes ont été étonnés de constater à quel point Andry Rajoelina se fiche de l’ampleur des attaques des criquets migrateurs.

La Foire Internationale de Madagascar s’est clôturée hier après avoir ouvert ses portes le 23 mai dernier. En quatre jours, l’espoir d’un développement économique durable a lieu d’être car les exposants nationaux et internationaux ont eu l’occasion de se rencontrer.

a deuxième édition du salon International Tourism Fair Madagascar ou ITM 2013 se déroulera du jeudi 30 mai au samedi 1er juin 2013 à l'hôtel Carlton d'Antananarivo. Une semaine décisive pour les opérateurs dans le tourisme car un salon comme celui-ci est une opportunité de nouer des relations professionnelles avec des géants du métier.

L’événement « Start up weekend » fut un franc succès car il a donné naissance à plusieurs projets qui seront prochainement mis sur chantier. Des jeunes entrepreneurs ont répondu à l’appel des organisateurs de relever les défis pour créer un « business model » en seulement 54 heures. Un projet de création et production de jeux vidéo 100% malgache a remporté le premier prix et ce projet vise le cadre international. La remise des prix a eu lieu dimanche 26 mai 2013 dernier au Habaka Tsimbazaza.

Grâce à l’évolution de la technologie, la création de site web à Madagascar n’est plus rare. Les techniciens malgaches commencent à devenir des experts dans le domaine. Cependant, il reste encore des efforts à fournir dans le domaine.

Le rapport de l’Observatoire du Riz « HoRIZons » n° 50 montre que de janvier à mars 2013, les prix ont été relativement stables, suite à une bonne récolte asiatique et à une importante disponibilité des quantités en stock.

Malgré les efforts que les responsables auprès de l’union des coopératives de transport urbain ont déjà entrepris, les taxi-be semblent revenir à leurs mauvaises habitudes concernant la qualité de service. Ils recommencent à ne plus respecter les directives que leurs coopératives ont prescrit. L’on se demande si ces diverses coopératives s’acquittent bien de leur fonction ou si ce sont les taxi-be qui passent outre des recommandations.

L’hôtel Antsanitia Resort à Majunga conjugue développement durable et hôtellerie de qualité. En harmonie avec son environnement, il gagne en notoriété internationale et vient de se voir récompensé par le Prix d’excellence 2013 de TripAdvisor Business.

Comme chaque année, une délégation du Club Export Réunion s'est déplacée à la Foire internationale de Madagascar, manifestation économique incontournable pour les échanges entre les deux îles, du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2013.

Le salon international du tourisme ou ITM 2013 s’est tenu hier au Carlton Anosy en présence des autorités locales à savoir le ministre du Tourisme malgache. La cérémonie a été des plus franc succès car les parties prenantes ont été fières de présenter la Grande île comme un point de départ pour la région de l’Océan Indien qui dépend de la Grande île.

D’après le Wildlife Conservation Society ou WSC, le trafic de tortue sur le marché noir est devenu hors contrôle. WCS interpelle ainsi les autorités de prendre des mesures drastiques à l’encontre de ce trafic.

La 81ème session générale de l'Assemblée mondiale des Délégués de l’Organisation mondiale de la santé animale ou OIE se déroule en ce moment à la Maison de la Chimie Paris en France.

Le système d'étoiles de classification est commun pour donner un avis sur les hôtels et de les classer parmi les hôtels luxueux. La Grande île ne possédant pas encore de système de notation pourrait néanmoins rendre la visibilité des hôtels. Sen Ramsamy, Directeur du département Hôtel, tourisme et loisir de KPMG, dans un interview, a donné plus de précision sur l’importance de la classification hôtelière en vue d’un développement du secteur.

Le Ministère du Commerce et le Ministère de l’Agriculture organisent, durant ces deux jours le 30 et 31 mai 2013 à l’Hôtel Ibis Ankorondrano, un atelier pour la mise à jour et l’élaboration des règlements techniques des produits riz, maïs, oignon, et grains secs (pois du cap, black eyes, arachide).

Le secteur privé n’a eu de cesse de dénoncer la dégradation de la situation économique et sociale au cours de ces 4 années de crise. Les chiffres sont alarmants, avec plus de 300.000 demandes d’emplois supplémentaires et les trois quart de la population vivant sous le seuil de la pauvreté. Cette paupérisation s’est accompagnée d’une dégradation de l’environnement des affaires, caractérisé par l’insécurité physique, juridique et fiscale. Sur ce, le secteur privé décide de ne plus payer leurs impôts à la caisse de l’Etat mais vont les placer dans une caisse de dépôts et de consignation, avant el rétablissement de l’Etat de droit.

Près de 85% des Malgaches vivent en milieu rural et tirent une partie de leurs revenus de l’élevage. En raison de son importance sociale et économique, l’élevage doit être au cœur des efforts visant à améliorer les moyens d’existence des ménages ruraux malgaches selon la Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR.

Dans le cadre de l’évènement « International Tourism Fair » ou ITM 2013, les acteurs ont compris l’enjeu d’avoir un tourisme durable comparé à la réalité. Des assises ont été organisées afin de voir comment apporter une amélioration dans le secteur. Il a été constaté qu’il y un énorme manque de compétence touristique, notamment au niveau des personnels. Beaucoup de points ont été discutés mais d’un même accord, les acteurs ont acceptés qu’il y a lieu d’une reforme sur la formation professionnelle dans la Grande île.

Le Président de la Région Réunion, Didier Robert, a placé son déplacement à Madagascar sous le signe du tourisme et des enjeux économiques pour mieux accompagner les entreprises réunionnaises sur le territoire de Madagascar. Lors de son déplacement, il s’est entretenu avec le Premier ministre Omer Beriziky, qui trouve qu’il y a lieu de renforcer les liens dans l’intérêt des populations respectives.

Il a fallu que les criquets migrateurs menacent la capitale pour que l’Etat daigne débloquer un fonds d’urgence de deux milliards d’Ariary en attendant le déblocage des cinq millions de dollars de la Banque Mondiale à gérer par la FAO.

Les opérateurs du secteur privé, la semaine dernière, ont exprimé leurs lassitudes face à la situation sociopolitique qui a des répercussions négatives sur leurs activités. Il est toutefois important de souligner que si le secteur privé décide de ne pas verser leurs contributions fiscales, l’administration aura un grand problème entre les mains. Avec quels argents l’Etat va-t-il payer les fonctionnaires et entretenir le déroulement des affaires de l’Etat ? Les réactions sont orientées vers la possibilité d’une explosion sociale si la situation n’évolue pas.

Un bilan des principaux résultats du projet « Bassins versants et Périmètres irrigués » dans le Lac Aloatra ainsi que des témoignages des acteurs et bénéficiaires, avec une réflexion sur l’avenir du développement de cette zone, essentielle pour la sécurité alimentaire du pays, ont été tenus depuis hier à la salle de conférence de l’IFM Analakely.

L’afflux des inventions liées aux commerces et surtout l’intégration des nouvelles technologies dans ces procédés restent incontournables pour un pays en voie de développement.

Le développement des affaires liées aux nouvelles technologies est au sommet de la mondialisation. Or la Grande île semble à la traîne, faute d’acteurs. Harinjaka Ratozamanana et Thierry Ratsizehena de l’ONG Habaka ont partagé leurs visions sur les enjeux du marché liés aux nouvelles technologies et surtout le manque de capital humain pour son développement à Madagascar.

Dans le contexte actuel où la difficulté de gérer toute rentrée d’argents se fait ressentir pour chaque ménage pour joindre les deux bouts, un besoin d’épargner est plus qu’indispensable.

Cette lutte, çà passe ou çà casse ! Les douaniers et les agents du fisc ont donné 48 heures au ministère des Finances, par l’intermédiaire d’un préavis pour réclamer le maintien du paiement de leurs indemnités et autres avantages suspendus par l'Etat malgache, ainsi que le paiement des impayés sur des droits acquis depuis l'année 2004.

C’est le tour du ministère du Tourisme maintenant. Les grèves commencent à faire éruption dans toutes les administrations publiques. Le syndicat des employés du ministère du Tourisme a manifesté son mécontentement face à la situation actuelle de ses membres. Les primes promises par le ministre du Tourisme Jean Max Rakotomamonjy lors de la présentation de vœux 2013 n’ont pas encore été payées intégralement. Le syndicat réclame le paiement de leurs primes annuelles depuis 2012.

La cinquième édition du Café TIC à Salle de l'Horloge du Café de la Gare à Soaranao a été axée au développement des startups TIC. C’est en effet la première partie d'un cycle de Café TIC axé sur les startups web et technologiques.

L’activité de l’élevage intéresse près de 71,7% des ménages malagasy et 83,8% des ménages agricoles.

Le Cercle de Réflexion des Economistes de Madagascar ou CREM apporte ses analyses face à l’ampleur de la situation avec les diverses grèves, revendications et manifestations. Plus rien ne va à Madagascar. Ainsi, pour retrouver un nouveau souffle, il faut tout refaire et asseoir une vraie politique économique. Hugues Rajaonson, membres fondateur du CREM explique l’origine des diverses tensions actuelles.

La Banque mondiale a toujours souligné que les aires protégées, bien qu’elles ne soient pas le seul mécanisme de sauvegarde de la biodiversité, constituent la pierre angulaire dont chaque État doit tenir compte pour l’atteinte des objectifs de maintien et d’utilisation durable de la biodiversité. La Fondation des aires protégées de Madagascar consacre cette année, 1,25 millions de dollars aux aires protégées, ce qui représente une hausse de 25% par rapport au financement de 2012. Les parcs nationaux d'Andohahela dans la région de l'Androy et de Ranomafana, qui couvrent respectivement 76 020 hectares et 41 601 hectares, vont bénéficier désormais de ce financement.

Les transporteurs œuvrant dans tout Madagascar sont étonnés par la hausse brusque de 18% des impôts relatifs au transport public et aussi des assurances. A l’heure actuelle, les transporteurs sont contraints d’accepter la hausse de 15% alors que l’assurance MAMA, mutuelle des transports publics, passe son temps à les esquiver lors des demandes de remboursements des charges en cas d’accident corporel. La décision est contestée.

D’après le rapport du PNUD, Madagascar n’atteindra pas les objectifs du millénaire de développement pour 2015. Un besoin d'environ 219,6 millions de dollars par an pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD 7) en matière de l'eau, hygiène et assainissement, est indispensable selon l'organisation internationale WaterAid. Un nouveau délai, en 2030, s'offre à la Grande Ile pour améliorer l'accès de la population à ces droits fondamentaux.

Opter pour la sécurité ou se faire arnaquer. Tel est la question souvent posée lorsqu’un transfert de propriété a lieu. Pour la plupart du temps, les notaires, connus sous l’égide d’expert de l’immobilier, sont écartés car ils sont pour les particuliers un surplus de coût.

Faire de l'Afrique un partenaire pour le commerce électronique, tel est le but de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE) qui constitue un cadre d'échanges et de partage en matière de facilitation du commerce. Le continent africain, y compris Madagascar, est devenu le centre d’intérêt des investisseurs surtout pour le développement de ce qu’on appelle le « e-commerce ». Tout s’achète en ligne à présent. Donc, l’Afrique doit axer son développement sur le commerce électronique. D’ailleurs la conférence internationale sur les guichets uniques se tiendra à Madagascar. Le concept de « guichet unique électronique » se répand de plus en plus, faisant quasiment l’unanimité quant à son efficacité en tant qu’outil de facilitation et de soutien de l’économie. La Conférence internationale sur les guichets uniques se tiendra dans la Grande île, notamment au Carlton Anosy, les 16, 17 et 18 septembre 2013.

Le potentiel économique de la Grande île est énorme, rien qu’à voir l’affluence d’étrangers. La situation des Malgaches ne s’est jamais pourtant améliorée. Au contraire, la pauvreté des ménages ne fait que toucher plus de gens et les effets sont palpables.

Il semble qu’à force de se plaindre, les populations victimes de l’attaque des criquets migrateurs ont trouvé le moyen de la basculer à leur avantage. Une activité commerciale à partir de criquets fut née récemment dans les localités où ces insectes font ravage. Les populations ont fait de leur mieux pour chasser les sauterelles.

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’artisanat, le ministère pour la Promotion de l’artisanat a déjà commencé la sienne, le 06 juin pour prendre fin le 12 juin. Le ministre Elise Alibena Razafitombo a procédé à la visite des quelques régions puisque la célébration a touché presque toute l’île, notamment à Antsirabe, Toliara, Manakara, Mahajanga, Antsiranana, et Toamasina. A l’endroit des artisans, le problème reste toujours le même depuis des années : l’écoulement des produits. Les artisans ont du mal à vivre de leur métier.

En temps de crise comme celui que vit Madagascar, beaucoup ont souffert. Il semble que beaucoup de ménages malgaches s’adonnent aux crédits et dettes pour faire face à la vie.

Il semble que les chèques carburant ne sont pas utilisés à bon escient au sein de divers ministères publics.

L’informel a pris de l'ampleur au point de concurrencer, à son avantage, le secteur formel. La baisse sans cesse croissante du pouvoir d'achat des salariés leur incite à rechercher des revenus complémentaires dans le secteur informel pour joindre les deux bouts. Beaucoup pratiquent de petits commerces pour survivre. Il y a quasiment de petits commerçants dans toutes les ruelles dans capitale. Ce secteur de petits métiers et services est composé principalement des coiffeurs, cordonniers, laveurs de véhicules, chargeurs d'automobiles (Dockers), marchands ambulants, tailleurs, ajusteurs, boutiquier, vendeurs de produits médicaux traditionnels, tireur de charrette. Beaucoup ont même eu l’occasion de rencontrer des gens qui vendent à même le sol, des friperies d’enfant à des prix vraiment dérisoires.

Il semble que les caisses de l’Etat vont être vides à la fin de cette année 2013 à moins qu’elles ne le soient déjà.

A l’aube où l’entreprenariat devient une arme contre la pauvreté, se former pour mieux comprendre les dessous du marché semble opportun.

Il semble que l’Etat tente de mobiliser ses forces pour sommer les opérateurs du secteur privé à payer leurs impôts et taxes dans les caisses de l’Etat. La direction générale des impôts ainsi que l’inspection générale de l’Etat ont tous deux sommé de sanctionner le secteur privé en cas de refus de coopérer. La tension est montée d’un cran en ce moment car les affaires politiques s’aggravent, créant une guerre froide entre l’Etat et le secteur privé.

A l’occasion des fêtes nationales, les pétards ont toujours fait partie des festivités. Ceux qui sont dans le marché des feux d’artifice et des pétards y trouvent pleinement profit car c’est une saison qui ne se tient qu’une fois par an. Les Malgaches achètent beaucoup de pétards lors des fêtes nationales. Pour cette année 2013, le ministère de l’Intérieur et la Commune urbaine d’Antananarivo ont interdit la vente et l’allumage des pétards pour des raisons de sécurité. Or, les vendeurs ne cessent d’augmenter dans les rues de la capitale.

Pendant que la politique envahit les médias, la facture de la Jirama, elle, est en train de délestée dangereusement le portefeuille des ménages malgaches qui commencent à ne plus comprendre vraiment ce qui se passe.

Face à l’invasion des criquets migrateurs qui font des ravages dans le pays depuis plusieurs mois déjà, le Conseil des ministres a décidé de débloqué un fonds d’urgence de 2 milliards d’ariary pour commencer la lutte.

Outre l’adoption en Conseil des ministres du 12 juin dernier de l’adoption de textes réglementaires, notamment l’approbation du projet de loi relatif aux privilèges statutaires des anciens présidents de la République et anciens chefs d’Etat et du projet de loi régissant la vacance de la présidence de la Transition, il a été également question de nominations aux hauts emplois de l’Etat dont les administrateurs de la Banque Centrale de Madagascar. Un proche parent de Mialy Rajoelina en fait partie.

Une des grandes menaces dans le milieu du TIC est l’arnaque via internet. La Grande île commence à briller dans ce domaine car il existe des agences qui vendent de faux avis pour le compte de prestataires de tourisme, restaurateurs et hôteliers pour augmenter leur popularité ainsi que leur image.

La situation à Ivato, avec la mise en place de la redevance de sûreté aéroportuaire, a créé non seulement des polémiques mais des tensions entre la société perceptrice et les usagers notamment, les opérateurs économiques. Ces derniers, effectuant des va-et-vient entre la Grande île et l’étranger, souffrent car les finances sont les plus touchées. Samedi dernier, le secteur touristique, par l’intermédiaire de l’Office National du Tourisme à Madagascar ou ONTM, a émis un communiqué réfutant la perception de la redevance de sûreté aéroportuaire ou RSA auprès des usagers

L’Afrique subsaharienne bénéficiera d’un flux d’investissements étrangers à hauteur de 53,6 milliards USD jusqu’en 2015. Madagascar n’en fera pas partie compte tenu du climat d’incertitude dans le pays, selon la Banque mondiale.

La Jirama a adopté une nouvelle forme de procédé pour toute coupure d’électricité. Ainsi, les responsables auprès de cette société d’Etat jugent inutile d’émettre par voie d’affichage ou radiodiffusée une coupure de courant quand bien même qu’il s’agisse d’un délestage.

L’économie malgache est très fragile et sa capacité à absorber des chocs additionnels est au plus bas. Dans les années 60, Madagascar figurait parmi les pays africains les mieux lotis, avec une élite instruite, des institutions solides, une infrastructure de bonne qualité et un revenu par habitant supérieur à la moyenne de l’ensemble des pays en développement. Des crises à répétition et des décennies de mauvaise gestion de l’économie lui ont fait perdre ce prestige.

Suite à la conférence de presse du 31 mai 2013, le secteur privé avait coupé tout contact institutionnel pour monter publiquement leur désaccord face à la situation dans le pays.

L’utilisation de l’internet de nos jours se tourne vers des opportunités d’affaires pour les jeunes et pour ceux qui le maîtrisent. C’est un système qui compte un nombre d'adeptes en croissance constante, étant donné sa rentabilité et sa flexibilité.

Les actualités politiques dans le pays empêchent les Malgaches de savoir l’ampleur et les enjeux des attaques de criquets migrateurs. Selon le CIRAD ou Centre International de Recherche Agricole pour le Développement, Madagascar est confronté à une invasion acridienne qui menace sérieusement les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de la population rurale. Les scientifiques interpellent la communauté internationale sur ce phénomène récurrent.

De part ce projet, dont le lancement officiel s’est déroulé hier au Carlton Anosy, le monde de la télécommunication connaîtra une ère nouvelle car les diffusions ne seront plus analogiques mais numériques.

L’afflux des offres commerciales notamment dans les technologies nouvelles comme les « ordinateurs pour tous » et les tablettes PC démontre que la Chine demeure une des destinations commerciales pour Madagascar.

Le groupement des opérateurs économiques de Maroantsetra hausse le ton contre le désenclavement de la région car les infrastructures de transport sont dégradées. Les activités économiques de cette région sont en difficulté et les opérateurs économiques interpellent les responsables étatiques sur la dégradation des routes et surtout celle de la piste d’atterrissage. Beaucoup dépend de ces infrastructures et que l’Etat doit y trouver la solution au plus vite.

Le prix moyen du paddy a haussé de 3% durant les deux dernières semaines observées surtout à Sofia et SAVA par l’Observatoire du Riz.

Les opérateurs touristiques de la région de Maroantsetra ont manifesté leur étonnement face à l’interdiction de l’association « Madagascar National Park » concernant la visite nocturne dans le Cap Masoala.

Madagascar arrive à la croisée des chemins concernant l’internet et les opportunités d’affaires que celui-ci offre aux Malgaches. C’est lors de l’événement « Café Tic » organisé par l’ONG Habaka, mercredi 19 juin dernier au Café de la gare à Soarano que ces opportunités d’affaires ont été présentées ainsi que des astuces pour bien réussir son affaire dans l’internet.

Un représentant de la société civile de Maroantsetra a accompagné la délégation des opérateurs économiques de Maroantsetra afin de dénoncer aussi les injustices subies par la population, dans ce petit coin de la Grande île.

Selon des sources auprès du secteur privé, de nombreuses entreprises, par solidarité au mouvement de protestation contre la situation politique chaotique actuelle, ont choisi de ne pas payer leurs TVA au fisc.

Les attaques de criquets menacent les moyens de subsistance de plus de 13 millions de personnes à Madagascar, dont 9 millions vivant de l’agriculture. Depuis plusieurs années, les paysans ont été plus ou moins délaissés par les responsables car les luttes antiacridienne précédentes n’ont abouti à rien. La population acridienne augmente chaque année alors que le budget alloué du ministère de l’Agriculture pour cette année 2013 n’est que le 1/5 de celui de 2009.

Les entreprises du secteur privé ont reçu des soi-disant intimidations de la Direction générale des Impôts face au gel de la TVA.

Opportunité ou excès ? Un phénomène un peu surprenant se déroule en ce moment dans la ville de Toamasina car les commerçants vendent les bougies de 500 à 1000 ariary l’unité, selon la taille. Pourtant, normalement, une bougie se vend à 300 ariary.

Les pêcheurs de la région de Maroantsetra se disent victimes de l’accaparement des poissons par les grands bateaux de pêches industrielles. Ceux-ci semblent ne pas respecter leurs zones de pêches circonscrites par les autorités malgaches, d’après les natifs de la région. A part le problème d’enclavement que Maroantsetra fait face, un des moyens de subsistance qui n’est d’autre que la pêche est menacé.

Cette semaine sera marquée par un atelier national sur l’avenir de la filière vanille dans le pays. Cet atelier durera 6 jours et se tiendra à Sambava.

Le Trésor public va lancer dans un mois la carte de carburant pour remplacer les chèques carburant ou CCAL. Des millions d’Ariary sont perdus chaque mois par le Trésor public à cause de la mauvaise gestion de ces chèques carburant.

Les opérateurs économiques réunis dans la Chambre de Commerce de Tamatave estiment que la redevance de sûreté aéroportuaire (RSA) ruine l’économie de la ville. La décision de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) d’instaurer des guichets uniques afin de percevoir les taxes est aussi jugée arbitraire car les opérateurs économiques dans la Grande île n’ont pas été consultés. Le secteur privé a été berné. La perception de cette taxe de sureté pourrait nuire aux activités dans la capitale économique de Madagascar.

La ville de Tamatave est au cœur d’une tension qui oppose la société Enelec et la Jirama. Il est connu à présent qu’Enelec, fournisseur d’électricité pour la Jirama dans la ville de Tamatave, est à présent dans l’incapacité de fournir cette énergie faute de moyen financier.

L’ONG l’homme et l’environnement a organisé une conférence de presse au centre de presse à Antsakaviro hier pour fêter ses 20 ans d’existence dans le pays. L’ONG a été fondée en 1993, et s’est spécialisée notamment dans le développement durable et la préservation de la biodiversité par l'implication des populations locales défavorisées.

Difficile d’affirmer si Madagascar est le pays où les camelots sont envoyés pour écouler des produits comportant des vices cachés, toujours est-il que les gadgets de nouvelles technologies commencent à inonder le marché local. Seulement, la plupart de ces gadgets sont des marchandises de piètres qualités. Leur coût est à la portée des ménages malgaches mais plusieurs d’entre eux ne marchent même pas. Plusieurs personnes se plaignent car les vendeurs de ces petits gadgets semblent les bernés en leur vendant des camelotes.

Face au grand problème de réchauffement climatique et de ses impacts négatifs, le monde est conscient des efforts qu’il doit entreprendre pour éviter les mauvaises surprises que l’environnement réserve aux pollueurs.

Le secteur de l’élevage peut réellement améliorer la vie des ménages ruraux selon le Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR). Non seulement, au niveau des ménages mais de l’économie nationale si les autorités y mettent leurs efforts.

La Grande île est confrontée à une invasion massive et non maîtrisée de criquets qui pourrait mettre sérieusement en péril sa sécurité alimentaire. Une campagne de lutte de grande envergure nécessite la mobilisation d'urgence d'un minimum de 22 millions de dollars pour pouvoir démarrer à temps la lutte avant septembre prochain. Or, à ce jour, les fonds alloués en réponse aux appels de la FAO sont nettement insuffisants.

e séance de présentation du programme PSI (Private Sector Investment program) sera organisée le 03 juillet à la Chambre de Commerce et d’Industrie à Antaninarenina, par Mme Miriam Valstar, responsable du programme.

D’après le bulletin HoRIZon n°51 du Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR, 14 199 tonnes de riz ont été importées pour le mois de mai 2013 et ce chiffre des importations commerciales se réfèrent aux données de la Direction des Douanes.

On ne parle pas ici de « Malok’ila » ou de « 104 » mais on parle d’industrie du cinéma. Le marché du cinéma à Madagascar est à la croisée des chemins car les connaisseurs de films à l’étranger commencent à reconnaître les talents et les œuvres des jeunes cinéastes malgaches. Par contre, un écart se creuse entre ceux qui veulent rester dans la médiocrité et ceux qui recherchent la qualité. Or, ces derniers manquent d’appui financier.

Un jour avant la date du 30 juin, date censée marquer l’arrivée des nouveaux bus en provenance de Chine, aucun écho de la part du président de la HAT Andry Rajoelina sur le projet « nouveaux bus chinois » n’est parvenu aux membres de l’UCTU.

Suite à la réunion du 3 au 5 juin dans les locaux du Centre d'Arbitrage et de Médiation de Madagascar (CAMM) à Antaninarenina, avec le soutien du PNUD et du SCAC de l’Ambassade de France, des représentants de différents Centres alternatifs de règlement de litiges (CARL) de la région Océan Indien ont signé une Charte de coopération pour le règlement des litiges transfrontaliers.

La redevance de sûreté aéroportuaire est contestée par les opérateurs économiques du secteur privé. Les contestations n’émanent plus seulement des groupements patronaux ni des diverses associations, mais également de ceux qui usent du transport aérien. Une poursuite judiciaire serait entamée contre l’Aviation Civile de Madagascar pour la dissuader de renoncer à la perception de cette redevance qui va tuer l’économie nationale.

Selon les données relevées par Net Index, Madagascar serait en tête des pays du continent africain bénéficiant du plus grand débit Internet en téléchargement. Madagascar bénéficie d'un débit moyen de 8,72 mégabits par seconde, et devance la Namibie (7,77 Mbps) et le Cap-Vert (6,99 Mbps).

De 1800 tonnes à 1000 tonnes pour 2013. La filière vanille semble être menacée par une attaque de champignon qui a gâché la récolte pour cette année 2013. Les producteurs estiment que la production de la Grande île sera limitée à 1000 tonnes de gousses transformées pour cette année.

Les prix des produits maraîchers sont en hausse dans la capitale depuis quelque temps car les producteurs se trouvent dans une situation difficile. Le froid a limité les récoltes pour cette année et le cas des producteurs est critique jusqu’à la fin de l’année car les recettes vont diminuer en conséquence.

Les contestations ne cessent de prendre de l’ampleur, concernant la perception de la Redevance de sureté aéroportuaire ou RSA car il semble qu’un flou persiste sur la légalité de cette procédure entamée par l’Aviation Civile de Madagascar ou ACM. Le Réseau de Défense des Droits des Consommateurs ou RNDC est tout à fait contre cette redevance et il demande son annulation immédiate. Selon le président du RNDC Lita Rabetsara, ceci est une arnaque pure et simple vu que l’utilisation exacte de la somme perçue est suspicieuse. « Nous sommes en train de consulter nos conseillers juridiques afin de voir les procédures pour annuler cette Redevance de sureté aéroportuaire car pour nous, les sommes perçues ne vont pas dans les caisses de l’Etat à ce que l’on sache.

Le 11ème Fonds Européens pour le Développement a été fixé à hauteur de 600 millions d’euros pour Madagascar. En effet, cette aide financière couvre la période 2014-2020 et que pour les débloquer cette enveloppe, Madagascar devra élaborer une stratégie de développement éligible, et bien sûr, retourner à la normalité constitutionnelle à travers des élections reconnues par la Communauté internationale.

Le contrat de fixation de prix à la pompe, conclu entre les compagnies pétrolières et l’Etat malgache, représenté par l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH), le ministère des Hydrocarbures et le ministère des Finances et du budget, a expiré le week-end dernier.

Le commerce dans le secteur des nouvelles technologies se développe très rapidement, surtout dans la capitale. Les magasins qui proposent des produits de bon marché émergent partout. Selon les connaisseurs de ce commerce, c’est cette facilité de paiement qui attire les acheteurs sans même tenir compte de la qualité des produits. Dans ce secteur, bon marché rime avec médiocrité.

Depuis plusieurs années, l’Afdi (Agriculteurs français et développement international) de la région Bourgogne - Franche-Comté et la Maison familiale rurale (MFR) de Quetigny tissent des liens étroits pour ¬apporter un appui dans le développement de MFR à Madagascar.

Une ville de plus, victime de coupure d’électricité. La société Enelec ne plaisante plus lorsqu’elle a souligné qu’elle ne pouvait plus faire tourner ses centrales thermiques qui fournissent de l’électricité. La ville de Majunga subit de fréquentes coupures d’électricité depuis quelques jours.

Investir dans l’économie locale. Tel est l’objectif du programme d’investissement au secteur privé (PSI) du gouvernement Néerlandais. Les opérateurs du secteur privé auront la chance de créer une collaboration avec des entreprises étrangères à travers ce programme PSI. Une offre alléchante à ne pas rater, selon les représentants du programme PSI et du gouvernement néerlandais affiliés au programme.

L'invasion de criquets à Madagascar ne cesse de s'étendre, faisant craindre une grave catastrophe humanitaire et surtout alarme les étrangers plus que les nationaux. Dans un communiqué, selon le site www.zinfos974.com, le député européen Younous Omarjee a alerté la Commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la réaction aux crises, Mme Kristalina Georgieva, à ce sujet.

Les activités extractives, selon les analyses des experts étrangers maintiennent l’économie nationale pour qu’elle ne s’écroule pas mais jusqu’à quand ? La compagnie pétrolière Candax Madagascar Ltd a annoncé le 28 juin dernier qu’elle a cédé ses 10% d’intérêt dans le bloc 1101 Onshore couvrant 14 900 km2 dans le nord du Madagascar à Oyster Oil & Gas Ltd, une compagnie d’exploration basée à Vancouver au Canada. «Nous espérons voir l’opérateur Afren et la compagnie Oyster aller de l’avant avec l’exploration du bloc.

Le secteur de l’élevage reste encore une des filières porteuses mais encore mal exploité sinon pas exploité du tout. L’activité de l’élevage intéresse près de 71,7% des ménages malagasy mais les investissements manquent pour développer la filière. De sérieux investissements sont donc sollicités, surtout du secteur privé car le secteur de l’élevage est non seulement rentable mais aussi créateur d’emploi, selon le volume des investissements.

De part un décret décidé en conseil du gouvernement, les prix du carburant resteront les mêmes car la fixation des prix à la pompe pendant les 6 prochains mois a été reconduite afin de préserver les chocs à l’endroit des consommateurs. Le gel des prix pour les prochains mois sera amorti par des subventions de l’Etat, même si les opérateurs dans le pétrole n’apprécient pas trop ce système.

Suite à la déclaration de la cellule de crise interministérielle d’hier à l’hôtel Colbert, les réactions ont surgi de partout quant à une éventuelle suspension des activités au sein de l’administration publique, concoctée par les agents de l’Etats.

Malgré le potentiel économique et humain dont la Grande île dispose, Madagascar est compté parmi les pays les plus pauvres. La crise politique a contribué fortement à cette situation que vit actuellement la grande île depuis ces quatre dernières années. La Banque mondiale réitère son souhait de voir la crise actuelle se terminer pour éviter des chocs exogènes que les Malgaches ne supporteront certainement plus.

Dans un contexte de crises économiques dans le pays, le volume d’investissement du secteur privé a connu une chute considérable, mais a fortement contribué au maintien du volume d’emploi dans les régions d’implantation respectives.

Il semble que la situation acridienne alarme plus les étrangers que les décideurs du pays. La Banque Mondiale vient d’octroyer une somme de 10 millions de dollars pour la lutte acridienne.

Une énorme faiblesse de la Grande île réside dans son manque de connectivité, aussi bien interne qu’externe. Cela n’est toutefois pas un obstacle infranchissable. Plusieurs pays ont démontré que, malgré une géographie qui paraissait désavantageuse, une compensation de l’éloignement par une logistique de transport et de communication moderne et efficace leur a permis d’avancer.

Beaucoup de facteurs entrent en jeu quand il advienne de la baisse du marché touristique dans la Grande île. La situation politique qui, selon les experts, déstabilise l’environnement touristique et décourage les touristes à venir à Madagascar.

La compagnie mondiale de l'inspection et la certification SGS vient de mettre en place la semaine dernière un laboratoire de test de conformité et de performance sur le textile à Madagascar.

Il est estimé, selon les études de la Banque mondiale, que 40% du PIB officiel n’est pas soumis directement à l’impôt car il évolue en dehors des circuits de l’économie formelle. Il s’avère que cet aspect structurel de l’économie malgache ne fait que donner avantage à l’évasion fiscale car le secteur informel n’est pas prêt jusqu’à présent à payer sa contribution à l’Etat. L’injustice et l’illégalité domine encore.

La validité des billets de banques déchirés ou scotchés a été au centre des controverses ces derniers temps. Beaucoup de personnes, notamment les receveurs de Taxi-be, n’acceptent plus ces coupures abimées car on a peur qu’elles n’aient cours. On se demande d’ailleurs d’où venait cette intox.

Face à la mondialisation et au progrès technologique en matière d’agriculture, les paysans agriculteurs commencent à être conscients de l’utilité des machines agricoles et de leur bienfait.

L'exportation constitue un des principaux piliers du développement pour Madagascar d’après certains professionnels. Ces derniers savent comment les effets positifs d’entrée de devises, stimuleront l’économie nationale. L'International Trade Board of Madagascar (ITBM), en collaboration avec la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Antananarivo, a tenu le « séminaire national de réflexion sur l'exportation », hier au CCIA Antaninarenina pour élaborer le projet de guichet unique à l’exportation.

Face au nouveau décret relatif au gel des prix du carburant pour les six prochains mois, les gérants des stations-service regroupés au sein du Groupement des gérants libres des stations-service (GPLSS) ont exprimé leur mécontentement.

La Douane malgache et son partenaire GasyNet ont participé au mois de mai dernier, à Dubaï, à la Conférence et Exposition sur les Technologies de l’Information, organisée par l’Organisation Mondiale des Douane (OMD), à travers la tenue d’un stand chacun.

Madagascar dispose d’une main d’œuvre locale qui ne demande qu’à œuvrer, avec des prétentions salariales très compétitives. Ce contexte constitue un élément clé pour l’essor des activités industrielles et des services, notamment les technologies simples qui servent de base à l’industrialisation réussie de plusieurs pays asiatiques. Or, ce potentiel est altéré par le manque de stratégie de l’emploi inclusive pour pouvoir justement tirer avantage de cette main d’œuvre bon marché.

Comment assurer une croissance durable et inclusive, qui permettra de sortir Madagascar de la spirale de la pauvreté ? Une des réflexions communes des experts, tant nationaux qu’internationaux. Le directeur de l’Agence française de développement à Madagascar, Jean David Naude, explique que l’exportation doit se développer pour que les Malgaches puissent voir la réelle vocation du pays en matière de développement économique.

Une tendance très à la mode de plusieurs sociétés aux Etats-Unis est d’introduire les œuvres de charité dans leur agenda. Le marketing de vente joue un rôle important dans le monde des affaires et en ce moment, les entreprises utilisent les œuvres de charité afin de contribuer à une cause mais aussi à l’amélioration de leur vente commerciale.

Les opérateurs économiques face à la crise, vivent au jour le jour dans l’angoisse car la situation économique du pays ne semble pas s’améliorer. Sylvia Pagès-Bessié, opérateur économique, gérante d’une société de jus de fruit, explique dans cet interview la présente situation et les potentiels inexploités dans la Grande île. Etant donné que c’est un gouvernement de transition, les opérateurs économiques espèrent que le prochain fera mieux.

Selon les responsables du ministère de l’Agriculture, l’essaim des criquets migrateurs vient d’être localisé dans le district d'Andramasina, à 100 km de la capitale. En outre, le ministère de l’Agriculture informe la population qu’il est formellement interdit de consommer les criquets dans la capitale car un traitement à l’insecticide a été effectué à Andramasina sur une surface de 18 hectares pour tenter de contenir les essaims de criquets.

Les communes rurales attendent toujours leurs subventions annuelles notamment la première tranche de la part du Trésor public qui se trouve incapable de satisfaire cette demande. Ce montant s’élève à 11 millions d’ariary.

La conjoncture actuelle empêche chaque citoyen de jouir du minimum de droit à une vie saine et épanouie. Le Malgache semble être mis à l’écart et ce sont les étrangers et les spéculateurs qui tirent profit des diverses richesses du pays. Cette situation ne fait que favoriser la corruption car les lois et autres dispositions légales privent souvent la majorité des Malgaches à avoir un revenu décent pour une vie meilleure. Explications.

Le potentiel minier de Madagascar constitue un capital non renouvelable que le gouvernement ne pourra valoriser qu’à l’aide d’une gestion efficace et prudente d’après la Banque mondiale.

La plateforme du secteur privé a fortement outrepassé les règles et ignoré les dirigeants du pays, par des actes de citoyenneté. La situation devient plus intenable que jamais car selon cette plateforme du secteur privé, il semble que les dirigeants du pays ne font qu’à leur tête en oubliant les millions de Malgaches qui souffrent de la crise. Au contraire, des intimidations et des menaces sont brandies partout dans l’environnement des affaires pour ceux qui ne veulent pas s’acquitter de leurs impôts et taxes.

Un camion MB immatriculé 6731 MC, lancé « en contre-attaque », chargé de plusieurs dizaines de sacs de maïs secs, a percuté de plein fouet dans la journée du 13 juillet 2013, un taxi-brousse, un Sprinter transportant des passagers à destination de Majunga, au PK 13 km d’Ankazobe sur la RN4, sens Majunga-TANA, sur une descente très dangereuse.

Malgré les soutiens financiers émanant des partenaires de l’Agence de développement de l’électrification rurale (ADER), le taux d’accès à l’électricité en zone rurale est estimé à 5% seulement selon la Banque mondiale, l’un de ces partenaires financiers du projet. L’heure est en effet, opportun pour accroître l’électrification rurale en vue de son développement. Mais il semble que le problème se pose au niveau de sa politique de vulgarisation.

« Madagascar fait actuellement face à une crise de l’emploi », souligne l’Observatoire Malgache de l’Emploi et de la Formation professionnelle continue et entrepreneuriale(OMEF).

A l’heure où la crise alimentaire menace, les criquets ravagent, tout acteur de la vie économique semble convaincu du potentiel inexploité de la Grande île. En effet, Madagascar dispose d’un climat favorable, des terres fertiles, des ressources en eau mais l’agriculture pratiquée depuis était de subsistance.

Il semble que tous les acteurs de la vie économique sont contre la redevance de sureté aéroportuaire ou RSA. L’Aviation Civile de Madagascar (ACM) et la CSPI sont accusés de ne pas avoir procédé à des études préalables pour implanter ce système. Ils ont imposé la RSA sans même posséder les équipements nécessaires au contrôle.

Le volume des importations de marchandise a connu une forte baisse au niveau de la douane malagasy depuis le début de l’année 2013. Les activités économiques de la Grande île semblent souffrir par rapport au contexte actuel, paralysant les importateurs à baisser le volume de leurs marchandises car ils n’arrivent plus à écouler vu le pouvoir d’achat des ménages malgaches.

Fort Dauphin est une étape encore méconnue des touristes selon le site TourMaGazine.fr mais elle est fortement conseillée par le site Tripadvisor qui est le plus grand site de voyage du monde.

Les exemples ne manquent pas pour illustrer les déviances en matière de gouvernance à Madagascar au cours de ces dernières décennies, souligne la Banque mondiale dans leurs études. La corruption se trouve presque à tous les niveaux des secteurs d’activité et institutions pour ne pas dire qu’elle fait partie intégrante de la vie courante des Malgaches. Les moyens pour lutter contre ce phénomène existent mais ils restent censurés ou complices peut-être ?

Le Projet de Gouvernance pour le Développement Institutionnel ou PGDI a tenu une séance de restitution publique du Sommet des « Africités » et de la conférence Internationale sur la Gouvernance Foncière, lesquelles se sont respectivement tenues en décembre 2012 à Dakar et en avril 2013 à Washington, le mardi 16 juillet 2013 au MDLC Anosy.

La quantité et l’exploitation de concombre de mer a chuté de 600 tonnes vers les années 90 à 40 tonnes en 2009, d’après les études du programme Private Sector Investment (PSI) du gouvernement hollandais. Dans ses efforts pour soutenir le secteur privé à Madagascar, ce programme a permis de relancer et de développer l’aquaculture commerciale de l’ « Holothuria scabra » dans la région de Tuléar. L’élevage de concombre de mer est encouragé car la demande sur le marché extérieur, continue de monter.

Au niveau national et par rapport à la semaine précédente, le prix moyen du paddy a haussé de 3% en raison d’une forte concurrence entre collecteurs et de la baisse progressive des stocks de paddy auprès des paysans.

Les opérateurs économiques dans le tourisme connaissent bien l’importance des langues étrangères dans leurs activités.

Les détails sur l’importation des nouveaux bus en provenance de la Chine censés améliorer le transport urbain, ne sont pas connus jusqu’à présent. Les transporteurs impatients de conduire une nouvelle voiture, ont été délaissés par le président de la HAT qui a d’autres chats à fouetter.

Il semble que les jeunes font toujours face à une offre d’emploi qui ne répond pas au nombre de diplômés entrant sur marché du travail. Un jeune doit choisir entre, se lancer dans le domaine de l’entreprenariat ou rester chômeur. La première édition du salon de l’entreprenariat et de l’emploi a ouvert ses portes pour effectivement aider les jeunes chômeurs du pays à orienter leurs perspectives vers l’entreprenariat au lieu de dépendre d’un emploi.

Récemment, les usagers de la Jirama ont subi des perturbations de l’approvisionnement en électricité car un des transformateurs de la Jirama sis à Ambohijatovo a explosé mercredi dernier vers 18h40.

Un nouvel atelier de mobilisation et de sensibilisation de deux jours a été organisé les 17 et 18 juillet conjointement par le Bureau international du Travail (BIT) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), en collaboration avec l’Office Régional du Tourisme et le Réseau de la Protection des enfants.

Selon le rapport « doing business 2013 » de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (SFI), les entrepreneurs locaux des pays en développement estiment qu’il est plus facile de monter des affaires aujourd’hui qu’au cours des 10 dernières années, soulignant les importantes améliorations de la réglementation des affaires à travers le monde. Or, pour le cas de Madagascar, la Grande île se trouve parmi les pays qui n’affichent aucun progrès vers un développement économique soutenu.

Le franc succès de la première édition du salon de l’emploi et de l’entreprenariat n’a fait que démontrer le calvaire des jeunes dans la recherche d’emploi.

D’après les statistiques de l’Economic Developpement Board of Madagascar (EDBM), 997 sociétés ont été créées en 2012. D’après toujours les statistiques de l’EDBM, c’est l’activité de l’import-export qui intéresse beaucoup les entrepreneurs en ce moment.

Selon la FAO, Madagascar a subi des cycles annuels exceptionnels de sècheresse, de cyclone et d’inondation ces 15 dernières années. Le prix du riz a été jusqu'ici protégé de l'envolée internationale des prix, grâce à une production locale relativement stable mais cette situation ne garantira pas, d’après cet organisme international, la sécurité alimentaire en période de soudure qui risque d’être rude cette année.

L’impact du secteur de la nouvelle technologie sur l’emploi ne doit pas être négligé selon l’Observatoire malgache de l’emploi et de la Formation professionnelle continue et entrepreneuriale (OMEF). Les opportunités d’affaires surtout avec le problème d’embauche dans la Grande île abondent dans ce secteur qui méritent d’être promut afin de voir un développement économique considérable.

La manifestation politique d’hier dans la capitale a chamboulé le quotidien de quelques commerces car beaucoup ont du fermer leurs portes à cause des risques d’affrontement entre les manifestants et les forces de l’ordre.

A l’approche de la Conférence internationale sur les Guichets uniques, le commerce dans la Grande île va connaître une nette évolution dans les mois à venir. A travers un guichet unique pour toutes les opérations commerciales et de dédouanement, tous les opérateurs tant nationaux qu’internationaux seront sur le même pied d’égalité.

Face à une crise qui a plongé les Malgaches dans la mouise, l’invasion de criquets au pays est venue aggraver la situation déjà précaire des paysans. Cependant, pour certains paysans de la région de Vakinankaratra, l’arrivée des criquets est un moyen de combiner crise et opportunité en revendant des criquets pris.

Il semble que les trafics sont fréquents selon les responsables de la Douane ainsi que leurs homologues du Madagascar international container terminal services Ltd ou MICTSL et qu’ils ne peuvent rien faire à un certain stade.

Résoudre le problème de sécurité alimentaire est un grand défi pour la Grande île malgré son fort potentiel en agriculture. C’est dans cet objectif que le projet SALOHI de l’USAID a contribué au renforcement et à l'accès à des possibilités de moyens de subsistance aux ménages les plus vulnérables dans 21 districts dans l’Est et le Sud de Madagascar. Ce projet de 5 ans a pu soutenir durant les quatre années déjà passées, les ménages vulnérables dans ce contexte de crise depuis 2009.

Le concept « mora » ou bon marché ne cesse de susciter les réactions des professionnels dans le domaine de l’informatique car selon eux, il faut se méfier des ordinateurs de marques à des prix bradés.

Une réunion des investisseurs de la Banque africaine de développement (BAD) avec les autorités malgaches s’est tenue à Nosy-Be cette semaine pour la réalisation du projet d'énergie renouvelable dans cette même localité.

Les responsables de la lutte antiacridienne font maintenant part de 25 000 litres d’insecticide prêt à l’emploi, à leur disposition.

La Banque mondiale vient d’émettre une publication du rapport sur l’évaluation de la politique et des institutions nationales (CPIA) qui jauge la qualité de l’actuel cadre institutionnel et de la politique d’un pays qui est au pire de sa condition. Le terme « qualité » renvoie à la mesure dans laquelle ce cadre actuel est propice à la réduction de la pauvreté, à une croissance durable et à une utilisation efficace de l’aide au développement.

Face à la persistance des rumeurs concernant l’abrogation de l’ordonnance 2011/001 du 08 aout 2011 portant répression aux infractions relatives au commerce de bois de rose et de bois d’ébène et l’élaboration d’un nouveau projet d’ordonnance portant gestion des stocks de bois de rose et de bois d’ébène,

Une lettre ouverte du groupement pétrolier de Madagascar, adressée aux autorités, à savoir aux ministres des Finances et des budgets, des Hydrocarbures ainsi qu’au Premier ministre et chef du gouvernement, leur rappelle les engagements non tenus de la part de l’Etat Malagasy.

A part la part une crise alimentaire qui menace la Grande île, la période de soudure pourrait arriver plutôt que prévue pour cette année 2013, d’après les estimations du Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR. La hausse du prix du riz en est la cause. Les paysans ne vont pas s’en sortir facilement jusqu’à la prochaine récolte.

Depuis plusieurs années, le maïs est considéré comme produit de substitution au riz dans plusieurs régions de la Grande île mais une fluctuation saisonnière du marché a été observée au niveau national.

Le bois de chauffe et le charbon de bois constituent la source d’énergie la plus abondamment et la plus fréquemment utilisée. 80% des ménages malgaches y ont recours.

La compagnie Air Madagascar est en train de passer un sale quart d’heure, face aux revendications du Syndicat Indépendant des Cadres d’Air Madagascar ou SICAD. Cette compagnie aérienne est en pleine phase de redressement, après des reformes entreprises mais il semble que les membres du SICAD ne partagent pas cette réussite, les incitant à entreprendre une grève. Un cadre de cette compagnie qui a requis l’anonymat, a expliqué que la compagnie Air Madagascar ne s’en sortira pas comme ça, mais va surement avoir des conflits d’autorité entre la direction et les employés.

Le Réseau des Observatoires Ruraux ou le ROR vient d’émettre le résultat de leur campagne 2010-2012, lors de la restitution nationale le vendredi 26 juillet 2013 dernier à la VPEI Anosy.

Plusieurs pays ont eu un franc succès économique à cause du secteur de l’exportation et de l’importation. La non-négligence de ce secteur pourrait contribuer à des avantages énormes pour les entrepreneurs et surtout pour les paysans.

Le bois de rose est l’une des richesses essentielles de la Grande île. Cependant, il a créé des polémiques depuis plusieurs années, surtout sur sa commercialisation jugée illégale. Selon les experts, le commerce de bois de rose à lui seul pourrait redresser l’économie nationale de Madagascar si bien géré. Or, à défaut de bonne gouvernance et de politique de reboisement, la couverture forestière risque de diminuer voire disparaître, laissant plusieurs localités dépourvues.

Si cette saison de vacance est censée être une occasion pour la Grande île d’accueillir de nombreux touristes, le secteur est en nette baisse ces derniers temps car plusieurs acteurs,

La gestion de la société d’Etat Jirama a besoin de transparence sur les coûts et les recettes. La Jirama prévoit un déficit estimé à 194 milliards d'ariary dans quelques journaux de la capitale pour cette année 2013.

D’une part, les consommateurs ignorent souvent ce qu’ils sont en train d’acheter. D’autre part, les dispositions légales ne sont pas appliquées pour essayer de mieux maîtriser les marchandises importées. La plupart des produits, que ce soit des consommables ou des machines, sont des contrefaçons et sont commercialisées presque librement dans le pays.

Les usagers de la Jirama de la capitale semblent subir de plus en plus des perturbations sur la fourniture en électricité malgré les soi-disant réparations entreprises suite à l’explosion du transformateur de la Jirama sis à Ambohijatovo.

A défaut d’emploi, les centaines de diplômés trouvent des opportunités dans le « free lance » ou le travail indépendant. Ce secteur regroupe presque toutes les activités. Dans un contexte économique où les emplois sont rares, plusieurs entreprises ont recours au service de ces free lance.

Les éleveurs dans plusieurs régions mais surtout dans le district de Miarinarivo, se plaignent que leurs élevages de vers à soie ne leur sont plus rentables. L’aliment de base des vers à soie, le mûrier est actuellement attaqué par des champignons que les éleveurs n’arrivent pas à identifier. La filière soie est par conséquent menacée car les vers à soies ne peuvent plus se nourrir et que des mûriers se meurent sans explication. Les éleveurs de vers à soie dans cette partie de Miarinarivo sont désemparés.

L’on se demande qui va réellement bénéficier des fonds censés être utilisés pour la lutte antiacridienne. Les observateurs se demandent pourquoi les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires attendent pour débloquer les fonds.

Selon les données de l'observatoire du riz ou ODR, les prix du riz, que ce soit au niveau du paddy ou au niveau du riz blanc ont augmenté au fil des années et par rapport à l’année dernière, la hausse a été palpable.

Quand il advient de parler « agriculture », la Grande île est souvent soulevée pour ses terres arables. Or ce potentiel n’est pas exploité à sa juste valeur. La culture maraîchère est l’une des activités porteuses pour Madagascar selon les experts et techniciens agricoles. Néanmoins, la filière a un énorme problème dans la chaîne des valeurs qui délimitent son développement au profit de l’économie nationale. La Plateforme de concertation et d’appui à la filière culture maraîchère (Pcafcuma) est attendue pour apporter des résultats positifs afin justement de développer la filière.

Un communiqué de Conservation International a fait part qu’une ONG américaine a présenté, mercredi dernier, un plan pour tenter de sauver les lémuriens de la Grande île, dont 93 espèces sur 105 sont menacées.

La filière fraise connaît, elle aussi, de problèmes de semence car les fraises produites à partir des variétés de semences existantes dans la Grande île, sont en constante régression. Une baisse de la production est souvent enregistrée depuis quelques années.

Face aux propos du Directeur général du Trésor public sur l’inévitable application de la vérité des prix, les réactions ne cessent de se faire entendre, surtout pour dénoncer les changements inopportuns d’une telle décision sur l’économie nationale ainsi que sur le niveau de vie des ménages malgaches en général. Hugues Rajaonson, économiste de profession, a été interviewé pour donner son avis sur le sujet. Les Malgaches doivent en outres se préparer à une hausse des prix sur le marché locale au cas où les subventions et aides de l’Etat seront coupées.

Les fonds bientôt réunis, la campagne de lutte contre les criquets débutera la semaine prochaine et ce sera les districts de Betafo et Mandoto qui seront les premiers à être traités par les responsables.

Il semble que la saison de récolte de l’oignon dans le district de Mampikony a été meilleure pour cette année mais les paysans producteurs se plaignent car les prix du kilo est trop bas.

Les infrastructures routières sont tellement en dégradation que les transporteurs sont dans l’obligation de réviser à la hausse les frais. Un des défis majeurs pour les futurs dirigeants de Madagascar reste la réhabilitation des infrastructures, notamment routières. En effet, cette dégradation ne fait qu’engendrer de mauvaises surprises pour les usagers des transports publics. Récemment, le frais de transport pour aller de Tamatave à Fenerive-Est a connu une augmentation à cause du mauvais état de la RN5.

Compte tenu du succès retentissant de la dernière édition du Salon de l’Habitat, les organisateurs sont en train de se remobiliser pour que cette nouvelle édition qui en est à sa 15ème et qui connaît la même réussite.

La capitale de la Grande île, Antananarivo, est très souvent connue comme un lieu de passage des touristes qui viennent au pays. Ces derniers déposent souvent leurs bagages et prennent escales dans les grands hôtels avant de s’aventurer dans le fameux « Grand Sud » ou bien quelque part.

La situation s’annonce grave dans les quelques agences immobilières de la capitale. A cause de la situation qui prévaut actuellement, les Malgaches ne peuvent plus se permettre plus de confort. La chasse aux maisons, dont le loyer est le moins coûteux, semble être une occupation quotidienne de plusieurs ménages. De par le pouvoir d’achat très bas, la majorité des locataires est à la recherche constante d’un loyer moins cher.

Suite aux difficultés de l’approvisionnement en électricité par la Jirama, des rumeurs ont circulé comme quoi, des personnes tentent de privatiser et de vendre à un particulier cette société.

Suite au vol avec agression survenu à Nosy-Be le 24 juillet dernier, l'Office National du Tourisme de Madagascar a tenu à rassurer les professionnels du tourisme français quant à la situation actuelle sur l'île.

La quasi-totalité des rues dans la capitale, voire toutes les rues des grandes villes de Madagascar commencent à se remplir de petits commerçants. Les difficultés financières des ménages actuels semblent leur pousser à opter pour le petit commerce. Selon les observateurs et économistes, ce phénomène reflète la pauvreté des ménages car cette option illustre un sursaut de survie.

Les criquets migrateurs sont en train d’envahir la partie de Mahabo en ce moment et la population panique.

Les clients de JK Group dans le cadre du projet « ordinateur pour tous » ont manifesté leur mécontentement hier au siège de la société à Antanimena.

Les acteurs dans l’apiculture ne pensent pas que la solution pour lutter et éradiquer la varroase soit l’Apipro. Les dégâts causés par cette maladie des abeilles sont énormes. Il semble que les responsables de la filière ne déploient pas les efforts requis pour stopper la propagation de la varroase alors que des dangers graves menacent non seulement la filière mais aussi l’écologie.

La 15ème édition de Fiers-Mada a ouvert ses portes hier au CCESCA Antanimena et une énorme foule fut au rendez-vous lors de l’ouverture. Cet évènement, déjà baptisé comme foire commerciale est devenu un rendez-vous des opérateurs économiques dans les milieux ruraux issus des 22 régions.

Des experts scientifiques internationaux se trouvent actuellement dans nos murs, précisément à Ranomafana, pour un congrès des experts en primate, intitulé «prosimiens».

Les rumeurs sur privatisation de la Jirama circule à une vitesse surprenante, incitant des réactions des divers observateurs et experts en la matière. Beaucoup de personne se demandent sur quelle base la privatisation est imminente si les employés de la Jirama même ont des solutions à la problématique. Beaucoup pensent également qu’à cause des milliards d’Ariary de déficit de cette société, l’Etat, étant l’actionnaire majoritaire, tente de fuir ses responsabilités en remettant la gestion de la Jirama entre les mains des privés.

En moyenne nationale et par rapport à la semaine précédente, le prix du paddy a haussé de 3% à cause d’une baisse de l’offre auprès de la décortiquerie d’après l’Observatoire du riz ou ODR. Pour le paddy, une hausse de 3% du prix a été enregistrée la semaine du 29 juillet au 02 aout 2013. En effet, l’offre auprès de la décortiquerie a baissé en raison de l’arrivée de la période de stockage et suite à la baisse de production.

Les pommes font les renommées de la région du Vakinakaratra, surtout dans la partie Est d’Antsirabe II. Or les célèbres pommes de cette région sont tellement médiocres que les grandes surfaces ont préféré en importer au lieu d’étaler celles du pays.

La modernisation du monde agricole a contribué au développement expéditif de l’économie de plusieurs pays à vocation agricole. L’importance du coût de ce système de production est toutefois un obstacle majeur à son application à Madagascar malgré la détermination des producteurs. La Chambre d’Agriculture est en cours de mettre en place tous les principaux points pour faire en sorte que la mécanisation agricole soit à la portée des producteurs mais rien n’est encore sûr.

Beaucoup de facteur dérange actuellement l’un des secteurs censés apporter des devises pour le pays et améliorer l’économie nationale.

Le Corporate Council on Africa (CCA) et la Chambre de Commerce et d'associations sectorielles (ECCSA) éthiopienne ont été désignés par les Etats-Unis et les gouvernements éthiopiens en tant que coordinateurs de la session 2013 du secteur privé au Forum de l'African Growth and Opportunity Act, qui a débuté hier à Addis- Abeba, Ethiopie, jusqu’au 13 août 2013.

Devant la contradiction entre le potentiel agricole et l’importation massive de riz par Madagascar, les experts dans le domaine de l’agriculture ne cessent de chercher des moyens efficaces pour augmenter la production locale afin de diminuer au maximum l’importation, source de sortie importante de devises. L’insécurité alimentaire menace le pays pourtant les terres sont en abondance. Le FOFIFA a trouvé un moyen pour résoudre le problème d’insuffisance de production agricole, notamment le riz.

Le coût de la restructuration de la biodiversité est impensable selon les experts en milieu environnemental.

La Grande île est loin d’être économiquement libre selon les cribles de l'« Economic Freedom Index ». 183 pays à travers le monde sont passés chaque année au crible par l'Economic Freedom Index. Cet indice, étant un outil de mesure créé pour classer chaque pays pour son indice de liberté économique suivant des paramètres préétablis, n’affiche la situation réelle du pays pour en convaincre les nationaux à ouvrir les yeux.

Le Premier ministre Jean Omer Beriziky a expressément souligné que les raisons pour lesquelles, le trafic de bois de rose n’est pas encore éradiqué, c’est qu’il y a des dirigeants dans le régime transitoire qui sont impliqués.

Face à la mondialisation, le respect des normes, que ce soit nationales ou internationales, s’avère incontournable. Pour les pays en développement, ce sera encore compliqué de respecter les normes dans le domaine du commerce ou de l’habitat car il semble que personne n’est en mesure de les mettre en application.

Comme l’avait prédit les experts de l’Observatoires du Riz, la période de soudure a déjà commencé pour certaines régions où l’on a détecté une hausse du prix du riz notamment sur le kapoaka.

Conscient de l’ampleur des vols de bœufs ces derniers temps, soit plus de 20.000 têtes, le ministère de l’Elevage a concocté la Fiche Individuelle de bovidés ou FIB pour mieux contrôler la circulation de ces bêtes pour leur commercialisation. Dorénavant, tous les acteurs de la filière bovine se doivent de se conformer à la FIB car leurs bœufs seront saisis par les autorités et considérés comme bœufs volés, sans la présentation de la FIB lors des contrôles.

Le secteur du transport public est menacé par la dégradation des infrastructures routières dans tout Madagascar. Les transporteurs ainsi que leurs voyageurs redoutent au plus haut point les attaques et les actes de brigandage sur les routes nationales dont la RN7 qui est la plus renommée pour ces attaques fréquentes.

« Tant qu’il y a de pauvreté, on ne peut pas imaginer mettre fin à la disparition de ces lémuriens », souligne Jonah Ratsimbazafy, primatologue malgache. La quasi-totalité des lémuriens pourraient disparaître d’ici 20 ans si des actions ne seront pas entreprises pour lutter contre la pauvreté galopante à Madagascar.

Les tickets carburant sont des outils indispensables au service de l’administration. Pourtant, plusieurs stations services tentent de les esquiver pour des raisons floues. Les porteurs de ces tickets doivent parfois parcourir plusieurs stations-service, avant de se faire accepter. C’est que ces tickets sont souvent utilisés abusivement par le staff dirigeant de ces ministères et le volume des consommations ne reflète guère la réalité, et ce sont ceux qui se trouvent à l’échelle plus bas des employés de l’administration qui en sont pénalisés.

La Fondation Howard G. Buffett vient d’accorder un don 400.000 dollars au Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) Madagascar, visant à améliorer l’économie locale de certaines régions à potentiel agricole.

La sécurité des touristes reste un point primordial pour un succès touristique ! Une table ronde se tient actuellement à l’île de Nosy-Be en vue du renforcement des stratégies de sécurité et de l'amélioration du secteur tourisme.

Le secteur privé a annoncé la semaine dernière, la reprise du paiement d’impôts dans les caisses de l’Etat, pour montrer l’ « idéal d’entreprise citoyenne ». Pourtant, deux mois auparavant, il a annoncé urbi et orbi, que tant que la situation politique ne se décante, le paiement s’est effectué dans un compte de dépôt géré par le secteur privé. D’où, on ne peut que se poser la question de savoir s’il y a eu intimidation ou pression.

La nouvelle édition du « Carrefour des entrepreneurs » initiée par la Jeune Chambre Internationale Antananarivo marquera une nouvelle étape économico-commerciale dans le monde de l’agribusiness à Madagascar.

Madagascar importe plus qu’elle n’exporte. Un profil commercial qui ne reflète pas le potentiel de la Grande île selon les acteurs experts dans le domaine du commerce.

Le renouvèlement du parc automobile de l’Union des Coopératives des Transporteurs Urbains ou UCTU fait du surplace et reste sans nouvelle après plusieurs mois de gestation. Le président de la Transition, Andry Rajoelina semble avoir mis à l’écart ces opérateurs du transport urbain avec des promesses de continuer le projet ultérieurement. D’après les responsables de l’UCTU, le problème se situe au niveau de la sortie d’un décret visant à exonérer ces nouveaux bus de taxes qui pose problème. L’on se demande actuellement si ce n’est qu’un prétexte pour atténuer l’enthousiasme des transporteurs.

D’après un siteweb de la Grande île, le secteur du tourisme a enregistré en juillet, une annulation de 500 réservations pour Nosy-Be, selon les responsables de l'office de tourisme de cette partie de l’Île.

Si les responsables dans le domaine se fichent complètement du potentiel agricole de la Grande Île, les autres pays partenaires de Madagascar se penchent sur les problématiques et les solutions adéquates pour notre avenir.

Malgré les efforts déployés par les quelques producteurs et réalisateurs du cinéma malagasy, celui-ci reste encore dans une situation de médiocrité car la qualité et le professionnalisme font encore défaut. L’industrialisation du cinéma malgache est en route mais cela risque de prendre du temps vu qu’une restructuration du domaine s’impose. « Tia Sary », un organisme rattaché au ministère de la Culture et du patrimoine a lancé le défi de professionnaliser tout le corps du métier du cinéma pour voir un jour les intéressés à profiter de cet art. Comparée aux dépenses et recettes financières des grandes boîtes de production de films étrangères, l’industrie du cinéma malgache a encore un long chemin à parcourir.

La direction générale des Impôts a tenu à souligner aux entreprises du secteur privé qui ont pris part au gel fiscal que les pénalités seront appliquées comme il a été énoncé au début de la manifestation.

Quand le WWF parle, c’est qu’il y a un danger qui menace ! Le World Wild Fund ou WWF a publié que « le monde est en déficit écologique et que la solution pour atténuer ce déficit est la transition vers l’utilisation immédiate des énergies renouvelables.

Les produits de crèmerie comme le yaourt commencent à remplir les étalages des grandes surfaces dans la Capitale. Beaucoup se demandent en ce moments si les anciens de l’usine de production TIKO ont repris du service ou est-ce qu’il s’agit des productions d’une société appuyée par un financement étranger. Depuis le début de la crise, les yaourts faits maison ont dominé le marché et beaucoup de personnes se sont lancées dans sa production. A présent, les Malgaches sont curieux de savoir qui est derrière ces produits laitiers industriellement fabriqués « made in Madagascar ».

La période de soudure sonne à la porte ! D’après le rapport de l’observatoire du riz, les stocks de riz commencent à se faire rares entrainant par la suite une hausse sur le prix du riz en général.

Les mangroves, éléments naturels favorables à la reproduction et à la croissance des crabes, sont menacées, faute de gestion responsable. Les ressources halieutiques sont considérées comme un potentiel de richesse économique pour le pays. Les mangroves sont à présent menacées à cause de la dégradation de l’environnement sous l’action de l’homme.

Selon les opérateurs dans les Technologies de l'Information et de la Communication, les médias sociaux (blog + réseaux sociaux) sont considérés comme un des leviers qui constituent le marketing web ou marketing sur internet, au même titre que le search (communément appelé référencement qui peut être soit organique soit payant), le display (le format publicitaire qui s'affiche sur les sites web sous la forme de bannières par exemple), l'affiliation et l'email marketing.

Les travailleurs malgaches ayant perdu leur emploi durant cette crise, ne constituent guère un souci pour les politiques. Il semble que leur attention est encore focalisé sur des calculs politiques ayant trait à la tenue des élections. Le sort de ces malheureux travailleurs devenus chômeurs est donc incertain. Pourtant, des solutions existent selon les opérateurs économiques pour pallier à cette malheureuse situation. Un privilège accordé à la mise en place et la sécurisation des investissements à l’endroit des entreprises franches qui désirent s’implanter dans la Grande île restent toujours une option. Seulement, la volonté d’entreprendre fait défaut chez les responsables.

Les champs de culture de la région de Brickaville sont ravagés par les rats. Les rongeurs détruisent toutes les cultures.

A défaut d’industries de production des produits de première nécessité, les PPN importés dominent encore le marché local.

L’or rose est-il menacé ? A cause de la surexploitation des crevettes dans la Grande île, les stocks sont en train de s’épuiser. En constatant les chiffres d’affaires tournant autour de cette filière, l’on peut en déduire que la pêche non-règlementée est plus ou moins justifiée. D’autant plus que les autorités de contrôle n’ont pas assez d’agents ni d’équipements adéquats pour contrôler les zones territoriales malgaches. Ceux qui ont le minimum de contrôle, le font en faveur des exploitants étrangers. Une filière porteuse qui périclite en ce moment.

D’après le tableau de bord de l’économie de l’INSTAT, le nombre d’entreprises créées depuis le début de l’année jusqu’en juin 2013 a baissé de 36,9%, soit 7 435 entreprises créées contre 11 785 en 2012. La baisse concerne surtout les sociétés individuelles avec 6 439 nouvelles entreprises contre 10 420 sur la même période en 2012.

Si les finances publiques s’épuisent, c’est parce que le Trésor public n’est pas en mesure de les gérer dans les normes en temps de crise, affirme les économistes. Face au gap mensuel dont le Trésor public fait face en ce moment, les méthodes de gestion sont remises en question. Beaucoup se demande si le directeur général du Trésor est compétent en matière de gestion mais le fait est qu’il n’est qu’un exécutif dans cette histoire de gestion de denier public. C’est son chef hiérarchique qui n’est autre que le président de la Transition qui lui dicte ce qu’i a à faire.

Madagascar participe à la 20ème session de l’assemblée générale de l'Organisation mondiale du tourisme qui se déroule en ce moment à la Chute Victoria en Zambie.

Des délégations du FAO et du PAM sont actuellement dans nos murs pour une mission conjointe d’évaluation de l’ampleur des dégâts causés par l’invasion acridienne.

Le poids économique et social du secteur informel est important dans la Grande île. En 2012, le nombre d’unité de production individuelle ou UPI hors agriculture, élevage chasse et pêche à Madagascar est estimé à 2.282.500 dont 99,9% d’entre eux sont classées comme unités de production informelles. Ce chiffre montre l’importance économique des activités économiques informelles pour la population puisqu’en moyenne, plus de la moitié des ménages tirent l’ensemble ou une partie de leurs revenus d’une unité de production informelle.

Depuis 2009, la crise politique a enfoncé l’ensemble du pays dans la misère totale. L’économie nationale est à présent réduite à néant et les gestations de relance économique semblent encore impossibles.

Faire face à la réalité, c’est admettre que les stocks de riz s’épuisent. Des importations massives de riz démontrent que les Malgaches sont entrés dans la période de soudure plutôt que prévu. Les causes sont connues, mais encore, faut-il trouver les responsables. Les criquets ou l’Etat ?

Le problème d’accès aux terres pour des activités agricoles continue de susciter des polémiques car les nationaux semblent relégués au second plan, face aux investisseurs étrangers qui ont des moyens financiers et matériels pour exploiter des surfaces importantes de terre arable.

La corruption est une conduite qui a déjà existé depuis fort longtemps et qui a gagné une place dans la société malgache. C’est du moins ce qu’affirme le Centre de Réflexion des Economistes de Madagascar (CREM). D’après cette entité qui analyse l’évolution de la situation économique dans le pays, 40% des échanges monétaires dans la Grande île renferment de la corruption.

L’agriculture reste le premier secteur pourvoyeur d’emploi avec plus de 70% d’actifs en milieu rural. Le niveau de performance agricole conditionne la sécurité alimentaire des Malgaches. Or, elle reste encore faible, en grande partie à cause d’une mauvaise maîtrise de l’eau sur des infrastructures agricoles vétustes. Le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR incite donc les acteurs surtout les bailleurs de fonds à se pencher vers la réhabilitation, voire la construction de nouvelles infrastructures hydro-agricole pour booster la production rizicole à Madagascar.

En 2012, le sous-emploi lié à la durée du travail, a touché plus de 10% de la population active. La situation d’emploi inadéquat, quant à elle, touche plus de 80% de la population active occupée, plus particulièrement, les femmes. Les résultats de l’analyse du marché du travail à Madagascar en 2012, à travers l’enquête nationale sur l’emploi et le secteur informel, révèlent des situations préoccupantes aussi bien pour les actifs occupés que pour ceux en situation de chômage.

Des milliards d’ariary entrent dans les caisses de l’Etat mais aussi des milliards en sortent, sans inquiéter les responsables, à part la direction du trésor public qui se trouve en ce moment dans une situation délicate. Ce dernier ayant déjà affirmé que l’Etat n’est plus en mesure de subventionner n’importe quel secteur, la situation laisse à penser que la gestion des finances publiques connaît des problèmes. Est-ce que la cour des Comptes s’est aperçue de ce problème ? En tout cas, Hugues Rajaonson, économiste du CREM, explique dans une entrevue accordé au journal LaNation que l’Etat aurait du limiter ses dépenses il y a fort longtemps et libérer progressivement les secteurs financés. Le Trésor Public ne sera pas en mesure de geler indéfiniment les prix du pétrole par exemple. Tôt ou tard, la vérité des prix éclatera au grand jour et explosera en pleine figure des ménages, d’où une nouvelle crise apparaitra.

Lors de la célébration des deux journées économiques organisée par la vice-Primature en charge de l’Economie et de l’Industrie à Anosy la semaine dernière, des voix se sont fait entendre.

Le secteur minier est sans nul doute, le meilleur moyen dont la Grande île pourrait se servir pour sortir les Malgaches de la crise et améliorer en même temps l’économie nationale. Beaucoup par contre, se sont plaints car les contributions et les redevances des entreprises minières existantes à Madagascar depuis ces dernières années n’ont même pas aidé, ne serait-ce qu’1/3 de la population malgache, d’où le mécontentement de la société civile. Le ministère des Mines a cependant entrepris une étude sur les réelles retombées économiques pour en déterminer les décisions à prendre, c'est-à-dire, recommencé depuis le début.

Pour une plus grande synergie des interventions dans le domaine des grappes d’entreprises, un atelier national intitulé « atelier national sur les grappes d’entreprises» se tiendra ce jeudi 05 septembre 2013 à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo et verra toutefois la participation des acteurs du secteur privé et de ses partenaires.

L’ampleur des dégâts de l’invasion de criquets dernièrement dans la Grande île est tellement grande qu’il fallait 500.000 litres d’insecticides pour traiter les 1,5 million d'hectares pour la campagne 2013-2014, ensuite 500 000 hectares l'année suivante et 150 000 pour la dernière année du programme d'intervention de la FAO.

Le syndicat des corps forestier (Scofafor) affirme que les bois de rose saisis devraient être mis en vente car à force d’interdire sa commercialisation et son exportation, seule une petite communauté de personne haut placée en tire profit. La mise en vente de ce bois précieux crée par contre une certaine polémique car tout le monde se bat pour leurs intérêts, que ce soit les institutions internationales ou les parties prenantes nationales publiques ou privées. Le comité de pilotage par contre est pour la vente après études des stocks de bois saisis, c'est-à-dire dans les prochains mois après les élections. Cette situation crée sans doute une polémique car un projet de loi devrait être publié ce jour en Conseil des ministres et que les Institutions financières internationales, Banque mondiale et Union Européenne réfutent.

A l’approche des élections, notamment la présidentielle prévue pour le 25 octobre 2013 prochain, l’un des secteurs qui va voir sa recette bondir est l’imprimerie. Les marchés vont s’entasser à l’approche des propagandes électorales même si certains candidats ont déjà mené des précampagnes en tam-tam.

A l’heure où la Grande île n’est qu’à ses débuts dans le secteur minier, le monde se tourne vers ce nouvel « el dorado minier » pour essayer de tirer le maximum de profit. Toutefois, des contrats mal-négociés, souvent dénoncés et une mauvaise gouvernance pourraient léser le peuple au lieu de lui apporter des avantages. Le pétrole existe sous le sol malgache mais les lois, la politique minière et le système de gouvernance devraient attirer les investissements pour créer justement une richesse commune pour le pays et pour ses habitants.

Malgré le contexte incertain actuel, quelques entreprises commencent à investir dans la grande île, dans le secteur du textile. Parmi elle figure Aquarelle Clothing, une entité du groupe mauricien CIEL Textile, qui va lancer une troisième unité de production en octobre à Antsirabe.

Le système de grappe d’entreprise ou «cluster» est défini par le monde des affaires dans le monde, comme le meilleur moyen de créer des systèmes de valeur ajoutée, c’est-à-dire des réseaux de développement économique, favorisant les liens et les échanges entre les entreprises qui possèdent des intérêts convergents. L’esprit individualiste des opérateurs économiques malgaches pourrait en effet créer un obstacle mineur mais dans le contexte économique actuel, la survie des entreprises semble être la priorité des opérateurs économiques.

Les tableaux et les objets d’art se conforment avec le secteur du bâtiment car une maison sans tableau semble vide aux yeux des amateurs d’œuvres d’art.

Le prix du kilo du riz est resté encore une fois, supérieur ou égal à 2.600 Ariary dans le district de Betroka.

L’Union Africaine craint le pire sur la situation à Madagascar, l’amenant à lancer un appel à la Communauté internationale pour apporter un appui humanitaire d’urgence au pays afin de face aux problèmes posés par l’invasion acridienne. Le FAO vient de répondre à cet appel car l’Union Africaine craint fortement des troubles que pourrait causer une telle situation dans un processus électoral jugé crucial pour une sortie de crise.

Face à la menace de grève de la part des agents forestiers, membres du syndicat des corps forestiers ou Scofafor, une rencontre avec le Premier ministre Omer Beriziky a été organisé.

La riziculture possède une place prépondérante dans la Grande île puisqu’elle est pratiquée par plus de 2.075.000 personnes dans diverses parties, que ce soit en zone rurale ou urbaine. Les infrastructures hydro-agricoles sont en effet, déplorables, vu leur dégradation faute d’entretien depuis l’époque coloniale comme le souligne bien le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR.

Une raison des raisons pour laquelle plusieurs Malgaches arrivent à survivre malgré les emplois quasi-inexistants, c’est grâce au développement des petits commerces.

Il semble que la question sera sérieusement discutée dans les prochains jours. D’après le ministre des Hydrocarbures Marcel Bernard sur une chaîne locale, les prix du carburant à la pompe devraient certainement être revus à la hausse à cause de la difficulté du Trésor public à combler l’écart.

Le penchant vers l’application de la révision des prix du carburant envisagée par le ministère des Hydrocarbures pour répondre aux jérémiades du Trésor public face au déficit des caisses de l’Etat suscite des réactions. C’est ainsi que les transporteurs, premier consommateurs de carburant, ne sont pas tellement d’accord avec toute hausse des prix du carburant car ils seront contraints de revoir à la hausse aussi les prix du ticket, c'est-à-dire, les frais. Cependant, L’Etat devrait sérieusement prendre ses responsabilités au lieu de tout mettre sur le dos des citoyens.

Selon les statistiques de l’INSTAT sur le secteur informel de l’année 2012, le nombre d’unité de production individuelle ou UPI hors agriculture, élevage, chasse et pêche dans la Grande île est estimé à 2 282 500 unités employant 3 312 000 personnes dans les branches marchandes.

Dans un contexte où les nouvelles technologiques envahissent le marché, les entreprises multinationales commencent à externaliser certaines de leurs tâches et les confient à des entreprises prêtes à les assumer. Comme la Grande île reste un pays avec un fort potentiel en main d’œuvre, la promotion de ce type d’emplois ne fera que réduire le taux de chômage et pourra contribuer au développement de l’économie nationale en même temps.

Face au fort potentiel de la Grande île en faune et flore, beaucoup d’entreprises étrangères s’intéressent aux plantes autochtones, dans le but de commercialiser les produits qui en découlent.

La biodiversité et le développement durable sont étroitement liés, selon le représentant du Consortium Africain des Fonds pour l’Environnement ou CAFE à Madagascar. 70% des populations pauvres de la Planète, vivent dans des zones rurales et dépendent directement de la biodiversité pour leur survie et leur bien-être, d’où l’intérêt de la protéger et de la préserver. Madagascar accueillera la 3ème Assemblé Générale du CAFE où les échanges d’expériences seront au rendez-vous, surtout sur ce sujet qui a trait à la protection de la biodiversité. Le développement durable de la Grande île dépendra des actions entreprises pour conserver sa faune et sa flore.

Avec le développement de la technologie, plusieurs entrepreneurs peuvent bénéficier des ventes de produits sur un réseau plus vaste que les magasins traditionnels. Les artisans par exemple, peuvent s’exposer sur le net pour mettre en exergue leurs produits pour cibler une clientèle plus large.

Si la Grande île connaît un tel déclin économique, c’est pour la simple raison qu’il n’y a jamais eu une transition économique depuis que le libéralisme économique dans les années 80 a été décidé. Tout développement économique dépend surtout des secteurs productifs existant dans la Grande île, créant ainsi des richesses pour promouvoir le développement humain et économique. Cependant, les politiques, depuis tout ce temps, ont délaissé cette transition économique et ont juré seulement par les transitions politiques causant ainsi la situation économique marqué par un taux de pauvreté alarmant. Le ministère du Commerce, plusieurs fois critiqués de ne rien faire, a haussé le ton lors d’une conférence de presse que sa place dans l’économie est négligée.