Une opportunité négligée

12/12/2012

La vente et l’achat en ligne ou, en d’autres termes, le commerce électronique est peu exploité à Madagascar. En France, il y a plus de 31,85 millions de cyberacheteurs enregistrés, en fin de septembre 2012. Les pays développés utilisent l’internet via des sites marchands pour faire des achats, que ce soit électroménager, en passant par les vêtements et les livres.

A Madagascar, cet outil est mal utilisé à cause du manque de formation professionnelle sur les standards connus, et aussi par manque de connaissance de la filière web en générale, souligne Jean Marc Rolland qui est le responsable du Webmarketing de Mianjaika Communication. « Madagascar est en retard par rapport aux autres pays car il n’y a pas de soutien pour le développement de la communauté. Or des millions de jeunes sont sans emploi et peuvent être formés. Prenons comme exemple le modèle économique de l'Inde. Il faut élargir les services onlines et développer les services offshores sur des marchés où Madagascar est proche au niveau culturel, linguistique, géographique.». Les atouts du e-commerce sont indéniables. A l’heure actuelle, nombreux sont les individus qui cherchent à réaliser des économies. Le moindre centime est bon à prendre. En faisant leur emplette sur Internet, les consommateurs recherchent, bien entendu, les prix bas avec les nombreuses promotions proposées toute l'année, et cherchent à économiser les frais d'essence avec des frais d'envoi peu élevés, voire gratuits. Mais le prix n'est pas le seul argument. Les magasins en ligne présentent également l'avantage d'être accessibles à tout moment. C’est plus facile, selon les usagers, de comparer les prix, en cliquant sur plusieurs sites internet, pour ensuite acheter. Selon Jean Marc Rolland, « même la plupart des magasins à Madagascar n’ont pas de site alors que ce serait bien un atout pour faire du marketing des produits malgaches ».

Quid sur la boutique en ligne

Le e-Commerce ne se limite pas à la seule vente en ligne, mais englobe également la réalisation de devis en ligne, l’offre de conseil aux utilisateurs, la mise à disposition d'un catalogue électronique, le plan d'accès aux points de vente, la gestion en temps réel de la disponibilité des produits (stocks), le paiement en ligne, le suivi de la livraison et le service après-vente. Et bien sûr, pour sécurisé les transactions ou le paiement en ligne, le partenariat avec les banques s’impose. Dans le e-commerce ou e-business, peu importe l’appellation, les opportunités pour Madagascar sont encore inexploitées, or qui ne connaît pas « amazon » ou bien « e-bay » de nos jours ?