Le chiffre d’affaires stagne

21/12/2012

Malgré les festivités qui devront booster le chiffre d’affaires des magasins, ceux-ci connaissent une diminution de leurs activités. Du lèche-vitrine à la mode ! Les vendeurs de jouets, de vêtements, de chaussures, ont connu aussi un ralentissement de leur activité car les Malgaches commencent à ne plus avoir l’énergie pour se déambuler dans les boutiques pour des achats.

Même si les magasins et les boutiques, en ces temps de fêtes, sont censés engranger des bénéfices, plusieurs d’entre eux déclarent à présent que ce n’est plus le cas depuis les dernières années, surtout pour cette année 2012. Comme l’a admis Dina, gérante de « DINA SHOP », les affaires n’ont pas été tellement bonne depuis la crise. Elle a souligné que « même mes clients réguliers ne viennent plus pour le shopping que toutes les deux semaines si ce fut par semaine auparavant. Ils disent tous qu’ils préfèrent utiliser l’argent pour de la nourriture au lieu d’habillement ou quelque chose de ce genre. Seulement pour ce mois de décembre, je n’ai réalisé qu’1 millions d’Ariary de chiffre d’affaires jusqu’ici, alors l’année dernière, j’ai pu faire 3 millions d’Ariary de chiffre d’affaire pour la même période. Vous voyez maintenant qu’à présent, les Malgaches préfèrent de loin manger que d’acheter des vêtements ». Une réelle différence en termes de chiffre d’affaires, alors qu’elles sont plusieurs dans la Grande île à en subir les conséquences de la crise. Dina a toujours souligné qu’auparavant, les chiffres d’affaires furent meilleurs, mais ils se sont dégradés d’année en année.
Bataille de remise !
Pour pouvoir vendre quelques articles en ces temps de crise, les vendeurs opèrent des réductions de prix car les clients sont attirés pour les moins chères sur le marché. Le responsable de DINA SHOP a précisé. « Notre stratégie de pourvoir écouler quelques produits, c’est d’effectuer diverses remises sur les articles. A présent, DINA SHOP procède à une remise de 10% dans ses boutiques, donc on espère que les clients voudront bien acheter des articles d’habillement chez nous ». Malgré la concurrence, les vendeurs se trouvent toujours, et peut être jusqu’à la fin de la crise, en difficulté, car le portefeuille des ménages malgaches est à présent dans une situation de survie, donc les dépenses ont à présent ses priorités. En ce temps de fête, la plupart des parents ont opté de s’abstenir de faire des achats supplémentaires, mais ont laissé quand même la joie aux enfants durant la nativité.