Baisser les tarifs aériens pour une meilleure relance

14/01/2013

Promouvoir la destination Madagascar, une solution efficace pour maîtriser la relance du secteur ! Le Centre de Réflexion des Economistes ou CREM suggère, qu’afin d’accroître les retombées économiques du secteur, il faut procéder à la baisse des tarifs aériens à destination de Madagascar. Selon les économistes du CREM, « la diminution des frais aériens, c'est-à-dire du prix des billets d’avion de l’ordre de 30% sur la destination Madagascar, garantira un accroissement de l’ordre de 50%, le nombre de touristes en 2013 ».

Cette initiative rentre tout à fait dans le cadre de la relance du tourisme à Madagascar. En effet, en 2011, année marquée par le retour graduel des visiteurs, 225 005 touristes dont 58% en provenance de France, ont mis leurs pieds sur le sol malgache, générant 531,60 milliards d’Ariary de devises et 31 207 de nouveaux emplois. En 2011, l’on a recensé aussi 1 693 établissements hôteliers offrant 19 112 chambres. Avec cet accroissement de 50% du nombre de touriste, il est fort probable que les statistiques vont augmenter, le nombre d’emplois vont surement augmenter et en concordance avec cet évènement, la recette du secteur tourisme. La destination fut marquée parmi les Top 10 des destinations touristiques et Madagascar est l’une des pays présentant un fort potentiel en éco-tourisme.
L’instabilité va tout remettre en cause
Même si les professionnels du secteur tourisme proposent leur estimation et qu’ils doivent surpasser cette année les réalisations de 2012, l’instabilité politique anéantira leur projet et fera tomber les perspectives à l’eau. Des agences de voyages et des établissements hôteliers ayant déjà des réservations pour la haute saison, sont toutefois inquiets et méfiants concernant la période d’élection qui viendra prochainement. En effet, l’instabilité et l’insécurité pourraient conduire à l’annulation des réservations et de plusieurs voyages à Madagascar. La question de sécurité et de délestage a toujours été la cause de l’abandon des divers circuits. Ce sont pourtant les deux choses que Madagascar à travers l’administration, n’a jamais maîtrisé. Les projets de relance sont là, les techniciens sont prêts à mettre en œuvre les diverses démarches pour faire en sorte que le secteur du tourisme reprenne sa notoriété, mais faut-il se poser la question, est-ce que le pays va sortir de la crise ?