Opportunités d’affaires dans l’enseignement supérieur

23/02/2013

Une table ronde a été organisée au Cite Ambatonakanga dans le cadre du « rendez-vous des entrepreneurs », le 21 février 2013. Lors de cette table ronde, les opportunités d’affaires dans les enseignements supérieures ont été discutées et des professionnels dans de domaine ont été invités à répondre à plusieurs questions des étudiants, professionnels et ceux qui sont venus assister au débat.

L’image des enseignements supérieurs privés a été au cœur du débat car les questions ont été axées surtout sur le fait que ceux-ci sont devenus de « purs business » et que l’éthique de l’éducation a disparu. Selon Andrianadison, directeur général de l’ESTIIM, « le terme business n’entre pas dans l’éthique de l’Enseignement ou bien de la déontologie de l’enseignement supérieur. C’est de l’entreprenariat car on crée des entreprises et ce que je voudrais souligner, c’est que dans l’enseignement supérieur, on ne peut pas se déclarer faillite aussi facilement. On ne peut pas sortir de ce champ d’affaires aussi facilement car chaque année, on a des étudiants en première année et qu’on a des diplômes qu’on doit maintenir. Je crois que la plupart des enseignements privés ne comprennent pas cela mais pour nous, on pousse nos jeunes à entreprendre ou à bâtir leurs propres entreprises et s’ils choisissent l’enseignement supérieur donc tant mieux, on a besoin de la concurrence ». L’enjeu est énorme car il y a 15.000 bacheliers chaque année alors que la capacité d’accueil des universités publiques n’est que de 8.000 étudiants seulement. L’existence d’institutions privées est une bonne chose mais, selon ces professionnels, certaines ne sont pas appliquées.
Une initiative pour développer l’entreprenariat
Le marché dans l’enseignement supérieur semble facile car il suffit de recruter des professeurs d’université pour débuter une université privée. Ce ne sont pas justement les professeurs qui manquent. Par contre, l’avenir des étudiants sont en jeu et c’est pour cela qu’il faut bien discerner les vrais, des imposteurs. Les plus ciblés sont ceux qui se disent être une institution supérieure, alors qu’ils acceptent des étudiants sans baccalauréat. Le problème de financement a été mis sur la table mais les intervenants ont insisté qu’ils ont débuté sans réels investissements. Cette table ronde a été organisée par la Club Entrepreneurs Etudiants du Rendez-vous des Entrepreneurs ou CEERE et que selon le responsable au sein de ce club, Prospérin Randriatsialonina qui a été en même temps le modérateur du débat, « l’objectif est toujours de promouvoir l’entreprenariat et récemment, on a observé qu’il y avait beaucoup qui ont investi dans cette voie, donc on a voulu pour cette fois attirer l‘attention ».