Des voitures volées pourraient circuler à Madagascar

05/03/2013

Une vaste affaire de vols et d’escroqueries a été démantelée, fin 2011 par les gendarmes de l’île de la Réunion. Selon le site « www.clicanoo.re » qui a fait paraître l’article, il s’agit de recels de cambriolage de voitures. Elles quittent la Réunion en conteneur pour être revendues dans la Grande-Ile.

Dans cette affaire, cinq cambrioleurs et trois escrocs revendaient cash leurs larcins à un frère et une sœur franco-malgache. Un commerce lucratif puisqu’au moins, sept conteneurs remplis d’objets et 27 véhicules, seraient partis vers la Grande-Ile. Le commerce de voiture s’est bien décollé ces derniers temps, surtout en ces périodes de crise, car les journaux qui font paraître ces offres, arrivent à occuper plus de deux pages en publicité de véhicules à vendre. Donc, il se pourrait que des véhicules volés en provenance de la Réunion circulent dans la Grande île. Actuellement, pour mettre de l’épice sur le menu, plusieurs voitures sont bloquées au port de Tamatave, et qui sont mises en vente au public. Et il y a quelques voitures en provenance du port de la « Pointe de Gallet », qui est en effet, un port réunionnais. Donc, il se peut que ces véhicules volés soient encore en instance de vente au port de Toamasina avant qu’ils pénètrent le marché intérieur. « La malgachie ». C’est ainsi qu’était surnommée Sakira Abdallah Nahmad dans le milieu du cambriolage réunionnais. Ce ne sont pas moins de dix prévenus qui se sont succédé à la barre du tribunal correctionnel hier, dans une vaste affaire de vols et d’escroqueries, dont les produits étaient destinés à s’envoler vers Madagascar. La fratrie règle en liquide, 3 000 à 4 000 euros pour une voiture, 1 000 euros pour les bijoux ou les matériels divers. Les objets sont rachetés par Sakira qui entasse le tout dans des conteneurs, direction Nosy-Be et Diego-Suarez.

Les voitures sont abordables mais…

Le prix des véhicules dans la capitale devient de plus en plus abordable à en juger par les tarifs annoncés dans les journaux par exemple. Les lieux de vente sont aussi accessibles car certains d’entre eux sont visibles sur les trottoirs de la ville d’Antananarivo à titre d’exemple. La plus frappante, en termes de véhicules, est le coût qui semble défier toute concurrence. Dans l’une de ces journaux, on a lu une MAZDA fourgon, diesel vendu à 1.600.000 ariary et qui est même à débattre. L’on se demande actuellement si c’est le prix des véhicules qui a baissé ou est-ce que ce sont des voitures qui présentent des pannes difficiles à réparer. L’escroquerie est à craindre selon un acheteur en quête de voiture d’occasion. Le trafic de véhicules est courant mais les Malgaches sont priés de rester loin des affaires louches.