Les clients toujours pénalisés

07/03/2013

Même s’il est difficile d’estimer les pertes de la BFV-SG ou bien le sort des employés de la BFV-SG qui revendiquent une hausse des salaires, finalement, ce sont les clients qui sont sanctionnés et rencontrent des désagréments. Les observateurs et les économistes restent immuables sur le sujet. « Dans la plupart des cas, et dans ce genre de situation, la justice se penche toujours pour les employés, sauf bien sûr, si l’employeur a acheté le juge », souligne un observateur de la situation. Un économiste a, par contre souligné que « dans ces conditions là, ce sont les clients de la BFV qui sont les plus pénalisés car les banques perçoivent toujours leurs commissions à travers les comptes enregistrés dans la société. L’entrée d’argent par virement ne pose pas de problèmes pour eux.

Mais les clients qui sont peut-être des opérateurs, doivent régulariser leurs comptes et ceux de leurs fournisseurs. S’il y a échéance de paiement, ces opérateurs doivent trouver d’autres moyens de rembourser car les employés de la banque ne travaillent pas. Et comme un businessman, il y a le rapport placement-déplacement, une perte de temps résulte à une perte d’argent. Donc au final, ce sont les clients de cette banque qui en souffrent ». Que doit-on faire pour maîtriser la situation ? A chaque grève, des millions d’ariary des clients des banques sont en jeu. Même s’il n’y a plus utilité de faire la grève, selon le responsable communication de la Banque BFV, les grévistes semblent faire la sourde oreille.
Un monopole
Beaucoup critique ces banques car le monopole du secteur financier aggrave la pauvreté. Avec leurs taux d’intérêts trop élevés, il n’y a aucun espoir pour les entreprises à faibles chiffres d’affaires d’évoluer. Les microfinances, dans l’autre sens, établissent des conditions atroces pour pouvoir bénéficier de leurs financements. Ceci est traduit par un monopole du secteur ! L’on se demande bien, pourquoi les banques de développement ne sont pas incitées à s’implanter dans la Grande île ? Seraient-elles une menace pour ces banques commerciales ou bien est-ce que c’est l’Etat lui-même qui soutient ces banques primaires dans leur monopole. Les clients des banques sont toujours les plus touchés par ces sortes de revendications syndicales des employés. La perte n’est pas trop énorme pour les banques sauf s’il y a des dossiers d���investissement en cours de préparation. Pour une réflexion, le secteur bancaire est l’un des secteurs qui ignore la crise.