Un investissement de capacité, indispensable

12/03/2013

Face aux problèmes de la Jirama de ne plus pouvoir procéder à de nouveaux branchements sans risque de diminuer la pression d’eau des actuels usagers, les questions se posent quant à l’avenir de ce secteur. Il semble qu’avec le problème du réseau actuel de distribution d’eau potable à la Jirama, beaucoup de propriétaires de maison qui n’attendent qu’avoir l’accès à l’eau potable, sont déçus.

Cette mauvaise nouvelle fut évoquée lors de l’atelier « Séminaire de concertation des services urbains » à l’IMV la semaine dernière. « La question de pression est assez simple à résoudre. Il faut juste que la Jirama fasse un investissement de capacité, c'est-à-dire augmenter le volume des piscines de traitement et une augmentation de capacité pompage ou bien mettre en place une nouvelle station au niveau des autres grandes rivières autour d'Antananarivo. Je suggère cette dernière : Rivière Mamba pour le nord de Tana (5ème et 6ème arrondissement + Talatamaty, Ivato, Sabotsy Namehana, ...), Rivière Ikopa et Mandroseza pour les autres arrondissements et Tanjobato ... Anosizato : Ikopa pour 67 ha ... Itaosy, Ambohitrimanjaka,… Une pompe de 10 000 litres par seconde existe sur le marché mondial, notamment en Inde », souligne Hugues Rajaonson. Il semble que les milliers d’ariary que les consommateurs paient chaque jour pour un service lamentable, se volatilisent de la caisse.

S’il y a un projet à faire…

Il semble que tous les dirigeants qui se sont succédé à Madagascar, n’ont même pas pensé à améliorer l’approvisionnement en eau, où la plupart des Malgaches, que ces politiciens se vantent d’adorer, mettent plus d’importance. Le service public de la Jirama est utilisé par les Malgaches, que ce soit la fourniture d’électricité ou bien l’approvisionnement en eau potable. A présent, l’eau dans la capitale et ses alentours va devenir un autre problème. Il a pu également ressortir de l’atelier que, ceux qui ont des problèmes techniques, peuvent ne plus avoir accès à l’eau potable pour de bon. Il semble que d’ici peu, les Tananariviens vont retourner chercher de l’eau dans les rivières. Où va ce pays ?