Infesté par les écrevisses marbrées

29/10/2012

Les « foza orana » sont présents dans le Lac Aloatra et risquent de faire diminuer la potentialité du lac pour la prochaine saison de pêche. L’ARIAL ou Association régionale des intellectuelles d’Aloatra a accusé les autorités régionales de n’avoir pas pris leur responsabilité pour contenir la situation dès le début.

Le lac Aloatra est à présent rempli de ces écrevisses marbrées dites « foza orana ». Il a été rapporté par l’ARIAL que le lac Aloatra est menacé par le phénomène « foza orana » qui sont actuellement en train de remplir le lac et menacer le faune du lac, notamment les poissons. Dans un village nommé Vohitsara, une tonne de ces écrevisses marbrées est montée en surface tous les jours et vendue à 2000 ariary le seau de 15 litres. Les villageois résidant aux alentours du lac dépendent vivement des ressources du lac. Or, avec ce phénomène, l’avenir de la pêche est mis en jeu. Les écrevisses marbrées sont une menace pour le lac car ces derniers dévorent les jeunes poissons, réduisant par conséquence le nombre de poissons dans le lac. Les régions d’Itasy et de Betsimitatatra ont aussi été victimes de ces écrevisses marbrées. Ils sont une menace pour les jeunes plants de riz dont ils déchiquettent les racines, entrainant la dévastation de toutes les rizières. Le danger qui pèse sur le lac Aloatra est qu’il risque de plus produire de poissons lors de la prochaine saison. Les villageois qui dépendent de la pêche dans le lac risquent ainsi de perdre leur principale ressource et sombrer dans la misère. Si une tonne par jour est remontée à la surface, il est fortement estimable que le lac d’Aloatra est envahi par ces bestioles nuisibles.
Et la fermeture de la saison de pêche ?
Il a été aussi dénoncé par l’ARIAL, lors d’une réunion, qu’aucune note n’a été émise par les autorités régionales, notifiant la fermeture de la pêche. Cette fermeture qui aurait déjà du sortir depuis le 15 octobre dernier. L’Association régionale des intellectuelles d’Aloatra a été surprise que les activités relatives à la pêche continuent toujours dans la région et que, malgré l’invasion des écrevisses marbrées, aucune note n’est émise jusqu’ici. Ces intellectuelles de la région d’Aloatra accusent les autorités régionales d’être irresponsables face aux événements dans la région d’Aloatra.