Une solution socio-économique pour les jeunes

28/03/2013

Les jeunes malgaches sont victimes d’un système éducatif qui ne fait qu’augmenter le taux de chômage. 68% de la population malgache sont des jeunes et 558.000 personnes sont à la recherche d’emplois alors que 7% d’entre eux sont recrutés comme fonctionnaires de l’Etat, selon le ministère de la Population.

En outre, 47,8% d’entre eux travaillent dans le secteur informel. Le ministère de la Jeunesse, en collaboration avec la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie ou CONFEJES, a mis en place le « Fonds d’Insertion des Jeunes » ou FIJ pour réduire ce taux de chômage chez les jeunes vulnérables. Mme Landy, encadreur dans le programme FIJ a souligné. « Le programme vise à promouvoir l’entreprenariat chez les jeunes de 16 à 30 ans et à favoriser la participation des jeunes dans le processus de développement socio-économique du pays. Ceci étant fait, pour que les jeunes ne soient plus une charge pour le pays, mais un moteur de développement. Donc, le programme consiste à financer les projets des jeunes par une subvention à hauteur 5.000.000 d’ariary par projet. Pour cette année 2013, le dernier délai de dépôt de dossier est le 08 Avril prochain ». Mme Landy a bien souligné que ce financement n’est pas remboursable mais seulement à titre de subvention pour aider les jeunes à démarrer leurs entreprises.
Pourquoi 10 seulement ?
Comme chaque année, la Confejes qui finance ce programme, ne soutient que 10 projets des jeunes seulement malgré les centaines de projets des jeunes en ce moment. Donc, les critères seront axés sur la faisabilité technique, financière, le potentiel économique, la gestion du potentiel du promoteur, le potentiel du projet à générer des emplois et bien sur l’apport personnel qui s’élève à 5% du coût total du projet. Au moins, ce programme qui a existé depuis 1994 a pu réduire un tout petit peu le taux de chômage. Le ministère de la Jeunesse projette de trouver des partenaires financiers additionnels pour élargir le champ d’impact.