Un investissement à risque

15/04/2013

Comme à chaque mois, le CEERE organise une table ronde favorisant le partage et le réseautage des entrepreneurs confirmés et des professionnels entre eux, mais aussi et surtout avec des jeunes étudiants, nouveaux diplômés, porteurs de projet.

« Investir dans le show-biz et les événementiels » est le thème choisi pour ce mois d’avril. Selon Harilala Ramanantsoa (Madavision), « c’est un métier qui demande beaucoup de risques car il n’y a pas de salaires mensuels comme pour les autres entreprises. On peut commencer à perte et attendre des années pour voir les fruits de nos labeurs ». Le show-biz et les évènementiels sont un domaine en pleine expansion dans la Grande île mais un nombre restreint de boîtes sont arrivées à se démarquer et à décoller du sol. Lors de cette table ronde, la semaine dernière, le partage d’expérience était au rendez-vous car plusieurs sont les jeunes qui veulent se lancer dans le show-biz mais le défi, selon les professionnels, est énorme. Pourtant, selon Lova Ramisamanana de Kintana et kanto production, « les projets appartiennent à ceux qui le réalisent. Il est vrai qu’avoir des idées est bon mais il faut prendre du courage à les réaliser malgré les obstacles. Il faut être tenace et croire en ce qu’on fait et on verra ce que cela donnera à la fin ». Selon ce professionnel, avoir de l’éducation y afférent, représente un atout majeur pour le succès.
C’est dur de percer !
Le problème rencontré par les professionnels dans le show-biz et l’évènementiel à Madagascar, est le phénomène de « plagiarisme ». La Grande braderie a été victime de ce phénomène où les autres professionnels copient l’idée d’Harilala Ramanantsoa et essayent de créer une quelconque notoriété. « Créer des évènements est facile mais garder sa notoriété en est une autre. Les Malgaches manquent de créativité et ne font que copier les autres pour essayer de percer. Plusieurs ont réussi mais beaucoup ont échoué aussi. Ceci est un métier qui intéresse les jeunes.