Les réserves sont loin d’être épuisées

26/04/2013

Selon les experts dans le domaine de l’exploitation de pierres précieuses, semi-précieuses, le secteur présente un grand potentiel pour ses exploitants. Les gisements sont encore jeunes et n’attendent que des exploitants.

Il est connu que parmi les pays visant la Grande ile, les Thaïlandais raffolent des pierres précieuses de Madagascar. En outre, concernant les pierres semi-précieuses dites aussi pierres industrielles, les operateurs font de leur mieux pour être plus professionnels mais pour le moment, c’est l’exploitation sauvage qui domine encore. Lalanirina, de Storaz Pierre de Madagascar, explique. « Nous sommes riches en matière de pierre industrielle et précieuse et jusqu'à maintenant l’épuisement des réserves n’est pas à craindre. Au contraire, on trouve toujours de nouvelles pierres. Le problème se pose dans l’exploitation sauvage dans les carrières car les petits exploitants ne font que creuser des trous et ne les rebouchent plus après. Cette pratique ne fait que détériorer l’environnement. Un autre problème que nous rencontrions aussi, c’est l’effet négatif cette crise. A chaque crise, on souffre car les étrangers, qui sont nos principaux clients potentiels à hauteur de 99%, rentrent chez eux et ne reviennent plus à Madagascar ». Un secteur qui est prometteur et jeune mais qui, toutefois présente des enjeux graves.
Débouché, prix, investissement !
Dans le commerce de pierre, la rentabilité réside sur le marché extérieur car les prix des pierres destinées à la décoration par exemple, peuvent tripler sur le prix intérieur, d’après Lalanirina. Elle a ajoutée qu’ « il n’y a pas de barème de prix fixe à part celui de la Chambre des mines. Parfois, les clients viennent ici pour voir ou bien faire eux même leur choix. Donc, on pourrait bien vendre plus chère que sur le marché extérieur ». Parce que le secteur est en pleine expansion, ceux qui veulent s’y lancer, doivent avoir au moins 10 millions d’ariary si le choix retombe sur la transformation de pierres. Les statistiques du ministère des Mines, de 2009 à 2012 montrent que la Thaïlande est le premier pays de destination des gemmes de Madagascar mais d’autres pays sont encore envisageables.