La vente de fonds de commerce gagne du terrain

02/05/2013

Effet de la crise ou opportunité d’affaires ? Ce sont les deux questions qu’on devrait se poser en ce moment en constatant les offres proposées dans les journaux pour la vente de fonds de commerce. Cette pratique est très connue des grandes filiales étrangères et qui commence également à avoir de l’ampleur à Madagascar.

Pour l’instant, ce sont les cessions de petits commerces comme les salons de coiffure, les cybercafés, les resto-bar etc, qui sont les plus proposées. Selon l’avis d’un économiste, « c'est toujours une question d'opportunité qui se présente à un agent économique. Une entreprise en faillite que l'agent économique achète à vil prix. Il y met une toute petite touche d'innovation [organisation, ...] et puis, il revend dès qu'il y a une opportunité. C'est courant maintenant : il faut faire du profit. Ce profit dépend d'ailleurs du retour en investissement, du montant bénéfice ». Les effets de la crise sont contagieux et les commerçants préfèrent vendre pour au moins récupérer le maximum d’investissement déjà réalisé.
C’est dans la pratique !
En temps de crise, c’est pratique de vendre son commerce pour diverses raisons. D’après les experts dans le domaine des finances, « tout agent économique qui voit une possibilité de baisse des opportunités de profit, réagit toujours par une vente de son fonds de commerce. C'est tout à fait normal. Il y a aussi des gens qui se sont endettés, pour une raison ou une autres et qui sont obligés de tout vendre, sous peine d'aller passer quelques mois de vacances carcérales ». A voir les fonds de commerce mis en vente, la plupart d’entre eux sont des commerces pratiqués comme activités secondaires et réalisés sans réelle étude de marché. Leurs activités se voient donc, menacées de faillite. Lorsqu’une personne acquiert un fonds de commerce, il achète la clientèle, le droit au bail, le nom commercial, le matériel et les marchandises de l'entreprise. Ceci lui permet d’éviter la phase de démarrage que l’on rencontre généralement dans les nouvelles affaires, en bénéficiant de l’infrastructure existante.