Un coaching japonais à la rescousse

08/05/2013

Dans le cadre de l’amélioration de la production rizicole à Madagascar, l’utilisation des semences améliorées offrent un avantage dans la production. Les chercheurs malgaches ne cessent de faire des recherches pour améliorer leur productivité et c’est surtout dans ce cadre qu’un expert en semence améliorée japonais est venu prêter main forte.

Une superficie de 7ha de terre à Andranovakimahitsy dans le district d’Ambohidratrimo a été le terrain pour expérimenter le riz X265 et le Fofifa 260. Le spécialiste japonais a eu l’occasion de partager son expérience dans le domaine rizicole pour aider ces chercheurs à mieux utiliser les semences améliorées dans le but de perfectionner la production de riz dans la Grande île. Une représentante du ministère de l’Agriculture a souligné. « Tous le monde possède sa propre compétence et le développement dépend du partage de ses expériences et de ses compétences dans un domaine précis. Il possède des compétences et nos chercheurs aussi en possèdent donc, les compétences combinées amélioreront notre productivité ». Des échanges d’expériences comme ceci ne font qu’apporter des faveurs car les chercheurs malgaches auront des connaissances qu’ils pourront appliquer dans leurs pratiques quotidiennes.
Bonne initiative !
Les Japonais sont très connus dans le monde entier en termes de riziculture, souligne un chercheur qui a assisté à l’expérience et le spécialiste japonais a analysé tous les détails pour améliorer les semences. La riziculture constitue la première activité économique en milieu rural et fait travailler environ 2.000.000 de ménages. Occupant la première place dans les activités agricoles, avec environ 70% de la population rural, les perspectives d’augmentation de la production rizicole passent obligatoirement par la production et la valorisation des semences améliorées. La production de semences améliorées va permettre aux paysans professionnels d’opter pour une meilleure productivité et un rendement amélioré, adaptées à des variations climatiques. Ce projet ne se sera pas limiter seulement dans les zones d’interventions du « Papriz » mais une initiative de le lancer dans toute l’île.