Menace d’extinction

18/05/2013

La pêche fait vivre plusieurs ménages dans le district de Minadrivazo. Or ces derniers négligent l’entretien du lac. Le président de la Chambre d’Agriculture de Miandrivazo Naina Razafinjatovo a expliqué que les pêcheurs ont souvent tendance à attendre quelque chose de l’Etat et ne prennent pas d’initiatives. Les poissons de Miandrivazo risquent de disparaitre si les problèmes d’entretien du lac ne sont pas résolus dans un bref délai. Les fameux poissons du district de Minadrivazo sont menacés de disparition à cause de la négligence des pêcheurs et de la population en général. La Chambre d’Agriculture se trouve dans une situation difficile, face à l’ampleur de l’enjeu rencontré par le district. Naina Razanfinjatovo, président de la Chambre d’Agriculture de Miandrivazo a expliqué.

« Les poissons sont menacé d’extinction car le lac est rempli d’alluvions alors qu’aucun entretien du lac n’est observé. Les pêcheurs et la population ne daignent pas consacrer du temps et de la volonté pour le traiter. Or, ce lac constitue une source de richesse pour la population environnante. Deuxièmement, il y a aussi les gros poissons comme les « fibata » et les anguilles qui dévorent les petits poissons avant même que ceux-ci n’atteignent leur taille normale. Quand tout cela s’accumule, au fur et à mesure que le temps passe, il n’y aura plus de poissons dans le présent lac de Miandrivazo ». Il a aussi souligné le problème de contre-saison, qui est favorable à l’agriculture de la région, mais un problème pour la pêche. Il a dit que lors des saisons de pluies de la capitale, les eaux entraînent de la boue et remplissent le lac. Par conséquent, les divers lacs sont inondés, causant ainsi le dépeuplement des poissons. Ce phénomène reste un obstacle de taille car la population de Miandrivazo possède la réputation d’avoir des poissons de qualité pour la gastronomie. Plusieurs personnes vivent de la pêche dans le district et avec ce danger, plusieurs ménages risquent de ne plus avoir d’activités génératrices de revenus si le problème n’est pas résolu dans l’immédiat.
En quête de solution
Le président de la Chambre d’Agriculture de Minadrivazo, Naina Razafinjatovo a exposé une structure qui n’a pas été respectée, causant la menace. « Il y a eu une structure où la gestion du lac a été confiée à la population. L’état des lieux n’est pas tout à fait le résultat qu’on espérait voir. La population a seulement gérer l’activité, c'est-à-dire récolter les ristournes mais elle n’a pas entretenue le lac. La Chambre d’Agriculture de Miandrivazo a décidé de prendre les choses en main et nous sommes en train de rechercher les moyens rapides et nécessaires pour remédier à cette négligence grave des pêcheurs et de la population ». La filière pêche reste un atout de la Grande île, les compagnies de pêches étrangères sont encore les plus aisées dans le secteur car ils ont obtenu des quotas de pêche du gouvernement malagasy.