L’élevage doit être au cœur des efforts prioritaires

24/05/2013

Le Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR, à travers le Réseau des Observatoires Ruraux et en collaboration avec le ministère de l’Elevage, organisera la matinée du développement rural qui se tiendra ce vendredi 31 mai 2013, à partir de 08h30 à la Grande salle de la Vice-Primature chargée de l'Economie et de l'Industrie (VPEI) à Anosy.

« L’importance de l’élevage dans l’économie rural ». Tel est le thème choisi par le PADR pour inciter les décideurs de bien porter réflexion sur les priorités. Jusqu’ici, le secteur de l’élevage occupe encore une place prépondérante dans la société malgache, surtout dans les zones rurales. Près de 85 pour cent des malgaches vivent en milieu rural et tirent une partie de leurs revenus de l’élevage. En raison de son importance sociale et économique, l’élevage doit être au cœur des efforts visant à améliorer les moyens d’existence des ménages ruraux malgaches. La présente thématique visera ainsi à démonter l’importance de la contribution économique du secteur l’élevage dans l’économie rurale et nationale.

Les opportunités d’investissement

Le ministère de l’Elevage apportera des bases de discussion sur les opportunités d’investissement dans le secteur élevage, tout en apportant des éléments d’information sur la stratégie de développement de ce secteur, sur le projet VET GOV et sur la mise en place récente de la plateforme politique nationale de l’élevage.
Le PADR, à travers le Réseau des Observatoires Ruraux, apportera ensuite ses analyses sur le poids de l’activité d’élevage dans l’économie des ménages ruraux dans les observatoires. La place de l’élevage dans l’économie des ménages ruraux sera appréhendée sous différents angles (l’ampleur des activités d’élevage, la part de l’élevage dans les revenus, l’utilisation des revenus d’élevage, la relation entre revenus et fréquence de consommation, etc…). Comme toute réunion organisée par le PADR, ces derniers ne sont que des outils d’aide à la décision mais le dernier mot revient toujours à l’Etat.