Une attente particulière pour Madagascar

30/05/2013

La 81ème session générale de l'Assemblée mondiale des Délégués de l’Organisation mondiale de la santé animale ou OIE se déroule en ce moment à la Maison de la Chimie Paris en France.

Madagascar est représenté par une délégation et espère obtenir de l’aide dans la mise en place des services vétérinaires, selon le directeur de cabinet du ministère de l’Elevage, Mamy Rakotoarisoa. « Il y a eu justement une mission que l’Organisation mondiale de la santé animale dans la Grande île a effectué quelques mois de cela à Madagascar. Et parce que nous entrons dans la mise en norme des services vétérinaires, nous espérons bien que l’OIR nous aidera à la mettre en place », ajoute-t-il. Cette année, ses travaux porteront notamment sur l'adoption de normes internationales dans le domaine de la sécurité sanitaire du commerce mondial des animaux et de leurs produits, la lutte contre les maladies animales et les zoonoses, des maladies qui peuvent se transmettre de l’animal à l’homme ou de l’homme à l’animal et l'amélioration de la qualité des Services vétérinaires et les élections destinées à pourvoir des postes devenus vacants dans certaines commissions. Les nouvelles technologies appliquées au contrôle et à l’éradication des maladies des animaux aquatiques et terrestres : pour une approche moderne intégrant le bien-être animal et minimisant l’impact sur la sécurité sanitaire des aliments.
Normes et lignes directrices internationales
L’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE a adopté un nouveau chapitre sur les poulets de chair, qui fournit notamment des critères et des indicateurs pour mesurer le bien-être de ces animaux lors de leur élevage. Un nouveau chapitre sur la peste bovine a été adopté, qui confirme l’éradication planétaire et édicte les mesures à prendre en cas de réapparition accidentelle ou intentionnelle du virus à partir de laboratoires. En bref, l’élevage reste un atout potentiel pour la Grande île mais il manque de financements dans la mise en œuvre des politiques pour améliorer le secteur. Parce que Madagascar ne donne pas de valeur aux filières porteuses. Mendier chez les étrangers reste pour l’instant la solution. Il n’est que trop évident si ces derniers s’imposent à Madagascar.