Coupure sans avis comme nouvelle méthode

17/06/2013

La Jirama a adopté une nouvelle forme de procédé pour toute coupure d’électricité. Ainsi, les responsables auprès de cette société d’Etat jugent inutile d’émettre par voie d’affichage ou radiodiffusée une coupure de courant quand bien même qu’il s’agisse d’un délestage.

Il est peut être trop cher de prévenir d’avance les usagers des éventuelles coupures. Hier, plusieurs quartiers du deuxième arrondissement sont plongés dans le noir pendant des heures à cause d’une coupure d’électricité. Aucune communication sur ladite coupure n’a été émise pour prévenir au moins les usagers mais le noir a subitement envahi plusieurs zones. Un père de famille se demande si « c’est une nouvelle pratique de la Jirama ou bien est-ce que la société d’Etat n’a plus les moyens de communiquer la répartition du délestage. Au moins, la Jirama pourrait avertir les usagers de telles coupures parce que certains de nos matériels s’abîment facilement face aux coupures brusques ou les baisses de tension de l’électricité ».
Besoin de bouffée d’air
Il est temps, pour le bien-être des usagers, de faire entrer de nouvelles sociétés, qu’elles soient nationales ou étrangères dans le domaine de l’électricité pour pallier à cette imperfection de la Jirama. Car la Jirama ne fait que chercher des excuses pour justifier leur incompétence à délivrer un minimum de qualité de service. Dans les provinces et régions, loin des médias, les usagers n’ont guère le choix et sont contraints d’accepter ses services médiocres. Les opérateurs économiques, surtout ceux de l’hôtellerie sont les premières victimes des délestages. Les touristes ne savent pas comment la Jirama marche dans le pays mais l’accès à l’électricité et à l’eau chaude demeurent leur exigence majeure. Comme le Réseau National de la Défense des Consommateurs le souligne, les opérateurs qui peuvent offrir de l’électricité à bas prix (0,2 dollars par Kwh) existent bien mais ils n’attendent que l’agrément de l’Etat.