Une richesse négligée

27/06/2013

Le secteur de l’élevage peut réellement améliorer la vie des ménages ruraux selon le Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR). Non seulement, au niveau des ménages mais de l’économie nationale si les autorités y mettent leurs efforts.

Avec seulement un budget de 10% alloué au Plan Sectoriel Agriculture Elevage et Pêche (PSAEP), la situation prendrait une tournure positive pour les Malgaches, formant 71,7% des ménages malgache et 83,8% des ménages agricoles. Le ministère de l’Elevage veut réfléchir avec toutes les parties concernées sur l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique générale de l’élevage, politique visant à dessiner un cadrage global de ce qu’on doit réaliser dans les années à venir. D’après le PSAEP, les principaux résultats attendus jusqu’en 2025, sont la réduction de 50% de la pauvreté, avoir 100% de couverture en aliment de base et l’accroissement de 40% de leurs revenus. Le secteur privé devrait participer à l’élaboration de la politique générale de l’élevage et des politiques filières afin de voir ensemble les démarches à entreprendre, selon le ministère de l’Elevage.
Une amélioration radicale
Pour que le secteur de l’élevage apporte une contribution au PIB, une amélioration de la vie des ménages ruraux, il faut qu’il s’assoit sur une bonne image à partir d’une politique bien élaborée, des stratégies raisonnées et d’un plan d’actions bien défini. Il faut sans soute se préparer et investir dès maintenant pour saisir les opportunités qui se présentent. Les éleveurs doivent être capables de produire selon les normes requises et orienter la production vers le marché. Ils doivent aussi favoriser l’élevage à grande échelle et se préparer au changement progressif du mode d’élevage et des modes opératoires des actions liées au secteur. Actuellement, la contribution de l’élevage au PIB est en constante diminution, passant de 15% à 4% entre 2000 et 2011. Une vraie richesse qui mérite de plus ample réflexion en termes de développement économique.