Victimes de lourdes impositions

14/11/2012

En ce moment, les industries locales affrontent un grand défi face à la concurrence avec le secteur informel. Les industries malagasy sont dans une situation affreuse à cause du règlement de très lourds impôts qui, selon le président du Syndicat des industries de Madagascar, Stéphane Hery Raveloson, les étouffent jusqu’au cou.

« Il faut au moins mettre en place un bureau indépendant au sein de la direction générale des impôts pour contrôler les secteurs informels afin que ces derniers ne mettent pas les industries légalement établies, en péril. Ceci dépendra toutefois, de la volonté des représentants de l’Etat, car sans leur intervention, nous resteront dans un stade où nous ne faisons que du surplace. Mais même si les représentants de l’Etat ne font rien, nous essayerons de faire de notre mieux, en faisant en sorte que les industries à Madagascar deviendront le facteur de croissance et de développement pour le pays », souligne Stéphane Hery Raveloson. Tous les invités, à l’ouverture officielle du salon, ont tous été convaincus qu’un pays sans industrie ne se développera jamais.
Tous nous y gagnons !
L’ouverture officielle de la première édition du salon de l’industrie de Madagascar s’est tenue au palais des Sports et de la culture à Mahamasina hier. Il y a eu des conférences et des discours de certaines personnalités, comme Lorence Ansermet de l’ONUDI, le président du SIM Stéphane Hery Raveloson et le Vice-Premier ministre chargé de l’Economie et de l’industrie, Pierrot Botozaza. Ces derniers ont profité de l’occasion pour donner quelques promesses dans l’avenir de l’industrie malagasy. 200 stands sont étalés pour satisfaire les professionnels des différentes industries à Madagascar. Le slogan, « Manjifa ny vita gasy aho, tombony ho any rehetra », a pour but de sensibiliser les Malgaches à utiliser et à consommer les produits et les services locaux. La raison pour laquelle le slogan fut choisi, repose sur l’opinion des consommateurs malagasy qui ont toujours pensé que les produits manufacturés localement, sont de mauvaise qualité. Le salon est, en quelque sorte, un moyen de montrer que cette vision n’est pas toujours vraie. Cette exposition va continuer jusqu’au dimanche 18 novembre 2012.