Besoin de transparence

30/07/2013

La gestion de la société d’Etat Jirama a besoin de transparence sur les coûts et les recettes. La Jirama prévoit un déficit estimé à 194 milliards d'ariary dans quelques journaux de la capitale pour cette année 2013.

Les économistes, entre autres exigent la communication des détails sur les recettes et les dépenses, au public et ne pas se contenter seulement des affirmations de déficit. Rakoto David Olivaniaina, économiste et doyen de la faculté de Droit Economiste, Gestion et Sociologie ou DEGS à Ankatso, explique. « Pour nous économistes, il y a un manque de transparence dans l’utilisation des recettes de la Jirama. Il ne suffit pas de dire que la Jirama est déficitaire de plusieurs milliards d’Ariary mais ils doivent communiquer à combien s’élèvent les recettes, en quoi ces recettes sont-elles affectées ? Ils doivent exposer les coûts des composantes de production et les recettes qu’ils enregistrent et laisser tout le monde voir si les recettes n’arrivent pas à supporter la production et que la Jirama enregistre des pertes ». Les 500.000 abonnées de la Jirama ont tout à fait le droit de savoir pourquoi leurs factures qui ne cessent d’augmenter, ne suffisent pas à combler les coûts de production.
Des solutions déjà proposées
Des solutions ont été proposées à la Jirama selon cet économiste mais il reste à voir si elles ont été écoutées ou pas. « Il y eu déjà des propositions qui furent avancées à la Jirama concernant ce problème que la société fait face en ce moment. Les responsables de la Jirama devraient établir un plan de développement à long terme, remettant en question l’utilisation des gasoils et peut-être, revoyant si on pouvait utiliser d’autre source pour actionner les machines, comme l’hydraulique par exemple. Ils doivent orienter leurs partenaires à partir de ce plan de développement à long terme. Dans ce sens, la Jirama pourrait voir les rectifications sur les coûts variables comme les avantages accordés aux employés de la Jirama car on sait que les coûts fixes ne peuvent pas être modifié », dixit Rakoto David Olivaniaina.