Beaucoup se lancent dans le « free lance »

31/07/2013

A défaut d’emploi, les centaines de diplômés trouvent des opportunités dans le « free lance » ou le travail indépendant. Ce secteur regroupe presque toutes les activités. Dans un contexte économique où les emplois sont rares, plusieurs entreprises ont recours au service de ces free lance.

Ce type de travailleur est très présent dans les économies de marché où il apporte souvent une voie de promotion sociale. Une jeune diplômée en langue étrangère a expliqué que « travailler en free lance est une solution face à la crise de l’emploi en ce moment. Les jeunes comme nous, diplômés des universités, ne trouvent pas d’emploi alors que nous avons besoin de vivre. Au moins, on peut se procurer de ce que nous avons besoin. Comme traductrice, je suis rémunérée selon les tâches qui me sont confiées et j’ai des amis qui en font de même ». Les domaines parmi lesquels les travailleurs indépendants sont courants, sont en général l'informatique, la communication, l’infographie, le conseil, la traduction, la formation, les postes d’attachés de presse ou attachés de relations publiques, etc.
Incertitude au quotidien
Pour ces travailleurs indépendants, les emplois sont souvent occasionnels et dépendent beaucoup des relations. Une photographe professionnelle a expliqué que son contrat est conclu, de bouche à oreille. Celle-ci n’a pas de bureau fixe mais travaille par téléphone. Malgré les avantages que ces free lance peuvent procurer, c’est dans l'incertitude du travail et donc du revenu, avec en plus l'absence de sécurité sociale et de retraite que vivent ces jeunes. Ce système de travail commence à prendre de l’ampleur et surtout avec l’existence des opportunités de revenus sur internet. Les jeunes diplômés peuvent au moins avoir de l’argent mais leurs horaires de travail peuvent être plus longs que ceux des employés et des ouvriers. Un risque à considérer.