Une perte de 120 millions d’Ariary en une journée !

21/11/2012

Le transport urbain reprend son cours normal mais la lutte continue jusqu’à ce que le directeur général du Transport et celui de l’ATT, soient limogés. Pour la journée d’hier, ces opérateurs ont essuyé une perte sérieuse mais leur mouvement a été pour eux, un succès. Une rencontre entre l’UCTU et le président de la HAT, est prévue ce vendredi pour discuter du cas de ces directeurs à limoger. En effet, il s’avère que ces deux directeurs généraux ont été la cause de la zizanie entre les deux unions de coopératives et le problème du transport en général.

La grève des transporteurs urbains d’hier a causé un manque à gagner de l’ordre de 120 millions d’ariary environ, à raison de 100 000 ariary de recette journalière par véhicule, avec les 1200 véhicules qui n’ont pas été de service, hier. Par la suite, cette grève a déclenché la grogne des usagers. Les opérateurs se sentent vraiment dans une situation critique, à en juger sur ce qu’ils devaient gagner. Mais, selon le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinintsolomora, « c’est une lutte qui mérite des sacrifices ». La lutte a été toutefois fructueuse car la délégation de l’UCTU a pu rencontrer Edgard Razavindravaha, PDS de la commune urbaine d’Antananarivo, vers 13h de l’après-midi. Il a été alors décidé que les véhicules membres de l’UCTS qui ont pénétré en ville, il y deux jours, vont retourner dans leur zone habituelle. C’est la CUA elle-même qui va se charger de stopper les lignes suburbaines qui seront encore tentés de circuler en ville à partir de ce jour. Donc, l’UCTU reprendra service ce jour.
Bonnes affaires pour les taxi-ville
Avec l’absence de taxi-be, hier, dans la capitale, les taxi-ville ont tiré profit car beaucoup de personnes ont du recourir à leur service pour leur déplacement. Selon un chauffeur de taxi, la course minimale est fixée à 3000 ariary, comme le trajet allant d’Analakely à Antaninarenina. En moyenne, la course se négocie entre 5.000 et 7.000 ariary pour des distances plus longues. Les taxis ont rempli les rues de la capitale, se faufilant dans les désagréables embouteillages. La ville se trouve dans la pagaille totale et tous les véhicules ont dépassé les limites de la normale. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pour restaurer l’ordre mais les véhicules ont pu tous circuler, même en l’absence de plaque d’immatriculation.