Promesse non tenue!

23/11/2012

La hausse des tarifs est effective. Or la qualité de service est loin de l’attente des usagers. La plupart des taxi-be s’en fichent complètement et continuent de manifester leurs mauvaises manières, sans tenir compte des exigences des consommateurs. Les numéros ci-après sont disponibles pour porter plaintes à l’UCTU : 032 05 139 99, 034 41 681 82 et 033 12 146 79. Réalité ou fausse promesse ! Les consommateurs ne cessent de se plaindre de la mauvaise qualité de service des taxi-be de la capitale.

Malgré la hausse des frais, le minimum de service que l’Union des Coopératives des Transports Urbains s’est fixé, n’est pas respecté par les taxi-be. En ce moment, il y en a encore des taxi-be qui n’affichent aucune amélioration sur la qualité de service. Selon Tiana, un passager, « je ne constate aucune amélioration. Les chauffeurs et les receveurs fument encore dans certains véhicules. D’autres ne délivrent même pas de billets. Le « tamboho » n’a pas été supprimé. Nous nous demandons réellement la raison de cette hausse de tarif si c’est pour nous faire endurer une qualité de service aussi lamentable ». Le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinintsolomora, a promis que les consommateurs peuvent leur contacter pour d’éventuelles réclamations dans le cas où ces derniers rencontrent des anomalies sur la qualité du service. Il ajoute que la hausse doit être fonction de l’amélioration de la qualité de service. Il est à noter que, face à ces hausses de tarifs des taxi-be, le portefeuille des ménages malgaches est le premier à en pâtir. Donc, le minimum à faire est de se respecter et les numéros de téléphone cités ci-dessus sont disponibles pour les réclamations.
Les suburbains
Les voitures de la zone suburbaine ont encore été aperçues circuler en ville, hier, même si la Commune d’Antananarivo a promis de stopper leur entrée dans la capitale. Ceci, contre la promesse d’une reprise de service de l’UCTU, alors que des véhicules des lignes suburbaines circulent encore en ville. En outre, l’on se demande ce que fait la police communale à ce sujet et surtout dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service. Selon le président de l’UCTU, ils sont censés à travailler avec l’UCTU dans la suivie de la bonne qualité de service qui, jusqu’à présent, n’affiche aucune amélioration.