Confusion parmi les consommateurs

05/12/2012

Une certaine confusion se déploie chez les usagers du transport urbain car ils ne savent plus, lorsqu’ils entrent dans un véhicule, si le tarif est à 300 ariary ou à 400 ariary. En effet, certains taxis be maintiennent leur tarif à 300 ariary. Le président de l’UCTU, Bernardin Andriambinintsolomora, accuse ces véhicules d’être les premiers à manquer au respect de la qualité de service.

Toutefois, jusqu’à présent, les usagers et consommateurs ne remarquent aucune différence en matière de qualité de service. Le président de l’UCTU a souligné que « ces véhicules présentent les plus lamentables des qualités de service (faisant mention à ceux qui ont maintenu leurs tarifs à 300 ariary), car ce sont ceux qui ne respectent pas les normes que nous nous sommes posés. Ils sont toujours en retard dans l’application des normes de qualité. Mais laissons les consommateurs en juger ! ». Le président de l’UCTU a souligné, en particulier, la ligne 133 reliant Itaosy au centre ville, les lignes 105,112, 114 reliant le centre ville avec Ambohimanarina. Or, plusieurs taxi-be, à part ces lignes, ont maintenu leurs tarifs à 300 ariary. Les usagers se demandent vraiment de quelles qualités de service s’agit-il ? La plupart des taxi-be à 400 ariary ne sont pas aux normes avec les qualités de service et sont même pire que ceux qui ont maintenu leurs tarifs à 300 ariary.
Et quoi encore…
Lors de la déclaration officielle de la hausse des tarifs des transports urbains, à la date du 1er novembre 2012, l’Union des Coopératives des Transports Urbains a mentionné que les soi-disant qualités de services vont accompagner cette hausse. Or jusqu’à maintenant, aucun effort n’est visible ni palpable. On a parlé des contrôleurs de billet, seulement certains bus comme les 192 et 194 appliquent cette règle et cela, bien avant la date du 1er novembre. Ils ont parlé du « tamboho » qui ne devrait plus constituer de place pour les usagers, or tous les véhicules continuent à y mettre des voyageurs. Ils ont parlé de passagers debout serrés comme des sardines en boîtes, or c’est le quotidien des usagers en ce moment. Alors de quelle qualité de service ce président de l’UCTU veut parler ? Les défenseurs des droits des consommateurs ont proposé que les transports urbains doivent lancer un appel d’offre pour les opérateurs qui ne se sentent pas en difficultés d’appliquer le tarif à 300 ariary dans la capitale. Mais ces derniers sont trop faibles sans l’appui des consommateurs !