Pour un nouvel accord politique

17/12/2012

La conjoncture actuelle étant morose, Lalatiana Ravololomanana, de l’association « Manda Ho an’ny firaisam-pirenena », revendique un nouvel accord politique pour résoudre la crise. La feuille de route n’arrivera plus à résoudre l’impasse, selon cette dernière. « Seul un nouvel accord entre tous les partis politiques puissent emmener le pays dans un environnement sain et serein en vue des préparatifs des élections », affirme Lalatiana Ravololomanana. Ainsi, toutes les formations politiques devraient se concerter davantage sur une même table ronde, toujours selon cette dernière, pour accoucher le nouvel accord. Les précédentes réunions ne suffisaient pas ainsi à débloquer la situation pour que le pays s’engouffre dans une situation de crise sans précédente.

Dans le nouvel accord, Lalatiana Ravololomanana prévoit déjà un remaniement « de fond en comble » des membres des différentes institutions de la Transition. Selon cette dernière, « l’actuelle formation ne pourrait que satisfaire certains intérêts particuliers et minoritaires, mais ne parvient pas à conduire le pays vers un véritable apaisement politique tant recommandé à cette situation comateuse ». Pour ce faire, Lalatiana Ravololomanana avançait que « tous les politiciens devront être écartés au sein du gouvernement au sein duquel les techniciens y sont impérativement sollicités ». Contrairement donc à la composition du gouvernement actuel où les membres représentaient une entité politique, Lalatiana Ravololomanana soutient que « le gouvernement devrait être formé que par des techniciens ». Les politiciens sont indésirables au sein de l’administration.
« Les membres des différentes formations politiques devraient travaillés dans le processus de réconciliation nationale », avance Lalatiana Ravololomanana. Pour cette dernière, c’est dans ce cadre que les politiciens, « qui déshonorent le pays actuellement », devraient prendre le large. C’est la présence effective des politiciens au sein de l’administration qui ruinent le pays actuellement, toujours selon Lalatiana Ravololomanana. Ils ne font que nuire au processus de sortie de crise étant donné leur « manque flagrant de patriotisme et la quête éternelle des intérêts particuliers ». « Le pays a mal de ses soi-disant politiciens », martèle la « dame de fer ».