Andry Rajoelina insiste sur les élections

12/10/2012

Le chef de la Transition insiste sur la nécessité de tenir au plus tôt des élections pour sortir le pays de la crise actuelle. Andry Rajoelina a réitéré, en marge de la cérémonie de passation entre le commandant sortant et le nouveau commandant de la gendarmerie nationale, hier, que « toutes les institutions sont déjà mises en place à l’exception du FFM et du CES ». Le président de la HAT a également mis en exergue les efforts consentis par la Commission nationale électorale indépendante pour pouvoir tenir le scrutin en mai 2013. « L’élection aura lieu dans dix mois », a insisté Andry Rajoelina. En tous cas, la déclaration n’a pas pris en compte les autres difficultés qui pourraient empêcher la tenue d’une élection crédible à Madagascar.

Le chef de la Transition insiste sur la nécessité de tenir au plus tôt des élections pour sortir le pays de la crise actuelle. Andry Rajoelina a réitéré, en marge de la cérémonie de passation entre le commandant sortant et le nouveau commandant de la gendarmerie nationale, hier, que « toutes les institutions sont déjà mises en place à l’exception du FFM et du CES ». Le président de la HAT a également mis en exergue les efforts consentis par la Commission nationale électorale indépendante pour pouvoir tenir le scrutin en mai 2013.
« L’élection aura lieu dans dix mois », a insisté Andry Rajoelina. En tous cas, la déclaration n’a pas pris en compte les autres difficultés qui pourraient empêcher la tenue d’une élection crédible à Madagascar. Tout d’abord, la réserve de la communauté internationale qui commence à adopter un double langage. Des diplomates n’excluent pas le report des élections si les préparatifs ne sont pas au point. Certains sont même réticents à débloquer le fonds pour aider le pays à organiser des élections transparentes. Ensuite, le contexte politique global. Il n’est pas sur en effet, que le pays parvienne à acquérir un véritable climat d’apaisement dans les prochains mois. La médiation politique est toujours en cours. Le pays est loin de sortir de l’auberge. La crise perdure. Les acteurs sont loin d’être réconciliés.
Parler d’élection dans ce contexte équivaut à avancer tête baissée, avec le risque de se heurter contre un mur. Andry Rajoelina doit pourtant savoir que la tenue du référendum qu’il voulait organiser coûte que coûte, en novembre 2010, n’a pas permis de mettre fin à la crise. Au contraire.