Instrumentalisée par la HAT

15/10/2012

La réouverture de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be n’est pas pour bientôt. Elle attendrait la veille des élections. Les hommes d’Andry Rajoelina veulent instrumentaliser sa réouverture à des fins politiques, selon Joseph Yoland.Le sort de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be est embrouillé par des calculs politiques. Selon Joseph Yoland, haut conseil de la transition et natif de la région, « l’entourage du président de la transition veut politiser la réouverture de la société ».

La réouverture de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be n’est pas pour bientôt. Elle attendrait la veille des élections. Les hommes d’Andry Rajoelina veulent instrumentaliser sa réouverture à des fins politiques, selon Joseph Yoland.
Le sort de la société sucrière SIRAMA de Nosy-be est embrouillé par des calculs politiques. Selon Joseph Yoland, haut conseil de la transition et natif de la région, « l’entourage du président de la transition veut politiser la réouverture de la société ». Les hommes d’Andry Rajoelina, au sein de la présidence, tentent ainsi un coup politique pour trancher le sort du dossier d’Appel d’Offre. « Ils veulent attendre la veillée de la campagne électorale pour rouvrir la porte de la société SIRAMA », ajoute Joseph Yoland. Andry Rajoelina et ses cliques veulent ainsi profiter de l’occasion du redémarrage de la société sucrière pour se racheter devant l’opinion publique de Nosy-be en particulier, de la région Nord en général.
La réouverture de la société SIRAMA à Nosy-be est un dossier stratégique dans la partie nord de l’île. Avec les 1200 emplois générés par le lancement de ce projet, ce sera une circonstance stratégique pour les politiciens en mal de popularité pour épater des électeurs potentiels, surtout à la veille des élections. Ce serait la raison qui pourrait justifier l’agissement de certains proches d’Andry Rajoelina dans le cadre de ce dossier. Dernièrement, des éléments de la direction de la sécurité de territoire sont intervenus à Isoraka pour stopper, sur ordre de la présidence de la transition, le dépouillement du dossier d’Appel d’Offre. Depuis, l’affaire est bloquée.
La réouverture de la société SIRAMA est donc politisée. Dans une certaine mesure, les hommes du président de la Transition visent aussi à déprécier Joseph Yoland à Nosy-be. Ce dernier a combattu bec et ongles, depuis belle lurette, pour redémarrer la SIRAMA mais fait face à chaque fois à des embuches sur son chemin.