Début des consultations publiques demain

28/12/2012

Les yeux seront braqués vers le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes ou FFKM qui s’engage de nouveau dans la résolution de crise malgache. Demain le conseil entamera une série de consultation des entités de la société politique et celles de la société civile. Un second souffle à la recherche de sortie de crise est espéré après l’initiative du FFKM de revenir à la charge de la médiation. Les consultations vont débuter. Le coup d’envoi des tractations a été lancé depuis des mois. Le FFKM a pris du temps pour diagnostiquer la situation, dans le souci de bien réaliser l’opération de médiation.

Demain, le cercle d’observation de la vie nationale (ou Sefip, en malgache) et le comité central du conseil œcuménique, vont consulter les différentes organisations, afin d’examiner leurs propositions respectives pour aboutir à l’élaboration d’un schéma-type de médiation et l’ébauche d’une résolution de crise. Pourtant, aucune information ne s’infiltre de ces réunions décisives du FFKM. Le seul bruit qui court à présent dans les couloirs, fait état d’une possible production de nouvel accord politique, autant revendiqué par plusieurs entités.
La dernière semaine de cette année sera donc décisive pour le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes. Il essuie néanmoins les critiques mais il tente de résister. Las du pourrissement de la situation, il n’est plus question, selon un membre du Sefip, de rester les bras croisés ni faire la bouche cousue. « Le conseil doit rester dans son homogénéité et de réunir toutes ses capacités techniques disponibles à son compte pour assurer la réussite de la médiation », suggère ainsi José Rakotomavo, membre de la société civile. Pour ce dernier, la seule porte de sortie honorable à la crise est l’initiative du FFKM à débloquer la situation. « En tant qu’Autorité morale, leur notoriété (les chefs d’Eglises, ndlr) permettra de veiller à la réussite cette initiative pour une sortie de crise honorable. Et qu’il leur appartient de choisir les voies et moyens pour y arriver », souligne José Rakotomavo.