Début de la concertation après 09 janvier

04/01/2013

Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) ne veut plus ne pas en fiche une datte face à la conjoncture troublante actuelle. Le conseil va mettre la main à la patte dans la recherche de sortie de crise. Pourtant, il avance lentement, en espérant de réussir assurément la conduite et l’issue de la médiation, sans la moindre casse qu’elle avait connue en 2009. Car, en réalité, la morosité ambiante actuelle marquée par la tourmente qui touche la feuille de route et la tentative du camp Rajoelina de regagner la voie unilatérale, nécessite un retour à la barre des chefs d’Eglises qui ont resté motus et bouche cousue durant ces trois années de Transition écoulées. En effet, selon une source concordante, le FFKM, qui se réuni à Ambatoroka, est actuellement en train de finaliser les règles de jeu de la conduite de la médiation. Ce document, qui sollicitera l’adhésion des parties prenantes à la médiation, a été initié par le conseil afin d’éviter le malentendu et d’assurer plus d’intégration des parties prenantes à l’initiative. S’en suivra ensuite, selon toujours notre source, la tenue de la concertation tant attendue sous les chaumières.

Certains observateurs soutiennent qu’il n’y aura aucune issue consensuelle et crédible que celle qui pourrait déboucher d’une initiative du conseil des Eglises. En fait, ce dernier, qui a senti à sa peau l’affliction entrainée par le blocage de la situation politique, a été depuis quelques temps à pied d’œuvre pour ficeler le projet de médiation. Le conseil prévoit ainsi de tenir à ce mois de janvier la table ronde de tous les acteurs à la crise actuelle. Elle pourrait se réaliser après la présentation des vœux à Iavoloha qui va se dérouler le 09 janvier prochain.
Les bruits qui courent en coulisses et devenant de plus en plus insistants mettent en exergue que le conseil des Eglises pourrait concocter un nouvel accord politique à l’issue de la médiation. Un accord qui devrait débattu et passer à la délibération des parties prenantes à la médiation. Cet accord politique aurait déjà eu l’adhésion de plusieurs entités politiques à l’exception du parti TGV qui continue de s’accrocher à la feuille de route.