Rien que la feuille de route

15/10/2012

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont encouragé dimanche à Kinshasa les efforts entrepris pour sortir Madagascar de la crise politique. Dans une résolution du sommet de la Francophonie, ils demandent à Madagascar de « poursuivre résolument la mise en œuvre de la feuille de route » de sortie de crise et saluent « l'instauration de la nouvelle Commission électorale indépendante ainsi que l'adoption d'un calendrier électoral validé par la communauté internationale ».

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont encouragé dimanche à Kinshasa les efforts entrepris pour sortir Madagascar de la crise politique. Dans une résolution du sommet de la Francophonie, ils demandent à Madagascar de « poursuivre résolument la mise en œuvre de la feuille de route » de sortie de crise et saluent « l'instauration de la nouvelle Commission électorale indépendante ainsi que l'adoption d'un calendrier électoral validé par la communauté internationale ». L'OIF demande à toutes les parties de « prendre les mesures nécessaires pour la tenue d'élections libres, fiables et transparentes ». Madagascar traverse une grave crise politique depuis fin 2008 et le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, alors maire d'Antananarivo, et devenu président non-élu d'un régime de Transition. La feuille de route prévoit un partage du pouvoir jusqu'à l'organisation d'élections législatives et présidentielle. Elle permet, théoriquement le retour du président évincé Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud. L'OIF demande la poursuite des « efforts en vue de la mise en œuvre des structures permettant l'application stricte de la loi d'amnistie, dans un esprit inclusif et consensuel, afin d'apaiser la vie politique et renforcer la
réconciliation nationale ». Selon elle, un retour à la normale se révèle essentiel si l'on considère la « grave détérioration de la situation économique et sociale ». L'organisation appelle « tous les acteurs à créer les conditions favorables à une reprise de l'aide internationale ». A cause de la crise, la Grande Ile a été suspendue de l'OIF en 2009 et le sommet de la Francophonie qu'elle devait accueillir en 2010 avait finalement été délocalisé en Suisse.