11/01/2013
Le ministère en charge de l’Education en général, par la vulgarisation du savoir, a toujours été un département très sensible et vital pour la vie de la nation, qu’il reste et demeure le ressort qui assure le progrès et le développement de tout le pays ou en cas de mauvaise orientation, d’une régression catastrophique (exemple déplorable du cas de la malgachisation ratée de l’outil de travail). Conscient de l’importance et de la limite de ses attributions, malgré les tirs à boulets rouges de ses détracteurs, Régis Manoro ne s’est pas défilé en nous accordant une interview exclusive sur la vie d’enseignement et ses problèmes. Mais il y a aussi les problèmes d’ordre syndical et les défis qui l’attendent au tournant.
LA Nation : S’il y a un ministère que l’année 2012 avait rendu célèbre, c’est le vôtre avec cette grève larvée du Sempama. Où en êtes-vous à propos de justes revendications et de la résolution des problèmes des éducateurs ?
Régis Manoro : Tout peut se régler avec le dialogue. Les problèmes existent, personne ne peut le nier, mais ce n’est pas en faisant durer les contentieux qu’ont obtient des résultats acceptables pour tous. Mais il y a des vérités que le public semble ignorer. Le Sempama n’a jamais eu une existence juridique avec un statut approprié, déposé sur le plan administratif. C’est un détail qui a failli compliquer les négociations. Il faut reconnaître que c’est grâce aux délégués en provenance de régions qui se sont empressés de régulariser la situation et qui ont entamé ensuite les discussions qu’on avait abouti à la mise en place du syndicat régulier Sempama Nosy. Ces interlocuteurs parviennent à convaincre les responsables centraux quant à la nécessité de stopper les sanctions appliquées pour résoudre les aspects qui fâchent d’un côté comme de l’autre.
La Nation : Quels sont les résultats de ces démarches, parce qu’une branche dure des grévistes met toujours en doute la bonne foi du ministère et le bien-fondé des négociations de ces syndicalistes qui étaient les interlocuteurs du pouvoir ?
R.M : N’importe qui peut vérifier que, depuis le 14 décembre dernier, les procédures entamées par le ministère ont permis à 160 sur les 168 enseignants privés de leurs soldes de recevoir leurs paies mensuels après des vérifications et des revérifications minutieuses des listes pour éviter les exclusions injustes. Il nous a fallu négocier et réaliser des émissions spéciales de bons de caisse. Je viens d’apprendre à l’instant que les pour les fonctionnaires des régions d’Amoron’i Mania et d’Ihorombe, les paiements ont eu lieu en totalité. Pour quelques rares circonscriptions, les réceptions se feront avec l’acheminement des courriers. Le cas des 8 personnes qui refusent de réintégrer leur poste reste à étudier. Tous les chefs des 119 chefs Cisco de l’île, ont reçu l’ordre de cesser les mesures d’affectation disciplinaire décidée à Ampefy.
La Nation : Est-ce que telles opérations se sont déroulées sans problèmes ?
R.M : Il y a eu une certaine réticence de la part des responsables régionaux, mais mon devoir était de les convaincre que pour arriver à des solutions d’apaisement, il y a des sacrifices à faire. En tant que ministre, j’ai donné l’exemple. Je suis moi-même arrivé à ne pas tenir rigueur de ces grévistes que je connais personnellement et qui défiaient mon autorité juste sous la fenêtre du ministère. A un chef de région administratif qui ne voulait absolument pas prendre en considération le traitement des bulletins de notes des avancements de quelques grévistes, il a fallu mon insistance pour lever son refus de passer l’éponge.
La Nation : Mais les problèmes des enseignants du FRAM restent irrésolus ?
M.R : Savez-vous d’abord que nous avons plus de 60.000 enseignants au titre du FRAM qu’il faut caser, alors qu’on ne dispose que de 2.500 postes budgétaires et 3.500 départs à la retraite. Jongler avec ces chiffres s’avère être un exercice qui demande beaucoup d’astuce. Le gel des recrutements qui nous est imposé dans les années 80, est l’origine de ces problèmes. Heureusement que pour les financements de ce volet, on bénéficie des aides de la Banque Mondiale par le biais de l’UNICEF. L’aide internationale prend en charge 4 mois sur 12 de subventions pour le FRAM. L’Etat garantit le paiement des 8 mois complémentaires. Les difficultés liées aux modes de paiement aussi ne facilitent guère la perception de ces subventions au niveau de chaque enseignant parce que les responsables des DREN doivent passer par les organismes de micro-financement, conformément aux accords conclus. En plus, la constitution des dossiers exige des attestations de service effectué qui suppose un délai correspondant au délai des fins du mois concerné. On envisage tout de même de mensualiser ces paiements et nos partenaires étrangers sont favorables. Je me soucie aussi des motivations de ces fonctionnaires parce qu’il faut penser à relever leur niveau de vie par rapport à notre croissance.
La Nation : Les problèmes ne se limitent pas seulement à ces procédures sur les ressources humaines. En êtes-vous conscients ?
M.R : Bien entendu, que j’en suis conscient. Il m’est arrivé même qu’au cours de mes déplacements du côté d’Ankazoabo, j’ai constaté avec surprise qu’une institutrice enseignait les enfants à l’ombre d’un arbre. J’ai déjà procédé à des opérations de renforcement de l’infrastructure et de réhabilitation, après les dégâts cycloniques surtout. La coopération avec FID et la Banque Mondiale nous apporte un secours très appréciable pour compléter les efforts consentis par la BADEA, BAD et UNICEF. Les interventions des actions régionales étrangères nous permettent également d’intervenir comme le cas d’une école à Ambohidratrimo qui sera financée par les chinois. Une convention a été signée là-dessus.
La Nation : Pouvons-nous parler politique politicienne, maintenant qu’on fait un tour d’horizon sur votre ministère ?
M.R : Pourquoi pas ? Et si vous voulez en savoir plus sur nos relations avec la mouvance Albert Zafy, croyez-moi, nous en faisons toujours partie qu’en disent certaines personnes. Le Pr Zafy reste notre chef de file et nous ne renierons jamais notre appartenance à cette mouvance qui nous a permis d’entrer au gouvernement à la suite du Premier ministre Omer Beriziky. La politique a des raisons que la raison ignore des fois. Cela relève de la stratégie… Je ne peux pas vous dire plus.
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