L’urbanisme à visage humain

18/01/2013

Quand la Commune urbaine d’Antananarivo a décidé d’ouvrir l’Institut des Métiers de la ville en 2008, personne n’a jamais pu anticiper que ce projet, modeste et ambitieux au commencement de la belle histoire, allait prendre l’ampleur de l’efficacité dans le gigantisme que tout le monde peut constater à travers tout le territoire du lieu dit Analamanga et même jusque dans quelques communes périphériques. La vocation première de l’IMV était « d’accompagner la mise en œuvre de nouvelles méthodes de planification et de gestion urbaines, répondant aux principes du développement durables ».

Il suffit de flâner dans la vie pour réaliser que les objectifs visés sont atteints en matière d’aménagement du territoire, d’amélioration du transport urbain et d’amélioration de la réglementation de la fiscalité basée sur la formation pour les élus et des agents municipaux. Sans perdre de vue les autres secteurs comme la Santé, le Développement Economique l’Environnement et le Tourisme, la coopération entre la Région Ile-de-France et la Commune Urbaine d’Antananarivo peut se féliciter d’avoir acquis l’estime de la population qui le manifeste publiquement par la fréquentation de l’esplanade de l’Hôtel les parcs aménagés et fleuris, pendant les pauses quotidiennes et les jours de repos en fin de semaine. Il est rare de constater les ombrages aux verdures étranges désertés par les promeneurs. Pour amener jusqu’à ces cadres qui rappellent l’exotisme de tout le pays, le Programme de la Mobilité Urbaine jour après jour s’installe jusqu’aux agglomérations les plus lointaines du territoire de la Commune urbaine.
La journée du 18 janvier 2013, à 14 h 30 dans le cadre toujours de cette coopération où les intérêts réciproques doivent œuvrer ensemble, M .Maurice Morin, Maire de Montélier depuis 30 ans (il faut le faire…) donnera une conférence justement sur les « performances dans le management des affaires publiques communales. » Jusqu’à ce jour, faire d’Antananarivo une ville propre avec comme outil le Plan Vert tout en sensibilisant la population aux règles d’hygiène pour arriver à réduite la mortalité infantile, n’est pas une mince affaire. Mais lorsque l’obligation de rendre compte et d’avoir des résultats satisfaisants est de mise, l’efficacité et l’efficience ne manquera pas d’être au rendez-vous.