Pour plus de transparence des élections

24/01/2013

Non seulement l’appel du parti MAMIMI a été entendu, mais il a eu pour effet de faire bouger les esprits. A en juger par la participation et l’intérêt qu’avaient manifesté la société civile en général et la classe politique en particuliculier, l’initiative pour la transparence des élections peut se féliciter d’avoir convaincu l’intelligentsia de ce pays. Pour cette séance inaugurale consacrée à la rencontre entre les candidats potentiels aux prochaines élections et les initiateurs de cette louable initiative, il faut reconnaître qu’ils n’ont pas prêché dans le désert. Le pasteur Hasina Rakotondratsifa a tenu sa satisfaction devant la bonne volonté et la détermination du groupe de volontaires qui veulent installer un climat de confiance, avant et après les consultations électorales. Ce disant, il rejoint Paul Rabary qui, dans ses déclarations à la presse, avait insisté sur la nécessité de parer à l’avance les risques des contentieux inutiles et stériles, après les votes.

Etaient présents lors de cette rencontre, pour s’investir dans la recherche des solutions préventives, Patrick Raharimanana, Zazah Ramandimbiarison, les représentants du pasteur Maihol, de Rajemison Rakotomaharo (Mamafisoa), de Razafimanajato de l’ESD (Espace de Solidarité pour le Développement). Les Saraha Georget, Pierrot Rajaonarivelo, Monja Roindefo, Hasina Andriamanjato, Gilbert Raharizatovo ont promis de venir, mais sûrement retenus par d’autres obligations, étaient absents. Quoi qu’il en soit, les débats se sont bien déroulés parce que les participants, motivés par une recherche déterminée de la transparence, ont joué le jeu. Dans leurs échanges, les invités et les organisateurs ont fait preuve d’une bonne fois louable dans les questions comme dans les réponses. Pour bien clarifier les rôles de chacun, dès le premier abord, le sujet délicat des sources de financement ainsi que les relations avec les partenaires éventuels des initiateurs du projet envisagé, furent abordés et éclaircis. A la question de savoir la nature des relations que pourrait avoir l’initiative avec les institutions partenaires, il n’a pas été difficile de comprendre leur intention de se cantonner dans une indépendance efficace. Les initiateurs n’ont pas caché leur souci de choisir la pertinence d’une saine collaboration avec la CENIT dans l’intérêt de la transparence des élections. En se positionnant de la sorte, ils envisagent d’intervenir sur le terrain jusqu’au niveau des bureaux de vote, avec l’appui d’une technologie informatique de très haute performance, en partenariat avec les opérateurs locaux. Il a été aussi question que, pour bien cerner les préparatifs des élections, les souhaits sur le respect des principes de la démocratie et de la liberté d’expression doivent se conformer aux dates, conventions, textes et règlements, pour éviter des déviations favorisant telle ou telle partie concernée parce que bénéficiant des prérogatives étatiques.
La séance a pris fin avec la ferme volonté de tous les participants à continuer dans cette lancée, visiblement prometteuse. Rendez-vous a été fixé pour le 8 février prochain pour consolider les acquis de cette première rencontre.