L’AOSC suggère des enquêtes de moralité

25/10/2012

Les nouveaux membres du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy sont suspendus depuis que des irrégularités ont été constatées durant leur élection. L’Alliance des organisations de la société civile (AOSC), composante du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC), suggère une enquête de moralité des nouveaux candidats. La réélection des nouveaux membres du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy a été repoussée sine die. Pourtant, la suspension des anciens membres font toujours débat. Pour l’Alliance des organisations de la société civile, beaucoup de

leçons sont à tirer de l’éphémère première version du conseil. Des rectifications devront s’imposer dans la démarche à suivre pour la nouvelle élection, selon l’Alliance des organisations de la société civile.Selon cette branche de la société civile malgache, les nouveaux candidats au poste de membre du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy, devront suivre une enquête minutieuse de moralité avant de se présenter aux élections. L’Alliance des organisations de la société civile, exige ainsi aux nouveaux membres une bonne moralité. Une source au courant du dossier, a affirmé que certains membres de la première version du Conseil trainent des casseroles et ne jouissent pas d’une réputation exemplaire dans leur cercle d’origine, dont un pasteur (ou plutôt un politicien) bien connu dans cette transition.
Quant à la répartition, lAalliance des organisations de la société civile qui regroupe une centaine d’associations et de groupement, exige l’équité. Cette organisation indique que la parité genre devrait être respectée à la rigueur, selon les dispositions de la feuille de route de sortie de crise. « Cette option a été formellement foulée aux pieds dans la première version du conseil », a lâché un membre de l’organisation. L’équilibre dans la représentativité dans la religion devra être aussi de mise dans la nouvelle version du Conseil pour le Fampihavanana Malagasy, selon toujours l’AOSC. Dans la première mouture du Conseil, la région Analamanga a été représentée par deux pasteurs issus de l’Eglise FJKM, « alors que la société civile malgache dispose dans son rang des prêtres, des imams, des pasteurs luthériens », a confié l’AOSC.