Soutien à Patrick Zakariasy

31/10/2012

Après une plainte déposée par la société chinoise Mainland Mining, le célèbre avocat Willy Razafinjatovo, dit Olala, manifeste son soutien indéfectible au « Tangalamena » Patrick Zakariasy contre les « pilleurs de la richesse nationale ». L’avocat soutient que « la société chinoise Mainland Mining, spécialisée officiellement dans l’exploitation d’ilménite dans les régions sud-est et Atsinanana, avait commis des crimes envers la Nation malgache ».« Le fait de piller des richesses nationales et de participer à des complots de trafics illicites,

qui sont chargés au compte de la société chinoise, porte atteinte à l’intégrité territoriale malgache », rajoute-t-il. En effet, « ce genre de chose est inadmissible et inconcevable pour une société étrangère et qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme au danger qui guette l’avenir du pays », indique l’avocat. « Je suis prêt à tout pour assurer bénévolement sa défense pendant les éventuels procès contre le Tangalamena », a martelé maître Olala, hier devant la presse dans son bureau à Ankadifotsy. C’est « une question de patriotisme » pour cet ancien meneur de grève en 1972, et qu’il appelle solennellement d’autres soutiens des autres « patriotes » afin de se donner la main pour freiner l’exaction opérée par des étrangers.
D’un autre registre, Willy Razafinjatovo soutient que les résultats de l’opération Tandroka notent une allure de génocide du fait que « les ethnies Antandroy, Antanosy et Bara sont particulièrement visées et perdent plus d’innocente vie que les autres ethnies ». Ainsi maître Olala suggère la mise en place d’une commission parlementaire, composée de magistrats et des membres du parlement de la transition pour enquêter sur la situation dans le sud du pays. Cet avocat remet en cause la crédibilité de la commission mixte d’enquête établie récemment par le ministère des Forces armées pour faire des investigations dans le sud. « Il n’est pas assuré que les militaires (gendarmes, polices et militaires) qui investissent le rang de cette commission du ministère des Forces armées puissent apporter la vérité sur ce qui se passe actuellement dans le sud du pays car ils ne peuvent pas être à la fois juge et partie », remarque Willy Razafinjatovo.