Deux poids, deux mesures sur le cas P. Zakariasy et A. Ramaroson

15/11/2012

Patrick Zakariasy, a été mis sous mandat de dépôt, après avoir révélé le nom de Mamy Ravatomanga dans une affaire de trafic de bois de rose. Récemment, Alain Ramaroson, lui aussi a craché le nom de plusieurs hautes personnalités du régime mais a été à l’abri de toutes machinations judiciaires à son encontre. Il y a deux poids deux mesures poure ces deux personnalités qui ont fait leur déballage dans une circonstance presque similaire. Alain Ramaroson a convoqué la presse pour faire large diffusion de sa « révélation » concernant l’affaire Nadine Ramaroson, un autre grand dossier de ce régime. Il a cité nommément des noms de ministres et d’opérateur économique auxquels, ce président de commission sécurité et défense au sein du conseil supérieur de la transition a affirmé comme présumés coupables de la mort de sa nièce.

Sur cette affaire, Alain Ramaroson n’a pas fait l’objet d’une enquête judiciaire. Récemment, il a décliné la convocation de la gendarmerie pour une affaire lui concernant et ne s’est pas présenté, pour autant, à la gendarmerie. Ce politicien d’origine merina défie les forces de l’ordre et la justice mais ces institutions restent les bras croisés face à cette situation. Contrairement au cas de Patrick Zakariasy, un originaire de la région côtière. Ce dernier subit le harcèlement de la justice. Il a révélé des noms d’opérateur économique et sociétés étrangères, comme ce qu’avait procédé Alain Ramaroson, mais le prince est trainé en justice, mis sous mandat de dépôt, après avoir été entendu pour enquête à la gendarmerie. Il n’est pas sorti indemne de sa démarche et reçoit une gifle de la justice. Pour les deux personnalités, les mêmes causes n’ont pas produit les mêmes effets dans les mêmes circonstances. Leur cas défie la loi du déterminisme. Il y a deux poids deux mesures dans le traitement de ces personnalités vis-à-vis de la loi.