21/11/2012
L’Amnesty International sort de son auberge pour dénoncer ce qui se passe actuellement dans le sud du pays. Cette organisation évoque un massacre et demande une traduction en justice des hauts gradés des forces de sécurité responsables dans cette affaire. Homicide, atteinte aux droits humains, mauvais traitement, immobilisme des autorités, exactions, persécutions, Amnesty International est préoccupé sur le cas de l’opération Tandroka.La récente mission de l’Amnesty International dans le pays souffle le mauvais sort au
régime à propos de l’opération Tandroka. Cette organisation internationale fustige le régime actuel dans le cadre de l’opération Tandroka, la mission militaire menée dans le sud du pays pour démanteler le réseau des dahalo. Mais, selon Amnesty International, les forces spéciales mixtes dépêchées sur place, dévient de leur mission principale, et bafouent les droits fondamentaux. « Les forces de sécurité malgaches se livrent à des actes de violence aveugle dans le sud du pays à la suite de nombreuses exécutions de civils pour des vols de bétail et de l’inaction des autorités, qui se sont abstenues de protéger des centaines de personnes, de véritables massacres », peut-on lire sur le site de Amnesty International.
Aux faits qui frôlent un crime contre l’humanité dans le cadre de l’opération Tandroka, Amnesty International veut une prise de position ferme du gouvernement et « diligenter une enquête indépendante sur ces allégations ». « Les responsables présumés de ces violations massives, parmi lesquels des membres hauts gradés des forces de sécurité, doivent être traduits en justice, a déclaré Christian Mukosa. Le gouvernement doit demander à la communauté internationale, en particulier aux Nations Unies, d’aider à mener une enquête véritablement indépendante », relate le site d’Amnesty International. Selon toujours cette organisation, « parmi les unités impliquées dans les exécutions extrajudiciaires présumées, figurent les forces d’intervention spéciales (FIS, ndlr).
Les responsables militaires malgaches font état d’une dizaine de mort durant l’opération Tandroka. Alors que Amnesty International avance des chiffres qui font, apparemment, grincer les dents, et loin de se rapprocher de ceux soutenus par les responsables militaires. « Au moins 250 autres personnes ont été tuées cette année aux alentours de la ville de Fort-Dauphin (sud du pays), dans le cadre de ce que les autorités décrivent comme des affrontements entre villages, déclenchés par des vols de bétail », selon Amnesty International. Et pourtant, Amnesty International craint encore que ce chiffre ne soit bien en-deçà de la réalité. « Au moins, deux témoins ont expliqué à Amnesty International que les autorités avaient été informées de l’imminence d’une attaque contre un village par des personnes vivant à proximité. Les autorités n’ont rien fait, et au moins, 86 personnes ont été tuées à coups de machette », selon Amnesty International.
Les responsables des forces de l’ordre malgache qui ont alors établi un état d’avancement de l’opération devant la presse, ont été discrédités par l’Amnesty International par le biais d’une communication accablante sortie après la mission de Christian Mukosa dans le pays récemment. Concernant la mort de 40 dahalo exécuté par les forces de sécurité dans le sud, Amnesty International parle d’homicide. Les forces de sécurité nient complètement cette thèse. « Nous entendons parler de personnes et de populations sanctionnées et persécutées dans le sud. Ces mauvais traitements pourraient constituer des atteintes aux droits humains d’une ampleur choquante », a déclaré Christian Mukosa, chercheur au sein du programme Afrique d’Amnesty International, qui venait de rendre compte de sa mission à Madagascar récemment.
La mission fait alors un rapport de sa mission concernant l’opération Tandroka, accablant pour les autorités malgaches. Homicide, immobilisme des autorités, atteintes aux droits humains, Amnesty International relate des faits qui ont été évités, mais existants pourtant, par les forces de sécurité. « Des témoins ont signalé à Amnesty International que des personnes âgées, des handicapés, des enfants et d’autres personnes se trouvant dans l’incapacité de fuir leur domicile, avaient été brûlés vifs quand les forces de sécurité avaient incendié des villages dans le cadre de cette opération militaire ». Toujours selon des témoignages de Amnesty International, lors d’une des nombreuses descentes effectuées dans des villages en septembre, « des membres des forces de sécurité ont brûlé 95 habitations dans la commune d’Elonty, et tué au moins 11 personnes dont une fillette âgée de six ans ». Par ailleurs, d’après toujours les informations recueillies par Amnesty International, les forces de sécurité ont exécuté des suspects de manière extrajudiciaire lors de ces descentes, notamment une personne souffrant de handicap physique dans le village de Nombi, en septembre, et les parents et l’épouse d’un suspect bien connu dans la commune de Mahaly, en octobre.
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