Appel pressant à la médiation du FFKM

21/11/2012

José Rakotomavo, membre de la société civile malgache, soutient que rien ne va plus dans le pays actuellement. Il sollicite la reprise de la médiation menée par le FFKM. Rien ne va plus dans le pays actuellement. Ce constat fait long feu dans le microcosme politique.

Seuls les opportunistes s’abstiennent à partager ce constat de plusieurs observateurs de la vie publique malgache. Pour José Rakotomavo, l’heure est grave. Selon cet ancien ministre, « tout ne fonctionne pas comme il se doit dans un Etat. On commence d’ailleurs à ne plus sentir sa présence » martèle-t-il. A ce point, José Rakotomavo lance un appel pressant à l’endroit du conseil œcuménique des Eglises chrétiennes pour reprendre en main la médiation à la crise. « Ce sera la seule condition qui nous permet de s’assurer d’une sortie de crise incontestable », avance José Rakotomavo. Selon lui, la feuille de route de sortie de crise a bel et bien montré ses limites pour remédier la situation lamentable et délétère. « Il nous faut un nouveau cadrage de la recherche de sortie de crise et un nouveau document pour débloquer la situation », soutient l’ancien ministre de l’Industrie.
Pour ce dernier, toutes les initiatives devraient d’abord se focaliser sur une refondation de l’Etat, en développant une approche participative de la base de la hiérarchie sociale. A cela, José Rakotomavo pense qu’il faudrait recueillir, puis synthétiser toutes les aspirations du bas peuple pour s’inspirer d’une nouvelle recette de sortie de crise. « Ce processus devrait être sous l’égide du FFKM », avance-t-il. Ainsi, d’après lui, les élections ne devraient se tenir qu’après la mise en place d’un véritable climat d’apaisement qui découlera de ce processus du FFKM ». En clair, José Rakotomavo est contre la préparation des élections dans un climat incertain tel qu’on vit actuellement sous le ciel de la Transition dirigée par Andry Rajoelina