Certains quartiers délaissés par les forces de l’ordre

19/10/2012

Ces temps-ci, il est quasiment impossible de ne pas entendre parler de l’insécurité qui sévit dans le Sud. L’insécurité qui règne dans Mais les différents quartiers de Tana sont également le théâtre de divers actes de banditisme. A Anosizato-Est, la tente dressée par le Bureau municipal d’hygiène est devenue le repaire des malfrats. Pour Ambohijanahary ouest, le marché de jeudi de Mahamasina est le terrain de jeu des détrousseurs. L’insécurité ne règne partout à Madagascar.

En effet dans les quartiers chauds d’Antananarivo, l’acte de banditisme est fréquent. A Anosizato-Est, la tente installée par le BMH constitue un danger pour les riverains. « Au cours de ces deux derniers mois, nous avons remarqué que l’acte de banditisme qui s’est déjà calmé un peu auparavant, est en train de reprendre à cause de l’existence de cette tente. Elle est actuellement la planque des bandits. Quand nous avons demandé au BMH la cause de l’installation de cette tente, on nous a tout simplement répondu que cela rentre dans le cadre social de leurs activités. L’absence d’ampoules sur les poteaux d'éclairage de la JIRAMA ne fait qu’aggraver la situation. Les ruelles sont alors devenues le terrain de jeu des malfaiteurs », souligne Joseph Ranarison, président du fokontany à Anosizato I
Petits et grands
Le banditisme n’a pas d’âge ni de sexe. En effet, petits et grands s’y mettent, même les femmes enceintes. « Le marché de jeudi à Mahamasina constitue un lieu idéal de tentation pour les détrousseurs. Mais concernant l’acte de banditisme, nous avons enregistré trois plaintes au cours de cette semaine. Mais il faut avouer que les victimes n’osent pas dénoncer leur détrousseur par crainte de vengeance. Les victimes vont directement au commissariat et déposent une plainte contre X », relate Augustin William Ravelojaona, trésorier du fokontany IVème Arrondissement à Ambohijanahary ouest. Souvent, les forces de l’ordre se concentrent en ville pendant le jour, surtout devant le parvis de certains ministères à Anosy. Leur présence rassure la population, pourtant dans les quartiers chauds comme à Anosizato I et II, la présence permanente de forces de l’ordre dans ces quartiers dissuadera surement les malfrats.