La cataracte en première ligne

19/10/2012

15.000 personnes sont atteintes de la cataracte chaque année à Madagascar. Cette maladie tient encore les règnes quand on parle de maladie de la vue. C’est d’ailleurs le thème de ce jour dans le cadre du XIVème congrès de la société d’ophtalmologie de l’Océan Indien qui a commencé hier à l’hôtel Carlton. 15.000 Malgaches sont atteints de la cataracte chaque année.

D’après le professeur Violette Andriantsoa, spécialiste en ophtalmologie, « la cataracte est l’une des principales maladies de la vue touchant bon nombre de personnes. A cause de la pollution de l’environnement, la conjonctivite est reléguée à la seconde place. La conjonctive est la membrane qui recouvre la partie blanche de l’œil et l’intérieur de la paupière. Lorsque la conjonctive est irritée, on observe une augmentation de volume des petits vaisseaux sanguins et l’élargissement de ces vaisseaux sanguins entraine la rougeur de l’œil ».
Vision 2020
La « vision 2020 » est une initiative mondiale pour l’élimination de la cécité. Mais la cataracte occupe le premier rang parmi les principales causes de la cécité. Dans les pays comme Madagascar, le manque de spécialistes et d’infrastructures constituent une faille pour la réussite de l’opération de cette maladie. D’après encore cette source, « Madagascar compte aujourd’hui une centaine d’ophtalmologues environ, mais au début nous n’étions que quatre. Mais cela est encore insuffisant pour tout Madagascar. Néanmoins, nous formons déjà des relèves à la faculté de Médecine ». Madagascar fait partie de ces pays qui souhaitent atteindre cette vision 2020 qui consiste à accroître le nombre d’opération de la cataracte jusqu’à 32 millions par an. Il est estimé à 7 millions actuellement. Le congrès de la société d’ophtalmologie de l’Océan Indien de ce jour, va déterminer la faisabilité de ce projet « Vision 2020 » pour le cas de Madagascar. Certes, de tels projets ne peuvent être que bénéfiques pour ceux qui en souffrent, mais la faiblesse du pouvoir d’achat des Malgaches constitue un frein, même pour les frais de déplacement lors de dépistage gratuit.