Entre 441.000 à 882.000 ariary de salaire mensuel

22/10/2012

Après le cauchemar au Liban, quelques centaines de Malgaches désirent accomplir leur rêve en essayant de trouver du travail en Arabie Saoudite et au Koweït. La société Global Service Recruting prend en main le placement de 450 malgaches environ, vers ces Eldorado pour une durée de deux ans. 450 Malgaches, hommes et femmes seront bientôt en terre Arabe pour un travail de deux ans. En effet, après les drames au Liban, l’Arabie Saoudite et le Koweït sont en ce moment les pays phares que les agences de placements proposent aux travailleurs.

D’après Ange Nirina Manase, gérante de la société Global Service Recruting, « 400 Malgaches seront placés en Arabie Saoudite et 20 personnes environ au Koweït. La plupart de ces personnes exerceront le métier d’infirmière, de femme de ménage, ainsi que de travailleur du bâtiment pour les hommes. Pour l’Arabie Saoudite, l’âge requis est de 22 à 40 ans pour les femmes, tandis que pour le Koweït, il est de 20 à 45 ans pour les hommes. L’horaire de travail ne devrait pas dépasser 12 heures par jour. Le salaire est compris entre 200 et 400 dollars mais les candidats doivent verser un mois de salaire comme gage durant ces deux ans de contrat de travail. Pour le placement de ces travailleurs malgaches en Arabie Saoudite et au Koweït, nous sommes en étroite collaboration avec le ministère de la Fonction publique. C’est le ministère qui signe le contrat et, une fois arrivés sur les lieux, ces candidats effectuent aussi une inscription consulaire ».
Déception
La terre promise ne répond pas toujours à l’attente des candidats. Une fois arrivée sur les lieux, bon nombre de ces travailleurs désirent toujours revenir en arrière mais il est souvent trop tard. Il ne faut pas oublier que la langue officielle parlées dans ces pays est l’Arabe mais combien de Malgaches peuvent s’exprimer en cette langue une fois arrivés ? Certes, d’après encore cette source, cette agence de placement dispense d’une formation de quatre mois pour ces candidats mais il est irréfutable que la discorde de langues entre employeurs et employés ne peut que provoquer des tensions entre les deux parties. Encore faut-il mentionner que l’esprit du « mora mora » submerge encore les travailleurs malgaches ? Tout s’acquiert facilement, mais la réalité est toute autre dans ces pays où on est obligé de vivre à toute allure. On ne s’étonne donc pas d��entendre que ces jeunes femmes se font de l’argent facile et versent dans la prostitution pour survivre avec un esprit plus serein.