Pratique coutumière ou effet de la pauvreté ?

15/10/2012

Le mariage précoce constitue un grand danger pour les jeunes filles malgaches. En effet, la pauvreté ainsi que la coutume de certaines régions de la grande île favorisent cette pratique qui est dénoncée par la loi 2007-022 du 22 août relative à l’interdiction du mariage précoce. La journée du samedi 13 octobre dernier fut l’occasion pour l’UNICEF, l’UNFPA, le ministère de la Population et le ministère de la Jeunesse et des loisirs, de sensibiliser les jeunes et l’opinion sur la problématique du mariage précoce au CEG 67 Ha.

Le mariage précoce constitue un grand danger pour les jeunes filles malgaches. En effet, la pauvreté ainsi que la coutume de certaines régions de la grande île favorisent cette pratique qui est dénoncée par la loi 2007-022 du 22 août relative à l’interdiction du mariage précoce. La journée du samedi 13 octobre dernier fut l’occasion pour l’UNICEF, l’UNFPA, le ministère de la Population et le ministère de la Jeunesse et des loisirs, de sensibiliser les jeunes et l’opinion sur la problématique du mariage précoce au CEG 67 Ha.
Une manifestation culturelle a eu lieu samedi dernier au CEG 67 ha à l’occasion de la Journée Internationale de la Fille. Le ministre de la Population et des affaires sociales, Olga Ramaroson n’a pas oublié de donner son opinion et son point de vue sur le mariage précoce des jeunes filles malgaches. « Les parents, ainsi que les jeunes filles malgaches ont tendance à penser que seul, le mariage est une bouée de sauvetage pour les ménages à faible revenu. Les parents pensent qu’en mariant leur fille, ils sont délestés d’un énorme poids. Pourtant, la réalité est toute autre. C’est un cercle vicieux de génération en génération. L’éducation reste la seule arme que nous possédons pour lutter contre ce fléau qu’est le mariage précoce. De plus, nous avons une loi qui interdit formellement le mariage précoce celle du 2007-022 du 22 août ».
50.000 décès chaque année
50 .000 jeunes filles de 15 à 19 ans dans le monde entier meurent chaque année à cause des complications liées à la grossesse. Certes, le corps de ces jeunes filles n’est pas encore prêt à l’accouchement mais très souvent. Ces jeunes filles sont très vite abandonnées par leurs compagnons qui sont aussi des jeunes. Ces mères célibataires n’arrivent plus souvent à s’en sortir toute seule, car elles doivent élever toutes seules leurs enfants dans des conditions misérables. Pour les femmes enceintes, 44% seulement reçoivent l’assistance d’un professionnel de la santé, d’où le nombre élevé de femmes qui meurent au moment de l’accouchement (UNFPA). Le tourisme sexuel qui sévit dans la grande île est encore un autre problème à soulever, mais qui touche généralement ces jeunes filles mineures, connues sous la qualification de « chair fraiche ».