15.000 donneurs par an à l’HJRA

17/10/2012

Madagascar compte 44 centres de transfusion sanguine. Pour Antananarivo, l’hôpital HJRA, l’HOMI, l’hôpital de Mahitsy et celui d’Itaosy sont les principaux centres de transfusion sanguine. Généralement, la plupart des donneurs à l’hôpital HJRA sont des proches des patients. Il y a environ, 15.000 donneurs par an. La conservation d’une poche de sang est de 35 jours. Le Centre national de transfusion sanguine à l’hôpital HJRA reçoit 120 à 150 donneurs de sang par jour.

La plupart des donneurs sont des proches des malades. Le docteur Hanitriniala Sahondranirina, adjoint technique au Centre national de transfusion sanguine nous donne quelques explications. « Nous recevons 120 à 150 donneurs de sang par jour. Généralement, ces donneurs sont dans le cercle familial des patients. Ces poches de sang sont utilisées en fonction des besoins des malades, suivant leur groupe sanguin. Les personnes à groupe sanguin de rhésus négatif sont rares et ne sont qu’environ 1% de la population du monde entier. Nous faisons toujours des tests au préalable pour prévenir la transmission de maladies indésirables comme l’hépatite, le diabète ou autres lors d’une transfusion sanguine. Madagascar, avec ses 20 millions d’habitants environ, a besoin de 200.000 donneurs par an, ce qui représente 1% de la population (norme de l’OMS). Nous disposons actuellement de 24.000 donneurs réguliers par an dans tout Madagascar. Ce sont les femmes qui viennent d’accoucher, qui constituent la plupart de ceux qui ont besoin d’une perfusion sanguine, outre les personnes atteintes de la maladie du sang comme l’anémie, la thalassémie, l’hémophilie ».
Gratuit
La transfusion sanguine dans ce centre hospitalier est gratuite. Par contre, dans les cliniques privées, il faudrait au moins débourser 100.000 ariary environ pour bénéficier d’une poche de sang. La conservation des poches de sang est de 35 jours mais le centre national de transfusion sanguine est pour le moment autosuffisant. « Jusque là, nous avons toujours pu assurer les besoins de nos patients », précise le docteur Hanitriniala Sahondranirina. Le soin dans ces centres hospitaliers est toujours gratuit, ce qui constitue un avantage pour la population dépourvue. Toutefois, ceux qui en ont les moyens préfèrent se soigner dans les cliniques privées car ils ne font pas confiance aux hôpitaux publics pour une meilleure prise en main.