15 000 personnes atteintes chaque année

15/10/2012

La maladie de la vue, notamment la cataracte, frappe bon nombre de personnes. L’opération pour soigner cette maladie coûte au environ de 200.000 ariary. La cataracte se manifeste en général, à partir de la quarantaine. En 1997, 120.000 personnes sont rendues aveugles suite à la cataracte. Tous les ans, on dénombre 15.000 nouveaux cas.

La maladie de la vue, notamment la cataracte, frappe bon nombre de personnes. L’opération pour soigner cette maladie coûte au environ de 200.000 ariary. La cataracte se manifeste en général, à partir de la quarantaine. En 1997, 120.000 personnes sont rendues aveugles suite à la cataracte. Tous les ans, on dénombre 15.000 nouveaux cas.
La journée mondiale de la Vue se déroule dans la Ville d’eau depuis jeudi dernier et prendra fin la semaine prochaine. Le Lions Club Sight First Madagascar a procédé, samedi dernier au dépistage de la cataracte qui touche 15.000 personnes chaque année. « 300 personnes sont attendues pour ce dépistage (cf. samedi). Nous prendrons aussi en charge l’opération de la cataracte de ces personnes qui, généralement ne peuvent pas payer les frais de l’opération. Jusque là, 57.000 personnes ont pu bénéficier de cette opération tandis que 53.000 lunettes ont été distribuées à ces personnes », déclare Olivier Rabenjamina, président du Lions Sight First Madagascar. Il est à noter que l’opération cataracte est le fruit du partenariat entre le Lions Sight First Madagascar et les ophtalmologues.
120.000 personnes devenues aveugles
En 1997, 120.000 personnes sont devenues aveugles des suites de la cataracte à Madagascar. Malheureusement, bon nombre de patients ne peuvent pas payer la somme de 200.000 ariary nécessaire pour l’opération. On ne s’étonnera donc pas de voir les longues files d’attente lors de séance de dépistage gratuit ou d’opérations gratuites. Les hôpitaux publics sont investis dès l’annonce d’une opération gratuite. Certes, la consultation est gratuite dans les hôpitaux publics, mais il n’empêche que les patients n’ont pas les moyens pour suivre le traitement. Et l’accès aux hôpitaux « manara-penitra » qui seront édifiés ne sera certainement pas gratuit ou hors de portée de la majorité. Ce qui est loin de résoudre le problème de la masse. Qui dit « norme » dit infrastructure sophistiquée dont l’accès aux matériels ne sera certainement pas gratuit.