60% des détenus, malnutris et décalcifiés

18/12/2012

Les détenus d’Antanimora souffrent en général, de la carence en calcium. Les maux de dent atteignent 60% d’entre eux à cause d’une alimentation non équilibrée. La mauvaise alimentation cause également des maux d’estomac et provoque souvent des diarrhées. Les prisonniers d’Antanimora, actuellement, aux environ de 3150, sont exposés à tous les dangers. En effet, le climat carcéral qui se dégrade de plus en plus, est à l’origine de diverses maladies.D’après les explications de Jean Michel Tsiaraso, Major à l’infirmerie d’Antanimora,

« 60% des détenus qui viennent à l’infirmerie, souffrent des maux de dent. Cela s’associe souvent à des douleurs gastriques. La mauvaise alimentation en est la cause principale. Puisque la plupart des détenus ne se nourrissent que d’un bol de manioc, une fois par jour, le risque de décalcification est très élevé. La maladie respiratoire s’ajoute également à cela. Elle touche quatre détenus sur dix à cause de la promiscuité. 20.416 m2, telle est la surface habitable à Antanimora pour 3150 détenus si la norme veut que 2,5m2 soit pour une personne ».
Don de médicaments
D’après encore cette source, l’offre n’arrivent pas à satisfaire la demande. L’association Hafari Malagasy présidé par Jean Nirina Rafanomezantsoa, avec l’association chinois CLCM (Centre de Langue Chinois à Madagascar), a offert un don de médicaments comme le Diclofenac, de la vitamine C, Bétadine, Malox et tant d’autres encore aux détenus d’Antanimora. Cette association a fait aussi remarquer que les détenus ne sont pas forcément des criminels dangereux. Nombreux sont, ceux incarcérés sans avoir même commis de graves délits mais qui ont du mal à bénéficier d’une liberté provisoire par la suite. Cette association qui œuvre pour la protection des droits de l’homme, n’oublie pas non plus de faire remarquer une nette évolution du comportement des gardes pénitentiaires à l’endroirdes détenus.
CHEMINEE : 60% des détenus à Antanimora sont touchés par la décalcification. La malnutrition s’associe toujours aux maladies gastriques et aux maladies diarrhéiques. La surcharge dans la prison d’Antanimora est aussi source de maladie respiratoire chronique, avec 20.416 m2 d’espace pour 3150 détenus, si la norme veut que ce soit 500 détenus.