La fermeture des contrevenants en vue

02/01/2013

Les gargotes poussent comme des champignons dans la capitale. On constate pourtant que l’hygiène n’est pas le mot d’ordre de la plupart d’entre eux. L’hygiène n’est pas respectée, l’insalubrité de ces gargotes pouvant être nocive pour la sante de leurs clients, le service de l’inspection et de contrôle des gargotes au sein de l’Agence de contrôle Sanitaire et de Qualité des Denrées Alimentaires (ACSQDA) au ministère de la Santé, pourra infliger une sanction en cas d’inobservation des règles d’hygiène, ceci peut aller jusqu’à la fermeture de la gargote.

Les gargotes ne cessent de se multiplier dans la capitale. Ils peuvent parfois sauver les personnes à petits budgets. De 500 à 2500 ariary le plat, les clients peuvent déjà se réjouir d’avoir de la nourriture à tous les goûts sans trop dépenser. Ces gargotes ne respectent pas pour autant l’hygiène qui pourrait nuire à la santé des clients. Pour cette année, le service de contrôle au sein du ministère de la Santé a décidé de prendre ses responsabilités et ne tolèrera plus le laisser-aller. Edouard Delphin Ramamonjison, biologiste au sein de l’ACSQDA explique. « Lors de nos descentes sur terrain, nous avons choisi jusqu’à présent de mettre en garde les gargotes qui ne respectent pas les règles d’hygiène, un vrai poison pour les clients. Pour cette année des mesures plus strictes seront prises et on va infliger des sanctions si c’est nécessaire ».
Hors norme
Le laboratoire d’Analyse au sein du ministère de la Santé fait la remarque suivante. On observe plus d’anomalie dans les produits laitiers et les charcuteries fabriquées de façon artisanale. Et puis, il y a les biscuits périmés mis en vente un peu partout. Selon encore cette source, les consommateurs devraient acheter les denrées alimentaires dans un endroit fixe pour que l’on puisse, par la suite, poursuivre les vendeurs au cas où il s’agit de produits périmés. « Heureusement, on constate que les entreprises locales sont enthousiastes à faire des analyses dans notre laboratoire. Si jamais un problème se présente, les inspecteurs dans notre service effectuent une descente sur le lieu pour détecter le mal, mais surtout pour donner des conseils pour une éventuelle amélioration », explique encore ce biologiste