10 milliards d’ariary de fonds indispensables

15/01/2013

10 milliards d’ariary à peu près, tel est le montant nécessaire pour le programme universitaire 2013. Le Pr Panja Ramanoelina, nouvellement élu à la tête de la présidence de l’université d’Antananarivo, souhaite promouvoir le dialogue, la transparence et la bonne gouvernance dans son programme. Le concours d’entrée en première année dans la faculté des Lettres débutera ce jour, avec 3300 candidats. Le malaise résultant du manque de budget de fonctionnement à l’université d’Antananarivo ne date pas d’hier. Le nouveau président de l’Université d’Antananarivo, va essayer de limiter les dégâts en menant une bonne politique de gouvernance. Le Pr Panja Ramanoelina explique.

« Le budget de programme 2013, s’élève à 10 milliards d’ariary à peu près, mais on remarque que ce n’est pas toujours la totalité de cette somme qui parvient jusqu’à la caisse de l’université. L’année dernière, 40% seulement du budget initial arrive à l’université. Une coopération étroite entre le ministère et l’université s’avère donc nécessaire afin de mettre un terme à ces malaises financiers. Une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur sera pour très bientôt », explique-t-il.
Ouverture à d’autres horizons
Le nouveau président de l’université d’Antananarivo compte innover le leadership de l’université en appliquant le dialogue, la transparence et la bonne gouvernance dans son programme. Il a notamment émis sa volonté de vouloir travailler avec d’autres universités privées et publiques, afin de raffermir les échanges. Le budget de fonctionnement et la capacité d’accueil varie d’un établissement à un autre. Pour la filière agronomie, 8 millions d’ariary sont nécessaires pour un trimestre, et pour la faculté DEGS, 9000 bacheliers seront reçus en première année. A titre de remarque, le concours d’entrée en première année dans la faculté des Lettres aura lieu ce jour, avec 3300 candidats en lice. La transparence au niveau de la gestion financière est de rigueur, vu que la somme manquante dans la caisse a été toujours source de controverse. On redoute souvent les manifestations estudiantines causées par le retard du paiement des bourses, pouvant avoir des répercussions par rapport au déroulement de l’année universitaire. Il en est de même du règlement tardif des salaires du personnel administratif et technique, ainsi que le paiement des indemnités des enseignants chercheurs.